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Tous les livres de Emmanuel Dongala

Congo, en ce moment même. Johnny, seize ans, vêtu de son treillis et de son tee-shirt incrusté de bris de verre, armé jusqu'aux dents, habité par le chien méchant qu'il veut devenir, vole, viole, pille et abat tout ce qui croise sa route. Laokolé, seize' ans, poussant sa mère aux jambes fracturées dans une brouetté branlante, tâchant de s'inventer l'avenir radieux que sa scolarité brillante lui promettait, s'efforce de fuir sa ville livrée aux milices d'enfants soldats. Sous les fenêtres des ambassades, des ONG, du Haut Commissariat pour les réfugiés, et sous les yeux des télévisions occidentales, des adolescents abreuvés d'imageries hollywoodiennes et d'information travestie jouent à la guerre : les milices combattent des ennemis baptisés « Tchétchènes », les chefs de guerre, très à cheval sur leurs codes d'honneur, se font appeler « Rambo » ou « Giap » et s'entretuent pour un poste de radio, une corbeille de fruits ou une parole de travers.

Dans ce roman, qui met en scène des adolescents à l'enfance abrégée, Dongala montre avec force comment, dans une Afrique ravagée par des guerres absurdes, un peuple tente malgré tout de survivre et de sauvegarder sa part d'humanité.

Ce matin, quand Méréana se réveille, elle sait que la journée qui l'attend ne sera pas comme les autres. Elles sont une quinzaine à casser des blocs de pierre dans une carrière au bord d'un fleuve africain. Elles viennent d'apprendre que la construction d'un aéroport a fait considérablement augmenter le prix du gravier, et elles ont décidé ensemble que le sac qu'elles cèdent aux intermédiaires coûterait désormais plus cher, et que Méréana serait leur porte-parole dans cette négociation. L'enjeu de ce qui devient rapidement une lutte n'est pas seulement l'argent et sa faculté de transformer les rêves en projets - recommencer des études, ouvrir un commerce, prendre soin de sa famille... Malgré des vies marquées par la pauvreté, la guerre, les violences sexuelles et domestiques, l'oppression au travail et dans la famille, les "casseuses de cailloux" découvrent la force collective et retrouvent l'espoir. Cette journée ne sera pas comme les autres, c'est sûr, et les suivantes pourraient bien bouleverser leur existence à toutes, à défaut de changer le monde. Par sa description décapante des rapports de pouvoir dans une Afrique contemporaine dénuée de tout exotisme, Photo de groupe au bord du fleuve s'inscrit dans la plus belle tradition du roman social et humaniste, l'humour en plus.

Le dernier livre d'Emmanuel Dongala, " Les petits garçons naissent aussi des étoiles ", explore l'enfance de Matapari et son pays, le Congo, malade du communisme. Un conte moderne et acerbe.

" J'ai failli ne pas être né. " C'est ainsi que Matapari commence à raconter son histoire. Le 15 août 1980, date du vingtième anniversaire de l'indépendance du Congo, Matapari sort du ventre de sa mère… deux jours après que ses frères jumeaux en soient sortis ! C'est à travers les yeux neufs et naïfs du petit Matapari qu'Emmanuel Dongala a choisi de dénoncer le communisme effréné dont a été victime le Congo dans les années 80. " On mit une étoile, une houe et un marteau au drapeau qui vira à l'écarlate, on ajouta " populaire " à tous les organes de l'Etat y compris à la bibliothèque nationale ", écrit-il.

Pour mieux faire comprendre l'absurdité des rouages communistes du pays, Dongala dresse le portrait de l'oncle Boula-Boula : on assiste à son ascension fulgurante et à sa chute non moins fulgurante au sein de l'administration du Parti. " Docteur en agitation et propagande ", tel est son titre ronflant, jusqu'à ce qu'il soit déclaré traître et traîné devant le tribunal qui n'a de populaire que le nom. Son procès est une formidable mascarade et une scène de genre dans laquelle excelle Dongala. A la fois juge et partie, il nous fait vivre des saynètes criantes de vérité et de surréalisme. " Telle était à l'époque la puissance du Parti unique : il voyait tout, il contrôlait tout, il avait toujours raison même quand il avait tort. "

Le petit Matapari trouve ses bouffées d'oxygène auprès de son père, instituteur humaniste et résigné, plus préoccupé par les découvertes scientifiques que par les tractations politiciennes du Parti au pouvoir, et aux côtés de son grand-père, qui lui distille sa sagesse : " L'univers s'avance masqué et les hommes, après avoir mangé, dansé et fait l'amour, passent le reste de leur temps à essayer de déchiffrer ce qui se cache derrière l'apparence des choses. C'est pourquoi ils écrivent des livres et ceux qui ne savent pas écrire interrogent les forêts, écoutent les animaux, creusent la terre ou regardent les étoiles. Sache lire mon enfant, sache lire et les livres des hommes et le livre de l'univers. "

" Les petits garçons naissent aussi des étoiles " ( éditions du Serpent à plumes), qui a reçu le Prix RFI-Témoin du monde en 1998, est une fable amère, lucide et drôle portée par l'écriture chaloupée et inimitable d'Emmanuel Dongala. Du plaisir brut.

Emmanuel Dongala a dix-sept ans en 1958, quand le Congo devient une république indépendante. Dans huit longues nouvelles au rythme balancé et à l'humour corrosif, il fait revivre la Révolution rouge de Brazzaville, qu'il considère avec un profond pessimisme, et promène son blues dans les boîtes de jazz de New York, où il se repaît des sonorités inspirées de John Coltrane. Sous la naïveté burlesque des sujets, tels ces extraterrestres prenant possession de la planète et que seul l'enivrant vin de palme peut adoucir, nous sont livrées quelques-unes des plus belles pages sur la défaite du rêve des jeunes États africains, évoquée comme en écho par la tragédie d'un saxophoniste de génie en quête de l'absolu.

Il a vu le jour à l'écart d'un village de brousse et une forêt de palmes plantées marque le lieu de sa naissance. Étrange avec ses yeux verts, hérités d'un glorieux ancêtre, Mandala Mankunku s'avère futé et curieux. Forgeron, chasseur, sculpteur, féticheur, guérisseur, il dépasse ses maîtres et se rebelle bientôt contre un monde ancien dont il craint d'avoir fait le tour. Le pire des bouleversements arrive pourtant : les hommes blancs déferlent sur le continent, tuant, volant, assujettissant.

Mandala Mankunku, homme redouté, le plus admiré du village, pourra-t-il résister à la marche de l'Histoire ? Par l'entremise de ce héros, Emmanuel Dongala revisite la première moitié du XXe siècle et rend hommage à une terre profanée par la colonisation. Fable poétique au souffle épique, Le Feu des origines s'impose comme une légende éternelle à transmettre aux générations futures.

Premier roman d'Emmanuel Dongala, Un fusil dans la main, un poème dans la poche est le récit des Indépendances de l'Afrique, à travers le personnage de Mayéla dia Mayéla. De la lutte intellectuelle puis armée dans les maquis d'Afrique australe, jusqu'au sommet du pouvoir, Mayéla incarne oh combien ce rêve porté par les Fanon, Cabral et Lumumba. Ce rêve aura été celui d'un continent libéré du colonialisme mais qui, en réalité, n'aura fait que changer de maître, remplaçant le colon Blanc par le despote Noir.

Un roman magnifique, emblème d'une génération perdue.

En 1789 débarque à Paris le violoniste prodige George Bridgetower, neuf ans, accompagné de son père qui le rêve en Mozart. Fils d'un Nègre de la Barbade et d'une Polonaise, élève de Haydn, le garçon démarre une carrière qui se poursuivra bientôt en Angleterre et l'amènera à devenir ami avec Beethoven qui lui écrira une de ses plus belles sonates. Un roman avec pour toile de fond la condition des Noirs qui mêle aux bouleversements politiques et sociaux suscités par les idées des Lumières ceux du monde de la musique et des sciences.

(Source : Actes Sud)

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