Tous les livres de Emmanuèle Bernheim
Une jeune femme a l'habitude de porter dans son sac un couteau à cran d'arrêt. Un soir, en rentrant chez elle, elle s'aperçoit qu'il est couvert de sang...
Présentation de l'éditeur
Ils se revirent quelques jours plus tard.
Loïc sonna à la porte d'Hélène. Il l'entendit marcher sans hâte. Elle ne courait pas pour venir lui ouvrir. Elle n'avait pas guetté son arrivée, feuilletant un journal sans pouvoir le lire.
Elle l'embrassa sur les joues. Elle était légèrement maquillée. Il distingua des particules scintillantes dans sa poudre. Loïc n'avait jamais vu Hélène d'aussi près. Il ne l'avait jamais touchée, jamais effleurée. Il disait bonjour ou bonsoir sans lui serrer la main, sans même s'approcher d'elle.
Quatrième de couverture
«Ils se revirent quelques jours plus tard.Loïc sonna à la porte d'Hélène. Il l'entendit marcher sans hâte. Elle ne courait pas pour venir lui ouvrir. Elle n'avait pas guetté son arrivée, feuilletant un journal sans pouvoir le lire.Elle l'embrassa sur les joues. Elle était particulièrement maquillée. Il distingua des particules scintillantes dans sa poudre. Loïc n'avait jamais vu Hélène d'aussi près. Il ne l'avait jamais touchée, jamais effleurée. Il disait bonjour ou bonsoir sans lui serrer la main, sans même s'approcher d'elle.»
« Quelle que soit l'heure à laquelle il arrivait, Thomas restait une heure et quart chez Claire. Jamais plus, rarement moins. Un jour, elle débrancha son magnétoscope et sa cafetière électrique et dissimula son réveil dans le tiroir de la table de nuit. Ainsi Thomas n'aurait plus aucun moyen de connaître l'heure et il resterait plus longtemps. Lorsqu'il sonna à la porte, avant d'aller lui ouvrir, Claire regarda l'heure à sa montre et la rangea dans son sac. Il était huit heures moins vingt-cinq. »
Lise va, au cinéma, voir Rocky III, l'Œil du Tigre de et avec Sylvester Stallone. Elle en ressort bouleversée, et décide, comme le héros du film, de se reprendre en main. Grâce à Stallone, la vie de Lise va changer... Une histoire folle, le roman bref et fiévreux d'une obsession.
Laure alluma l'autoradio. Elle respira profondément. Les portières étaient verrouillées. Elle ne risquait rien. Il faisait bien chaud. Elle écoutait de la musique.
C'était vendredi et elle allait dîner chez des amis.
Et demain, pour la première fois de sa vie, elle vivrait avec quelqu'un.
"Papa m'a demandé de l'aider à en finir." Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu'est-ce qui ne colle pas ? "Papa" et "en finir"? Fin 2008, à l'âge de 88 ans, le père d'Emmanuèle Bernheim est hospitalisé après un accident vasculaire cérébral. Quand il se réveille, diminué et dépendant, cet homme curieux de tout, aimant passionnément la vie, demande à sa fille de l'aider à mourir.
Comment accepter ? Et puis, "aider à mourir", qu'est-ce que ça veut dire ? Avec Tout s'est bien passé, Emmanuèle Bernheim livre le récit haletant et bouleversant de cette impensable aventure, de cette course d'obstacles dramatique et parfois cocasse. Dix ans après son dernier roman, Emmanuèle Bernheim revient avec ce récit écrit pour la première fois à la première personne du singulier.