Enki Bilal
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Note moyenne : 7.51/10Nombre d'évaluations : 323
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Je lis rarement des BD, et c’est avec curiosité que j’ai ouvert la saga Bug qu’on m’a prêtée.
En 2041 tout le système numérique de la Terre est désactivé : les systèmes informatiques ne fonctionnent plus, les sauvegardes disparaissent, et seules les communications sont encore possibles. Le chaos est immédiat, les accidents nombreux car les véhicules sont tous dépendants de la technologie, les différents États sont sur les dents… Et des hommes meurent dans les stations orbitales. L’un des survivants, Kameron Ogg, a reçu un parasite extraterrestre et son cerveau a récupéré toute la mémoire informatique de la planète. Évacué sur Terre, il s’échoue loin du point de chute prévu. Sa fille, quant à elle, est enlevée par des mafieux et poursuivie par un étrange personnage.
Le scénario est dense et multiplie les points de vue, le dessin — aussi bien les traits que les coloris — sombre accentue l’atmosphère inquiétante, et c’est avec curiosité que je vais lire la suite !
Afficher en entierSuite directe du tome 1, en 2041, où Kameron Obb est infecté par un bug extraterrestre transformant son cerveau en gigantesque mémoire informatique, alors que l’humanité sombre dans le chaos après l’effacement de toutes les données numériques. Il cherche à rejoindre son pays, pourchassé par divers ennemis, et sa fille est enlevée pour servir d’appât : de l’action, de la baston, alors que des phénomènes étranges se passent autour de la Lune.
Un tome de transition, car l’histoire avance peu et on n’apprend pas grand-chose de plus, mais des planches au service d’une ambiance sombre et des personnages très caractérisés.
Voyons la suite…
Afficher en entierSuite directe du tome 2 : en 2042, Kameron Ogg est enlevé par diverses puissances ou organisations criminelles, les unes à la suite des autres, alors que sa fille et sa collègue cherchent à l’aider. La civilisation continue à s’effondrer après l’effacement des données numériques, permettant aux idéologies du passé (c’est-à-dire du XXe siècle) de revenir ou d’être manipulées. L’auteur en profite pour assener quelques piques à des courants d’idées du moment : je n’ai pas pu m’empêcher de sourire.
On voyage beaucoup, dans cette BD, qui offre toujours des planches travaillées et sombres s’accordant bien à l’atmosphère de chute d’une civilisation.
Pendant ce temps, le nuage bleu extraterrestre s’approche de la Terre.
Le tome se termine par un cliffhanger annonçant une suite, et donc, bah, il faut l’attendre. Vu le rythme de publication (2017, 2019, 2022) : attendons, attendons.
Afficher en entierUne BD aux dessins très beaux qui se caractérisent par des tons très bleus, gris, blancs et noirs... et des touches de rouge ici et là qui attirent aisément l'œil.
L'univers post-apocalyptique orienté vers le développement de races mi-humaines mi-animaux aquatiques a l'air prometteur... mais on en découvre que très peu dans ce premier tome ; quelques fois, je me sentais à côté du scénario, saisissant mal le fil de l'histoire.
J'espère que la suite rattrapera ce début un peu mou à mon sens.
Afficher en entierUne dystopie aussi passionnante que glaçante, qui a parfois des accents de prémonitions à moyen-terme. Le style de dessin souligne parfaitement l’atmosphère générale de l’œuvre, ce qui en accentue les côtés anxiogènes et troublants.
Afficher en entierUn univers très original dans un futur pas si lointain où la population est complètement dépendante des technologies.
J'ai très vite accroché aux dessins et j'ai hâte de lire la suite !
Afficher en entierUn premier tome intéressant, où l'on découvre le monde en 2025. Comme souvent avec Enki Bilal, ces personnages sont mystérieux, avec de la profondeur ce qui donne envie d'en savoir plus. L'esthétisme de la BD est belle, un peu glauque ce qui nous plonge d'autant plus dans cet univers.
Afficher en entierSi l'on pensait pouvoir à une idée plus clair de l'histoire avec ce tome c'est raté, hâte de lire la suite et de voir plus clair.
Afficher en entierOn reste perdu dans ce tome, et l'on n'en apprend pas beaucoup plus. Les personnages sont dispersés et semblent faire leur vie chacun de leur côté.
Afficher en entierUn peu déçu par ce dernier tome en comparaison avec le premier, mais dans l'ensemble c'est une série que j'ai beaucoup aimé. Le graphisme d'Enki Bilal est vraiment superbe.
Afficher en entierOn parle de Enki Bilal ici :
2018-05-25T10:13:28+02:00
2018-03-17T13:33:29+01:00
2017-02-12T22:36:12+01:00
2011-06-01T23:29:19+02:00
2010-01-28T18:26:25+01:00
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Editeurs
Casterman : 31 livres
Dargaud : 9 livres
les Humanoïdes Associés : 5 livres
Futuropolis : 3 livres
Christian Desbois : 1 livre
Flammarion : 1 livre
Pocket : 1 livre
Christian Desbois Editions : 1 livre
Biographie
Enki Bilal publie sa première histoire en 1972, Le Bol maudit, dans le journal Pilote. Son premier album, La Croisière des Oubliés, sur un scénario de Pierre Christin paraît en 1975 au Humanoïdes Associés. Avec le même scénariste, il signera entre autres les Phalanges de l’Ordre Noir (1979) et Partie de Chasse (1983) chez Dargaud. C’est en 1980 qu’il débute dans Pilote la trilogie Nikopol, qui lui apportera la reconnaissance du public et des critiques. En 1987, il reçoit le grand prix du festival d’Angoulême. En 1998, le premier volume de sa nouvelle trilogie Le Sommeil du Monstre paraît, suivit en 2003 par 32 décembre. Enki Bilal s’intéresse aussi au cinéma, il a réalisé en 1989 son premier long métrage : Bunker Palace Hôtel. Tykho Moon en 1997 et Immortel en 2004 (libre adaptation de son album la Foire aux Immortels), témoignent de sa passion pour le 7ème art. Il vit aujourd’hui à Paris.
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