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Livres - Bibliographie

Enki Bilal


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Toutes les séries de Enki Bilal

3 livres
137 lecteurs

Paris dans un futur pas si lointain. Alcide Nikopol, condamné à la fin du XXème siècle à hiberner dans une capsule spatiale, se réveille sur Terre à la suite d’un problème mécanique. Il rencontre Horus, un Dieu de l’Egypte ancienne qui essaie d’échapper à ses congénères, actuellement en résidence au dessus de la capitale, dans un vaisseau en forme de pyramide. Rapidement, les deux parias « s’associent » pour échapper à leurs poursuivants, humains et autres…

3 livres
121 lecteurs

Dans un monde où le dérèglement climatique s'est brusquement généralisé, l'eau potable est devenue un trésor et la survie individuelle une obsession pour chacun. Seuls quelques eldorados très isolés, des refuges protégés par leur situation géographique, ont réussi à préserver un semblant d'ordre social. Ils ne peuvent être rejoints que par la mer, unique et immense...

4 livres
133 lecteurs

Résumé

En 2026, Nike Hatzfeld recouvre une partie de sa mémoire et se souvient de sa naissance en 1993 à Sarajevo, en pleine guerre. Agé de quelques jours, il avait partagé le sort de deux autres orphelins, Amir et Leyla et leur avait fait la promesse de les protéger...

Quatrième de couverture

Nike J'ai 10 jours, je me souviens... L'explosion terrible qui déchire le ciel de nuit et fait pleuvoir dans l'hôpital n'est ni un tir de mortier, ni un tir d'artillerie, ni une bombe... C'est un coup de tonnerre de mon tout premier orage. Une colère du ciel qui me rassure, autrement plus impressionnante que le feu des hommes... Car je suis un orphelin de dix jours, heureux de sentir la nature plus forte qu'eux. Ce même jour J.10, une infirmière dépose un paquet dans le grand lit blanc, entre Amir et moi. Ce paquet de quelques heures à peine s'appelle Leyla Mirkovic... Pour la première fois, nous voici réunis tous les trois. Nos têtes encastrées les unes dans les autres et nos corps tendus comme les branches d'une étoile... Je me mets à l'écoute des bruits de nos vies. Je suis l'aîné vieux de dix jours, l'orphelin heureux qui aime Leyla, qui aime Amir et qui aime le bruit du ciel en colère. La tétralogie du Monstre est une histoire à trois voix. Celles de Nike, Leyla et Amir, orphelins de Sarajevo aux quatre coins du monde. Il s'agit avant tout d'un travail sur la mémoire. Mémoire individuelle et collective, où se mêlent des images écrites de l'éclatement de la Yougoslavie, « lieu » de naissance d'Enki Bilal (pays à peine disloqué que déjà sorti des mémoires), et des images peintes d'une entêtante conjugaison passé-présent-futur. Mémoire prospective aussi, potentielle, élargie des Balkans au reste du monde, comme dans un miroir. Ce monde, seul endroit, il faut bien le dire, qui nous reste.

3 livres
129 lecteurs

Dans un avenir proche, en une fraction de seconde, le monde numérique disparaît, comme aspiré par une force indicible. Un homme, seul, malgré lui, se retrouve dans une tourmente planétaire.

Après avoir traité de sujets politiques, géopolitiques (Les Phalanges de l’Ordre Noir, Partie de chasse, avec Pierre Christin), de destins dictatoriaux et de rêves d’immortalité (La trilogie Nikopol), de cauchemars obscurantistes prémonitoires (Le cycle du Monstre), de planète recadrant les humains (La trilogie du Coup de Sang), Enki Bilal nous prive de notre addiction digitale en nous plongeant, non sans une certaine dérision, dans un monde de désarroi et d’enjeux multipolaires…

3 livres
57 lecteurs

La croisière des oubliés est le premier volet d'un cycle qui, avec Le vaisseau de Pierre et La ville qui n'existait pas, fut initialement publié sous le titre générique des " Légendes d'Aujourd'hui " qui offrent à leur façon un panorama des années 70. L'esprit de l'époque était antimilitariste, antiflic, antipatron. Une croyance en l'utopie régnait également mais l'humour noir a heureusement préservé ce triptyque de certaines illusions idéologiques désormais bien dévaluées. C'est aussi l'appel à l'imaginaire qui transcende aujourd'hui encore l'époque, avec une approche qui est restée novatrice. Il s'agissait en effet pour Enki Bilal et Pierre Christin d'abandonner les ficelles convenues du genre gothique pour s'attaquer au fantastique moderne, nourri des espoirs et des hantises du monde contemporain. Mêlant tragédie et ironie, ces fictions mouvantes et dangereuses se relisent comme une œuvre actuelle, bien qu'elles brossent le tableau d'une France qui n'existe déjà plus tout à fait...

12 livres
16 lecteurs

En 2021, la science-fiction est aux portes de notre quotidien : écologie, robotique, transhumanisme, réalité virtuelle, passeport biologique, avatars post mortem, art numérique… Toutes ces thématiques sont abordées dans un numéro exceptionnel contenant une trentaine d’histoires courtes. Ces récits, éclectiques et fascinants, sont structurés autour d’un genre de la SF : l’anticipation proche. L’idée, c’est d’imaginer le jour d’après, l’instant ou la seconde à venir qui pourrait bien tout faire basculer. Au sommaire : rien que de la création contemporaine. Cette nouvelle série s’adresse autant à ceux qui ont vu naître Métal Hurlant qu’à la nouvelle génération de lecteurs.

4 livres
4 lecteurs

Il a créé les androïdes.

Il est leur père, il est leur dieu, mais aussi leur bourreau. Mais il lui sera donné une seconde chance, pour réparer tout le mal qu'il a fait. Conçu en 1970, refusé par tous les éditeurs, Exterminateur 17 parut à la fin du deuxième millénaire, en janvier 1977, dans la revue Métal Hurlant. Grands fans de science-fiction à l'époque, Dionnet et Bila voulaient apporter leur pierre à l'édifice du genre. Et sans s'en rendre compte, bien avant le mouvement " Cyberpunk ", bien avant Akira, ils inventèrent la révolte des androïdes et l'interface biologique entre l'homme et la machine, créant une imagerie qu'on a beaucoup revue depuis.

Mais c'était ici la première fois.

Tous les livres de Enki Bilal

En ce moi de mars 2023, la ville de Paris est en effervescence. Alors qu’une parodie d’élection est sur le point de reconduire le gouvernement fascinant du gouverneur Jean Ferdinant Chou Blanc, un vaisseau spatial en forme de pyramide est apparu dans le ciel parisien. A son bord, de mystérieuses divinités égyptiennes, dirigées par l’immortel Anubis.

Ces Inhumains sont confrontés à une panne de carburant qui les obliges à négocier les stocks disponibles dans la cité parisienne. Le gouverneur Chou Blanc réclame en échange sinon l’immortalité, du moins un allongement de vie d’au moins plusieurs siècles, ce à quoi se refusent Anubis et les siens. De plus, les divinités malchanceuses sont confrontées à la disparition de l’un des leurs, le puissant Horus.

L’échec du dieu à tête de rapace lors du dernier concil l’a convaincu de s’opposer à la Sainte Eternité et de prendre le pouvoir par la ruse. Il fera d’Alcide Nikopol, un astronaute venu du XXe siècle la clef de sa vengeance. Divinités mythologiques, futur nauséabond et schismes temporels seront les mots d’ordre de cet incontournable récit de science-fiction.

1979 : alors que l terrorisme d'extrême gauche bat son plein en Europe de l'Ouest, un groupe d'anciens des Brigades internationales, encore pétri d'illusions malgré les rhumatismes, reprend le combat contre une bande fasciste qui sème la mort partout où elle passe.

Une épogée grandiose et amère sombrant dans le sang... Ce sont " Les phalanges de l'Ordre noir " sombrant dans le sang... 1983 : alors qu'en URSS, patrie du " socialisme réel ", s'enfonce dans la stagnation, un huis clos étouffant dans une datcha perdue au milieu des neiges réunit plusieurs apparatchiks des " pays frères ". Ils iront jusqu'au meurtre politique pour préserver, espèrent-ils, ce qu'on ose appeler " l'avenir radieux "... C'est " Partie de chasse ", sortant au moment ou les vieillards du Politburo succombent en série. 1990 : le Mur est tombé, l'empire soviétique a implosé, les années de plomb sont terminées, la guerre froide aussi, les idéologies anciennes s'effondrent, leurs protagonistes ne sont plus que des ombres promises à l'oubli... C'est " Épitaphe ", où se clôt en silence un terrible chapitre de l'Histoire. Avec les trois récits réunis dans Fins de siècle, Enki Bilal et Pierre Christin ont mis de nouveaux moyens narratifs et esthétiques jusqu'alors inédits en bande dessinée au service d'une fresque apparaissant désormais comme prémonitoire. Un naufrage auquel seules deux figures de femmes sublimes échappent, dans la mort ou pour la vie.

" Allons, tu sais bien que la violence révolutionnaire ne fait que répondre à celle de l'ordre établi...

- Mais je sais aussi que le terrorisme de gauche n'a jamais rien résolu... Je finis par me demander si je n'ai pas eu tort de vous embarquer dans cette équipée de croulants... - Tu mollis en vieillissant, Pritchard, permets-moi de te le dire. "

1983, six ans avant la chute du mur de Berlin, un train traverse la campagne enneigée, Vassili Alexandrovitch Tchevtchenko, vétéran de la Révolution d’octobre et dignitaire de l’Union soviétique a organisé une chasse à l’ours, dans les environs de Krolówka en Pologne. Dans un compartiment voisin, Evgueni Golozov évoque avec un jeune interprète français et communiste, le parcours de Tchevtchenko, de sa première rencontre avec Lénine à l’apogée du pouvoir stalinien.

Le séjour a lieu dans une vaste demeure nationalisée, autrefois propriété d'un riche homme d'affaires. Les invités arrivent successivement des différents Pays de l’Est, une petite dizaine de personnes qui toutes ont des responsabilités importantes dans les appareils d’État et qui toutes ont eu un rôle important dans l’édification du socialisme soviétique et de l'influence de l'URSS dans les pays de l'Est. Ils sont tous redevables à un degré ou à un autre à Vassili Alexandrovitch Tchevtchenko, et constituent un réseau informel, qui partage une histoire et un intérêt commun dans la conservation de leurs fonctions et privilèges. Les rencontres au bar sont l’occasion de se souvenir des luttes passées. Chaque invité représente un des pays européens participant au COMECON : Bulgarie, Hongrie, Pologne, RDA, Roumanie, Tchécoslovaquie, URSS.

La chasse, minutieusement organisée par le vieux Tchevtchenko, dure trois jours, durant lesquels chacun a une place assignée. Elle est interrompue par la mort apparemment accidentelle de Serguei Chavanidzé, jeune membre du bureau politique du PCUS, successeur pressenti de Tchevtchenko, tué d'une balle par l’innocent interprète. Il s’avère alors que cette partie de chasse a servi au meurtre planifié d’un futur dirigeant aux ambitions gênantes ; meurtre organisé par d'anciens communistes unis par le souvenir de leurs luttes passées, de leurs désillusions et de leurs propres trahisons envers leurs idéaux passés.

L'histoire se termine par le suicide de Tchevtchenko, hanté par le souvenir d'une femme brillante, autrefois sacrifiée dans les luttes politiques des années 1930 en URSS.

L'état des stocks, initialement publié par les éditions Futuropolis d'Etienne Robial en 1986, propose un recueil des très nombreuses illustrations réalisées au long des années par Enki Bilal en marge de ses albums de bande dessinée : images pour la presse, le cinéma et l'édition, récits courts, croquis préparatoires d'expositions ou de films, décors, portraits, affiches, port-folios, étiquettes de vin, etc.

Plusieurs éditions en ont été réalisées au fil du temps, chaque nouvelle édition s'enrichissant de nouvelles images de ce type, réalisées par le dessinateur entre temps. Cette nouvelle édition, rebaptisée pour la circonstance Nouvel état des stocks, répond à la même logique, en intégrant un cahier spécial supplémentaire que Bilal a peuplé d'images et d'illustrations jusqu'alors jamais réunies en album, issues notamment de son travail de cinéaste.

Un homme nu et bleu court sur Lexington Avenue... Un trafiquant manchot fixe ses rendez-vous dans un hôtel glauque du Caire... Un ancien bourreau oustachi se fait coincer dans un cinéma de Belgrade... Une Londonienne pulpeuse se rhabille à côté d'un cadavre obèse... Et une série de meurtres rituels semble se développer comme un jeu de piste sanglant aux quatre coins du monde... Qu'est-ce qui relie tous ces événements disparates ? Absurdité, opacité, horreur ou cocasserie du fait divers. Enki Bilal a choisi d'être là. Présent par son dessin juste au moment où la logique quotidienne va se détraquer, commence à disjoncter, a déjà basculé dans l'improbable. Laissant filtrer l'inconscient des villes à travers le sien, il a fixé quelques instantanés troublants, fugaces. Face à ces images aussi fermées sur leur propre mystère que le sont les crimes passionnels et les arnaques tordues, Pierre Christin en a raconté l'avant, l'après, les à-côtés, les ombres portées. En journaliste qui aurait eu l'occasion de collaborer à la fois au New York Post, à Al Ahram, au Diario de Noticias ou au Mirror. Chacun avec son style, sa présentation, ses obsessions. Fruit de plusieurs années de voyages, de lectures, de rêveries, Cœurs sanglants est un livre aussi imprévisible que le sont les faits divers eux-mêmes, dont le surgissement hésite toujours entre la blague morbide et le destin capricieux.

L'intégrale du cycle du Monstre réunit Le Sommeil du monstre, 32 décembre, Rendez-vous à Paris et Quatre ? sous la forme d'une trilogie (les deux derniers titres étant ici fusionnés selon la volonté de l'auteur). Ce travail personnel, né d'une douleur liée à la guerre destructrice de la Yougoslavie dans les années quatre-vingt-dix, évoque le parcours de trois orphelins nés en l'espace de quelques jours, dans un même lit, sous les bombes de Sarajevo, en 1993. La mémoire, déclinée sous toutes ses formes, sera le pivot de leurs trajectoires dans un futur truffé de sinistres prémonitions dont certaines se sont déjà révélées. Au terme de trois étapes, la première sombre et violente (1998), la deuxième délirante et décalée (2003), la troisième plus réaliste et apaisée (2006-2007), Nike, Leyla et Amir finiront par se retrouver. Simplement, comme dans la vraie vie...

Drame colonial ; Au nom du fer, du fil... ; Ultime négociation ; La planète du non-retour ; la mort d'Orlaon ; Le déglingué (scénario P. de la Varech) ; Drame colonial bis ; Le Plitch.

Les trois albums réunis ici et initialement publiés sous le titre générique de Légendes d'Aujourd'hui offrent à leur façon un panorama des années 1970. L'esprit d'alors était antimilitariste, antiflic, antifric, antipatron... Une croyance en l'utopie régnait également mais l'humour noir a heureusement préservé ce triptyque de certaines illusions idéologiques de l'époque. C'est aussi l'appel à l'imaginaire qui transcende le contexte historique, avec une approche qui reste toujours aussi novatrice.

Il s'agissait en effet pour Bilal et Christin d'abandonner les ficelles convenues du genre gothique pour s'attaquer au fantastique moderne, nourri des espoirs et des peurs du monde contemporain. Mêlant tragédie et ironie, ces fictions mouvantes et dangereuses se relisent comme une œuvre actuelle, bien qu'elles brossent le tableau d'une France qui n'existe déjà plus tout à fait...

La vie d'un jeune garçon, avec son lots de questionnements sur la vie, ses réponses personnelles ou celles de ses ami(e)s,le tout exprimé dans "leur" langage.

Enki Bilal est un créateur de mondes, un visionnaire dont les mains habiles transcrivent les chimères de l'esprit en panoramas hallucinés et créatures polymorphes. Son style unique – en bande dessinée, au cinéma, dans les galeries d'art... – nous attire, nous frappe, nous provoque. Il nous aspire dans un univers sombre et glacé, étrange et dérangeant, fascinant et prophétique.

Bienvenue chez Enki Bilal, cet artiste discret à l'oeuvre réputée hermétique, qui prédit les pires catastrophes du XXe siècle. Christophe Ono-dit-Biot ouvre la boîte noire...

« De cette conversation enlevée et profonde s'ébauche le portrait d'un homme déraciné qui s'est hissé, à la force de ses dessins, jusqu'aux cimaises des galeries d'art contemporain. »

ELLE

Près de 80 dessins d'Enki Bilal illustrent cet ouvrage.

Présentation de l'éditeur :

Ils hantent les couloirs du musée du Louvre. Ils sont morts depuis longtemps, souvent de manière violente... Ils sont légionnaire romain, muse, peintre, officier allemand... Ils ont croisé un jour un peintre, un sculpteur, leur modèle... Enki Bilal les a croisés, errants dans les couloirs du Louvre, à proximité de l'oeuvre qui a fait basculer leur vie : La Joconde, La Victoire de Samothrace, un Christ couché, un masque égyptien... In nous racontent leur vie, nous livre leur biographies complètes, précise. Car c'est à travers ces 22 destins, qu'Enki Bilal nous décrit dans quelles circonstances toutes ces œuvres furent créées. Il nous fait revivre 5000 ans d'histoire, 5000 ans de création.

Quatrième de couverture :

22 fantômes. 22 parmi des dizaines d'autres, des centaines, qui sait ? Ces fantômes habitent le Louvre. Ils rôdent, flottent, près de certaines œuvres, peintes, sculptées, dans la perspective des salles parfois... Leur destin les a conduit là, piégés en quelque sorte pour l'éternité. Enki Bilal les réincarne en les peignant, en racontant leurs vies, en biographe apocryphe. Du plus ancien, Ahmôsé Chepseset né en 1891 av. J.-C., au plus récent, Markus Dudke, mort en 1947... Soit un gouffre à travers les siècles de 3 838 ans.

Bleu Sang évoque en 41 dessins sur calque, 10 peintures acryliques et 77 textes "atmosphériques", la sensuelle et vénéneuse histoire d'amour de Jill Bioskop et Alcide Nikopol, le couple préféré de Bilal.

Dans un monde globalement barbare où l'osmose est totale et terrible entre la pourriture extérieure et la détresse des âmes, il est réconfortant de savoir qu'entre le moment où ils se sont rencontrés et celui où ils se sont perdus, Jill Bioskop et Nikopol se sont aimés : c'était difficile, foutu d'avance, mais c'est là.

L'odyssée du siècle s'ouvre et se clôt sur la guerre.

Les espoirs sont devenus illusions, les rêves ont sombré dans le fracas des violences et le silence des larmes.

Les hommes tirent toujours.

Ils choisissent leurs munitions.

Enki Bilal et Dan Franck n'en ont aucune, sinon une plume et un pinceau.

Ils les ont prêtés aux femmes, et seulement à elles.

Ils tracent dans cette œuvre commune treize portraits, treize nouvelles qui illustrent les drames et les éclaircies de notre époque.

Femmes libres, femmes rebelles, femmes d'amours et de passions : elles arborent le sourire héroïque d'un siècle finissant, que pousse vers la sortie l'attente d'un monde meilleur.

Pour la fermeture de Tchernobyl, Christin et Bilal envisagent de transformer ce lieu hanté en Musée de l'Avenir. Proposition obscène ou préfiguration visionnaire?

Avec LE SARCOPHAGE, se réforme l'une des plus belles équipes de la bande dessinée française, venant clore ici une réflexion en images marquée de titres prémonitoires comme Partie de chasse ou Bunker Palace...

L’état des stocks propose un recueil des très nombreuses illustrations réalisées au long des années par Enki Bilal en marge de ses albums de bande dessinée : images pour la presse, le cinéma et l’édition, récits courts, croquis préparatoires d’expositions ou de films, décors, portraits, affiches, port-folios, étiquettes de vin, etc. Plusieurs éditions en ont été réalisées au fil du temps, chaque nouvelle édition s’enrichissant de nouvelles images de ce type, réalisées par le dessinateur entre temps. Cette nouvelle édition, rebaptisée pour la circonstance Nouvel état des stocks, répond à la même logique, en intégrant un cahier spécial supplémentaire que Bilal a peuplé d’images et d’illustrations jusqu’alors jamais réunies en album, issues notamment de son travail de cinéaste.

Mécanhumanimal [mekanymanimal] n. m. ou adj. – Déb. XXIe s. Traversée inédite d’une oeuvre sous l’angle de la mécanique, de l’humain et de l’animal. Trois conditions qu’interroge l’artiste, trois formes imbriquées qu’il sonde au crayon, à la plume et au pinceau. A l’occasion de l’exposition au Musée des arts et métiers, Enki Bilal tend à l’Homme un miroir où se reflètent son animalité majestueuse et son désir de se dépasser. de penser et de construire son futur.

Sur un sujet grave, le suicide des jeunes, onze dessinateurs interviennent à leur manière sans renoncer en rien à leur style personnel ou à leur sensibilité. D'une belle fable sans paroles de Loustal à l'humour noir de Vuillemin, de l'univers fantastique de Tirabosco à la méditation en noir et blanc de Gotting, les approches sont très diverses : parfois poignantes, parfois étrangement poétiques. Le résultat d'ensemble est un ouvrage à la fois pudique et sincère. A mettre absolument entre toutes les mains.

L'Étoile oubliée de Laurie Bloom tire sa substance d'un reportage réalisé en 1983 par Enki Bilal et Pierre Christin. Ils ont sillonnés Los Angeles en tous sens jusqu'à l'obsession maniaque du détail, pris des centaines de photos, interviewé des tas de gens dans des lieux improbables. Ils ont aussi laissé filtrer les images, les pulsions, les souvenirs qui sont ceux de tous les fondus de cinéma lorsqu'ils abordent cette usine à rêves collectifs qu'est la mégapole californienne.

Bref, c'est le mélange systématique du vrai et du faux, du journalisme et de la fiction, du texte et du dessin, du document photo brut et de sa libre interprétation graphique, de la représentation du réel et de sa recréation par l'illustration qui a donné ce livre. Un livre qui peut se lire de diverses manières, tout comme on peut traverser L.A. en diagonale sans jamais quitter les autoroutes, tout comme on peut s'y prendre d'affection pour les détails minuscules ou éphémères : un angle de rue, une façade isolée, une femme sublime dans sa limousine mystérieuse...

Une femme qui pourrait bien être Laurie Bloom, star de cinéma des sixties qui a disparu des écrans et peut-être disparu tout court. Entre l'enquête tordue et le coup de cœur, ce livre, qui ne ressemble à aucun autre, progresse comme un très long travelling entre la vérité de la ville et le mensonge du spectacle.

Après un premier succès en 2016, la galerie Barbier & Mathon accueille Enki Bilal du 21 septembre au 03 novembre 2018. Cette exposition est consacrée à ses esquisses et croquis à la mine de plomb. Plus de cent nouveaux crayonnés sur calque issus d' oeuvres emblématiques de l'artiste seront réunis dans un second et nouveau volume de Graphite in Progress .

Il a créé les androïdes.

Il est leur père, il est leur dieu, mais aussi leur bourreau. Mais il lui sera donné une seconde chance, pour réparer tout le mal qu'il a fait. Conçu en 1970, refusé par tous les éditeurs, Exterminateur 17 parut à la fin du deuxième millénaire, en janvier 1977, dans la revue Métal Hurlant. Grands fans de science-fiction à l'époque, Dionnet et Bila voulaient apporter leur pierre à l'édifice du genre. Et sans s'en rendre compte, bien avant le mouvement " Cyberpunk ", bien avant Akira, ils inventèrent la révolte des androïdes et l'interface biologique entre l'homme et la machine, créant une imagerie qu'on a beaucoup revue depuis.

Mais c'était ici la première fois.

Quelle est cette main inconnue et surpuissante qui attrape Enki Bilal au beau milieu de la nuit et le projette sur un lit de camp ?

Quel est ce lieu mystérieux et hanté dans lequel il a atterri ?

Qui sont ces créatures, minotaure, cheval ou humains déformés, que l’artiste rencontre en essayant de trouver son chemin dans ce labyrinthe sombre et inquiétant ?

Que lui veulent-elles ? Et dans quel état sortira-t-il de cette incroyable nuit ?

Dans une déambulation hallucinée, Enki Bilal croise tant les personnages de Picasso, ses muses, ses modèles, que le grand maître lui-même et Goya, son idole. Son errance dans les couloirs du Musée Picasso prend la forme d’une rêverie éveillée qui nous fait toucher du doigt l’œuvre du peintre espagnol d’une façon sensorielle et envoûtante, pour aboutir en épiphanie à la présentation de Guernica, la grande toile du maître.

Le coup de sang est le nom du dérèglement climatique brutal et généralisé qui s'est abattu sur la Terre. La planète est totalement désorientée, dévastée, morcelée par des catastrophes naturelles hors norme. En quelques semaines, le Monde a perdu tout semblant de cohérence. Mais la Nature, après avoir craché sa colère, entreprend de se recomposer. Des groupes de survivants se déplacent selon des règles qu'Elle seule semble connaître, qu'Elle seule impose...

J’ai intégré la notion de surprise, d’accident – je préfère ce mot – dans ma propre création. Je le répète, ainsi, la fin de l’humanité s’installe en moi comme une intuition du présent. » Enki Bilal pense que l’Homme est l’accident le plus tragique qui ne soit jamais arrivé à notre planète Terre. La destruction écologique semble inévitable et, avec elle, c’est l’extinction de notre espèce qui est en jeu à brève échéance. Cette intuition et cette angoisse, l’artiste les a transformées pour créer un univers foisonnant, onirique et déglingué qui a marqué des générations entières. Mais cette fois, Enki Bilal ne prend pas le crayon ou le pinceau, il déploie sa vision du monde par les mots. Interrogé par Adrien Rivierre sur les sujets brûlants de notre époque, il se confie sans concession, avec une liberté rare et une lucidité qui bat en brèche la bien-pensance. Il n’est plus seulement un artiste de l’imaginaire, mais aussi un lanceur d’alerte qui semble, mieux que quiconque, sentir et ressentir le monde qui vient. Tout sauf une incitation au fatalisme, son propos résonne comme un appel à se réveiller, vite, pour éviter le pire.