Enrique Vila-Matas
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 6
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Né en 1948 "Enrique Vila-Matas " est l'un des grands écrivains de notre temps. Amateur de cinéma ,de paris, ou il a vécu dans les combles de "Marguerite Duras",il a écrit un peu plus de 20 romans depuis les années 1970. Son roman "le docteur Pasavento" a pour thématique la disparition et la difficulté qu'il y a à "n'être personne."C'est le troisième roman d'une trilogie méta-littéraire sur les pathologies de l'écriture (après "Bartlhéby" et "Le mal de Montano" . L'écrivain suisse Robert Walser enfermé à l'hôpital psychiatrique de Herrisau près de Basilea ;les 20 dernières années de sa vie est le personnage dont l'auteur se sert comme fil de l'argument de ce roman. Pour essayer de disparaître il va s'inventer d'autres passés,d'autres vies dans les quelles se dissoudre. C'est quand même un bouquin assez difficile.
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Editeurs
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10/18 : 4 livres
Christian Bourgois Editeur : 2 livres
Actes Sud : 2 livres
Biographie
Enrique Vila-Matas (né le 31 mars 1948 à Barcelone) est un romancier et essayiste espagnol.
Son travail a été traduit de l’espagnol en 30 langues : français (Christian Bourgois éditeur, Passage du Nord-Ouest) anglais, allemand, italien, russe, portugais, japonais, grec, serbe, suédois, néerlandais, hongrois, hébreu, turc, norvégien, roumain, polonais, coréen, catalan, brésilienne, slovène, tchèque, bulgare, finnois, danois, arabe, lituanien, slovaque, croate et chinois.
À dix-huit ans, commence une série de collaborations pour la revue de cinéma Fotogramas avec des fausses interviews qui annoncent ses futurs vrais-faux romans. Deux ans après, il part accomplir son service militaire à Melilla où il rédige son premier roman publié Mujer en el espejo contemplando un paisaje [Femme dans le miroir regardant un paysage, 1973]. Pourtant, malgré cette si convoitée entrée en littérature, « tout semble menacer » le jeune homme qu’est Vila-Matas dans cette Barcelone qui vit les derniers soubresauts du franquisme. C’est pourquoi, en 1974, il décide de partir pour Paris et s’installe dans une chambre de bonne, occupée jadis par le dramaturge argentin Copi, que lui loue Marguerite Duras dans les combles de son appartement rue Saint-Benoît. Une période dont il rendra compte, bien plus tard, dans son bildungsroman París no se acaba nunca [Paris ne finit jamais, 2003], certainement son ouvrage le plus autobiographique et amusant. Il met à profit ce séjour de deux ans pour écrire La asesina ilustrada (1977), son deuxième roman. De retour à Barcelone, il plonge dans l’intense vie sociale et culturelle de la dite « gauche divine », jusqu’à atteindre un statut d´auteur « confidentiel » avec un troisième récit, Al sur de los párpados [Au sud des paupières], paru à Madrid en 1980, et un premier recueil de nouvelles, Nunca voy al cine [Je ne vais jamais au cinéma, 1981], avant de devenir un auteur-culte avec Impostura (1984) et surtout grâce à son premier véritable succès, Historia abreviada de la literatura portátil (1985), déjà sous l’aile protectrice de l’éditeur à la mode Jorge Herralde (Editorial Anagrama). Prenant alors son envol, ses textes (romans et recueils de nouvelles) rencontrent un succès d’estime — en Espagne et aussi à l’étranger — qui ne se dément pas au fil des titres, toujours axés sur trois thèmes majeurs : la figure de l’écrivain et sa difficulté, voire son impossibilité, à écrire ; les rapports d’affrontement/soumission, en prolongement de la Lettre au père de Kafka, entre pères et fils ; l’éloignement des autres et de soi même jusqu’à la disparition. Dans Una casa para siempre [Une maison pour toujours, 1988], un ventriloque prend congé du monde pour pouvoir assouvir une vengeance amoureuse ; Suicidios ejemplares (1991), se présente comme un manuel du ratage permanent ; Hijos sin hijos [Enfants sans enfants, 1994], aspire à rendre compte du refus obsessionnel de la répétition ; Lejos de Veracruz (1995) est le roman de la haine familiale et de la fuite comme nourriture littéraire ; Extraña forma de vida [Étrange façon de vivre, 1997] exprime le désir de métamorphose qu’habite tout écrivain ; El viaje vertical (2000, prix Rómulo Gallegos), se veut le roman du « désapprentissage » dans un voyage à rebours, vers la non intention, le non vouloir, le non voyage ; Bartleby y compañía (2001), enfin, bercé par le célèbre « I would prefer not to do it » [Je préfère mieux pas] du personnage de Melville (voir Bartleby), est un parcours empreint de mélancolie vers le non agir et l´ascétisme littéraire.
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