Éric-Emmanuel Schmitt
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Note moyenne : 7.76/10Nombre d'évaluations : 4 820
9 Citations 2 755 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Excellent roman et excellente lecture par l'auteur.
Ce livre m'a réconcilié malgré sa durée ( 18 heures) avec les audiobooks.
J'ai aimé l'idée de raconter l'histoire de "sapiens" à travers la destinée d'un personnage immortel, cette version revisitée de l'arche de Noé, les nombreux passages d'explications historiques et notes de bas de page même si Noam (et l'auteur) regrette visiblement la période avant l'invention de l'agriculture, son paradis perdu.
Cependant, l'histoire "dans le présent" m'a moins convaincu. J'aurai préféré une version plus chronologique.
A noter que la couverture est certes très jolie mais n'a rien à voir avec le livre.
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Quelle joie de retrouver les personnages ainsi que l'écriture et l'érudition d'Eric-Emmanuel Schmitt !
L'histoire de Noam, Noura et Derek s'entremêle avec la grande Histoire, et c'est toujours très malin.
Cependant j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans ce deuxième tome que j'ai un petit peu moins apprécié que le premier.
Une superbe lecture quand même !
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Ce livre est une uchronie imaginant la vie qu'aurait pu avoir Adolf Hitler s'il avait été reçu, comme il le souhaitait, à l'école d'art de Vienne. Plus largement quel impact cela aurait eu sur l'histoire et le monde. Sur le papier, c'est un programme qui m'emballait beaucoup, mais dans l'exécution, j'ai pas mal de réserves.
Déjà, je n'ai pas compris pourquoi il a été fait le choix de nous parler aussi du véritable Adolf Hitler. Puisque tout le long du livre, on alternera des passages à son sujet, et des passages sur son homologue imaginaire "Adolf H.". Techniquement parlant, c'est bien fait. Le travail de structuration de texte est même absolument remarquable, pour que les deux parties soient équilibrées, pour trouver les parallèles et rapprochement à faire, tout en conservant un rendu fluide et compréhensible pour le lecteur. Mais juste pourquoi donc ? Quel est l'intérêt ? Même si vous étiez une brèle en histoire à l'école, on a quand même déjà TOUS une vague idée de qui est Adolf Hitler. Et si je veux en savoir plus, je vais lire sa page Wikipédia, l'article d'un historien spécialiste du sujet, mais en aucun cas un roman de SF. Ce n'est pas pour ça qu'on vient vers ce livre. Ce n'est pas ici que le style et l'imaginaire d'un écrivain a du sens.
Ensuite, mon plus gros problème avec ce livre, c'est justement là où se dirige l'imaginaire de l'écrivain. Comment le résumer autrement que "du cul, du cul, du cul" ?!! On fait littéralement une obsession de la sexualité du personnage, tant imaginaire (à la limite, c'est un personnage imaginaire, on raconte bien ce qu'on veut) que réel, et là, c'est plus gênant, car on a probablement comme source strictement rien. La thèse qui en ressort, c'est que l'Adolf de fiction est plutôt bien porté sur la chose, quand le vrai Adolf a perdu son pucelage très tardivement ; voire qu'il aurait une forme d'asexualité / dégoût de tout ce qui s'apparente aux relations amoureuses. Et entre les lignes, j'ai eu l'impression de comprendre que cette forme de rejet de la sexualité en fait un homme profondément anormal, ce qui l'a amené au reste. Je crois que je n'ai même pas envie d'argumenter, tant c'est fumeux, basé sur rien du tout, et irrespectueux pour toutes les personnes asexuelles / aromantiques qui ne font de mal à personne, jusqu'à preuve du contraire.
Je passe sur les scènes parfois lunaires qu'on retrouve dans ce livre, ma "préférée" étant quand on fait rencontrer à Adolf H. un autre Viennois célèbre (et lui aussi très porté sur le cul) : Sigmund Freud, qui va donc s’amuser à le psychanalyser ! Rien que ça... Bon, alors déjà, à la base, rappelons qu'on est en train de parler d'une pseudoscience critiquable à bien des égards. Mais en plus, honnêtement, même si vous y croyez : en quoi le dialogue imaginaire, entre un patient n'ayant jamais existé et un praticien fantasmé, écrit par quelqu'un dont ce n'est pas le domaine d'expertise, peut avoir le début d'un intérêt en termes d'analyse des deux vrais personnages historiques ?!
Tout ça pour dire qu'in fine, en plus d'avoir trouvé ce livre assez cringe et pénible à lire, je suis pas vraiment plus avancée sur le sujet. Je n'ai pas trouvé le début d'un moment où on réfléchit vraiment à comment gérer cette part sombre, que tout a chacun a également - si ce n'est de baiser comme un lapin.
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Ce livre aborde avec une légèreté incroyable le sujet compliqué de la mort.
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Les écrits de cet auteurs sont toujours beaux et doux. J'ai beaucoup aimé ces différentes nouvelles très touchantes !
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Histoire humaine avant tout.
Le livre se lit facilement, l'écriture est fluide.
J'ai apprécié 🙂
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Avec La Part de l’Autre, Éric-Emmanuel Schmitt nous livre un roman audacieux, à la fois troublant et fascinant, qui explore les méandres du destin et de la psychologie humaine. L’ouvrage part d’une question simple mais vertigineuse : que se serait-il passé si Adolf Hitler avait été accepté à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne en 1908 ?
Le roman est construit en miroir, alternant entre deux histoires : celle du véritable Adolf Hitler, qui échoue à l’Académie et devient l’homme que l’Histoire connaît, et celle d’Adolf H., un jeune artiste viennois accepté à l’Académie, dont la vie suit une toute autre trajectoire. Ce double récit est l’occasion pour l’auteur d’explorer non seulement les bifurcations du destin, mais aussi la dualité intrinsèque de tout être humain.
La part « historique » du roman est glaçante, Schmitt n’hésitant pas à détailler la lente et terrifiante évolution de Hitler vers la monstruosité. En parallèle, la vie fictive d’Adolf H. est plus lumineuse, marquée par l’amour, la réflexion et l’humanisme. Ce contraste est puissant, même s’il peut parfois paraître un peu didactique.
Au-delà de l’histoire, le roman invite à réfléchir sur des thèmes universels : la responsabilité individuelle, le poids des choix, et la question de la nature humaine. Schmitt nous pousse à envisager Hitler non pas comme un monstre né tel quel, mais comme un homme dont les circonstances, les choix et les frustrations ont nourri l’idéologie destructrice. Ce regard dérange, mais il offre aussi une perspective précieuse pour comprendre l’importance de l’éducation, de l’art et de l’empathie.
Le style de Schmitt, à la fois fluide et accessible, rend ce roman philosophique très lisible. Il parvient à mêler la fiction, l’Histoire et la réflexion avec une grande habileté, même si certains passages peuvent sembler un peu appuyés dans leur volonté d’illustrer une thèse.
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J'ai adoré ce livre. Une fois commencé, il est difficile de le poser.
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Dans ce roman historique, l'auteur nous explique la vie des enfants juifs qui ont été cachés pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ces enfants vivaient avec la crainte d'être découverts.
On vit cet exil par les yeux d'un enfant, Joseph. Ses pensées, ses réflexions nous poussent à réfléchir sur cette période de l'histoire.
Je recommande ce roman historique qui redonne espoir en l'humanité.
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Un livre qui m’a bouleversé.
Un histoire vu à travers les yeux d’un enfant, on peut apercevoir qu’il est perdu et qu’il a des doutes sur ce qui est bien ou pas, tout en ce questionnant tout du long avec innocence. Grandir dans la peur pour ce que l’on est.
Il se retrouve seul sans véritable point de repères et se questionne sur si être juif est bien, un période qui fait douter.
J’ai apprécié la relation qu’il entretenait avec le père Pons. Qui malgré tout, ne les a pas poussé vers sa religion personnelle, car la leur est tout autant précieuse.
Une réflexion sur les réglions chrétiennes et juives, tout en justesse et dans le respect.
Afficher en entierOn parle de Éric-Emmanuel Schmitt ici :
2020-06-21T03:02:12+02:00
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-07-03T18:33:18+02:00
2017-03-24T17:32:45+01:00
2015-03-20T16:09:23+01:00
2015-01-29T16:17:27+01:00
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Dédicaces de Éric-Emmanuel Schmitt
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Editeurs
Albin Michel : 51 livres
LGF - Le Livre de Poche : 34 livres
Hachette Jeunesse : 27 livres
Magnard : 11 livres
Audiolib : 6 livres
France Loisirs : 3 livres
Znak : 3 livres
Hachette Enfants : 2 livres
Biographie
Eric-Emmanuel Schmitt est né à Lyon en 1960, de parents d'origine alsacienne. Interrogé par un journaliste, il se peint comme un adolescent rebelle, ne supportant pas les idées reçues et parfois victime d'accès de violence. Mais la philosophie, pense-t-il, l'a sauvé en lui apprenant à être lui-même et à se sentir libre. Ses études l'ont mené à l'École normale supérieure, à l'agrégation et au professorat de philosophie, comme maître de conférences.
Sa carrière de dramaturge semble être née à l'âge de huit ans, d'une expérience théâtrale fortement intériorisée. Un jour, sa mère l'emmène voir une représentation de Cyrano de Bergerac avec Jean Marais. L'enfant est bouleversé jusqu'aux larmes et le théâtre devient sa passion. Il se met à écrire: "A seize ans, j'avais compris (ou décidé) que j'étais écrivain, et j'ai composé, mis en scène et joué mes premières pièces au lycée." Pour améliorer son style, il se livre avec fougue et ferveur à des exercices de réécriture et de pastiche, en particulier de Molière. La nuit de Valognes, œuvre écrite à 29 ans, témoigne encore de ce goût et des réminiscences culturelles emmagasinées par la mémoire. Cette première pièce de l'auteur, préparée par les exercices littéraires qui l'ont précédée, sera rédigée finalement d'un seul jet. Grâce à l'actrice Edwige Feuillère qui la recommanda à plusieurs metteurs en scène, la pièce fut jouée à la Comédie des Champs-Élysée en 1991.La carrière de l'auteur dramaturge commençait. D'autres œuvres suivirent, parfois couronnées par des prix littéraires au pouvoir médiatique. Certaines entrèrent dans la carrière audiovisuelle ou cinématographique comme Le Visiteur, crée en 1993, Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, crée en 1999.
L'auteur, mélomane passionné d'art lyrique, a également traduit le livret du Don Giovanni de Mozart en 2001. De son goût de la philosophie et de sa thèse sur Diderot, il a tiré un essai: Diderot ou la philosophie de la séduction (1997). Cette séduction est la fois celle qu'éprouve Diderot devant la multitude des idées qui s'offrent à lui et celle qui séduit, par contrecoup, le philosophe chercheur. L'auteur explore avec ferveur cette pensée dynamique qui refuse de s'enfermer dans un système ou dans un genre. Schmitt fait sienne la démarche de Diderot. Il est conduit à examiner, au fil de ses propres œuvres, la relation de l'homme et de sa conscience, dans un monde en quête de valeurs où chacun pourrait se reconnaître, en dehors de tout dogmatisme et de tout fanatisme.
Plus inattendue, la référence à Jules Barbey d'Aurevilly s'impose quand on aborde La Nuit de Valognes. Le romancier normand était né à Saint-Sauveur le Vicmte le 2 novembre 1808, mais Valognes était la ville de ses ancêtres et d'un oncle chez lequel il venait souvent. "Le plus bel amour de Don Juan" et "Le Bonheur dans le crime", dans le recueil de nouvelles Les Diaboliques (1874) ont laissé des traces dans la pièce d'Eric-Emmanuel Schmitt qui se plaît à rappeler aussi qu'étant une année professeur au lycée de Cherbourg, il prenait un train qui stationnait en gare de Valognes. De là à rêver qu'une nuit...
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