Éric Fouassier

L un des meilleurs livres que j ai lu. Une plongée historique , Paris 1830, avec un jeune inspecteur aux techniques novatrices. Une histoire assez dure mais extrêmement prenante et addictive. Je vais me précipiter sur la suite des aventures de ce nouveau Vidocq moderne nouvelle génération.

Bonne surprise et découverte, Valentin est un personnage attachant et intéressant, l'histoire est bien ficelée et le contexte historique passionnant. J'ai hâte de découvrir la suite.

Je connais la plume de Eric Fouassier pour la saga du bureau des affaires occultes, dont je ne suis pas fan mais que j'apprécie pour le coté enquête historique et j'ai voulu découvrir l'auteur en dehors de sa saga.

Une belle découverte, j'ai beaucoup apprécié ce huit clos façon Agatha Christie qui se place dans la Somme entre la première guerre mondiale et l'entre deux guerres, les personnages sont bien construits, il n'y a aucun temps morts et j'ai apprécié l'ambiance de ce manoir au fin fond d'une forêt picarde.

Une enquête bien ficelée, pleine de rebondissement et de faux semblants.

Le spiritisme est en vogue et un homme de bonne fortune, éploré et vulnérable suite au décès de sa fille, se rend dépendant d'un médium. Est-il aussi talentueux qu'il y paraît ou un filou de la pire espèce ? C'est sur cette affaire que Valentin Verne va se pencher sans oublier sa traque du vicaire.

D'ailleurs, celle-ci s'inverse, le chat et la souris m’ont tout l'air de s'échanger les rôles.

Notre jeune inspecteur est réputé comme beau et je veux bien le croire, comme érudit, pourquoi pas, mais sa vive intelligence tant louée me fait douter, mise à mal par une de ses décision. Comment a-t-il l'idée de demander à un pauvre gamin des rues de faire la surveillance d'un pédocriminel ? Je me doute que cela sert l'intrigue et éprouver le lecteur, mais franchement ....

Le tome suivant trouvé en occasion est dans ma pile à lire, histoire de me refaire une virée dans les rues de Paname en compagnie de Vidocq.

Une histoire aussi complexe que son personnage principal. Au-delà du suspense, c'est ici une époque du XIX° que l'on connaît moins.

1916, front de la Somme. Alors qu’ils sont en reconnaissance aérienne, Saulx et d’autres compagnons se font attaquer par les allemands. S’ils arrivent à s’en sortir, l’avion de Saulx est malgré tout touché. Lorsqu’il touche le sol, ses compagnons lui viennent en aide. Ils y découvrent que Saulx a été touché par le tir d’une baïonnette, et que plusieurs roses jonchent le sol du cockpit. Comment cela peut-il être possible ? Quelques années plus tard, Saint-Leger réunit ses anciens compagnons. Il est certain qu’il a élucidé le meurtre de Saulx. Pour cela, il leur propose de retrouver la où se trouvait avant le domaine de la Dame Blanche, mystérieusement disparue elle aussi.

J’ai eu un coup de cœur pour ce récit, rondement mené. L’auteur a su créer une ambiance très réussie, dans un huis clos angoissant, où chacun des personnages m’a paru être le coupable.

Il est vrai qu’à mesure que l’auteur égrenait ses mystères dans l’intrigue, je me suis plus d’une fois demandée comment il allait s’en sortir pour nous fournir une explication plausible. J’ai eu peur que l’auteur ne nous donne pas toutes les réponses, mais il n’en fut rien. Il s’en sort avec brio.

Le huis clos est excrément bien réussi, puisque l’ambiance y est pesante tout au fil des pages, et que les personnages sont méfiants les uns des autres. Les caractères sont très bien esquissés, et chacun semble avoir des secrets à cacher.

La plume de l’auteur m’a beaucoup plu. Le style est immersif, et le contexte historique est remarquablement rendu. Je n’ai a jamais ressenti de longueurs et les pages ont défilé.

Un thriller historique aux multiples mystères très réussi. À découvrir.

Valentin Verne, le jeune inspecteur, doit d'une part résoudre un crime en lien avec le spiritisme et l'occulte et d'autre part tenir tête à son pire ennemi, le Vicaire. Cet épisode ne le laissera pas indemne tant physiquement que psychologiquement.

Un tome captivant !

Encore une fois, Eric Fouassier nous embarque dans un roman historique fascinant. On ne sait jamais à quel moment on a basculé à fond dans son roman. Côté historique, j'apprécie l'épilogue et la note finale de l'auteur pour rappeler ce qui est vrai de ce qui est inventé.

Le début a été un peu compliqué pour moi. J’avais du mal à rentrer dans l’histoire, mais avec le recul, je pense que c’était surtout à cause des circonstances extérieures — il faisait une chaleur écrasante, j’étais complètement abattue, et ça m’empêchait de me concentrer. Et puis, sans vraiment m’en rendre compte, quelque chose s’est produit : j’ai fini par basculer dans le livre, happée par l’intrigue. Je ne saurais dire exactement à quel moment, mais je crois que c’est à partir du passage avec Damien que tout a changé. Il y avait là une puissance incroyable, une sincérité presque douloureuse. Damien dégage une lumière intérieure et une force de vivre qui m’ont littéralement époustouflée.

J’ai aussi beaucoup aimé la vibe historique du roman, alors même que je ne suis pas particulièrement calée en Histoire de France ou en politique. Il m’a fallu un peu de réflexion personnelle pour situer certains éléments, mais la lecture reste très fluide et jamais écrasante. Cet aspect n’a absolument pas desservi le roman, bien au contraire. Je me suis même surprise à aller chercher des infos en ligne pour compléter ce que je lisais, tant certains passages m’ont happée.

L’ambiance générale me plaît beaucoup : l’écriture est fluide, le cadre historique bien campé, et les personnages sont réussis — j’ai un vrai coup de cœur pour le duo Valentin/Pelletier, qui fonctionne à merveille. Cela dit, j’avoue avoir une petite frustration… Avec un titre comme Le Bureau des affaires occultes, je m’attendais à quelque chose de plus mystique, plus occulte, voire un brin spirituel. Pour l’instant, l’enquête reste très terre-à-terre, presque trop rationnelle. Même la fameuse pièce secrète se fait désirer…

En fait, j’espérais un côté X-Files à la sauce XIXe siècle : un policier confronté à l’étrange, au surnaturel, à des secrets interdits. Mais ce que j’ai eu, c’est plutôt une ambiance à la Sherlock Holmes : une enquête classique, bien ficelée, rationnelle, sans cette aura de mystère ésotérique que le titre laissait imaginer. J’aurais aimé que le roman ose aller plus loin dans cet aspect.

Certes, la fin laisse présager quelque chose de plus grand pour la suite… mais je ne suis pas convaincue. Je pense que j’ai trop attendu de voir des choses qui ne venaient pas. Je ne pense pas que je lirai la suite.

Toujours un plaisir de lire les péripéties de Valentin.

Et en + comme c'est également un roman historique, ça se lit en un rien de temps