Commentaires sur ses livres

J’ai achetais ce livre il y a un an, j’avais été intriguée par le résumé, mais il est resté dans ma bibliothèque. La raison est complexe et simple à la fois : Pour lire ce genre d’histoire, avec des thèmes un peu austère, j’ai besoin d’être dans le bon état d’esprit. Et j’étais donc dans les bonnes dispositions cette semaine et je me suis lancée. La quatrième de couverture laisse penser que c’est Myako l’héroïne de ce livre mais pour moi le personnage central c’est le français Martin Faillère. On découvre le Japon à travers ses yeux. Je me suis aussi davantage identifiée à lui car, contrairement aux appréciations présentées dans les premières pages du livres (commentaires de bloggeuses), Myako ne m’ai apparue que comme une jeune femme aveuglée par ces sentiments et son innocence, pas comme une sorte de féministe avant l’heure. Enfin bon, elle reste sympathique mais on éprouve plus de la compassion pour elle qu’autre chose. Il y a une histoire de fond qui est le mystère qui entoure la famille de la jeune fille, à savoir le meurtre de ses parents. C’est assez bien mené et la plume d’Eric Le Nabour est d’une incroyable fluidité. C’est joliment tourné, poétique même à certains moments. C’est un beau voyage. Je suis, en somme, assez satisfaite de lui avoir laissé sa chance, ce livre le méritait bien.

Ce qui me marque dans ce livre est la plume et le style de l’auteur. La narration n’est pas sans me rappeler la prose de Pierre LEMAITRE lorsqu’il conte les conditions particulières d’une famille.
Ici, c’est Jeanne MALEK qui est au centre et qui atteint mon coeur par sa destinée incroyable.
Les personnages qui gravitent autour d’elle ont tous des personnalités subtilement décrites, de la plus mauvaise à la plus amoureuse et bienveillante. Les sentiments sont peints avec de fortes belles images. J’ai été touchée par ces expressions poétiques et efficaces.

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REPORT THIS ADCONFIDENTIALITÉ
J’ai suivi la vie de Jeanne avec une curiosité réelle, de sa condition d’enfant orpheline mutique, victime de la barbarie de ses tuteurs à la belle jeune fille qui ose s’épanouir, avide de connaissances puis à l’adulte qui se réapproprie son passé et son futur.

Cette narration m’a convaincue de bout en bout, toujours plus intéressante au fil des chapitres. Les rouages sont huilés parfaitement. L’auteur construit une intrigue principale : l’évolution et la métamorphose de cette enfant. Puis, il croise les motivations d’antagonistes à une distance lointaine de l’enfant puis au plus proche de l’adulte qui en résulte.

J’ai découvert un roman passionnant et bien écrit. J’ai adoré retrouver ce qui m’avait émue et touchée dans les promesses de l’innocence. Eric Le NABOUR exulte dans cette prose et ce genre. C’est un roman de littérature française à découvrir, selon moi, pourvu qu’on aime l’incursion dans une Bretagne ancienne et un contexte où la misère de l’intelligence côtoie les préjugés.

Énorme déception... Le titre et la couverture me faisait très envie. Je m'attendais à un style un peu "historique " qui me plongerait dans un Japon plus ancien et je me retrouve avec une romance à l'eau de rose qui correspond plus aux éditions Harlequin.
J'ai eu beaucoup de mal avec les personnages surtout Myako que j'ai trouvé immature.
Un dénouement qui arrive trop rapidement.
Bref, à oublier très vite

Laura est une ex-flic qui vit seule avec ses deux filles en Bretagne. Elle a quitté la région parisienne après la mort brutale de son mari Romain. Un soir, Romain réapparaît. Il surgit d’entre les morts pour se prendre une balle en pleine tête. Laura décide d’enquêter pour trouver le coupable de la mort de Romain.
Le personnage principal, Laura, est une femme forte. Elle est partie en Bretagne avec ses filles. Elle s’est rapproché de son père avec qui elle n’entretient pas une belle relation depuis la mort de sa mère. Son personnage est plutôt bien développé. C’est une femme indépendante et forte. On ne va pas se mentir, la scène de la deuxième mort de Romain, c’est quand même l’ascenseur émotionnel! Elle le retrouve et il meurt aussitôt. Il faut trouver le courage de se relever et d’enquêter sur ce qui s’est passé!
Pour faire court, concernant les autres personnages, on rencontre victoire et Angèle, les filles de Laura, Maurice, son père ainsi que d’anciens policiers et d’autres personnages autour de l’enquête. On rencontre aussi Werner, le nouveau compagnon de Laura. Alors lui, je n’ai pas accroché du tout. Il est gentil? Il est méchant? On ne sait jamais trop et au final, on se demande ce qu’il fait là.
L’intrigue est plutôt bien menée et le rythme est enlevé. On a vraiment envie de connaître la suite de l’histoire ! J’ai lu le roman en deux jours, c’est dire! Par contre, je suis un peu déçue de la fin de l’histoire. L’enquête présente de trop nombreuses ramifications. Tout s’imbrique mais avec énormément de difficultés pour moi. J’ai dû rater quelques éléments. Trop de personnages, trop de mobiles, trop de tout et c’est bien dommage d’avoir complexifié à ce point.

Conclusion :
Je reste un peu perplexe. J’ai noté 4 sur ma fiche au moment de ma lecture. Mais aujourd’hui, avec le recul, je me souviens surtout des aspects que j’ai moins aimé.

J'aime bien.
C'est enrichissant point de vue créativité.
Nous sommes dans la région de Quimper, Bretagne, un peu avant la première guerre.
Une belle romance qui commence un peu tard mais ça vau le coup, vu les rebondissements ainsi que le passé du château et de sertaine personne dont une harpie.
Enfin, un bon livre qui met en valeur la région.

Kaamelott a su réinventer le genre historique.
Car si tout est faux en apparence, l'histoire, elle, est vraie !

Cruels Sont les Rivages a été publié en 2022 par Les Presses de la Cité dans la collection Terres de France. Le style énergique et fluide se prête tout à fait à une intrigue policière: "On avait retrouvé son cadavre presque entièrement calciné au cinquième étage, crâne perforé. Les services scientifiques étaient immédiatement entrés en piste : vêtements, alliance, empreintes dentaires, examens osseux, plaque et arme de service retrouvées bizarrement à deux pas de lui. On ne lui avait jamais vraiment montré le corps ni communiqué le dossier médical. À la morgue, elle avait aperçu une forme sous un drap. Un faux mouvement du légiste avait alors arraché le tissu recouvrant le visage de Romain, et, durant une fraction de seconde, elle avait eu la vision d’une figure charbonneuse échappée d’un film gore."(Page 8)
Thème: corruption policière.

Trois ans se sont écoulés depuis la mort inexpliquée de Romain. Six mois après son décès, comme l'enquête était toujours au point mort, Laura a démissionné de la police, à l'âge de 35 ans, et s'est réfugiée chez son père à Quiberon, avec ses deux filles.
Fin des vacances de la Toussaint. Météo maussade. Désormais, Laura dirige un magasin d'accastillage situé en plein centre ville de la cité balnéaire. Accaparée par son travail, elle n'a pas beaucoup de temps à consacrer à ses filles adolescentes. Et ne s'est pas rendu qu'elles semblent avoir changé de comportement.
Un soir, Laura les retrouve sur la plage, assises dans une Nissan de couleur foncée, en compagnie de...Romain! Bel et bien vivant. Mais à peine a-t-il le temps d'expliquer quoi que ce soit qu'il s'écroule, tué d'une balle dans la tête. 
Qui a été inhumé à la place de son mari dans le caveau familial du Père-Lachaise? Et pourquoi une telle mascarade? Qu'a-t-il fait pendant ces trois années? Qui l'a tué ici, à Quiberon, et pour quelle raison? Comment le tueur était-il au courant du rendez-vous de Romain avec ses filles?
Tellement de questions sans réponses. Tellement de mystères! Froide et déterminée, Laura n'a qu'une envie: reprendre l'enquête de son mari à zéro.  Sans soupçonner qu'elle s'engage sur un chemin semé d'embûches et d'obstacles. Mais elle veut savoir et comprendre. Elle en a besoin pour panser ses blessures et aller de l'avant...

Un bon polar malgré un scénario convenu dont j'avais deviné certains passages, pas suffisamment masqués. Néanmoins, une intrigue solide portée par Laura Delgado, une femme courageuse, déterminée, qui ne lâche rien, qui se surnomme, elle-même, « la mule », ce qui n'est pas peu dire. J'ai beaucoup apprécié son caractère impétueux et son humour cassant. Afin d'aller au bout de ses investigations qui en dérangent plus d'un, elle n'hésite pas à se mettre en danger. Elle est prête à prendre beaucoup de risques, sauf compromettre la sécurité de ses filles.
Un roman d'atmosphère qui mérite le détour...

un très bon moment de lecture.

quand on veut se débarrasser de quelqu'un , mieux vaut réfléchir à 2 fois
surtout si la victime a de très bonnes relations
Mais cela , on ne le sait qu'après...

J'ai bien aimé ce livre. Pas marquant mais je vous le conseil

Roman historique.
L'histoire se passe pendant la seconde guerre mondiale, fin 1942, surtout dans le département du Morbihan. Il est question de résistance d'un côté, et de l'autre de collaboration. Le personnage principal est Roland Le Mezec.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Je ne connaissais pas cet auteur.
Lecture recommandée.

Après la mort au cours d’une opération de police de son mari Romain, officier à la Brigade des Stups, Laura, elle-même policière quitte son poste parisien pour retourner dans sa Bretagne natale où elle ouvre une boutique. Avec ses filles, Angèle et Victoire, elle retrouve son père, un ancien docker, avec qui elle était en froid depuis son adolescence. Alors qu’elle pensait pouvoir vivre sa vie tranquillement, elle découvre sur l’ordinateur de sa fille le message d’un inconnu lui donnant rendez-vous sur une plage le soir même. Affolée, elle s’y précipite et découvre avec effroi que l’inconnu qui discute avec ses filles n’est autre que son mari décédé trois ans plus tôt. A peine a t-elle le temps de le serrer dans ses bras sans comprendre sa présence, qu’un coup de feu retentit. Cette fois, Romain ne s’en remettra pas. Laura assiste pour la seconde fois à l’enterrement de son époux. Déterminée à comprendre pourquoi son mari a décidé de se faire passer pour mort, quite à les abandonner, Laura se lance dans une quête éperdue de la vérité.

Le roman commence donc par un évènement incroyable et une scène effroyable qui donne le ton au reste du récit : un père de famille meurt pour la « seconde fois » et ce devant son épouse et ses enfants. Fait énigmatique et douloureux pour Laura Delgado dont la vie ne laissait pas présager un tel coup de thèâtre. C’est avec plaisir que j’ai suivi ce personnage attachant : « la mule » comme elle est surnommée, est une femme déterminée et téméraire, au passé difficile et qui vit une situation actuelle compliquée. L’affaire à laquelle elle se trouve mêlée dépasse son imagination : elle prend rapidement conscience qu’elle ne peut plus faire confiance à personne. Parents, amis, collégues, tous semblent lui cacher quelque chose. Son mari Romain, avait vraisemblablement mis le doigt sur une affaire de corruption aux ramifications complexes. Laure se retrouve seule à vouloir démêler la vérité tout en protégeant ses enfants : l’étau semble s resserrer autour et elle se sent menacée. La tension dans ce roman est omniprésente, même si j’ai peiné parfois à suivre l’avancée de l’enquête en raison d’un nombre important de personnages et de liens parfois difficiles à mémoriser. L’intrigue complexe et inattendue, est bien menée et révèle bon nombre surprises. L’écriture fluide est prenante et plaisante, parfaitement adaptée à ce roman menée tambour battant. Je remercie les Editions Presses de La Cité via Netgalley pour cette lecture.

Un bon petit livre de chevet, l'histoire est simple, dans grande surprise. L'auteur aborde beaucoup de thèmes, mais presque sans mener au bout de la réflexion, un peu dommage. Mais il se lit très bien. Plutôt une bonne surprise

Chaque époque a été marquée par son lot de contradictions, liées à des mœurs qui reflètent la pensée dominante. Eric Le Nabour situe son récit à Alger. Nous sommes en 1954. L’été irradie. Trois amies fêtent leurs vingt ans. Une journée de liesse qui dissimule mal ce qui les étreint au plus profond d’elles-mêmes. Clothilde sait que ses parents souhaitent lui faire épouser un officier. Naïma a dû renoncer à devenir infirmière pour soutenir son père qui va de plus en plus mal et éduquer ses frères. Judith étouffe dans le carcan familial et vit un amour secret avec un autochtone. Ce roman choral revient sur la condition des femmes il y a un peu plus d’un demi-siècle, sur leurs rêves d’émancipation et sur leur droit à disposer de leur corps sans avoir à se référer à l’homme de la maison, qu’il soit époux, père ou frère. Nous sommes également à quelques années de la guerre d’indépendance et, déjà, les premiers remous sociaux se font sentir. Chaque personnage se dresse fièrement, en refusant de se dissimuler derrière le rideau de son existence. En assumant sa volonté, ce trio prouve à quel point il y a urgence à refuser le joug patriarcal et affiche, si la chose n’est pas comprise par tout le monde, qu’on ne peut être fière que des intentions qu’on choisit. Un ouvrage à acquérir sans hésiter par les amoureux de destins de femmes, les combattants et les sentimentaux !

Une histoire plutôt sympa mais qui ne m'a pas vraiment transporté.