Eric Lysøe
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Note moyenne : 7.83/10Nombre d'évaluations : 6
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Vingt manières différentes de traiter le thème de la ville de Somnore dans l’Anthologie d’Otherlands : Légendes de Somnore.
Je ne vais pas faire un catalogue de toutes les nouvelles, mais en chroniquer quelques unes parmi celles qui correspondent le plus à ma sensibilité.
D’abord celle que j’ai préférée :
LA FUITE par Isabelle Leblond
L’enfance et ses jeux aux règles compliquées : « Dans cette ruelle il ne faut surtout pas poser les pieds sur les pavés de la chaussée... Sinon le crocodile jaillit des rainures et vous mange la jambe. »
Des escaliers urbains qui peuvent être ceux qui montent à la butte Montmartre, ou à la butte Sainte Anne de Nantes.
Bref plein de choses qui raisonnent avec mes souvenirs.
Et puis de la légèreté, beaucoup de légèreté autour de cette gamine qui sautille. Un récit très visuel.
Mais derrière le rideau des mots, la vérité qui n’a rien de joyeux.
Le fantastique le plus efficace n’est pas celui qui rentre dans les détails de l’horreur, celui qui décrit des monstres gluants et des organes en putréfaction, mais c’est celui qui reste tapi.
Les enfants qui habitent Somnore sont comme tous les enfants du monde.
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L'intrigue est bien construite et, assez rapidement, très prenante. On s'attache à ces personnages ambigus, on plonge dans cette autre dimension tellement sombre. L'histoire m'a tenue en haleine, ses rebondissements sont habiles et bien vus, et les flashbacks entremêlés sont bienvenus car ils apportent une nouvelle vision de l'histoire, de la complexité et de la subtilité.
Les personnages sont complexes. J'ai apprécié l'évolution morale du personnage principal, qui de Don Juan acquiert une éthique qui l'oblige à faire des choix cruciaux. La difficulté de tenir une « bonne » ligne morale est justement ce qui construit plusieurs personnages, et cela les rend intéressants et peu communs.
Le style est efficace et travaillé et correspond tout à fait au monologue d'un majordome danois et ce, jusque dans les « preuves » de physique, dont la rigueur est appréciable !
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Éric Lysöe frappe fort avec La dimension Heisenberg, un roman empruntant à plusieurs genres et mêlant avec brio fiction et réalité historique. Ainsi, si certains faits sont tirés d'épisodes peu glorieux de notre histoire, et certains personnages ont bel et bien existé, l'auteur nous propose ici une oeuvre tout droit sortie de son imaginaire. Un imaginaire plutôt sombre, implacable et sans concession dont j'ai apprécié de découvrir les aspérités et les zones d'ombre.
Un monde peut en cacher un autre…
N'étant pas une grande lectrice de science-fiction pure, les parties les plus techniques, heureusement peu nombreuses, ne m'ont pas passionnée outre mesure. À l'inverse, j'aurais aimé avoir de plus amples détails sur certains aspects pratiques, comme le fonctionnement d'un train aux rouages qui m'ont semblé bien obscurs. Mais je reconnais que ce sont là d'infimes détails qui ne nuisent en rien au fabuleux travail d'ensemble réalisé par l'auteur. Et puis, de fil en aiguille, j'ai été captivée par toute la théorie autour du passage entre les deux mondes, d'autant que notre héros va apprendre à ses dépens qu'il ne vaut mieux pas se lancer à l'aventure sans y être préparé !
L'idée d'un monde derrière le monde n'est pas nouvelle en soi, mais j'ai apprécié la manière dont l'auteur l'introduit à travers un personnage banal, un majordome danois qui, autant pour plaire à une femme que par volonté de se lancer à l'aventure, va prendre une décision irréfléchie. Une décision le conduisant dans un espace-temps colonisé par les nazis qui profitent de cet endroit secret hors du temps pour mener à bien des expériences scientifiques dans le domaine militaire. Après tout, si l'argent est le nerf de la guerre, les armes restent encore le meilleur moyen de la remporter ! Mais l'armement n'est pas le seul domaine théorique et pratique sur lequel les nazis mènent des recherches dans le plus grand des secrets… Si l'auteur ne s'appesantit pas sur ce point, le peu que l'on découvre en cours d'intrigue suffit amplement à nous glacer le sang et à réaliser la perversité de certains.
Un monde violent auquel semble s'adapter un peu trop facilement un héros difficile à apprécier…
Après des débuts au ton presque léger, l'auteur nous plonge rapidement dans une intrigue sombre où le viol, la torture, les humiliations, les exécutions, et la violence sont légion. À cet égard, j'ai particulièrement été marquée par une scène de chasse à l'homme où des êtres humains sont réduits à l'état d'animaux, puis traqués avant d'être achevés et privés d'une partie de leur anatomie devenue trésor de guerre. Cette déshumanisation de certaines personnes est une constante dans l'idéologie nazie, mais la voir mise en scène de cette manière ne peut manquer de susciter les plus vives émotions chez les lecteurs…
D'ailleurs, entre l'enthousiasme, l'agacement, l'effroi, le dégoût, la frustration, la curiosité, la colère… Cette lecture fut riche en émotions et m'a fait passer par différents états d'esprit. Après les premiers chapitres qui m'ont emballée par leur ton intime au charme suranné, et le mystère introduit avec brio par petites touches par l'auteur, j'ai parfois ressenti un certain ennui. Cela s'explique par l'impression que tout était trop facile pour notre majordome : en plus d'arriver en deux trois mouvements à se faire passer pour Rudy Schöndorf, le sous-officier et scientifique nazi dont il a pris l'apparence, il obtient l'aide de l'esclave sexuelle de ce dernier auquel il révèle la vérité. Pratique pour donner le change d'autant que l'esprit de Rudy étant à l'affût, Jakob a soudain des facilités pour comprendre les lois de la physique quantique.
Ce sentiment que tout était trop facile pour lui a quelque peu atténué la tension sous-jacente du roman malgré les nombreux efforts de l'auteur en ce sens. Je n'ai donc jamais ressenti la moindre crainte pour Jakob, même si une fois la dernière page tournée, j'ai réalisé tout l'intérêt de l'avoir doté d'une chance insolente. Autre point qui m'a un peu coupée de ma lecture et bien souvent agacée : la personnalité de Don Juan de bas étage de notre majordome qui semble vouloir compenser sa faible estime de lui par l'enchaînement de conquêtes. Mais attention, de conquêtes féminines, notre personnage ayant quelques tendances homophobes ! Bref, à chaque fois qu'un jupon passe, Jakob se sent pousser les ailes de l'amour ou du moins, du désir. Pas certaine qu'il sache faire la différence. Et que c'est pénible à lire…
Un personnage dont le comportement est dénoncé et l'évolution, bien amenée, source de questionnement…
Mais, et c'est là tout le brio d'Éric Lysöe, ces deux points sont quelque peu tournés en dérision grâce à un héros aux allures d'anti-héros pleinement conscient de sa chance incroyable et de sa relation malsaine avec les femmes. J'ai ainsi eu l'impression de comportements problématiques dénoncés et condamnés. D'ailleurs, le type médiocre des débuts évolue, il ne devient jamais héros noble au grand coeur, mais il se découvre une certaine grandeur…
Lâche par facilité, comme beaucoup l'ont été durant la Seconde Guerre mondiale, Jakob va commencer à se perdre dans la violence de ce monde où le mal et la perversion deviennent la norme et la haine un moteur pour avancer. Puis, progressivement, il aura des soubresauts de conscience le conduisant à prendre une décision radicale sans retour possible, ce qui donne un nouveau souffle à ce personnage dont la médiocrité commençait à se doubler d'une bonne dose de cruauté. Car il y a parfois des situations où ne pas lutter contre revient à agir pour, Jakob va finir par se faire l'artisan de son propre destin au lieu de toujours subir et obéir !
La majordome m'a exaspérée au plus haut point, mais je reconnais le travail réalisé par l'auteur sur ce personnage ambivalent à la construction complexe et à l'évolution intéressante. Soumis à l'autorité de ses maîtres dans sa vie à Copenhague, dans cet espace-temps, il jouit d'une autorité et d'un pouvoir qui lui feront perdre la tête, d'autant que l'esprit pervers du sous-officier nazi semble se manifester parfois violemment à lui et lui imposer ses propres souvenirs. Si l'influence de ce dernier est réelle, l'auteur pose quand même la question de la responsabilité.
Les excès de violence de Jakob, sont-ils tous directement imputables à Rudy ou l'esprit de notre majordome contient-il sa propre part de noirceur ? Pour ma part, je n'ai pas pu m'empêcher de voir dans certains de ses actes, la revanche, même inconsciente, d'un majordome trop longtemps soumis aux ordres des autres, et bien trop content d'imposer sa propre loi et force. Et puis, il y a ses fêlures que l'on découvre petit à petit et qui apportent un éclairage nouveau sur certains de ses agissements… Si Jakob semble parfois se laisser contaminer par l'esprit de Rudy et un environnement vicié et poisseux, il tentera néanmoins de lutter contre les bouffées de violence et d'antisémitisme qui l'affectent. Des tentatives qui le rendent plus humain et touchant, et nous rappellent qu'être médiocre ne fait pas de quelqu'un un monstre, à moins qu'il ne le décide.
Des thémathiques difficiles soulevées par une plume instaurant un sentiment de proximité…
Dans ce roman, l'auteur évoque des thématiques difficiles, de manière plutôt frontale, et suscite une réflexion sur des sujets variés : la soumission à l'autorité, le poids de l'environnement, la lâcheté individuelle conduisant à la violence collective, l'impact du passé et des souvenirs, l'ambivalence des individus, le genre et l'identité de genre que ce soit à travers des créatures qui m'ont complètement fascinée ou un personnage transgenre… Nous retrouvons également cette question importante de la mémoire, que ce soit avec le titre, le témoignage de notre majordome qui nous livre son aventure hors du commun ou encore, un savant Italien dont nous pouvons lire des extraits de ses mémoires. Un devoir de mémoire faisant peut-être écho à celui que nous devons à toutes les victimes du nazisme et de la lâcheté humaine.
Quant à plume de l'auteur, elle possède ce ton intimiste qui instaure d'emblée une certaine connivence entre les lecteurs et le protagoniste, même quand ce dernier peut se révéler frustrant et agaçant. Certains passages m'ont un peu moins passionnée, mais force est de reconnaître que l'auteur nous offre ici un roman rythmé dans lequel tout le monde ou presque porte un masque ! Un panier de crabes dans lequel il convient d'évoluer avec prudence, méfiance et hélas, une certaine dose de violence pour espérer survivre et ne pas se laisser happer par la loi du plus vicieux. À moins de sauter dans l'inconnu et d'aller au contact de créatures qui offrent paradoxalement ce qui ressemble le plus à de l'humanité. Je préfère rester vague ayant adoré les découvrir par moi-même, mais j'ai trouvé leur nature, leur mode de fonctionnement et leur organisation sociale et sociétale absolument fascinants !
En conclusion, s'inspirant de faits réels et de personnages ayant existé, Éric Lysøe nous livre une oeuvre de fiction intense alternant entre horreur des uns et laideur des autres. Les amateurs de livres de science-fiction ne noyant pas les lecteurs sous la théorie apprécieront ce roman au rythme enlevé, qui ne cache rien de la violence humaine, la poussant dans ses extrêmes jusqu'à conduire un personnage à n'avoir d'autre choix que celui de se révéler à lui-même. Sombre, dur, et étrangement fascinant par les réflexions qu'il soulève et les thématiques qu'il aborde, La dimension Heisenberg est un roman qui devrait résonner en de nombreux lecteurs prêts à s'engager dans une lecture riche en violences psychologiques et physiques, faux-semblants et monstres à visage humain. Un roman offrant un voyage mouvementé dans un monde imaginaire où la science est dévoyée sur l'autel de la guerre et d'une inhumanité dont notre propre réalité a pu être témoin dans un passé pas si lointain.
https://lightandsmell.wordpress.com/2022/02/21/la-dimension-heisenberg-memoires-trouves-dans-une-pantoufle-eric-lysoe/
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Ce livre a fait l'objet d'une critique ici : https://tribune.vagabondsdureve.fr/hommes-et-animaux-demain/
La nouvelle de Yann Quero, mêlant légendes animales et explosion des réacteurs de Fukushima, sur fond d'apprentissage de l'art du haïku, me paraît la plus réussie.
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🌴 L̊⫶e̊⫶c̊⫶t̊⫶ů⫶r̊⫶e̊⫶ t̊⫶e̊⫶r̊⫶m̊⫶i̊⫶n̊⫶é̊⫶e̊⫶ T̊⫶ů⫶r̊⫶q̊⫶ů⫶o̊⫶i̊⫶s̊⫶e̊⫶ d̊⫶e̊⫶ E̊⫶r̊⫶i̊⫶c̊⫶ L̊⫶ẙ⫶s̊⫶ø̊⫶e̊⫶🌴(SP non rémunéré)
🌴Venus de toute la galaxie, 24 joueurs divisés en 4 équipes débarquent sur Turquoise, planète végétale de la constellation de la Balance, espérant gagner ce koh-lanta futuriste. Mais tout ne va pas se passer comme prévu... Ils ne semblent pas être seuls sur cette planète...
🌴Je ne suis pas grande fan de science fiction et pourtant cette histoire m'a attirée et je l'ai trouvée très intéressante.
🌴 Le style de l'auteur est extrêmement fluide ce qui facilite la lecture et l'immersion dans l'univers de ce roman.
🌴Si les personnages sont nombreux, ils ont tous une personnalité et une histoire approfondie ce qui nous permet de nous attacher à chacun d'entre eux.
🌴 Enfin nous vivons avec les personnages cette aventure ou le jeu se transforme rapidement en autre chose et le lecteur veut savoir ce qu'il se passe vraiment.
🌴Seul petit bémol pour moi : les chapitres sont un peu longs, mais cela reste anecdotique.
🌴En conclusion une bonne lecture, la découverte d'un auteur et un bon moment passé sur Turquoise. Je le recommande à des adultes qui apprécient la science fiction et les slow survival.
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Un roman SF qui m’a fait passer un très bon moment.
Plusieurs équipes, une île, une téléréalité… J’ai tout de suite pensé à Koh Lanta. Même si nous sommes des siècles plus tard, que les candidats ne sont pas que des terriens et qu’ils sont accompagnés d’un androïde qui filme tout, le principe de base reste le même.
Le départ est comme je les aime, mouvementé. Il fait espérer une suite tout aussi attractive. Et elle l’est. On découvre petit à petit les règles du jeu, les personnages, l’environnement.
On va suivre une équipe en particulier, celle de Wursten avec Bruyne (sa compagne), Givreuse, Glaize et Yorgh. Sans oublier G6K l’androïde, Jessica ou Jess pour les intimes. Comme toutes les équipes, elle est composée de terriens et d’extra terriens dont on découvre les spécificités petit à petit.
Je m’attendais, je l’avoue, à plus d’interactions avec les autres, mais il y en a très peu finalement. Ce qui n’empêche pas d’avoir constamment envie d’aller plus loin dans la lecture puisque très vite ils détectent une anomalie dans leur environnement.
J’ai bien aimé cette ambiance un peu mystérieuse et je me suis attachée à ces personnages. Peut-être même un peu plus à G6K qu’aux autres. Un androïde obsolète, dépassé, qui pourtant va leur être très utile.
L’univers est bien maîtrisé. On arrive à connaitre le passé de la Terre et son présent, certaines mœurs, archaïques parfois, d’autres planètes. Les unités de mesure ne portent pas les mêmes noms que les nôtres, mais elles sont très facilement identifiables (des z’eures, des jocondes ou encore des diurnes et des centiguêtres…). Ça apporte du dépaysement tout en nous laissant nos repères.
L’intrigue est bien menée, elle nous réserve des rebondissements qu’on ne voit pas forcément arriver. Elle nous amène aussi à une certaine réflexion, sur le plan écologique( le but pour la société de production est de coloniser complètement la planète et d’y implanter des structures de loisirs pour gens fortunés…) mais aussi sociologique.
Une très bonne découverte.
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Une téléréalité ou des équipes de 6 personnes pas forcément terriennes il y a aussi des extraterrestres doivent s'affronter. L'objectif gagné le plus de territoires et de points grâce au vote des téléspectateurs. Un Android, les films tout au long de leur aventure sur la planète turquoise.
On entre en action dès le début et je me suis dit chouette, mais malheureusement, cela ne va pas durer par la suite, on est dans la description et dans l'explication du fonctionnement de la compétition. (plus de meurtres autorisés, mon cerveau détraqué a été déçu à ce moment-là, j'avoue)
Les paysages sont magnifiques et je peux vous dire que c'est tellement bien décrit qu'on s'y croirait.
Malheureusement, la description scientifique m'a un peu gêné oui, logique, il en est, on est dans un sf) Mais pour ma part, c'était un peu trop.
La compétition entre équipes, même sans meurtre, m'a beaucoup manqué au final, on ne voit pas trop les autres équipes, on va rester avec une seule d'entre elles, j'aurais apprécié qu'on suive les autres aussi.
Une enquête et le mystère de cette planète nous font avancer. Un petit écologique appréciable, car il passe vraiment discrètement.
Mais dans cette histoire pour moi, le personnage principal était la nature, même si j'ai beaucoup aimé suivre nos protagonistes humains, la végétation et la nature et l'héroïne de ce roman.
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Résumé : 3 équipes de 6 joueurs sont en compétition pour la 23e saison de la téléréalité. Ils viennent de différentes planètes. L’objectif colonisé pour la terre Turquoise où aucun espace animal terrestre, aucune être humain et aucun son est visible, cette terre permettre aux touristes de venir. Pourtant, un des joueurs est retrouvé mort, sans aucune blessure apparente, mais quel est la mystérieuse entité qui refuse la déforestation.
Mon avis : Histoire qui m’a intrigué par son résumé, mais difficile à comprendre par moments surtout le débit. J’ai vite accroché par l’équipe principale, mais j’aurais aimé découvrir un peu plus les autres équipes. J’ai aimé le côté mystérieux cette île, et de découvrir de nouveaux mots. Un perdu aux certains passages scientifique. Ce livre m’a permet de réfléchir sur le plan écologique.
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Je dois dire que le résumé m’a tout de suite intriguée et m’a rendu curieuse. Et je suis ravie d’avoir pu découvrir ce roman, alors un grand merci à l’auteur.
Direction Turquoise, cette planète couverte de forêts de la constellation de la Balance qui est un monde perdu choisi pour la cent vingt-troisième saison d’une émission de réalité qui a pour but de coloniser les terres habitables et d’en faire des complexes touristiques. Sur Turquoise, quatre équipes de six joueurs. Qui va gagner ? Ceux qui auront le plus grand territoire. Seulement, eux qui doivent être seuls sur cette planète, le sont-ils vraiment ? Car tout ne se passe pas comme prévu. Quelle est cette entité mystérieuse qui les empêche de poursuivre leur but ?
Au début, j’ai immédiatement pensé à Koh-Lanta mais version futuriste, une téléréalité, des équipes, une planète ou plus précisément une île de celle-ci. J’ai aussi pensé à la série Stargate que j’ai vu beaucoup, beaucoup, beaucoup de fois. Tout comme les joueurs, nous découvrons nous aussi l’univers, l’environnement et chacun. Nous allons suivre une équipe en particulier qu’on va apprendre à connaître petit à petit. On rencontre de nombreux personnages mais tous on un quelque chose de différent et d’intéressant. Pas un ne se ressemble et chacun à de la profondeur. Par contre, j’aurai aimé suivre aussi les autres équipes. Mon personnage préféré est le robot.
Très vite, tous vont découvrir un souci dans cet environnement. On ressent bien cette aura de mystère, de suspense durant notre lecture. On a envie de percer à jour cette anomalie et d’en apprendre plus. L’intrigue nous tient en haleine jusqu’à la toute fin et il y a des rebondissements qui surprennent parfois, c’est agréable !
Le style d’écriture est fluide, immersif. Les décors et les paysages sont bien décris, tant qu’on pourrait s’y croire. On découvre aussi de nouveaux mots, j’ai apprécié cet imaginaire. Évidemment comme tout livre de science-fiction, il y a des passages plus scientifiques, mais rien de compliqué ici. Après comme je lis beaucoup de science-fiction, je suis habituée.
Un très bon roman de science-fiction qui joue son rôle et qui nous fait réfléchir sur l’écologie et la nature.
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Un jeu de téléréalité. Après la grande dépression. Tout le monde connaît ce genre d’émissions télévisées. Des personnes sont réunies et doivent suivre un scénario. Sauf que dans ce roman, les joueurs sont interplanétaires et doivent coloniser une planète inhabitée: Turquoise, suivis par un robot-caméra. Que savent ils réellement de cette planète? Est-elle vraiment inhabitée? Quelles sont ses particularités? Les 3 groupes largués sur turquoise devront apprendre à ne compter que sur eux-mêmes, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs et de la production. Qui remportera cette téléréalité? Qu’est-ce qui a motivé les joueurs à y participer? Chaque groupe ignore ce que fait l’autre. Ainsi que ses capacités d’adaptation. C’est assez hasardeux.
L’auteur nous invite à suivre les candidats dans leur aventure, Avec un A. À suivre leur réactivité. Leur adaptabilité. Cette téléréalité cache t-elle autre chose? Qu’attend la régie de la part des candidats? Nous plongeons dans un monde insolite, où les candidats sont prêts à tout pour gagner. Pour cela, il doivent maîtriser leur environnement à sa juste valeur. L’auteur nous prend en otage et nous le suivons volontiers sur cette belle planète: Turquoise. Nous suivons aussi les joueurs dans un suspens qui va crescendo. C’est superbement écrit. Et le lecteur se délecte de chaque mot. Chaque découverte. Il se surprend à éprouver des émotions envers les participants. Il rêve de les voir gagner le jeu.
La téléréalité au 202e siècle, n’a rien à voir avec ce que nous connaissons. Le joueur est largué sur une planète inhabitée. Avec de nombreuses règles qui régissent le jeu. Le danger est partout. Chaque joueur doit être polyvalent. Ce qui n’est pas facile. L’histoire happe le lecteur dès les premières lignes et ne le lâche plus jusqu’au dernier mot. L’auteur nous emporte dès les premiers mots. Des mots qui narrent une si belle histoire que nous éprouvons de nombreux sentiments comme la joie et la haine, selon les équipes. Les joueurs ne peuvent compter que sur leur propre capacité, tout en se pliant aux désidérata de la régie. Une question se pose. Qui va remporter la partie ? Comment ?
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Dédicaces de Eric Lysøe
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Editeurs
YBY Editions : 2 livres
Arkuiris : 2 livres
Otherlands : 2 livres
Sombres rets : 1 livre
Editions La Cabane à Mots : 1 livre
Editions Arkuiris : 1 livre
Le verger des héspèrides : 1 livre
Voy'el : 1 livre