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Eugène Dabit

Auteur

18 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Biquet 2012-05-28T10:41:18+02:00

Biographie

Eugène Dabit est un écrivain français né le 21 septembre 1898 à Mers-les-Bains et mort le 21 août 1936 à Sébastopol.

Il a fait partie du groupe de la littérature prolétarienne et a eu un très grand succès pour son roman Hôtel du Nord (dont sera tiré le film homonyme), qui fut couronné du Prix du roman populiste et porté à l'écran en 1938 par Marcel Carné, avec les acteurs Arletty et Louis Jouvet. Il a entretenu une très intéressante correspondance avec Roger Martin du Gard.

Né le 21 septembre 1898 à Mers-les-Bains (Somme), Eugène Dabit vécut une enfance heureuse auprès de ses parents, de simples ouvriers petit-bourgeois vivant à Paris.

Son enfance fut un peu ballotée par trois déménagements successifs de ses parents, nécessités par leur métier, en l’espace de six ans jusqu’en 1903.

Sa scolarité, d’abord ennuyeuse pour lui, fut heureusement récompensée, plus tard, par un prix d’excellence avec bonne conduite puis se termina, en 1911, par un certificat d’études primaires, qui restera son seul diplôme, assorti d’une médaille ‘’ Prix du 14 juillet 1911 ’’.

Reconnu doué pour le dessin, il fut, en 1912, apprenti-serrurier chez les « Compagnons du Devoir », dont le chef est un certain Monsieur Bernard. Mais la guerre de 1914 interrompit brutalement ses études et son apprentissage.

Son père étant engagé d’office comme réserviste dans le Génie militaire, Eugène dut pourvoir aux besoins financiers de sa mère, avec qui il vécut, en travaillant dans le métro de Paris : laveur-balayeur de wagons au ‘’Nord-Sud’’ le jour, portier d’ascenseur durant une partie de la nuit à la station ‘’Lamarck-Caulaincourt’’.

Trop jeune pour le service militaire, il attendit d’être incorporé dans sa classe 1918 mais prit les devants pour entrer, en décembre 1916, dans l’artillerie lourde. Il connut alors un moment de dépression, simulant la folie puis, profitant d’une permission, s’échappa pour rejoindre Paris où il fit une tentative de suicide, se blessant une jambe sans gravité, dans le métro.

Remis de ses blessures, il réintégra l’artillerie lourde, et fut envoyé en opérations dans la région de Reims, dans le tragique secteur du ‘’Chemin des Dames’’.

Sa blessure parisienne le fait muter comme radio-télégraphiste de l’armée, réparant parfois les lignes sous les bombardements.

Après la fin de la guerre, il vécut avec les troupes d’occupation en Allemagne puis revint à Paris travailler comme secrétaire-dessinateur au Service de Cartographie de l’Armée.

Enfin démobilisé en 1919, il préféra étudier l’art de la peinture à l’Académie Billoul en 1920 et 1921, faisant alors la connaissance de nouveaux camarades : Christian Caillard et Georges-André Klein. Grâce à ces derniers, Eugène se plongea pour la première fois dans la lecture de livres de littérature : Baudelaire, Rimbaud, Stendhal, Gide.

En 1922, Eugène, aidé par ses parents, entreprit de se lancer dans l’industrie de la soie peinte avec son ami et associé Christian Caillard. Grâce à une amie de ce dernier, Irène Champigny, propriétaire et gérante d’une galerie d’art, le commerce tourna vite au succès, leur faisant ainsi gagner une petite fortune.

En 1923-1924, Eugène poursuivit ses études artistiques à l’Académie de la Grande Chaumière où il rencontra notamment Béatrice Appia, dont il devint le préféré, et Maurice Loutreuil. Avec ce dernier comme chef de file, Christian Caillard, Béatrice Appia et d’autres, Eugène fit partie du «Groupe du Pré-Saint Gervais », école dans laquelle la peinture est pour eux un passionnant sujet de discussions et d’essais.

En 1923, grâce en partie à la fortune amassée par la vente de soie peinte et à des prêts consentis par deux oncles d’Eugène : Émile et Auguste Hildenfinger, les parents d’Eugène devinrent propriétaires de l’« Hôtel du Nord », sis au 102 quai de Jemmapes à Paris (10ème) au bord du Canal Saint Martin et s’y installèrent en tant que gérants.

Eugène, logé chez eux se fit, parfois, portier de nuit, observant les gens à leur passage, ce qui l’inspira pour ses futurs romans.

En 1924, Eugène se maria avec Béatrice Appia.

À partir de 1928, de retour d’un voyage au Maroc et lassé de voir les gens peu ou pas intéressés par sa peinture, Eugène entreprit de devenir écrivain et se trouva une nouvelle muse : Véra Braun, d’origine hongroise, dessinatrice et artiste-peintre de Paris. Dabit, ainsi taxé d’infidélité conjugale, d’ailleurs difficilement supportée par sa femme, frôla le divorce à deux reprises pour ensuite se résigner finalement à la séparation temporaire.

En 1931, il obtint le Prix du roman populiste, d’une valeur de cinq mille francs de l’époque, pour son roman ‘’Hôtel du Nord’’. À partir de cette année, il commença à militer pour la cause des pauvres gens et pour la littérature « révolutionnaire » en participant à des débats et en faisant des conférences.

En 1932, il bénéficia d’une bourse de la Fondation Blumenthal, fondation américaine pour la pensée et l’art français, d’un montant de vingt mille francs de l’époque. La même année, l’Association des écrivains et des artistes révolutionnaires étant créée, il s’y inscrivit en tant que membre actif et y rencontrera d’illustres personnalités du monde artistique et littéraire avec lesquels il sera souvent en relation amicale.

En 1936, sur invitation d’André Gide, Eugène Dabit effectue un voyage à caractère littéraire en compagnie des membres de son groupe : André Gide en tant que chef, Jef Last, Louis Guilloux, Jacques Schiffrin et Pierre Herbart. À sa mort survenue inopinément le 21 août 1936 à Sébastopol (Crimée d’U.R.S.S.), il ne laissa aucune postérité.

Eugène Dabit repose aujourd’hui auprès de ses parents au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Louis-Ferdinand Céline lui dédie en 1937 Bagatelles pour un massacre.

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Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Chlonarothe 2023-03-26T09:06:40+02:00
Faubourgs de Paris

Un très beau témoignage sur le Paris des quartiers nord est de la période de la première guerre mondiale.

Eugène Dabit présente son quartier ouvriers et la vie de ses habitants. Une plongée au coeur des cités, de la pauvreté, des discussions politiques...

Les descriptions sont cependant présentées avec des phrases courtes. Je eu le sentiment que l'auteur faisait une description "inventaire" durant les 3/4 du roman. le personnage principal est assez insipide , le style est heurté et ne m'a pas rendu la lecture attractive. Heureusement que la toute dernière partie "campagnarde" est plus fluide.

Ceci dit, c'est un très beau témoignage de cette période et de cette vie.

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Gallimard : 11 livres

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LGF - Le Livre de Poche : 1 livre

Nicholson et Watson : 1 livre

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