Eugène Fromentin
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Note moyenne : 6.8/10Nombre d'évaluations : 5
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je possède le livre "Dominique" livre ancien édité par les éditions Paul Duval Elbeuf -Paris.
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Afficher en entierDécoupée en 18 chapitres, Dominique, oeuvre étonnante, parfois déconcertante pour le lecteur moderne, a été écrite par Fromentin au XIXe siècle. La dédicace à G. Sand est intéressante, car elle montre que, derrière cette fiction, on trouve des strates autobiographiques d'un amour impossible. On est attendri par le monde enfantin ainsi recréé, entre les souvenirs voilés et les anecdotes pittoresques : la promenade en haut du phare, dans lequel s'évanouit la jeune Julie ou les rendez-vous de Madeleine de Nièvres avec Dominique qui plongent le lecteur dans une atmosphère ambiguë et passionnelle. Véritable roman d'éducation et d'apprentissage, il est à lire ou à relire, avec beaucoup de plaisir...
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Editeurs
Flammarion : 4 livres
LGF - Le Livre de Poche : 3 livres
Nelson : 2 livres
Éditions de Cluny : 2 livres
Delagrave : 1 livre
Gründ : 1 livre
Hachette : 1 livre
Editions de la Bibliothèque Mondiale : 1 livre
Biographie
Eugène-Samuel-Auguste Fromentin, né le 24 octobre 1820 à La Rochelle, mort le 27 août 1876 à Saint-Maurice (Charente-Maritime), est un artiste peintre et un écrivain français. Il était le fils de Pierre-Samuel-Toussaint Fromentin (1786-1867), médecin et peintre amateur, et de Françoise-Jenny Billotte (1797-1867).
Après une brillante scolarité, Eugène Fromentin se rendit en novembre 1839 à Paris où il obtint une licence en droit au début de l'année 1843. Son père lui donna alors l'autorisation d'entrer dans l'atelier du peintre Jean-Charles Rémond qu'il quitta bientôt pour celui de Louis Cabat, peintre spécialisé dans la représentation de paysages.
En 1846, à l'insu de sa famille, il visita l'Algérie avec deux amis et put ainsi remplir ses carnets de croquis des paysages et des habitants de l'Afrique du Nord; il fut l'un des premiers dans le milieu artistique parisien à en faire des sujets de prédilections. Comme Théophile Gautier, il avait été fasciné par les envois de Prosper Marilhat au Salon de 1844.
Fromentin présenta au Salon de Paris de 1847, trois tableaux admis à l'unanimité (Ferme aux environs de La Rochelle, Mosquée près d'Alger et les Gorges de la Chiffa) puis à nouveau à celui de 1849 cinq tableaux dont une deuxième version des Femmes d'Alger (il obtint alors une «récompense de deuxième classe»); il exposa au Salon onze tableaux en 1850, ainsi qu'en 1857 puis régulièrement entre 1859 (année de sa médaille de 1ère classe) et 1869, et aussi en 1872 et en 1876.
Fin 1852, il effectua avec Marie Cavellet de Beaumont, épousée le 18 mai de la même année, le deuxième de ses trois voyages en Algérie : une mission archéologique lui fournit l'occasion d'approfondir son étude minutieuse des paysages et des mœurs algériennes. Ses notes lui permirent, à son retour, de donner à ses tableaux une exactitude réaliste. D'un certain point de vue, ses travaux ont été tout autant une contribution à l'ethnologie que de pures œuvres d'art.
Le style de Fromentin fut très influencé par Eugène Delacroix. Ses œuvres se distinguent par leur composition frappante, leur dextérité et l'utilisation de couleurs brillantes. Elles traduisent la grandeur inconsciente des attitudes barbares et animales. Par la suite, pourtant, ses travaux furent marqués par la fatigue et l'épuisement.
La peinture de Fromentin n'est qu'une facette de son génie, qui s'est peut-être encore davantage manifesté dans la littérature, avec moins de profusion toutefois. En 1854, parut dans la Revue de Paris de juin à décembre Un été dans le Sahara, ce qui le fit élire membre correspondant de l'Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle. En 1856, encouragé par les critiques élogieuses, il entreprit la rédaction d' Une année dans le Sahel que publia d'abord L'Artiste en intitulant sa première partie « Alger, fragments d'un journal de voyage » en 1857. C'est la Revue des Deux Mondes qui reprit la publication de novembre à décembre 1858 sous le titre Une année dans le Sahel, journal d'un absent. Inspiré par une idylle de son adolescence,Dominique, publié pour la première fois dans La Revue des Deux Mondes du 15 avril au 15 mai 1862 et dédicacé à George Sand, fut, parmi les romans autobiographiques de son siècle, l'un des plus remarquables.
Le 8 juin 1876, sa candidature à l'Académie française échoua par douze voix contre vingt et une à Charles Blanc. Et, après une maladie de quelques jours, il mourut dans sa maison de campagne, à Saint Maurice, faubourg de La Rochelle, le 27 août de cette même année.
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