Eva Delambre
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Note moyenne : 6.82/10Nombre d'évaluations : 154
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L’Esclave – de Eva Delambre – Tabou Editions – 208 pages – 2014
Commençons par un référence de Orelsan, qui dit dans son « Suicide Social » Adieu aux libertins et tout ces gens sexuellement malsains… (Tout le monde aime Orelsan, non ?)
Je vais vous parler de « L’Esclave » de Eva Delambre, mon deuxième roman lu après « L’Eveil de l’Ange »
Alors il y a sexe et sexe. Il y a le sexe soft, ordinaire, hardcore, et … sado maso.
A Vrai dire je ne pense pas que ce soit une histoire de sexe, même s’il s’en passe beaucoup au cours du Livre.
Il est question de soumission. Et si le sexe est pratiqué en soumission, La soumission n’est pas pratiquée dans tous les types de rapports sexuels.
D’ailleurs j’ai commencé à tirer la sonnette d’alarme quand je voyais que ça influençait ma propre écriture.
Un roman de Delambre ça va, deux, bonjour les dégâts !!
Pour brosser le côté positive, ces histoires de soumission flirtent avec les notion d’excellence, de don de Soi…
A ne pas mettre entre toutes les mains !
A bientôt mes p’tits Phoenix Lubriques.
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Livre incroyable de justesse, comme toujours avec la talentueuse Eva Delambre qui as un style d'écriture très soigné. Je recommande évidemment même si, comme souvent avec ce sujet, il n'est pas à mettre dans les mains de tous le monde.
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Ce livre et cette histoire est juste incroyable, je recommande à toute personne pas trop sensible. Encore une fois je suis bluffé par Eva Delambre.
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C'est toujours un plaisir de découvrir le dernier roman d'Eva Delambre.
Le thème de la pluralité n'est pas ou très peu évoqué en littérature érotique.
Cependant, légère déception pour cette lecture qui, pour moi, n'est pas à la hauteur des lectures précédentes. J'attends toujours, comme de nombreuses lectrices, la dernière parution avec impatience.
Mais, ce n'est qu'un avis personnel.
L'écriture de l'auteure n'est nullement mis en cause. C'est fluide, finement ciselé.
Comme pour "abnégation" le thème ne m'a pas captivée. Trop de scènes répétitives. On tourne en rond......
Bref, la conclusion était prévisible depuis le départ.
En filigrane je concluerai en disant "Hymne à un Maître".
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Je viens de terminer Plurielles et j'avoue être ravie de cette fin.
Cela me conforte dans mes idées qu'une relation multiple est désavantagée quoi qu'on essaie de faire pour l'équilibrer. Cela doit convenir a quelques personnes mais ce n'est pas à la portée de tous. J'ai soupçonné cette fin depuis la moitié du livre et la confirmation m'a fait sourire.. j'ai adoré ce livre, je l'imaginais plus dur psychologiquement, je ne sais pas si je fais une fixette la dessus depuis mon passage à vide, mais la partie mentale est vraiment bien construite et les personnages sont transparent ou amené à être transparent, j'ai apprécié cela.
J'avais beaucoup d' aprioris avant de commencer et au final, il se relève être une superbe lecture, comme toujours.
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Absolument magnifique !
A l'instar des œuvres littéraires que sont : « Le lien » de Vanessa Duriès, « L'image » de Jean de Berg, « Semita voluptatis » de Paul Fontaine, « Evidence » sera un ouvrage de référence pour le lectorat de littérature érotique et plus particulièrement le BDSM.
Rien n'est éludé, d'une franchise, d'honnêteté et d'une sincérité à toute épreuve. Ce récit est d'une incroyable intensité.
J'ignore pourquoi, mais dès le début, j'ai ressenti comme un apaisement, une libération en découvrant ces lignes.
Je ne parle pas de mon propre ressenti mais ce que j'ai cru percevoir du ressenti de l'auteure.
Ce récit autobiographique est exceptionnel puisqu'il s'agit du témoignage d'une femme souhaitant être initiée à la soumission.
Le processus particulièrement détaillé nous tient en haleine.
L'on suit la progression de ce parcours sur ses craintes, ses remises en cause, ses ressentis, ses acceptations, Il n'y a jamais de renoncement, Tout subir pour parvenir à la soumission d'exception.
On ne compte pas le nombre d'années pour atteindre ce niveau.
Aucun doute que ce livre devienne une référence pour toute femme souhaitant découvrir littéralement la soumission.
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Je découvre la plume d'Eva Delambre à travers ce roman reçu dans le cadre d'un Service Presse. Je ne suis pas une grande admiratrice des romans BDSM en général, mais celui-ci a quand même réussi à attiser ma curiosité avec son résumé qui souligne la pluralité de la relation qui va être abordée. C'est assez rare que ce thème soit abordé dans les romances érotiques - ou tout du moins, c'est la première fois que je le croise réellement et pas de manière officieuse ou détournée.
La plume de l'autrice est fluide à lire. Au début, j'ai eu un peu peur quand j'ai remarqué qu'il n'y avait pas de chapitre et qu'il y avait beaucoup de texte narratif. J'ai craint que ce soit trop lourd à lire à un moment donné, mais finalement, ça s'est lu bien mieux que je ne l'aurais pensé, et j'en suis profondément ravie.
Raconté d'un point de vue omniscient, nous allons suivre Valentine, vite rebaptisée Perle, lorsqu'elle devient la nouvelle soumise d'Aymeric. Après plusieurs déceptions dans ses relations dominants/soumises, dont la dernière qui l'a marquée plus que de raison, elle a accepté de se lancer dans une nouvelle facette de relation : la relation plurielle. Aymeric a déjà à ses côtés deux soumises, Ambre et Opale, et il a été très clair avec elle dès le début : il ne peut accorder son temps de manière totalement égal envers chacune d'entre elles car ce n'est pas le but recherché. Perle croyait pouvoir se conformer de ce nouvel aspect, mais elle va très vite se rendre compte que trouver sa place est bien plus difficile qu'elle ne le croyait.
Le fait que le point de vue du roman soit omniscient nous permet, non pas de suivre uniquement celui de Perle, mais aussi de tous les protagonistes principaux de l'histoire : Opale, Ambre, mais aussi Nola, la soubrette qu'Aymeric a à son service depuis 4 ans. Cette dernière lui est tout aussi soumise, mais ce n'est pas son rôle dans la maison. Elle apparaît plutôt comme l'intendante de la maison, même si elle a aussi le droit aux faveurs du maître lorsque celui-ci le souhaite. Ainsi, nous plongeons dans le quotidien de ces femmes auprès d'Aymeric qui use d'elles à l'envie.
J'ai beaucoup aimé qu'Eva Delambre ne romantise pas son histoire. On est bien loin du fameux roman 50 Nuances de Grey qui, à côté, est très édulcoré et romancé à souhait. Dans Plurielles, on plonge dans ce qui est, très certainement, une relation BDSM jugée réaliste. J'en fais cette déduction car après quelques recherches, il s'avère que l'autrice est une des principales figures de ce type de littérature engagée. Elle ne semble pas là uniquement pour nous vendre une histoire, mais aussi nous apprendre ce que peut être cet aspect jugé extrême de l'érotisme. Pourtant, dans ce roman, pas de situation poussée trop à l'extrême, ou rien qui ne m'ait profondément rebutée ou choquée. Aymeric n'est pas un sadique qui torture ses soumises. Au contraire, je l'ai trouvé particulièrement humain. Il tient à ce que chacune d'entre elles possèdent une porte de sortie dans le cas où leur relation ne les satisferait plus. Elles travaillent, elles peuvent voir leurs familles, et parfois leurs amis... Elles peuvent partir quand bon leur semble. Elles peuvent lui parler, il les écoute... Il devient vite évident que si elles restent à ses côtés, c'est par leur propre volonté, et non à cause d'une manipulation psychologique.
La pluralité, le problème que cela engendre vis-à-vis des soumises, est le thème principal de l'histoire. Trouver sa place au sein d'une relation lorsqu'elle est composée de plus de deux personnes s'avère bien plus difficile qu'on ne le pense. Perle, parce qu'elle est nouvelle, a à cœur de bien faire, et a peur que son maître ne soit pas satisfait d'elle. C'est un personnage qui est rempli de doutes, elle est fragile, et elle espère beaucoup de cette relation dominant-soumises. Ambre est la favorite du moment d'Aymeric. C'est à elle qu'il accorde bien volontiers le plus d'intention, et elle en joue et en use. Elle se place au-dessus de ses sœurs de soumission. Alors quand leur maître se décide à lui rappeler qu'elle est avant tout sa soumise et qu'il peut faire d'elle ce qu'il veut - même la partager avec d'autres - elle se vexe profondément. Son statut de favorite lui est montée à la tête, et Aymeric ne sait plus comment faire pour la faire descendre de son piédestal. Opale, quant à elle, est la première des trois soumises à être entrée au service du maître. Calme et douce, elle a été malheureusement très vite reléguée au second plan après l'arrivée d'Ambre. Elle n'a pas su maintenir sa place de première arrivée à cause de son caractère trop soumis et effacée. L'arrivée de Perle lui fait craindre encore plus le désintérêt de leur maître, de passer au troisième plan. Pourtant, Opale possède des qualités qu'Ambre et Perle ne possèdent pas, et Aymeric l'apprécie grandement pour cela. Sa déférence est touchante, d'une certaine manière. J'ai eu de la peine pour elle et ses craintes. Quant à Nola, son rôle reste majeur. Elle a un statut à part. Depuis quatre ans qu'elle est au service d'Aymeric, elle en a vu passer des soumises. Et à chaque fois que le maître a décidé d'avoir trois soumises, ça a toujours été un fiasco. Depuis le début, cette pluralité est vouée à la catastrophe mais étant donné que c'est le souhait d'Aymeric, elle ne dit rien et se contente d'agir comme de coutume.
La finalité de ce roman se distille petit à petit au fil de la lecture. Je l'ai senti se faufiler en arrière plan et peser sur l'ambiance générale de l'histoire. Je n'irais pas jusqu'à dire que je l'ai vu venir parce qu'il y a extrêmement peu d'indices et qu'elle est assez 'surprenante' en soi, mais je me doutais bien que la fin ne serait pas celle que l'on croit qu'il va y avoir.
Pour conclure, même si je ne suis pas une habituée du genre, j'ai trouvé cette lecture enrichissante et très bien menée. Je m'attendais à quelque chose de plus dur psychologiquement, mais en fin de compte, il n'en est rien, c'était léger. Ça a été sympathique de découvrir une nouvelle facette de la littérature érotique sans sombrer dans des extrêmes pervers et dégradants.
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Eva Delambre - L'envol de l'ange - Tabou édition - 336 pages - 2016
Ce Livre parle des relations maîtres/esclaves dans le domaine du Kink soumission. Je l'ai d'abord trouvé excitant, mais aussi un gros côté "plaisir coupable". La plume est très bien. Finalement, je me suis aperçu que j'éprouvais plus de malaise (entre deux passages) que j'éprouvais de plaisir. Je comprend que le BDSM n'est pas "gratuit" qu'il y a la beauté de la soumission et du don de soi... Mais mon ressenti est ainsi, voilà!
Phoenix
++
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Éva Delambre nous propose avec Turbulences un nouveau découpage narratif très intéressant faisant se succéder des protagonistes forts différents mais dont les histoires se croisent, se télescopent et se nourrissent. J'ai grandement apprécié cette proposition qui décentre la trame de l'histoire et qui va plus loin qu'un récit entre deux acteurs.
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Avoir un gros désir : appartenir à quelqu’un. C’est un peu comme une danse où chaque mouvement est motivé par les envies de l’autre. Se plonger là-dedans, c’est entrer dans un monde d’émotions fortes et de sensations inédites. Imaginez un endroit où l’érotisme va au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer, un espace où vous pouvez exprimer vos envies sans vous soucier du jugement. Valentine va croiser Aymeric, un homme charismatique et mystérieux, et vivre dans sa villa magnifique, un petit coin de paradis, entourée d’autres femmes, toutes aussi attirantes, qui cherchent la même chose. Évidemment, l’on pourrait parler de polygamie, mais ce n’est pas cela : c’est une soumission choisie. Offrir une part de soi à celui qui contrôle tout ce jeu fascinant. C’est un univers à part, où les jeux érotiques ne sont pas juste des moments de plaisir, mais de vraies explorations de soi et des connexions profondes. Valentine va-t-elle accepter de devenir soumise, de lâcher prise dans l’espoir de quelque chose de plus grand? Est-ce que l’amour peut exister dans un monde aussi éloigné des normes habituelles? Qu’en pense Aymeric, qui en connait visiblement, toutes les subtilités? Comment va-t-il gérer les doutes de Valentine? Et que penseront les autres soumises qui peuvent être des alliées comme des rivales? Aymeric semble avoir des plans secrets qui échappent à Valentine. Lesquels, et à quel prix pour elle? La tension grimpe alors que le jeu commence à prendre forme, promettant des révélations qui pourraient chambouler leur vie pour toujours.
Comme elle en a l’habitude, l’auteure nous fait découvrir un monde que l’on ne saurait imaginer, un territoire mystérieux et dérangeant où amour rime avec soumission. Les mots sont ceux de l’érotisme, car ce roman est dédié à un public averti, avide de sensations fortes et de réflexions profondes. Nous assistons à l’éducation de Valentine, la nouvelle venue, qui, avec une délicatesse poignante, navigue dans cet univers complexe. Il lui faut trouver sa place et la garder, tout en jonglant avec ses désirs et ses peurs intérieures. De plus, elle doit faire de Ambre et Opale, des amies, voire des complices, leur forgeant des liens intimes dans un contexte où la confiance est à la fois un cadeau précieux et une arme à double tranchant. L’histoire est surprenante et belle, un tissage de passion et de mystère. Elle se focalise plus sur les sentiments des personnes, sur l’amour qu’elles éprouvent pour Aymeric, un homme aussi séduisant qu’imposant, qui incarne à lui seul le danger et l’attrait. Mais cela n’empêche pas que la jalousie apparaisse de temps en temps, telle une ombre menaçante, perturbant l’harmonie précaire de leurs relations. Ces émotions vives et souvent contradictoires ajoutent une profondeur saisissante à ce récit, nous entraînant dans un tourbillon d’introspection et de sensualité.
Valentine, une jeune et belle femme, accepte de vivre chez Aymeric, un homme qui bénéficie d’une grande richesse, attirée par tout ce qu’il représente. Elle aime profondément cet homme, conscient de son charisme indéniable. Aymeric est non seulement beau mais aussi très cultivé, avec un intellect fascinant qui la captive. Sa richesse, un atout majeur dans leur relation, apporte un confort matériel indéniable, mais elle soulève également des questions sur les véritables motivations de Valentine. Cependant, elle se rend compte qu’elle n’est pas seule dans son amour pour lui ; elle doit composer avec plusieurs rivales qui souhaitent devenir la préférée de cet homme captivant. Comme ces femmes, Valentine devra se soumettre à lui, car telles sont les conditions implicites de cette vie partagée. Peut-on vraiment parler d’amour dans ce cas si particulier? Valentine, avec une force intérieure encore inconnue, supportera-t-elle le fait de partager l’homme de son cœur avec ces autres prétendantes, chacune ayant ses propres ambitions? L’auteure, avec des mots très forts et très crus, nous plonge dans un monde inimaginable, où amour, argent, soumission, don de soi et perte d’identité se croisent, tissant une toile complexe d’émotions et de dilemmes moraux, dans le cadre d’un amour unique, paradoxal et troublant. Si Aymeric était pauvre, Valentine aurait-elle accepté cette situation tumultueuse? Dans cette exploration des relations humaines, les enjeux deviennent de plus en plus élevés, nous poussant à remettre en question les véritables fondements de l’amour et le prix que l’on est prêt à payer pour le bonheur.
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Biographie
Soumise dans l’âme, et propriété exclusive de mon Seigneur et Maître, je me suis découverte à travers l’écriture il y a quelques années. Tout a commencé avec un simple défi que je m’étais lancée à moi-même : oser écrire une scène érotique sans faire l’impasse sur les mots crus. Depuis toujours l’écriture m’a attirée, mais je n’avais jamais envisagé ce style. Pourtant, alors que je tentais tant bien que mal d’aligner les mots pour écrire une scène de « sexe », et décoincer un peu ma plume, je me suis prise au jeu et mis en forme une situation érotique un peu … délurée. Cette scène, la toute première que j’ai écrite, correspond aux premières pages de Devenir Sienne, je n’ai rien changé. Curieuse de savoir ce qu’on en penserait, je l’ai postée sur un forum de textes érotiques. Les retours furent positifs, et j’ai décidé de poursuivre. J’avais aimé ce que j’avais déjà écrit, alors plutôt que d’inventer une autre histoire, j’ai continué. Encore et encore. Découvrant en même temps que mes personnages, ce monde qui m’attirait et sur lequel je mettais mes propres mots. J’ai imaginé les situations, les personnages. J’ai vite voulu plus et aller plus loin, j’ai alors inventé Hantz et Laura pour pouvoir me permettre des pratiques plus dures et des situations qui pour moi étaient plus excitantes.
En parallèle de cette écriture, j’ai fait des rencontres, j’ai échangé avec des soumises qui m’ont parlé de leurs propres conditions. Avec des lecteurs qui découvraient jours après jours les petits bouts de Devenir Sienne qui je publiais régulièrement, et qui m’ont encouragé à poursuivre. J’ai aussi fait LA rencontre qui allait me changer à jamais. Lorsque mon Maître m’a fait l’honneur de me prendre pour soumise, écrire n’était plus une priorité, je n’avais plus besoin d’extérioriser mes envies. J’ai alors décidé de mettre fin à cette histoire pour ne pas la laisser inachevée. Je m’étais attachée à mes personnages, et autant pour Laura que pour « Elle » je voulais les laisser dans « de bonnes conditions ».
La réalité a dépassé la fiction et je me suis épanouie en tant que soumise aux pieds de mon Maître, bien au-delà de ce que j’aurai pu l’écrire. Lorsqu’à sa demande, j’ai proposé Devenir Sienne à quelques maisons d’éditons et que j’ai été publiée, j’ai vu ça comme une consécration, un aboutissement. Mais ce n’était pas le cas, juste un commencement. Je n’avais pas vraiment l’envie d’écrire un autre livre. J’écrivais des récits de ce que je vivais que je gardais pour Lui et moi, et c’était suffisant. Mais l’envie est revenue d’un coup. Incontrôlable. J’ai alors entamé L’Esclave. Le seul dont j’avais choisi le titre avant même d’en commencer l’écriture. Ce livre m’est très personnel, pour plusieurs raisons, mais il n’est pas autobiographique. J’appréhendais beaucoup les retours, craignant des déceptions. Ce n’est pas facile d’écrire un « deuxième » livre, on sait qu’il sera comparé au premier. D’autant plus que l’histoire est « dure » dans certains aspects. Il a été très bien apprécié et c’est à ce moment-là que j’ai vraiment su que je continuerai d’écrire. J’en retire tellement de choses…
Depuis, L’Éveil de l’Ange et L’Envol de l’Ange ont été publiés. Deux livres qui se suivent, moins hard et davantage basés sur la réflexions d’une soumise qui découvre ce monde. J’avais envie d’écrire quelque chose qui permettrait à des novices ou des personnes étrangères à ce monde, de le découvrir « en douceur ». Malgré tout, ça reste bien loin des 50 nuances ou autres romances BDSM. J’ai d’ailleurs eu des retours de personnes trouvant cela encore bien trop extrême. Mais pour moi, ça ne l’était pas. Ajouté à cela une fin très compliquée à écrire dans L’Envol de l’Ange, j’ai voulu lâcher prise complètement, et c’est ce que j’ai fait avec mon cinquième roman: Marquée au Fer. Le titre parle de lui-même. J’ai retrouvé Laura et Hantz, les personnages de Devenir Sienne, pour raconter leur histoire. Il n’a pas toujours été facile de tout faire coïncider avec ce que j’avais déjà écrit, car certaines scènes se croisent, mais c’était un exercice intéressant, et j’ai aimé écrire ce livre et ne pas me mettre trop de limites. Jusqu’à présent, les critiques sont très positives. J’insiste tout de même sur le fait que ce roman est le « plus difficile ». Certaines scènes SM peuvent choquer.
Chacun de ces livres m’a valu la fierté de mon Maître, et j’oserai dire que rien que pour ça, je suis heureuse de les avoir écrits. Mais au-delà de ça, l’écriture m’a véritablement changé. Chaque retour que l’on me fait, chaque larme d’émotion que l’on me raconte… c’est magique. Certain(e)s d’entre vous m’ont dit que mes romans avaient changé quelque chose dans leur vie, positivement, et ça, ça n’a pas de prix. Certain(e)s viennent de loin pour me rencontrer lors de séance de dédicaces et beaucoup me suivent depuis longtemps avec toujours des mots et des attentions qui me touchent.
Mon Maître souhaite que je continue de m’épanouir dans l’écriture et je compte honorer cette demande. Après Abnégation, Turbulences, Evidence et Parfums d’Elles, mon prochain roman BDSM est en cours d’écriture mais il est trop tôt pour en dire plus. J’espère qu’il plaira.
Eva Delambre
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