F. H. Angeline

Ween, Cath et Foxy sont trois amies sorcières. Leurs aventures, c'est par ici :

https://www.francineangeli.com/fantasy

Vous adorerez avoir des nouvelles de 3 sorcières modernes ici :

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Mon ressenti en 3 mots ? Coup de cœur.

J’avais adoré l’ambiance créée par l’auteure dans le 1er opus et je l’ai retrouvée ici pour mon grand plaisir. Récupérer son âme d’enfant, admettre de nouveau le merveilleux, quoi de mieux ?

Ce livre, c’est la chaleur humaine, l’entraide et l’amour. Ce sont les animaux qui parlent, les lutins, les fées et le Père Noël. C’est le domaine du bonhomme barbu et jovial qu’on attendait avec tant d’impatience.

C’est une histoire qui finit bien, un monde où les problèmes se résolvent, où tout finit par s’arranger. C’est une bulle ouatée de douceur et de bonheur, même si on rencontre des méchants.

Utopie ? Oui, mais ça fait tellement du bien d’y croire un moment.

Pourtant, ce livre n’est pas que ça. A travers cette histoire, l’auteure aborde des thèmes comme la précarité, l’abandon d’un enfant, l’envie de celui-ci de connaître ses racines. C’est aussi l’angoisse des parents adoptifs de voir leur enfant leur échapper. Tout est dit en douceur, mais ça marque.

J’aurais voulu ne jamais sortir de cet univers. Dès le départ, on ressent cette chaleur humaine, cette magie de Noël, cette bienveillance. On sent l’odeur du chocolat chaud et des biscuits à la cannelle.

Dans le 1er tome, on faisait la connaissance de Grandelet. Un bébé humain élevé par une famille de lutins dans le village du Père Noël.

Il a beaucoup souffert du regard des autres sur sa différence, ce qu’il a pu surmonter grâce à l’amour inconditionnel de ses parents. Sans oublier celui de Galopin le chat, de Patapouf le chien et Caribou le renne. La magie opère tellement que les voir parler et être compris coule de source. Et les voir se chamailler gentiment est un réel plaisir.

Cinq ans ont passé depuis la fin du tome1. Grandelet est maintenant marié à Rose, la nièce de Père et Mère Noël. Et ils vont être parents ! Ce qui réveille en Grandelet l’envie de connaître ses géniteurs. Il a fait quelques recherches avec Rose, mais il n’en a jamais parlé à ses parents de peur de les blesser.

Ce conte va nous en apprendre plus, et pas seulement sur lui.

J’aurais aimé rester encore un moment avec eux, sourire aux réparties des animaux, sentir l’odeur des biscuits encore chauds… Mais les pages se tournent et on arrive vite à la fin, happé par les personnages et ce qu’ils dégagent. Ma seule « consolation », savoir qu’il y aura une suite.

Certains trouveront peut-être ça un peu désuet, mais c’est tellement bon de retrouver cette innocence, cette âme capable d’accepter le merveilleux sans se poser de question.

Si vous aussi vous avez besoin d’une pause douceur, un peu acidulée parfois, besoin d’une parenthèse enchantée, alors ce roman vous attend.

J’étais curieuse de découvrir l’auteure qui se cache derrière ce joli masque. Le titre et le synopsis ont vraiment su piquer ma curiosité ainsi que l’époque où se déroule l’intrigue. Je dois avouer que le lieu m’a aussi interpellée… qu’allais-je découvrir au sein de ce roman?

En premier lieu, une belle histoire d’amour débute le roman. Les amants décident de fuir. Jacopo a réussi à séduire la fille du doge, une famille riche et puissante. Alors qu’au début la passion les faisait vivre d’amour et d’eau fraîche, la réalité les rattrape assez rapidement. Il est évident que le père de la jeune Lucia n’a pas dit son dernier mot et c’est une chasse à l’homme qui débute tant à Venise qu’aux villes voisines. Il n’est pas question que sa fille épouse un homme ne faisant pas partie de la bourgeoisie. D’ailleurs, il crie au scandale!

Au fil du récit, l’auteure nous démontre le pouvoir de ces riches bourgeois, mais également l’impuissance des petites gens. Alors que l’intrigue se déroule au XVe siècle, il est assez aisé de faire les liens avec la vie actuelle. Est-ce que cela a vraiment changé? Est-ce que les familles puissantes de ce monde se soucient de leur pouvoir ou bien elles ont à cœur d’aider les plus démunis?

Je suis tombée sous le charme d’Ennio. Il a une belle personnalité, le cœur juste et honorable. Tout comme Konstantina qui est prête à tout pour venir en aide à Jacopo. Leur détermination et leur ténacité m’ont fait apprécier ces deux personnages.

Quant à la plume de l’auteure, elle est tout à fait captivante. Il y a un petit quelque chose qui m’a interpellé et que j’ai apprécié. Tant sa fluidité que le réalisme de ses propos ainsi que le dynamisme qu’elle a su intégrer à son roman.

Je suis réellement surprise par ce roman et par l’auteure. La fin est bouleversante. Ne vous attendez pas à un happy end, mais plutôt à la réalité telle qu’elle l’était à l’époque. Ce fut un court roman qui a su me charmer au-delà de mes attentes!

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Passionnant

Les 3 Mousquetaires restent un chef d'oeuvre de la littérature française. Cette version « une foi une loi un roy » est très complète et permet de suivre au plus près l'évolution de ces personnages emblématiques d'une époque. Dans cette histoire, nous retrouvons les 4 mousquetaires mais également le capitaine de Tréville, le cardinal de Richelieu, Louis XIII et la duchesse de Chevreuse. Les aventures s’enchaînent sans temps mort. L'aventure, l'histoire, l'amitié, les descriptions... que du bonheur ! À la fin du roman, on a presque envie de dégainer notre épée et de ferrailler. En bas de page, on trouve des notes sur cette période et on apprend un peu plus. Je le conseille fortement. Et puis, c’est bien de lire une histoire nouvelle des quatre mousquetaires. Les redites, ça va un moment puis ça soule !

Un roman que je pourrais classer dans les polars historiques, avec des personnages de romans de cape et d’épée.

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été bercée par Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas. Qui ne connait pas D’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis ? Que ce soit en livre ou en film.

J’étais donc très curieuse de les retrouver dans une aventure inédite, près de 180 ans après la publication de Dumas. J’ai découvert l’auteure avec Grandelet et Scintille, deux livres très différents de celui-ci, puisque ce sont des contes de Noël, que j’avais adorés d’ailleurs.

Elle a pris un double risque ; changer de registre et reprendre des personnages mondialement connus. Et c’est une vraie réussite ! J’ai retrouvé l’esprit de Dumas, avec un vocabulaire adapté à l’époque, mais « mis à jour » par des tournures de phrases plus « modernes ». L’univers est tout à fait respecté, avec des intrigues à la cour, la rivalité Richelieu/Tréville (et leurs hommes !), le caractère des personnages, les mœurs, l’importance de la religion, les croyances….

L’immersion dans le contexte est très bonne et ça a été un réel plaisir de découvrir une nouvelle aventure des mousquetaires. Ici, pas question des ferrets de la reine, nous sommes plus dans un polar.

Paris 1634. Depuis janvier, des jeunes filles disparaissent mystérieusement. Mais cela passe inaperçu ; le roi est inquiet pour sa propre vie. Les mousquetaires, d’un côté, et les hommes du cardinal ; de l’autre, vont mener l’enquête…

Si tous les personnages de Dumas sont présents, l’histoire tourne plus autour de Porthos et d’Aramis. C’est très convaincant, bien mené, et sans temps mort. La plume de l’auteure est toujours aussi agréable à lire, avec juste ce qu’il faut de descriptions et de références en bas de pages pour nous plonger dans cette époque. Une annexe historique en fin d’ouvrage complète les renseignements.

Et cerise sur le gâteau, la mise en page au changement de chapitre ! Je vous laisse regarder la photo jointe, c’est bien plus parlant !

Vous sentez-vous prêts à faire un plongeon dans le passé et à redécouvrir les mousquetaires ?

Ween Pum’Kin, des tomes aussi envoûtants les uns que les autres ! Impossible de décrocher de cette lecture addictive, j’ai lu « le grimoire » dans l’après-midi. Chaque tome traite d’un mythe ou d’une créature et un nouveau pays est mis à l’honneur.

D’un tome à l’autre, on en apprend à connaître nos héroïnes, leurs traits communs, leurs atouts, leurs qualités ou leurs défauts, leurs peurs, leurs rêves… Leur monde est assez hermétique, je dois avouer, mais il se dévoile un peu plus à chaque tome. Quel plaisir !

Après 4 tomes de lus, on est à mi-chemin entre le célèbre Harry Potter et mes sagas préférées (au niveau sorcellerie et magie) Winx, TVD et TO.

Les romans sont un mélange de toutes ces séries sans tomber dans les clichés.

Ce que j’aime : ce sont les nombreuses images qui nous plongent dans une immersion de l’histoire.

Pour ce qui est du « grimoire » : l’amitié et la symbiose entre les sorcières est toujours là. L’histoire nous fournit des détails sur Donnchad, le sorcier écossais taciturne et sur les services secrets de la reine de Sabbat.

L’amour entre Cath et Max se développe, mais il y a toujours quelque chose qui coince.

Un nouveau sorcier fait son entrée qui… (je ne vous spoilerai pas), lui je sens que je vais l’adorer.

Une aventure bien construite autour du grimoire qui est une entité à part entière : il se défend tout seul, il est inviolable et il donne du fil à retordre à un sorcier peu scrupuleux qui tente à maintes reprises de s’en emparer.

Que diriez-vous de rencontrer des gargouilles farceuses : c’est ici !

De l’amour encore de l’amour…

De belles aventures qui me détendent, provoquant du plaisir !

Apparemment, le tome 5 sort dans peu de temps, j’ai hâte…

Je trouve que la série se bonifie au fil des tomes qui s'enrichissent. Après, les 3 sorcières grandissent et leurs aventures deviennent plus fortes, plus intenses.

Un dernier tome coup de cœur.

Un livre que je referme avec une certaine nostalgie. J’aurais tellement aimé faire durer cette parenthèse sucrée et chaleureuse.

Certains trouveront peut-être cela naïf et désuet, mais ça fait tellement de bien de retrouver son âme d’enfant, celle qui croyait au Père Noël, qui ne s’étonnait pas d’entendre parler des animaux. Cette âme capable de s’émerveiller et d’accepter la magie.

Alors oui, c’est une sorte de conte, ou plutôt une histoire de Noël, mais comme dans les précédents, on y trouve des « messages (la différence pour le 1er, l’enfant adopté à la recherche de ses parents biologiques et la crainte des parents adoptants de voir cet enfant leur échapper).

Grandelet est un bébé humain élevé par une famille de lutins au pays du Père Noël. On le voit grandir puis devenir adulte. En compagnie des fées, des lutins, des animaux qui parlent, du Père et de la Mère Noël. Des aventures, des péripéties l’attendent, les méchants aussi.

Tout ce que je viens de vous dire là est sans spoil. Si vous allez plus loin, c’est que vous avez lu les deux tomes qui précèdent celui-ci. Sinon, attention aux petits spoils !

Rien ne va plus au pays du Père Noël ! La boule magique a été dérobée par la famille Patakess. Cette boule contient la joie et les souhaits de tous les enfants. Si elle est détruite ou qu’elle vienne à s’éteindre, ce sera la fin du royaume magique, et cela aurait également des conséquences sur le monde des humains. Nos amis n’ont pas le choix, ils absolument la retrouver avant qu’il soit trop tard.

Quel plaisir de retrouver cette ambiance aussi ouatée qu’un chocolat chaud ! Une atmosphère de douceur, de bienveillance, même s’il y a des méchants. Les chamailleries (et les bêtises !) de Galopin le chat, Patapouf le chien et Rancoon le raton laveur. On ne peut que sourire.

Sans en avoir l’air, l’auteure met le doigt sur des problèmes concernant les mères adolescentes, les préjugés, les SDF. Ça se fond dans le paysage de l’histoire, mais c’est bel et bien là.

J’aurais aimé rester avec eux, les suivre encore pendant un moment. Mais la dernière page s’est tournée. Je n’ai pas vu le temps passer. Alors oui, je suis un peu nostalgique de devoir les quitter, pour de bon cette fois. J’ai adoré cet univers et je sors avec regret de ce petit cocon tout doux.

J’espère que vous avez su préserver un part de votre cœur d’enfant. Parce que parfois on a besoin de ce genre de lecture, un monde magique où règnent la bienveillance, l’amitié, la chaleur humaine. Retrouver le plaisir du merveilleux et abandonner ses soucis pendant un moment, que demander de plus ?

Une trilogie que je n’hésiterai pas à relire, à consommer sans modération tout au long de l’année.

Saga de Noël que j'ai aimé lire avec des personnages attachants et beaucoup d'humour malgré des thèmes parfois difficiles. Tout est toujours abordé en douceur et bienveillance.

L'auteur avait annoncé la fin de cette trilogie, mais sur son site, il apparaît qu'il y aura un 4e tome en 2025.

En attendant, cet hiver, je relierais les trois tomes déjà présents dans ma bibliothèque !