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Florent Oiseau

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Biographie

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Note moyenne : 6.84/10
Nombre d'évaluations : 32

0 Citations 18 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Florent Oiseau

Sortie France/Français : 2021-08-19

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par FLaureVerneuil 2020-05-02T18:18:19+02:00
Les Magnolias

L'auteur semble avoir une écriture légère mais chaque mot est bien pesé et plein de sens. Il sait nous attacher à chaque personnage, avec leurs travers. Les sentiments sont développés et l'évolution d'Alain au cœur tendre, est bien décrite. On pourrait penser que l'inaction du narrateur ne vaut pas un développement pendant 220 pages, détrompez-vous. Chaque page est riche, avec des situations sérieuses et (ou) désopilantes et un doux final. Il y a des moments marquants comme, par exemple, la cuite "thérapeutique" à l'alcool de prune. L'humour de Florent est décapant, mais aussi tendre, réel.

J'ai pris plaisir à connaître Florent OISEAU. À suivre.

Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2020/05/Les-magnolias-Florent-OISEAU.html

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Commentaire ajouté par Emilie-311 2020-05-25T20:53:16+02:00
Les Magnolias

Dans ce livre nous suivons l’histoire d’Alain. Alain est comédien, enfin, il a joué dans une série il y a 10 ans et depuis, plus rien… Chaque dimanche, il va au Magnolias voir sa grand-mère. Elle est sourde et quasi aveugle, mais ces moments passés avec elle sont des moments privilégiés. Tout va bien jusqu’au jour où celle-ci lui demande de l’aider à mourir. Alain ne sait pas quoi faire et se tourne vers son oncle. Il n’a pas beaucoup de relation avec lui, pour ne pas dire pas du tout, mais ces évènements vont les rapprocher. Au fur et à mesure, Alain va en apprendre plus sur sa grand-mère et découvrir qu’elle n’est pas la femme qu’il croyait. Mais cela ne l’empêchera pas de l’aimer, loin de là. Il ne manque plus qu’un rôle pour que sa vie soit agréable…

J’ai bien aimé ce livre. La relation entre une grand-mère et un petit fils est merveilleuse et l’auteur nous englobe dans une bulle de douceur à chaque visite. Ça me touche particulièrement car moi aussi, j’aime ces moments avec ma mamy. Nous les voyons vieillir, s’affaiblir ; cela fait peur et nous montre à quel point ces moments sont précieux.

L’auteur parle aussi de la difficulté de mener à bien sa carrière quand on est un artiste. Ce n’est pas facile tous les jours mais quand on garde espoir, tout est possible.

Au niveau des personnages, j’ai beaucoup aimé Alain. Surtout son côté attendrissant avec sa grand-mère. Je me suis retrouvée dans ce personnage. J’ai aussi beaucoup admiré sa détermination de vivre de ce qu’il aime.

Mais mon personnage préféré, je pense que vous l’avez compris, c’est la grand-mère. Je ne sais pas pourquoi mais je m’attache très vite aux personnes âgées, je trouve qu’elles ont tellement de choses à nous apprendre si on prend le temps de les écouter. Pour les livres, c’est pareil. Dès qu’il y a un protagoniste d’un certain âge, je ne peux que m’attacher à celui-ci. C’est plus fort que moi.

Je vous invite à lire ce livre très touchant.

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Commentaire ajouté par Antoine-104 2020-08-17T18:13:03+02:00
Les Magnolias

Me voici donc à lire cet auteur réputé, jeune talent prometteur, que j'ai entendu à la radio pendant ces vacances. Comme ses livres sont minces, je les avais lus vite puis, m'apercevant qu'ils étaient plus riches qu'ils en avaient l'air, je les ai relus.

Je vais utiliser la métaphore musicale. le groupe Oasis, mon préféré, vous le savez. Pourquoi me direz-vous ? Car c'est un peu l'archétype d'un début de carrière prometteur (et fulgurant pour Oasis).

Le premier album, Definitely Maybe, a tout du séminal. La réappropriation de 30 ans de musique anglaise glorieuse, les mélodies des scarabées mêlées aux riffs stoniens, au madchester des Stones Roses, et un côté punk dans l'esprit non sans rappeler celui des Sex Pistols parfois. La précarité racontée de manière amusante sans volonté de dénoncer quoi que ce soit. Ou du moins en apparence. le style nait ; chapeau pour un premier roman !

Le deuxième, (What's The Story) Morning Glory ?, les étoiles. Tous les tubes de grande qualité y sont : Wonderwall, Don't Look Back In Anger, Champagne Supernova, Morning Glory, plus de couleurs, plus de douceur aussi, d'ambition encore, de fantaisie (She's Electric), de complexité enfin (mélodique pour Cast No Shadow, la batterie de Wonderwall). Il sent le succès bien sûr, la consécration surtout, mais aussi le bonheur, la pudeur (il ne faudrait pas oublier les exquises faces B, du même niveau, sinon supérieures aux titres retenus sur l'album). C'est cela Paris-Venise. Des couleurs, des situations, des personnages véritablement et sincèrement truculents, on reprend la formule du premier, on améliore un peu un non-dénouement quelque peu frustrant du premier (et ici avec une magnifique dernière phrase qui dit tant), l'intrigue est plus maitrisée aussi. Les petits boulots y sont anoblis. Vraiment très bien.

Arrive alors le 3e. Le casse-gueule à n'en pas douter, surtout quand, pour les frangins monosourcilleux, on creuse le sillon de son style (car on a un talent insolent), que l'on a connu le succès immense et mérité car on est génial et charismatique, on n'y peut rien, que la répétition approche à grands pas. Tourner quand même en rond. En moins bien. La déception. Alors on tente de recycler, NWA dans D'You Know What I Mean ?, Anarchy In The UK dans My Big Mouth, fulgurantes ouvertures (quand même, et avec les balls encore sablonneuses à 16 ans, ça a carrément une putain de saveur). Mais le son est trop gros, gras encore, étouffé même paradoxalement (et même dans la réussite qu'est Fade In/Out par exemple, dans lequel Johnny Depp jour de la slide, 50 pistes de guitares, pour la densité, vous y croyez, vous ?), les mélodies sont de grande qualité, toujours, mais inférieures (Magic Pie, Stand By Me, Don't Go Away, (It's Getting) Better Man !! par exemple) ; quelques réussites tout de même, y compris et surtout dans leur excès (les deux premiers titres, Be Here Now, All Around The World). Globalement, ça veut en mettre plein la vue, l'artillerie lourde, la grosse prod (ils sont attendus comme le messie), y compris lorsque l'écriture se fait hyper personnelle (The Girl In The Dirty Shirt, superbe mélodie, l'une des plus belles de Noel, injustement sous-estimée) : on sent les soirées commencées à midi à la coke croisée avec l'Effexor, pour se voiler la face de la petite chute, inexorable, mais des excellents concerts néanmoins, et leur mise en scène à la lisière du kitch (la rolls, l'entrée par la cabine téléphonique, la grosse horloge) et leurs versions à rallonge de titres déjà trop longs. Pitié, ne venez pas me parler de la grève des routiers de 1997, je risque de tuer un bébé Maine Coon de rage (c'est dire que la plaie est encore sacrément ouverte). L'annulation, jamais reportée, Guillaume Durand en ouverture du journal dans Nulle Part Ailleurs qui l'annonce comme s'il s'était agi de l'assassinat de JFK. C'est le charme de cette période qui ne pouvait que décevoir (les messies n'existent pas, sauf au foot, c'est bien connu). La déception magnifique comme je l'ai écrit ailleurs. le magnifique plantage, inconsciemment voulu (oui, il aurait fallu s'arrêter à Knebworth, Noel a raison, je conseille d'ailleurs le magnifique documentaire Supersonic, qui me fout des frissons rien qu'en pensant aux derniers phrases en voix off phrase enchaînées à The Masterplan), le grand album sous dunes de coke, tout dans le rouge, y compris et surtout les 50 pistes de guitare (putain, moi déjà avec deux je me sens pousser des ailes spectoriennes !). Les rois du pétrole. Ils se sont pris pour Dieu. Noel sans inspi (alors que, le con, s'il s'était gardé des faces B des deux premiers albums sous le coude, il l'aurait bel et bien été, le roi du monde) qui baragouine des mélodies en direct de la barraque à frites de tonton Micky (Jagger) sur l'Ile Moustique, un enregistrement avec saladier de coke en libre-service. Et malgré ça, tous les défauts, la qualité en-deçà d'absolument tout en fait peut-être, ça transpire la classe et la sincérité, même si, inexorabilité des grands destins, cela enclenche la descente en termes de succès public (artistiquement, c'est encore différent, mais je ne m'étendrai pas, car je ne sais pas m'arrêter lorsque je parle d'eux).

Rendons grâce à Florent Oiseau de ne pas être tombé là-dedans. Il a maintenu son talent à un niveau d'exigence qui force le respect. Et puis il n'a jamais été aussi tendre (l'on citera, par exemple, le personnage de la grand-mère, de la prostituée, celui du dépressif) et drôle, bourré de bonnes idées (les prénoms de poneys pour ne citer que la principale).

Pourtant, après en avoir dit tant de bien, je n'ai pas pu m'empêcher de détester ce roman. Sans trop savoir pourquoi d'ailleurs (et sans chercher à répondre à cette question pleine de paradoxes).

C'est ce soir en écoutant mon groupe préféré que je comprends enfin pourquoi. Moi qui avais fantasmé le 3e album d'Oasis, jusqu'à créer des mélodies à partir des seuls titres de chansons, imaginant un chef d'oeuvre et qui ne fut qu'un talent (réel) boursoufflé, essoufflé, essoré, ce qui est bien compréhensible au fond. Oui, je suis forcé de le reconnaître : Oiseau a réussi ce 3e roman, il n'a pas explosé en plein vol comme Oasis. Et c'est cela qui m'insupportait. Il n'est pas tombé dans le piège de la précipitation (oui, si Oasis avait ne serait-ce qu'un peu attendu la fin de leur descente de coke, magnifiquement racontée dans Gas Panic sur l'album suivant, le sous-estimé Standing On The Shoulder Of Giants, ils seraient restés les rois du monde tant Noel a de talent, et même en devenant un peu moins jeune, et toujours plus jeune, tel un Bowie aux gros sourcils, la même classe). Voilà pourquoi je les déteste, ces Magnolias à l'odeur parfois dissonante, mais qui en sont la qualité, la singularité, la subtile idiosyncrasie comme le dirait celui qui sera toujours mon grand ami : se réinventer tout en peaufinant encore son style, en orfèvre. Ce qu'Oasis n'a que partiellement réussi sur l'opus suivant (entaché de I Can See A Liar, pour ne citer qu'elle ; oui, l'album aurait pu être leur chef d'oeuvre de rock en même temps classique assumé que furieusement moderne – Fucking In The Bushes, Go Let It Out, Who Feels Love ?, Gas Panic – si Nono ne s'était pas encore planté dans le choix de la tracklist finale – hello Let's All Make Believe ? qui dégagea de la tracklist à cause Liam qui trouvait qu'il chantait mieux sur I Can See A Liar : et après, on va dire que Noel était un dictateur chez Oasis… Je conseille d'ailleurs ma version revisitée de l'album qui rend grâce à leur chef d'oeuvre de la gueule de bois, avec ce qui aurait dû être la tracklist selon moi).

Donc il a pris son temps, l'Oiseau, et il a eu raison.

Bien plus tard après l'achèvement de son roman – et de la réaction à ma critique élogieuse écrite sans doute trop vite - je n'arrivais pas à me débarrasser d'une impression insaisissable. Alors je l'ai relu (il est très fin). Ce dépressif avec l'haleine d'un prof d'histoire géo, la formule saluée par la presse me fait soudainement moins rire. J'ai comme un étrange sentiment que son insistance à parler de la révélation du dépressif cache autre chose, une impression étrange à la Setting Sun, version acoustique, sur la version Chasing The Sun de Be Here Now, douce-amère. Si la révélation du dépressif m'a fait hurler de rire à ma lecture précipitée (mais seulement sincère, je le répète), me faisant me précipiter à en dire sans doute un peu trop de bien (mon enthousiasme précipité incontrôlable, incurable, car je ne suis que ça, et puis il faut dire que je suis bon public, et amateur de poneys aussi, enfin plutôt de chevaux islandais, n'allez surtout pas les traiter de poneys, l'islandais est susceptible à propos de ses petits chevaux), j'en ai maintenant une vision autre, comme si, finalement, son insistance à parler de la vieille prune (et ce qui s'en suit), révélait que le personnage principal, ce ne serait pas cet Alain, mais ce personnage dont j'ai oublié le nom (car je n'ai pas eu besoin de le relire en fait, je ne relis jamais les romans, même ceux que j'ai aimés : le propre des grands livres est qu'ils font leur chemin tous seuls à un moment donné, sans la presse ou des proches pour guider et mettre dans des cases, des interprétations de tendresse ou autres), celui dont une part de lui est comparée à un couvre-chef.

Et là, comme s'il avait anticipé la finesse de ma critique, il me convainc encore, avec élégance (car il l'est, je m'étais trompé, et moi aussi à ma façon sinueuse, mais toujours sincère), car j'avais oublié la fin, étourdi que je suis. Non, la question de savoir qui est le personnage principal ne semble pas revêtir une si grande importante que ça à ses yeux. Cette question n'est plus tellement importante en fait, car, bienveillant avec le personnage au petit chapeau, il lui offre un destin sans ambiguïtés (ou du moins un espoir, et c'est déjà beaucoup) : voilà donc le dernier élément (un dénouement davantage réussi que sur les deux précédents opus) qui me rassure sur la qualité des Magnolias qui resterons donc Forever pour paraphraser Claude François.

Oui, définitivement, sans peut-être, Florent Oiseau a bel et bien réussi son 3e roman ; je le répète (si l'on pouvait remonter dans le temps j'en dirais deux mots à la bande à Noel), il a pris son temps, je pense, entre la première relecture, et la publication. Simples contingences éditoriales peut-être, finalement.

Ajout matinal, frappé au réveil par un souvenir de lecture, et vraiment seulement un souvenir, j'y tiens, (je ne l'ai lu réellement qu'une seule fois) ; je crois avoir réellement compris ce livre, c'était au fond évident (je complique bien le choses parfois, fidèle la tradition familiale, du côté normand cette fois-ci), mais compte-tenu de mon âge avancé, de mes échecs passés, un telle chose était alors inconcevable. Je n'en ferai pas part ici, c'est trop personnel. Un autre personnage que je n'ai qu'évoqué ici, et qui est central dans l'intrigue. Dans un tel cas, l'auteur est d'une grande élégance (il l'est de toute façon, il n'y a qu'à lire ses romans pour s'en rendre compte).

Merci pour cet excellent moment de lecture. Et surtout, comme me le disait quelqu'un (et c'est la seule phrase qui traversera les années avec certitude) : n'arrêtez jamais d'écrire, jamais.

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Commentaire ajouté par VictorineS 2021-03-13T16:05:31+01:00
Paris-Venise

J’ai adoré, c’est frais, plein d’humour sans être vulgaire.

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Commentaire ajouté par Maryel 2021-04-03T18:06:53+02:00
Les Magnolias

Un petit livre qui se lit rapidement. Sous ses airs légers, il est porteur d'un message bien plus profond, une réflexion sur l'existence. Une découverte intéressante.

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Commentaire ajouté par marie-nel 2021-09-14T08:57:14+02:00
Les fruits tombent des arbres

J'ai suivi avec beaucoup d’intérêt le personnage principal, Pierre. Il a la cinquantaine, vit seul, divorcé, mais fête sa rencontre avec son ex-femme tous les ans, il a une fille de 17 ans, qu'il voit peu. Il est assez oisif, passe son temps à contempler le monde autour de lui. Son monde va basculer quand, la veille de Noël, son voisin s'écroule mort devant l’arrêt de bus en face de chez lui. Cette mort le choque, il connaissait peu ce voisin, mais il est profondément touché. Comme un hommage, il va ainsi prendre le bus de cette ligne 69, que son voisin n'a pas pu prendre. Il va alors faire des rencontres variées et complètement disparates. Il va visiter des lieux improbables, tisser des liens insoupçonnés avec des personnes qu'il reverra par la suite. Il va surtout essayer de mieux connaître ce voisin, assister à son enterrement, rencontrer sa femme et ses amis. Et tout cela avec la ligne 69 en trame de fond.

 

J'ai vécu ainsi une année dans la vie de Pierre. Le livre est en effet divisé en quatre parties, représentant les quatre saisons. On commence en hiver, au moment de Noël, pour finir à l'automne. On va suivre cette ligne 69 au gré des saisons, la voir changer, évoluer, les changements chez les personnes qui habitent ou vivent le long de cette ligne. J'ai trouvé cette vision très intéressante, c’est un peu comme si on prenait une photo d'un même endroit à des moments différents de l’année et on regardait ensuite les changements selon la saison.

 

J'ai été touchée par Pierre, par les personnes qu'il rencontre, certaines écorchées et à vif. Son voisin par exemple. Je me suis rendue compte que chacun était lié d'une façon ou d'une autre. Tout se tisse petit à petit, comme une grande toile d’araignée. Cet attachement est renforcé par le choix narratif de l'auteur à la première personne du singulier. Je suis très sensible à cette narration car elle me permet de ressentir plus profondément chaque émotion que l'auteur veut faire passer, de rentrer dans la peau du personnage, dans sa tête, et de voir le monde à travers ses yeux. C’est toujours une expérience enrichissante. Même si sa passivité m'a parfois un peu énervée, j'avais parfois envie de le secouer pour qu'il réagisse un peu plus. C’est un personnage devant lequel on ne peut pas rester de marbre.

 

J'ai beaucoup aimé la façon de Florent Oiseau de dépeindre la société. J'ai retrouvé un peu de Virginie Despentes dans cette manière de montrer les gens, leurs façons de vivre. Il le fait avec beaucoup de réalisme, il ne cache rien, ni n'enjolive les faits. Il met beaucoup d’autodérision, d’humour, parfois noir, d'ironie, certaines scènes sont particulièrement burlesques, comme par exemple cette proposition de faire une mayonnaise alors qu'il est en train de laver son linge dans une laverie. Les rencontres sont intéressantes, pas une ne ressemble à l'autre, et parle d'un fait de société, les pauvres, les laissés pour compte, les SDF, les heureux, malheureux, tout un panel de gens qui font la société de notre époque.

 

Je me suis laissée happer par ce voyage le long de la ligne de bus, j’ai vagabondé avec le personnage principal, et finalement, j'ai plutôt aimer ça. Tout est bien détaillé, sans amener de lourdeurs, même si j'ai ressenti quelques longueurs dans les descriptions, mais celles-ci sont très utiles pour parfaire l’atmosphère et la retranscrire au mieux. Donc, finalement, ces descriptions sont nécessaires. J'avais envie de lire en diagonale à ces moments là, mais je ne l'ai pas fait car je savais que c’était nécessaire de lire ces passages afin de mieux comprendre. La fin est telle que je l'imaginais, ce n’est pas le genre que j'aime, elle est ouverte. J'ai quitté le personnage dans une certaine paix intérieure, mais j'aimerais beaucoup savoir si tout va continuer comme cela pour lui. C’est un sentiment positif, cela montre que j’ai vraiment eu l'impression que tout ce monde existait et plus particulièrement Pierre. À moi de m'imaginer la suite de sa vie…

 

Je ne connaissais pas du tout Florent Oiseau, je le découvre avec ce roman, j’ai vu qu'il avait écrit trois autres romans, et j'ai très envie de les lire pour retrouver la plume de l'auteur, son ton, et surtout sa poésie. Car, finalement, c’est cette poésie qu’il met dans ses mots, dans ses faits, qui fait la beauté de cette lecture. C’est un jeune auteur d'une grande qualité littéraire, dont on devrait continuer à entendre parler. Une chose est sûre, je vais le suivre de près, et je le lirai à nouveau avec grand plaisir.

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Les fruits tombent des arbres

Florent Oiseau est un auteur que j’affectionne énormément depuis que j’ai découvert sa plume en parcourant “Paris-Venise“, son deuxième roman : il concourait alors pour le Prix Orange des Lecteurs, c’était en 2018 et ce fut pour moi un véritable coup de cœur littéraire. Depuis j’ai rattrapé mon retard en découvrant son premier titre – “Je vais m’y mettre” – avant de le retrouver l’an dernier avec “Les Magnolias“… Trois bouquins et toujours le même bonheur de lecture. Aussi n’ai-je pas résisté au plaisir de le retrouver à l’occasion de cette rentrée littéraire, me procurant ce quatrième livre dès sa sortie, sans m’attarder un seul instant sur sa quatrième de couverture : J’ai confiance en Florent Oiseau, il est pour moi une valeur sûre.

Pensiez-vous que je me sois trompée ? Que nenni mes Bookinautes adorés ! Encore une fois Florent Oiseau nous épate et nous embarque à travers une superbe fresque… Du quotidien ! Parce qu’il est comme ça, cet auteur, il magnifie l’ordinaire et nous balade dans Paris comme personne, avec autant d’ironie que de mélancolie, avec cette fausse légèreté qui nous fait réfléchir à notre propre existence au fil des pages et jusqu’après la dernière page tournée.

Alors on suit Pierre dans ses pérégrinations parisiennes sur la ligne 69… Pierre. Un type d’une affolante banalité, qui ne fait pas grand chose de ses journées et n’a rien de particulier pour se faire remarquer. Pierre. Même son prénom est d’une étonnante normalité… Et si c’était ça l’originalité ? Et si la clé du bonheur se trouvait dans ces petits détails du quotidien auxquels on ne fait justement pas attention ?

Je m’égare peut-être… Ou peut-être pas… Car avec sa plume unique et son style inimitable, Florent Oiseau nous offre une fois encore un roman plein d’humanité, emprunt d’émotions et teinté d’une douce poésie.

En bref, il en faut du talent pour rendre incroyable le banal et célébrer l’ordinaire… Il en faut du talent… Mais ça tombe bien, Florent Oiseau en est doté : Lisez ce livre, vous verrez !

Lu en août 2021

Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/08/chroniques-2021-les-fruits-tombent-des-arbres-de-florent-oiseau.html

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Commentaire ajouté par jfjs 2022-06-25T21:17:54+02:00
Les fruits tombent des arbres

Un homme qui aime l'ennui et la contemplation, un homme désabusé avec une écriture bien trop sérieuse pour y croire. Il aime l'ennui, c'est bien un peu pour le côté concept mais après, il a parfaitement réussi, ce que je me suis ennuyé !!!

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Commentaire ajouté par Henrxy 2022-12-28T20:00:09+01:00
Paris-Venise

Après un départ somme toute sympa et drôle , j'ai été submergé par une certaine lassitude, je ne savais plus trop où le romancier veux nous mener et même s'il allait nous mener quelque part, ce qui est étonnant pour un roman qui se déroule pendant des voyages dans un train... les employés du train Paris - Venise sont plus pervers que la moyenne, il y a une séductrice dangereuse à bord et c'est à peu près tout..

Bien parti , ce roman ne " monte pas en puissance " comme on aurait pu l'espérer et ne réserve pas vraiment de surprises. Pas désagréable, pas extraordinaire non plus évite de justesse l'ennui car il est court. Tout ça me semble insuffisant pour passer un bon moment.

J'ai bien souris quelque fois mais parler de "grands éclats de rire"?

J'aurais préféré relire un vieux San Antonio.

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Commentaire ajouté par Flownia 2023-10-08T18:40:25+02:00
Tout ce qui manque

Je n'ai pas apprécié ce roman, trop d'amertume dans l'écriture et les chapitres sont assez bâclés.

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