François Szabowski
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.75/10Nombre d'évaluations : 4
0 Citations 3 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce roman est écrit à la manière d’un journal tenu par un homme, François.Il y raconte son emploi de copiste jusqu’à son déménagement dans la capitale avec Clémence où il devient écrivain.
François pourrait être un homme d’une cinquantaine d’années tant il paraît dépassé par les nouvelles technologies. Il est surtout atteint de plusieurs défauts psychopathologiques, comme la mythomanie ou la paranoïa. Pour justifier ses propres défaillances intellectuelles ou physiques dans la vie de tous les jours, au travail pour garder un emploi, ou avec ses voisins par exemple, il invente des histoires le faisant passer tantôt pour une victime tantôt le mettant en valeur, et surtout, il y croit, ce qui est le propre de la mythomanie. François se sent constamment persécuté et met tout en œuvre pour arriver à ses fins, vivre aux crochets des autres et se faire assister, même si d’après lui ,et avec ses mots, il abat un travail titanesque méritant compensation financière.
Il faut avouer qu’au bout d’une centaine de pages, le personnage devient sérieusement agaçant mais les rebondissements dans sa vie, et comment il aborde les événements, comment il s’y adapte, et surtout comment il arrive à ses fins, font que la lecture devient prenante. Passé ce sentiment, le personnage devient comique, surtout lorsqu’ils arrivent à Paris avec ses nouveaux projets dont celui de son financement deviennent parfois même hilarants.
Bien que tourné à la façon d’un journal intime, ce roman est bien écrit et use d’un vocabulaire relevé, mais accessible. Ce qui est assez paradoxal avec le personnage qui avoue ne pas avoir eu une éducation élevée, mais pour le lecteur, c’est appréciable.
Le thème est original, mettant en scène un personnage atypique, souvent considéré comme un paria, loin du héros anodin ou magnifique, il est tout le contraire. C’est le journal intime d’un personnage complètement inintéressant, rendu attrayant par une écriture favorable au plaisir de lire et à ses délires.
Le roman est d’autant plus original que les différents chapitres ont déjà été publiés sur le blog de l’auteur, même si quelques romans publiés ont déjà suivis cette démarche.
Finalement, l’originalité du thème et de la forme font de ce roman un moment de lecture apprécié. L’auteur a continué la vie de François dans de nouveaux chapitres. Espérons qu’il ne lui arrivera que du bien…
Afficher en entierCe roman est le deuxième tome du copiste écrit sous la forme d’un journal intime où un individu du nom de l’auteur ( ? ), copiste de métier, nous raconte les péripéties de sa vie. Dans le premier tome, nous avions découvert le personnage. Calculateur et manipulateur, il est aussi mythomane et écrivain, mais je m’égare, et ne serait-ce pas la même chose en somme.
Dans ce deuxième roman du copiste mais pas le deuxième de l’auteur, nous suivons François dans la suite de ses aventures. Paranoïaque, il entraîne dans ses délires tout un groupe de gens à peine moins désœuvrés que lui. Après avoir fait le deuil de sa relation avec Clémence et la propriétaire de soixante ans, le voilà reparti dans une nouvelle histoire d’amour avec Vera, une belle jeune femme russe, ancienne artiste de cirque. Dans le même temps, son roman, celui d’un pan de sa vie, sort et se rendant compte qu’il est exploité par son éditeur négocie violemment une avance pour son deuxième roman, celui de son journal. Il exploite aussi les filles de Clémence qu’il retrouve presque par hasard et se lie d’amitié avec une bande de punks.
Ce roman est dans la veine du premier et notre anti-héros s’enfonce encore plus dans la délinquance et l’alcoolisme. Manipulateur et peureux, il finit par passer à l’acte de violence et de vandalisme. Il tombe réellement amoureux et voit enfin un avenir dans sa vie malheureuse mais qu’il s’évertue à croire fantastique. Le personnage est un merveilleux cas d’école pour les étudiants en psychologie et il serait curieux de savoir comment l’auteur s’est inspiré pour dénicher ce François.
Au fil des pages, il est des questions qui se posent irrémédiablement, d’où vient-il ?, mais le personnage y répond avec tellement d’humilité qu’on irait presque le plaindre, que veut-il réellement ?, et nous ne le comprenons réellement qu’à la fin, et est-il au moins une fois sobre ?, l’auteur ayant certainement des parts dans une petite distillerie de province spécialisée en alcool de prune ou de mirabelle.
L’écriture est toujours aussi fluide et use d’un vocabulaire assez relevé tout en étant dans un style simple mais efficace. San vouloir offenser François le personnage, je dirais qu’il y a du Jeunet dans ce roman.
Afficher en entierDédicaces de François Szabowski
et autres évènements
Aucun évènement prévu