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Toutes les séries de Françoise Dolto

1 livres
2 lecteurs

"Jésus enseigne le désir et y entraine"... écrivait Françoise Dolto dans "L'évangile au risque de la psychanalyse, tome 1". Dans ce deuxième livre, Françoise Dolto nous fait part, d'une manière plus méthodique, de cette découverte qui résonne continument en elle : Jésus entraine au désir et non à une morale.

Elle nous montre la découverte du désir et son angoisse, la vie du désir et ses éclats de rire, la palpitation du désir et ses tâtonnements, la marche du désir et les confins de la loi... et, avec Jésus-Christ ressuscité, éveillé à une vie autre, Françoise Dolto nous montre la vie du désir qui frémit toujours par-delà les frontières de la mort.

Mais, qu'est-ce qu'un désir, toujours présent, toujours ailleurs...jamais atteint ?"

3 livres
33 lecteurs

Dès 1976, Françoise Dolto connaît un immense succès grâce à son émission quotidienne sur France Inter, "Lorsque l'enfant paraît ". Elle répond à des lettres de parents en difficulté face à l'éducation de leur enfant. Sans prétendre donner des recettes, elle définit une attitude : chercher les raisons de chaque problème rencontré et y répondre avec la justesse que l'attitude psychanalytique lui permet.

Tous les livres de Françoise Dolto

Quatrième de couverture :

Les étapes majeures sont, dans la trajectoire de l'enfant, ces moments de passage intenses mais critiques qu'il doit traverser pour arriver à l'adolescence puis à l'âge adulte.

Le sevrage, la motricité, la propreté, les relations avec les autres sont les épreuves mêmes sur lesquelles il se construit à la conquête de son autonomie. Forte de son expérience de thérapeute et de sa vie familiale, Françoise Dolto nous montre dans des exemples de vie quotidienne comment les difficultés non résolues dans l'éducation provoquent la souffrance. Elle nous invite à « parler vrai », à adopter une « attitude flexible, vivante, toujours en éveil, à l'écoute ». Le petit d'homme est un être de langage. L'éduquer, c'est le rendre autonome, « lui donner les règles, les repères, les interdits majeurs qui lui assureront cette sécurité existentielle qui seule peut soutenir son dynamisme et les forces vives de son désir ».

Éduquer, tâche impossible ? Sans doute, si on entend par "éducation" un ensemble de règles dont l'application façonnerait l'enfant. Éduquer n'est pas un savoir-faire. "Être parents" n'est pas un métier. La plus précieuse des interventions de Françoise Dolto auprès du grand public - à la radio ou dans la presse écrite - est précisément de restituer à la relation parent-enfant sa dimension naturelle et spontanée. Point de "psychologisation", nul jargon dans un propos qui semble relever, par son évidence et sa fraîcheur, du bon sens d'une intelligente grand-mère. Psychanalyste, ce que la célèbre thérapeute doit avant tout à Freud, c'est l'attention qu'elle porte aux mots, tant à ceux de l'enfant qu'à ceux qui lui sont destinés. Savoir parler aux enfants, ce n'est pas leur dire quelque chose de particulier mais tout simplement s'adresser à eux librement et clairement, sans fuite ni hypocrisie, sans infantilisation.

"Ce livre est un écrit d'après une conférence faite à des psychologues, des médecins et des travailleurs sociaux. Je désirais faire saisir à ceux qui s'occupent d'éducation, d'enseignement, de soins aux enfants et aux jeunes en difficultés physiques, psychiques, affectives, familiales ou en difficultés sociales, l'importance des paroles dites ou non sur des événements qui marquent la vie d'un enfant, souvent à son insu.

Mon propos est d'éveiller ce public d'adultes, vivant au contact d'enfants, au fait que l'être humain est avant tout un être de langage. Ce langage exprime son désir de rencontrer un autre, semblable ou différent de lui, et d'établir avec lui une communication.

Que ce désir est inconscient plus que conscient, c'est ce que je veux faire comprendre. Que le langage parlé est un cas particulier de ce désir et que, bien souvent, il fausse la vérité du message, à dessein ou non. Que les effets de ce jeu de masques de la vérité sont toujours vitalisants pour l’enfant en cours de développement.

L'enfant a besoin de vérité, et il y a droit. La vérité est souvent douloureuse à entendre mais, si elle est parlée et dite de part et d'autre, elle permet à l'enfant de se construire et s'humaniser."

Jamais, peut-être, on n'avait parlé d'une façon aussi belle et aussi juste de l'enfant. De sa vérité, de son désir. Au risque de choquer. Confrontée à un collectif d'enquête sur de multiples sujets : la représentation de l'enfant dans l'Histoire, sa place dans notre société, l'accueil à la naissance, l'école, Françoise Dolto, à travers son propre passé, son expérience de psychanalyste d'enfants, de mère de famille aussi, réagit. A sa manière habituelle, énonçant des vérités parfois difficiles à entendre, défendant jusqu'au bout la cause des enfants contre une éducation qui pervertit par excès de protection, contre le culte de la norme unique, la soumission aux modes du jour, l'imposition du modèle parental. Toutes ses réponses, toutes ses solutions sont guidées par une seule idée : en respectant l'enfant, on respecte l'être humain.

Cet ouvrage veut avant tout sensibiliser les lecteurs à la dimension de l'inconscient dans les troubles du développement des enfants - troubles tant somatiques que caractériels, affectifs ou intellectuels. Après un bref exposé de la théorie freudienne, on trouvera un compte rendu clinique de seize cas d'enfants suivis en consultation psychologique dans un hôpital général : la mise en lumière de ce qui s'est passé dans ces séances de psychothérapie rendra patente au lecteur l'articulation de la pratique et de la théorie.

Psychiatre et psychanalyste, Françoise Dolto s'est surtout intéressée à la psychanalyse d'enfants. Paru pour la première fois en 1984, L'Image inconsciente du corps est son livre majeur. Dès ses premiers écrits, elle construit sa méthode de travail avec de jeunes patients dans une optique freudienne. C'est à partir de son expérience clinique où la question de la psychose est centrale qu'elle élabore le concept d' "image inconsciente du corps". Cette "image" est à ne pas confondre avec l'apparence visuelle du corps, ni avec le sentiment interne de ses mouvements. Il s'agit d'une construction fantasmatique, inconsciente, remaniée lors des différentes périodes de crise que le sujet traverse durant son enfance. L'issue de chacune de ces crises est analysée par Dolto en terme de "castration", notion reprise de Freud mais utilisée dans un sens considérablement élargi. L'Image inconsciente du corps met en valeur le rôle et l'efficacité de la parole dans la thérapie des troubles corporels. De lecture facile, cet ouvrage soulève cependant des questions théoriques complexes qui sont expliquées dans L'Enfant du miroir. --Emilio Balturi

Le dernier ouvrage de Françoise Dolto, La Cause des adolescents, est d'une portée exceptionnelle. La célèbre psychanalyste lui a insufflé son génie familier, son intelligence visionnaire, sa générosité de femme et de mère. Rassemblée dans la même perspective et selon la même méthode que La Cause des enfants, voici une somme unique d'informations, de témoignages, d'expériences, de conseils, de propositions, qui va permettre à tous les parents et éducateurs de revivifier leur dialogue avec les jeunes.

Dans une nouvelle approche des grands dossiers de notre société en crise : fugues, suicides, drogue, échec scolaire, sexualité, Françoise Dolto interpelle les responsables, éclaire les problèmes, dénoue les drames, et parle enfin le langage vrai qu'attendent les adolescents. On trouvera ici une déclaration des droits et des devoirs qui ne manquera pas de surprendre et de passionner.

Sur les données d'une enquête internationale, Françoise Dolto invite à un voyage initiatique parmi les dix-seize ans ; elle livre un ultime combat pour donner la parole à ceux qui ne l'ont pas encore et introduire, dans une Education nationale en faillite, une éducation à l'amour, au respect de l'autre et de soi-même.

Ce livre inaugure de nouveaux rapports avec la jeunesse et un grand projet de société. Il est le testament de l'avenir.

Quatrième de couverture

« La solitude m'a toujours accompagnée, de près ou de loin, comme elle accompagne tous ceux qui, seuls, tentent de voir et d'entendre, là où d'aucuns ne font que regarder et écouter. Amie inestimable, ennemie mortelle - solitude qui ressource, solitude qui détruit, elle nous pousse à atteindre et à dépasser nos limites. » La solitude caractérise le petit humain dès la naissance et le place dès lors dans une dépendance radicale à Autrui. Se référant constamment à ses rencontres cliniques et aux faits de sa vie privée, Françoise Dolto déploie une grande fresque de l'histoire du sujet, de l'origine à la fin. La plupart des grands thèmes de son oeuvre y sont présents, avec des variations sensibles de ton et de temps, car ce livre polyphonique traverse plus de vingt ans de sa recherche.

Le 6 janvier 1979, Françoise Dolto fonde la Maison verte avec cinq psychanalystes et éducateurs (Pierre Benoit, Colette Langignon, Marie-Hélène Malandrin, Marie-Noélle Rebois et Bernard This), à Paris, dans le XVe arrondissement. C'est un lieu ouvert à tous, dont l'objectif est la socialisation précoce du tout-petit, de sa naissance jusqu'à trois ans. Pour Françoise Dolto, " cette relation précoce interhumaine - corporelle, affective et verbale - est une prévention formidable de souffrances "inutiles"". L'enfant vient à la Maison verte, accompagné d'un de ses parents ou d'un adulte tutélaire, passer un moment au cours duquel il entre en contact avec d'autres enfants et d'autres adultes : lui comme ses parents se préparent ainsi à la séparation au moment de l'entrée à la crèche ou à l'école. Aujourd'hui, son rayonnement persiste: près de dix mille enfants et parents y passent chaque année, et de nombreux lieux se sont ouverts en France et à l'étranger sur son modèle. L'ouvrage réunit des écrits de Françoise Dolto sur la Maison verte (conférences, entretiens, lettres), inédits ou dispersés dans différents ouvrages. Marie-Hélène Malandrin retrace, en collaboration avec Claude Schauder (cofondateur de La Maisonnée, à Strasbourg), la chronologie, les débats et les enjeux théoriques et cliniques d'une idée toujours actuelle. Les témoignages d'Annie Grosser et de Christine Roy (accueillantes à la Maison verte) complètent cette présentation, qui est accompagnée de documents d'archives de la Maison verte.

Dès son âge enfantin, Françoise Dolto prend le pli d'écrire des lettres à ses parents, à ses proches, à ses amis. Cela fait partie de son éducation. Elle s'y adonne, sous le contrôle de sa gouvernante, avec un charme, une vivacité, un style, qui feront d'elle une grande épistolière. Cet art de vivre deviendra très vite un art de penser. A côté des intimes, des intellectuels, des artistes, apparaissent des figures de la psychanalyse, Rudolph Loewenstein, Marie Bonaparte, René Spitz et plus tard Daniel Lagache, Serge Leclaire et surtout Jacques Lacan, le compagnon de route. Puis viendront les 'suivants', jeunes analystes à qui elle se fait un devoir de transmettre, et enfin tous ceux qui lui demandent conseil et auxquels elle répond de longues lettres attentives. Ainsi dans ces lettres passent, les incertitudes, les débats, les intuitions qui parfois s'élaborent dans d'éblouissants face-à-face avec ses interlocuteurs. Mais, au-delà de ce témoignage sur la psychanalyse cette correspondance, à la façon d'un journal intime, révèle un aspect plus secret de sa personnalité, montrant combien sa vie familiale a enrichi sa réflexion.

" l'océan, mettons que c'est l'espèce humaine. Chaque vague est un individu qui va au maximum de ses possibilités d'expression et qui, à l'acmé de sa force, retombe dans la non-différenciation de la masse de l'océan. c'est cette rentrée dans l'indifférenciation [. ] qui représenterait, au moment oú s'amorce la chute de la vague, les pulsions de mort. " telle est la métaphore que françoise dolto développe pour dynamiser, guider sa réflexion, et transmettre sa pensée. C'est l'étude des enfants et des psychotiques qui l'a conduite à s'intéresser aux pulsions de mort. Elle les analyse, pour la première fois dans ce séminaire inédit, à travers les différentes manifestations que sa pratique clinique lui a permis d'observer : dans leur lien ou leur dé-liaison avec les pulsions de vie, à chaque niveau de structuration de l'image du corps, avant ou après la castration primaire. Les pulsions de mort gravent ainsi, selon leurs impacts, le destin psychique de tout sujet. Françoise dolto apporte ici une contribution décisive au concept de pulsions de mort introduit par freud en 1920, dont elle étaye, précise et prolonge la portée psychanalytique. Édition établie, annotée et présentée par colette manier, avec la participation d'elisabeth kouki. Elles sont toutes deux psychanalystes.

En 1986, à l'initiative de Catherine Dolto et de Caroline Eliacheff, Françoise Dolto accorde à Jean-Pierre Winter un long entretien filmé et destiné aux archives que le producteur Marin Karmitz voulait constituer pour garder les traces des enseignements majeurs de la seconde moitié du XXe siècle. C'est une version transcrite à partir du film qui est proposée ici. Le malentendu créé autour de l'enseignement de Françoise Dolto par sa médiatisation rend nécessaire de revenir aux origines de sa vocation, à ses maîtres, à ceux dont elle a tant appris, les enfants, et aux rapports entre son travail clinique et sa théorie. Françoise Dolto répond ici aux questions que soulèvent ses élaborations (l'image inconsciente du corps, les castrations symboligènes, la psychose infantile, le statut métaphysique du sujet, etc.), mais aussi ses prises de position (l'enfant maltraité confronté à ses tortionnaires, la Shoah). Ainsi peut-on refaire le parcours d'une enfant compassionnelle devenue une psychanalyste de renom, en passant par une femme avant tout médecin mais intensément préoccupée par la portée métapsychologique et éthique de sa pratique freudienne. Aujourd'hui encore, les difficultés qu'elle a rencontrées à l'écoute de l'inconscient de ses patients, bébés, enfants et adultes, ne nous apparaissent pas résolues mais les voies qu'elle ouvre restent toujours subversives tant pour le grand public que pour ses collègues psychanalystes. Cet entretien peut être lu comme une contribution à une relecture attentive d'une œuvre théorique et clinique de la plus haute importance, qui reste à découvrir.

Présentation de l'éditeur

Dans cet Autoportrait d'une psychanalyste, Françoise Dolto répond à un confrère, Alain Manier, quelques semaines avant sa mort. Des premières constatations de la " petite clinicienne de 4 ans ", à ses dernières observations, elle examine plus profondément ses relations avec sa famille, parle de l'influence réciproque de Laforgue, Lacan et de la Société psychanalytique de Paris, retrace ses amitiés et son amour pour Boris Dolto, explore les soubassements de sa vocation et de son évolution. L'approche est raisonnée, axée sur un métier qui a occupé sa vie, mais le ton reste le même : une sorte de malice, de simplicité facétieuse qui lui ont toujours épargné l'aridité dogmatique. Après Enfances, Autoportrait d'une psychanalyste forme le second volet d'une passionnante autobiographie dialoguée.

"Je souhaite intéresser ici les lecteurs au témoignage d'une femme sur les femmes. Sous le titre général de La libido génitale et son destin féminin, je vais essayer, dépouillant le mot destin de ses résonances fatales, magiques ou déterministes, de témoigner en femme, en mère et en psychanalyste pratiquant depuis plus de vingt ans des faits d'observation que j'ai pu glaner concernant la sexualité dans son développement chez les filles, ne retenant ici que les traits que j'ai pu rencontrer chez le plus grand nombre." A partir de cette expérience clinique très riche, Françoise Dolto explore le cheminement dynamique, de la naissance à la vieillesse, d'une libido au féminin, elle en suit les manifestations dans la vie érotique et passionnelle, dans la relation à l'autre et à la famille, déployant pour ce faire toutes les harmoniques du désir et de l'amour.

Deux femmes que l'enfance tient particulièrement à cour se retrouvent, dialoguent, croisent leurs voix chacune dans ses compétences pour travailler à l'amélioration de la situation de l'enfant. Comment un juge doit-il réagir lorsqu'un enfant qu'il reçoit ne sent plus rien parce qu'on l'a habitué à sentir à sa place? Quand il ne tient plus en place? Andrée Ruffo s'est beaucoup servi des travaux de Dolto dans son approche des enfants avec qui elle était amenée à travailler, et avec qui il ne faut pas oublier qu'ils sont encore "dans le flou de l'imaginaire et de la réalité". La psychanalyse peut aider à mieux comprendre les comportements des enfants abusés mais aussi des enfants "criminels", et de leurs parents. L'enfant doit comprendre qu'il est l'égal des adultes; qu'ils n'ont pas tous les droits sur lui, et qu'en tant que personne il a des droits, mais aussi des devoirs.

En 1983, alors qu'elle travaille dans l'unique bureau d'avocats spécialisés pour enfants de Montréal, Andrée Ruffo invite Françoise Dolto à venir parler aux juges et aux avocats. Depuis, l'avocate est devenue juge. Elle nous livre ici, en en préservant autant que possible le caractère vivant et parfois familier, deux dialogues qu'elle a eus avec la grande psychanalyste. Les deux entretiens, qui datent de 1986 et 1987, sont suivis du dernier texte signé par Françoise Dolto: la préface qu'elle écrivit pour le livre d'Andrée Ruffo Parce que je crois aux enfants.

Françoise Dolto nous dévoile son enfance et sa jeunesse. Elle nous dit tout, anecdotes drôles mais aussi passages dramatiques qui ont construit ou détruit l'enfant qu'elle était.

La voix de Françoise Dolto n'est jamais aussi proche, directe, solidaire que dans les articles et les conférences réunis ici pour la première fois. Elle s'adresse par-delà ses activités psychanalytiques à tous ceux qui, parents et éducateurs, désirent être aidés dans la tâche passionnante mais difficile d'élever un enfant.

Les étapes majeures sont, dans la trajectoire de l'enfant, ces moments de passage intenses mais critiques qu'il doit traverser pour arriver à l'adolescence puis à l'âge adulte.

Le sevrage, la motricité, la propreté, les relations avec les autres sont les épreuves mêmes sur lesquelles il se construit à la conquête de son autonomie. Forte de son expérience de thérapeute et de sa vie familiale. Françoise Dolto nous montre dans des exemples de vie quotidienne comment les difficultés non résolues dans l'éducation provoquent la souffrance. Elle nous invite à «parler vrai», à adopter une «attitude flexible, vivante, toujours en éveil, à l'écoute».

Sans cesse, Françoise Dolto nous dit que le petit d'homme est un être de langage et que l'éduquer c'est le rendre autonome, «lui donner les règles, les repères, les interdits majeurs qui lui assureront cette sécurité existentielle qui seule peut soutenir son dynamisme et les forces vives de son désir».

Le Mot de l'éditeur : Le sentiment de soi

L'apport le plus marquant de Françoise Dolto à la théorie psychanalytique est le concept d'image inconsciente du corps. La première théorisation de cette notion, centrale dans son œuvre, date des années 1956-1958. Ce sont les textes inauguraux de cette élaboration conceptuelle qui sont présentés ici.

L'image du corps est ce par quoi l'enfant acquiert une idée de lui-même, une représentation qui est l'amorce du sentiment de soi par lequel le petit humain construit son identité. Cette image se met en place dans les relations parents/enfants, et principalement dans la relation primordiale à la mère, dès le début de la vie, y compris in utero. Quand ce jeu interrelationnel se passe mal, cela peut avoir des conséquences pathologiques et entraîner des régressions graves.

A travers les cas de Lionel et de Marie-Louise, Françoise Dolto nous montre comment, dans la relation de transfert à l'analyste, l'image du corps est révélée par les dessins et les modelages que font les enfants.

Le travail psychanalytique permet alors de déchiffrer les failles de la structuration du sujet qui sont à l'origine de sa souffrance, et d'y porter remède.

Présentation de l'éditeur

La publication de ces archives marque un moment décisif dans la vie posthume de Françoise Dolto (1908-1988). Dans sa préface, sa fille Catherine, exécutrice testamentaire, revendique la place d'ayant droit /ayant devoir et revient sur la relation mère-fille, placée sous le signe de l'amour et de l'échange. Avec ses frères, elle a choisi, pour le centenaire de la naissance de Françoise Dolto, le 6 novembre 2008, de mettre à la disposition de ses lecteurs un impressionnant fonds d'archives personnelles que Françoise Dolto avait conservées et organisées: journaux intimes, correspondances, dessins de jeunesse, manuscrits scientifiques, agendas quotidiens, albums de photographies, objets familiers, journal de naissance des enfants, dessins commentés de ces derniers... Dévoilées, retranscrites, ces archives permettent de dresser un portrait inattendu, accompagné de fragments d'un récit autobiographique inédit, au cours duquel Françoise Dolto commente son itinéraire personnel et sa vie intime. Le personnage de Boris Dolto, Russe de Crimée émigré, médecin fondateur de la kinésithérapie en France, apparaît ainsi à ses côtés comme compagnon essentiel d'une vie consacrée à saisir l'énigme de la maternité et de l'éducation et, au-delà, de la construction du sujet humain. L'ordre choisi par Yann Potin, historien et archiviste, est à la fois chronologique - l'enfance, les études, la rencontre de la psychanalyse et de l'amour, la maternité - et thématique - les signes d'identité, le corps et ses empreintes, la transmission familiale, l'écriture de soi, les origines imaginaires du moi. Les précieuses contributions de Muriel Djéribi-Valentin et de Jean-Pierre Winter, familiers de l'œuvre, éclairent l'originalité de la pensée. Manon Pignot revient, quant à elle, en historienne, sur "l'enfance en guerre" de la jeune Françoise. L'ouvrage décline ainsi les différentes strates de la mémoire, à la recherche des traces de la vie intérieure au sein des documents d'archives rassemblés. Le travail scientifique de Françoise Dolto et sa pratique si singulière, l'expérience de la vulgarisation et de la médiatisation sont abordés à partir de ce paysage intérieur, comme une quête de l'universel et de l'altérité.

Introduction au livre (pas de 4e de couverture)

Françoise Dolto a commencé sa vie au début du siècle, en 1908, et, elle a fini de vivre en 1988. Pour les enfants d'aujourd'hui, elle est comme une grand-mère épatante. Médecin psychanalyste, elle aimait dire qu'elle était médecin d'éducation. Elle soignait les enfants, les parents, les familles et surtout les chemins de leur vie. Toujours, elle prenait fait et cause pour les enfants et, dans tous les livres qu'elle a écrit pour les adultes, elle glissait des messages, des idées, des réflexions, des conseils comme autant de bouteilles à la mer.

Des messages pour soigner les chagrins, les peurs, les violences, les handicaps de toutes sortes, tout ce qui peut peser sur le destin de chacun, mais aussi pour saluer les joies, les progrès, les réussites, les petits et grands bonheurs de la vie.

Avec Catherine Dolto, nous avons déniché ces messages et nous les avons confiés au dessinateur, Lionel Koechlin, qui leur a donné formes et couleurs pour que tout le monde puisse les déchiffrer.

C.F.-P

Un adolescent, disait Françoise Dolto, c'est un homard pendant la mue : sans carapace, obligé d'en fabriquer une autre, et en attendant confronté à tous les dangers.

Découverte de soi, sexualité, révolte, tentations de la violence, de la drogue ou de la dépression : à tous ces défis, Françoise et Catherine Dolto essayent de répondre. Elles s'adressent aux adolescents, mais aussi à leurs parents et aux éducateurs. Parler directement aux adolescents au lieu de parler d'eux : telle aura été la dernière audace de la grande psychanalyste, auteur de Lorsque l'enfant paraît et de La Cause des enfants.

Ce livre veut fêter la force de vie des adolescents, leur capacité à inventer l'avenir car, pensent F. Dolto et C. Dolto, la société changera sous la pression des jeunes

Françoise Dolto raconte dans Le Cas Dominique les 12 séances de cure d'un adolescent psychotique (1). On y voit F. Dolto au travail : elle décrit en détail ses échanges verbaux avec lui, y joint ses interprétations ; s'y trouvent aussi les dessins de Dominique et des croquis de ses modelages.

F. Dolto rencontre d'abord la mère de Dominique afin de connaître son histoire. Dominique Bel, qui a 14 ans, est le deuxième d'une fratrie de trois. Sylvie, la plus jeune, deuxième fille à naître dans la lignée Bel depuis 150 ans, est adorée par son père. Dominique n'a posé aucun problème jusqu'à l'arrivée de sa petite soeur. Mais lorsqu'il retrouve, à son retour de chez ses grands-parents, ce bébé-fille à sa place dans le berceau, il manifeste une très forte jalousie : très angoissé lorsque sa petite soeur tète, ne voulant pas la voir « manger Maman », agressif, mutique et encoprétique (régression dans le contrôle des sphincters)...

Sommaire:

I) Françoise Dolto

A. Introduction : le cas Dominique dans l'oeuvre de Françoise Dolto

B. Son parcours

C. Son style

D. Son corpus théorique

II) Généralités sur la psychose

A. Définitions

B. Les mécanismes

C. Tableau : instances inconscientes de la psyché en psychanalyse freudienne

D. Exemples de psychoses

E. La psychose dans l'Histoire

III) Le cas Dominique : douze séances psychanalytiques d'un adolescent apragmatique

A. Introduction

B. Présentation de Dominique

C. La famille de Dominique et l'héritage familial

D. Progression au cours des premières séances et principaux temps forts de l'analyse

E. La régression psychotique de Dominique

F. Tableau : la relation des deux frères

IV) Techniques et clinique de Françoise Dolto

A. Les entretiens préliminaires

B. Le cadre et les modalités techniques

C. La clinique novatrice

D. Les interprétations de Dolto

E. Le transfert

F. L'éthique de Dolto

G. Les séances

H. Les réalisations plastiques : dessins et modelages

I. La poupée-fleur

J. La parole du Père

K. La cure : un espace ouvert

L. Conclusion sur la psychose selon Dolto

V) Conclusion générale et bibliographie

Essais«Jésus enseigne le désir et y entraîne»... écrivait Françoise Dolto dans L'Evangile au risque de la psychanalyse, tome I. Dans ce deuxième livre, Françoise Dolto nous fait part, d'une manière plus méthodique, de cette découverte qui résonne continûment en elle : Jésus entraîne au désir et non à une morale.Elle nous montre la découverte du désir et son angoisse, la vie du désir et ses éclats de rire, la palpitation du désir et ses tâtonnements, la marche du désir et les confins de la loi... et, avec Jésus-Christ ressuscité, éveillé à une vie autre, Françoise Dolto nous montre la vie du désir qui frémit toujours par-delà les frontières de la mort.Mais, qu'est-ce qu'un désir, toujours présent, toujours ailleurs... jamais atteint ?» Gérard Sévérin

Une enfant gravement atteinte d'une névrose narcissique guérit par l'intermédiaire d'un transfert sur une étonnante poupée-fleur inventée par sa psychanalyste, Françoise Dolto. En pays bantou, des poupées de fertilité et des figurines de cire accompagnent les petites filles dans leur initiation à leur rôle de femme et de mère.

Deux éclairages passionnants qui permettent d'approcher le jeu énigmatique des poupées.

Quatrième de couverture (point) :

Quelques-uns des plus célèbres écrit qui ont jalonné la carrière de Françoise Dolto : de la "clinique" - la cure à l'aide de la poupée-fleur, la jalousie à la naissance d'un puîné, la genèse du sentiment maternel - à la "théorie" - étapes et accidents de l'Oedipe, le destin au jeu du désir, au-delà de l'amour l'aimance. Avec cette clé constante : que, s'il revient au besoin d'être satisfait, le désir, lui, doit être reconnu.

Après les deux volumes de L'Évangile au risque de la psychanalyse, Françoise Dolto poursuit ici devant Gérard Sévérin sa lecture des Évangiles à la lumière de son expérience de chrétienne et de sa pratique de psychanalyste. Si Jésus apparaît comme " le maître du désir ", et si la foi donne la conviction que le désir a un sens, les certitudes ne sont pas d'ordre dogmatique ni les jugements d'ordre moral : c'est dans l'ordre spirituel que Françoise Dolto replace la vérité de chacun comme la sienne propre.

En remettant au coeur de l'analyse la parole de l'enfant, en proie à la perte de repères lors du divorce de ses parents, Françoise Dolto offre un regard neuf sur la séparation d'un couple : elle relève l'urgence du dialogue familial. C'est en quelque sorte un livre de citoyenne, psychanalyste de métier qui, on le sait, s'intéresse à la prévention des difficultés liées aux souffrances inconscientes des enfants ; souffrances toujours articulées au non-dit ou à un mensonge implicite, fussent-ils maintenus au nom du "bien" de l'enfant. Ni guide pratique ni objet de débat, et pourtant un peu les deux à la fois, cet ouvrage est écrit pour les parents et les enfants, et, surtout, en faveur du rétablissement de la communication.

Après les deux volumes de l'Evangile au risque de la psychanalyse, Françoise Dolto poursuit ici devant Gérard Sévérin sa lecture des Evangiles à la lumière de son expérience de chrétienne et de sa pratique de psychanalyste.

Si Jésus apparaît comme « le maître du désir », et si la foi donne la conviction que le désir a un sens, les certitudes ne sont pas d'ordre dogmatique ni les jugements d'ordre moral : c'est dans l'ordre spirituel que Françoise Dolto replace la vérité de chacun comme la sienne propre

- Pourquoi un enfant vif et intelligent se ferme-t-il soudain au monde ?

- Pourquoi certains enfants rencontrent-ils tant de difficultés pour apprendre à lire ?

- Comment l’échec scolaire devient-il, si on n’y prend garde, un facteur de délinquance ?

Parents, éducateurs, enseignants, médecins… : vous avez tous été confrontés un jour à ces problèmes.

Vous trouverez dans ce livre les réponses que vous attendiez sur tous les problèmes éducatifs : l’échec scolaire, mais aussi l’éducation sexuelle, affective, religieuse ou encore l’autisme infantile. Un livre indispensable.

Source : Pocket

«Dans les textes que j'ai réunis ici, il sera surtout question de l'enfant, de ses difficultés de développement et des manières de les vaincre. Il y sera question aussi de ses parents, de leurs angoisses, de leur façon de s'occuper de l'enfant, de le guider dans la vie. Les parents se posent aujourd'hui nombre de problèmes, ils doutent d'eux-mêmes. C'est tout à fait normal, étant donné la rapidité de l'évolution de la vie sociale, le déclin des valeurs qui, pour les parents, étaient jadis des valeurs sûres et qui ne le sont plus du tout à l'époque actuelle. Alors, ils n'ont plus, comme autrefois, confiance en eux, parce qu'ils ne savent pas quel avenir ils préparent à leur enfant.»«On m'a souvent posé la question de savoir si la psychanalyse peut tout expliquer. Pour ma part, je crois qu'elle est là non pas pour "tout expliquer", mais pour aider ceux qui se sont enlisés dans la répétition par refoulement de leurs désirs : les aider à sortir du même sillon du disque de leur vie, qui est en train de tourner sur place. Elle est là pour que la vie reprenne ses droits.»Françoise Dolto.

Résumé :

C’est une lettre au Père Noël, de décembre 1913, qui ouvre le premier tome de la correspondance de Françoise Marette. Le volume s’achève, sur une longue lettre de Françoise à son père où, après des études de médecine et trois ans d’analyse avec René Laforgue, elle fait le bilan d’une jeunesse et des rapports passionnés avec sa mère.

Cette correspondance est un document exceptionnel, chronique familiale qui met en scène l’époque, véritable roman d’apprentissage, où, enfant impétueuse puis jeune fille accomplie, Françoise se cherche, s’oppose, se construit, avec la force, la lucidité, l’intuition, qui feront d’elle une grande psychanalyste et une des figures les plus attachantes de son siècle.

La plupart des cas réunis ici par Françoise Dolto sont proprement sidérants; et ce, non en raison du caractère spectaculaire du symptôme (le symptôme, c'est toujours de l'incongru), mais du fait de l’étonnement même de Françoise Dolto devant les effets que libère son écoute. Que le symptôme, apparemment le plus irréductible à tout savoir ou "prescience", se dénoue quand l'analyste accepte de ne pas comprendre mais d'être là, de n'être que "ce là" pour le sujet, c'est ce qui n'a cessé de motiver la pratique de Françoise Dolto durant les quarante ans où elle a fait la psychanalyse d'enfants en France, faisant reculer ses limites tout en assumant d'être l'Autre pour ceux qui travaillent dans ce champ.

Elle n'enseigne jamais mieux qu'en amenant à entendre, par ses cas cliniques, l'inouï qu'elle a écouté, c'est-à-dire, avant tout: laissé se dire. Ainsi de la messe des morts qui se psalmodie chez un enfant dans l'érection lapidaire de son sexe et qui lui permettra d'être enfin, en laissant parler le mort en lui.

S'interrogeant sur l'incidence de la psychanalyse, non pas seulement dans l'après-coup des cures mais sur les générations suivantes, Françoise Dolto dit au passage, avec une confiance qui devrait réveiller bien des praticiens: la méthode freudienne "marche", pourvu qu'on l'ait. A condition encore, comme en témoigne son enseignement, que l'analyste ait quelque chose qui n'est pas de méthode: non pas un "en plus" mais un "en moins": qu'il vit comme la nécessité de sa "pas-science".

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