Toutes les séries de Frantz Delplanque
Un père célibataire massacre un huissier de Justice pour l'amour de sa fille. Un tueur à gages zèlé joue au chat et aux souris dans les rues de Marseille. Un chef de chantier désabusé découvre qu'une pompe à béton mal réglée peut résoudre bien des problèmes conjugaux. Une jeune femme en fuite reconnaît le tueur le plus recherché de France à ses côtés dans le bus qui la mène en Italie. Le capitaine du ferryboat du Vieux-Port rêve d'un feu d'artifice particulier pour fêter son départ.
La crème du polar français s'est décarcassée pour composer ce recueil en hommage au festival d?Annecy « Les Pontons flingueurs » et à son instigateur, René Vuillermoz.
Huit nouvelles noires, instants d'humanité fragile et douloureuse, par René Fregni, André Fortin, Jean-Paul Carminati, Vincent Crouzet, Ingrid Astier, Gilles Del Pappas, Jacques-André Bertrand, Jean-Marie Laclavetine. À consommer frappé !
Tous les livres de Frantz Delplanque
« J’étais capable de donner le biberon à Luna et même de la changer. Je la gardais à la plage quand Perle voulait nager.
— Faut que je retrouve mon corps d’avant, disait-elle.
Et elle me montrait ses abdos qui se raffermissaient de jour en jour.
Elle me prenait pour un grand-père ? du moins, c’est ce que je croyais. J’aurais préféré être un gentil vieux qui aurait eu un boulot avouable et n’aurait jamais tué personne, même par accident. »
Auteur d’une trentaine de meurtres non élucidés, Jon Ayaramandi a bien mérité de prendre sa retraite de tueur professionnel. Désormais, il coule des jours paisibles à Largos, petite ville du Sud-Ouest de la France. Il lit, mange des huîtres, écoute du rock garage avec le patron du Cap’tain Bar, et fait l’amour en quête d’éternité... Un homme comblé, ou presque.
Oui, mais voilà, un seul être vous manque et… tout se met à foirer. Où donc est passé Al, le pêcheur ? Perle ne lâchera pas Jon tant qu’il ne l’aura pas retrouvé. Or Jon ne se sent aucun don pour rechercher un individu sans avoir à le tuer. La vérité, c’est qu’il n’aspire qu’à aimer.
À aimer ? OK, alors prouve-le, Papy !
« Il n’y avait donc pas un témoin à Largos à m’avoir vu au bras de cette jolie blonde d’à peine quarante ans ? Personne n’ayant aperçu le vieux Jon Ayaramandi ivre mort, au petit matin, errant la gueule cassée et les poings éraflés, semant l’effroi parmi les honnêtes gens ? Etais-je trop vieux pour le rôle ? C’est ce que tout le monde semblait penser. "Pas lui, pas ce vieil homme aux cheveux blancs." Est-ce que ça me vexait ? Ouais. Est-ce que ça m’arrangeait ? Encore plus. Ça faisait même sacrément mon affaire. »