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Sa transformation nous plonge il est vrai dans un univers fantastique mais c'est un roman sur la vie, ses angoisses, ou notre "héros" est délaissé par sa famille, impossible pour lui de retourner au travail, incapable de communiquer il sombre seul abandonné!!!
Un livre terrifiant de justesse sur la grande peur des hommes : l'abandon!
La Métamorphose
Lettre au père
La Métamorphose
Lettre au père
Le Procès
Le principe est simple, sous fond de surnaturel. Grégor Samsa se réveille différent de la veille. D’une autre nature. Il tente toutefois de vivre de la même manière, aidé par sa famille. On se rend compte que Grégor ne vit que par des obligations sociales : il doit nourrir sa famille, il doit assurer l’avenir de sa sœur, il doit régler les dettes… Pour cela, il travaille de manière acharnée. Et l’on se rend compte qu’en dehors de son travail, il n’a aucune vie, aucun désir, sauf celui peut être de voir sa sœur finir dans un conservatoire. Or ce seul souhait (même s’il n’est pas pour lui) ne sera jamais réalisé.
Pour le soigner de tous ses maux, on dit à sa sœur de nettoyer la chambre et de le nourrir. Petit à petit, il est totalement exclu de la vie familiale. Et ce qui est terrible, c’est qu’il se rend compte que la famille se débrouille très bien sans lui. Débarrassé de toutes ses obligations, il a donc un choix. Mais il reste. Et du fait de ce choix, la famille se met à le Haïr, à le maltraiter et à le tuer à la fin.
L’homme un animal social.
Et oui, on voit ici très bien le problème. Grégor ne peut être heureux dans sa famille. Car il a tout une somme d’obligations envers elle. C’est à ce point qu’on ne connait même pas ses aspirations, ses goûts ou ses envies. On sait juste qu’il apprécie la menuiserie. Certes, ce n’est pas folichon. Mais bon.
Sa pièce à vivre est toujours enfermée à clé. C’est le seul endroit où il est lui-même. Mais du fait qu’il ne correspond plus à l’idéal du fils, il est tour à tour ignoré puis tout bonnement jeté dehors. En effet, on déplace ses affaires, il met des draps pour qu’on ne le voit pas, on ne fait plus le ménage. Le deal est simple : si tu ne fais rien pour nous, nous ne ferons rien pour toi. Ses désirs bien présents, avec le temps pour les accomplir, s’effacent totalement. Et l’on voit son déclin au fur et à mesure de la nouvelle.
Parallèlement, la petite sœur adorée se rebelle. Elle ne veut plus s’occuper de son frère. Jusqu’à ce qu’elle dise clairement à ses parents de le tuer. Et ce n’est qu’à la mort de son frère qu’elle devient femme. Elle se libère entièrement du carcan de ses obligations. Elle devient une femme. Débarrassée de l’homme, elle prend son indépendance. Idem pour les parents qui du coup se trouvent une nouvelle vie, un nouveau travail, de nouvelles occupations. Sans intérêt, sans amour, rejeté, Il mourra, dans la solitude, malade. Et on se « débarrassera » de son corps. Ni plus ni moins.
Kafka : l’homme est un loup pour l’homme.
Bien sûr, cette nouvelle est très amère car l’on voit le sacrifice d’un membre qui faisait sommes toutes ce qu’il pouvait pour sa famille, pour le bien familial parce qu’il représentait un fardeau tout court. (sujet d’actualité n’est-il pas ?) La métamorphose n’est pas seulement un conte fantastique car on oublie très vite la nature du cafard géant que devient le héros. Ce sont les réactions humaines qui nous intéressent ici.
Paradoxalement, on y voit aussi un espoir. Et c’est (pour moi attention) le seul bémol, la seule pointe lumineuse de ce récit. Grégor meurt et laisse ainsi à sa sœur la possibilité de vivre pleinement sa vie. Et c’est touchant car je pense que c’est aussi pour cela que Grégor se laisse mourir sans se battre. Car il voit que sa sœur est totalement écœurée par lui, qu’il est son fardeau à elle.
La Métamorphose
La Métamorphose
Pour ma part, je trouve qu'il s'agit d'une métamorphose "inachevée". En effet, il y a bien une transformation physique qui s'effectue mais sa conscience humaine reste intacte.
Il y a également une part d'humanité, au début du moins, de la part de la sœur tout d'abord et de la mère en suite. Il est vrai que la sœur est la première à s'occuper de Grégoire et fait des efforts pour lui rendre la vie plus agréable. Plus tard, la mère a émis le besoin de voir son fils et ira jusqu'à s'interposer entre son fils et son mari en demandant à celui-ci d'épargner la vie de Grégoire. Toutefois, le père ne veux rien entendre de cette histoire et a rapidement délaissé son fils. Puis peu a peu c'est toute la famille qui l'oublie, en le supportant néanmoins et en faisant le minimum.
Ce livre souligne aussi l'égoïsme car la famille n'a aucune reconnaissance de ce qu'a pu faire Grégoire pour eux dans le passé. Ils vont même jusqu'à souhaiter sa disparition. Cela se produira très peu de temps après. IL meurt seul, abandonné, comme un vulgaire "insecte". Le soulagement de la famille est clairement perçu. On ne peut leur reprocher. Mais ils n'ont aucun remords quant à leur comportement.
Enfin, il est assez difficile d'imaginer la situation de Grégoire puisque la description de sa transformation n'est pas poussée. Cela laisse place à l'imagination. De plus il est impossible pour lui de communiquer mais il comprend tout à fait les autres. Même s'il n'y a pas d'explication à sa situation, on remarque toutefois que Grégoire ne prend pas plus mal que ça le fait d'être devenu un énorme insecte. On comprend que ce qui le fait souffrir c'est la solitude, ne pas pouvoir aider sa famille et on ressent même de la culpabilité de les avoir mis dans cette situation.
Un roman étrange qui pousse à réflexion.
La Métamorphose
La Métamorphose
Pour ce qui est de La Métamorphose, j'ai beaucoup apprécié le concept de voir un homme devenir un insecte du jour au lendemain, et après voir la manière dont sa famille va finir par le rejeter... C'est une belle histoire, assez triste et qui m'a beaucoup plu. Le personnage de Gregor est particulièrement bien travaillé, et on est pris dans son évolution psychologique, ainsi que celle de toute sa famille. C'est très intéressant de voir la difficulté des humains d'accepter la différences, mais aussi de voir comment l'homme peut aussi se montrer d'une grande cruauté et d'un grand sadisme... Bref, j'ai bien aimé cette histoire, qui m'a poussé à réfléchir sur notre condition en tant qu'humain...
Pour ce qui est de Dans la colonie pénitentiaire, cette nouvelle m'a plus perturbée je dois dire... Je n'ai pas vraiment compris où l'auteur voulait vraiment en venir, et en tout cas, c'est quand même agréable à lire, bien que le côté sadique de la machine et de certains personnages m'ait un peu perturbé... J'aime bien les histoires de torture et de sadisme, mais là je fus assez partagé par l'histoire... On voit deux personnage, l’officier et le voyageur, converser, l'un prônant l'utilisation d'une machine barbare pour la peine de mort et l'autre ne partageant pas son avis...
La nouvelle est très courte, et je dois avouer que quand je l'ai finis, un sentiment assez étrange m'a saisis, je ne savais pas vraiment ce que je venais de lire...
En tout cas, ces deux histoires sont déroutantes, et me laissent une impression étrange, elles montrent la cruauté de l'homme, le rejet et la différence... C'est à la fois triste et déconcertant, mais c'est une expérience littéraire sympathique à tenter.
La métamorphose suivi de Dans la colonie pénitentiaire
La Métamorphose
La Métamorphose
La Métamorphose
Lettre au père
Faisons simple : j'ai passé un très mauvais moment. Je n'enlève rien au talent de l'auteur, à la profondeur du livre... mais cette lecture a vraiment été une torture. Cet univers noir et étouffant est lourd au possible, ce côté absurde est très oppressant et la dimension lacunaire de l'écrit très désagréable.
Le Procès