Frédéric Aribit
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.36/10Nombre d'évaluations : 11
0 Citations 6 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Le premier roman de Frédéric Arabit me laisse perplexe et pas réellement convaincue car je ne l'ai pas vécu comme un "roman", mais plutôt comme un essai, une introspection de l'auteur, une recherche, une quête de vérité ou d'identité comme évoquée par l'éditeur en 4ème de couverture.
Son écriture est certes remarquable et empreinte de poésie, mais aussi chargée d'ironie parfois sexiste ou un peu morbide...
J'ai aimé le rythme du récit autant que les références musicales et vestimentaires qui ont marqué les années 70 et 80 et dont l'auteur use pour enrichir la narration de ses exploits et découvertes de jeunesse.
La langue sous toutes ses formes est bien évidemment au cœur de ce livre car il nous la sert aussi bien en vinaigrette, qu'enroulée autour de la sienne ou encore chargée d'un dialecte du pays basque.
Un regard politique sur l'identité des territoires et plus particulièrement sur les indépendantistes, les manifs et les dégâts collatéraux, quelques références aux illustres écrivains qui ont guidé les pas de l'auteur vers la littérature, des souvenirs d'enfance, des liens familiaux qui s'éteignent et une langue qui tourne sept fois dans la bouche avant de raconter... voici ce que contient ce premier roman.
J'employais au début de ce billet le mot "perplexe" parce que j'ai aimé ce livre et pourtant quelque chose m'a manqué. De l'émotion peut-être ? Je ne me suis pas du tout attachée au personnage principal, qui m'est apparu comme "imperméable" et distant. Je me suis régalée dans la première partie du livre parce que j'ai aimé l'humour et l'écriture de l'auteur et que ses souvenirs de jeunesse correspondaient aux miens. En revanche les cinquante dernières pages m'ont semblé un peu longues et je dois avouer que je me suis ennuyée et perdue dans son débat intérieur.
Voici donc mon avis très mitigé sur ce livre à la verve irréprochable, riche de vocabulaire, de références culturelles, historiques et linguistiques, mais pauvre en émotions en ce qui me concerne !
Afficher en entierUn livre de réécriture plutôt bien. Quelques nouvelles sortent du lot (comme "le Chat 2.0").
Afficher en entierTout d'abord je remercie les éditions Belfond pour m'avoir fait découvrir ce livre.
Ce qui m’a d’abord attiré vers ce livre c’est sa couverture. Je la trouve juste superbe. Ensuite je me suis intéressé au résumé et j’ai été très intrigué. Au début, sans m’être ennuyé, je n’étais pas vraiment dans l’histoire. Il m’a fallu environ 40 pages pour vivre avec les personnages et après je ne les ai pas lâché. Le personnage de Lou est pour le moins bizarre. On ne cesse de se demander : mais jusqu’où va-t-elle aller ? Et puis on comprend. On comprend le mal des ardents. C’est une tragédie qui se dessine devant nos yeux. Une question est aussi : à quel degré Lou était elle folle avant d'être contaminé? Le roman est à la première personne ce qui nous rend l'action et les sentiments plus proche. On ressent l’amour, la joie, la détresse du héros. Le fait que (si je me souviens bien) on ne sache pas son nom nous implique encore plus dans l’histoire. Ce qui est intéressant avec les personnages fous c’est qu’il a toujours une part de vérité dans ce qu’ils disent. J’ai beaucoup aimé la phrase de Lou « Comment en est on arrivé là ? Comment autant de culture et si peu d'art ? Autant de culture et de connerie en même temps? ». Cet aspect artistique est très présent dans le livre avec notamment La pathétique de Tchaïkovski et Les Anthropométries de l’époque bleue de Klein. J’ai appris énormément de choses. J’ai noté des références pour des prochaines lectures. Je n’en attendais pas moins de ce roman. Un dernier mot sur l’écriture de Frederic Aribit qui est juste magnifique. Bref un roman à lire et à relire.
Afficher en entierL'avis d'Esméralda :
Je ne pensais pas que cette lecture m’aurait chamboulée à ce point ! Elle m’a prise aux tripes et ne m’a plus lâchée. C’est une histoire bouleversante qui chavire les lecteurs sur son passage.
Lui est prof de lettres désabusé face à incongruité de son travail, de sa passion. Les mots plus personnes ne les écoutent et encore moins les jeunes, adeptes des acronymes qui ne signifient plus rien. Perdu dans ses mots, il ne survit que dans cette bulle utopique enchantée par la présence merveilleuse de sa fille. Lui, un peu fou, de mettre inlassablement une étiquette « tu fais parti des…% de… », ce mal le rongeant et le consolant dans cet univers aussi insipide.
Elle, Lou, femme libre, femme rêveuse, femme extraordinaire qui par un jour de désinvolture vient l’embrasser dans cette rame de métro pourri. Elle est le feu qui libère , qui fait fantasmer et qui émerveille. Une aura transcendante sur laquelle ses yeux ne peuvent plus s’en détacher. Elle va lui apprendre l’amour, celui où les frontières n’existent plus. Celui qui rend plus grand. Celui qui marque au fer rouge pour l’éternité. Elle incarne le jour et la nuit où les possibilités sont nombreuses et inépuisables. Dans cette folie lui, oublie l’image qu’il s’est forgée. Anéantie, son véritable, lui, éblouit. Un homme qui devient homme devant sa beauté.
Leur rencontre est explosive ! Inédite ! Envoutante ! Une union démesurée ! Ce roman porte l’amour au dessus de tout. Le soleil, les nuages, le vent, les couleurs, le gout, le toucher, l’odorat, les sons…tous sont magnifiés. Le chef d’œuvre de la vie ! Mais le mal n’est jamais bien loin. Silencieux, il ronge peu à peu la chair humaine, la quintessence de la vie.
Subjuguée par la thématique du livre, elle m’a permise d’apprendre un pan de l’histoire humaine : celui ou mysticité et religion se mêlent.
J’écris cet article en écoutant « La pathétique de Tchaikovky » (qui bien évidemment je ne connaissais pas). Cette symphonie est maintes fois citée dans ce roman et je comprend pourquoi. L’histoire, les héros et l’ensemble vivent en parfaite harmonie avec cette symphonie. Comme s’ils se mouvaient au grès des violons, violoncelles et autres instruments nobles. Tout en écoutant, je retrouve toutes les émotions qu’à voulu transcrire Frédéric Aribit : la volupté, l’amour, l’espoir, la joie, la passion, les doutes, les pleurs, la tristesse, l’euphorie, la volonté, la déchirure…
La plume de Frédéric Aribit est juste sensationnelle et magnifique. On y ressent tout l’amour pour la langue française. Des phrases immensément longues donnant un rythme particulier à la lecture. Il est vrai que je ne suis pas du tout habituée à ce genre de syntaxe. Mais c’est tellement plus wouahhh. J’en perds mes mots !
« Le mal des ardents » est amoureusement, musicalement, passionnément et irrévocablement un livre à découvrir !
Afficher en entierUn roman construit comme une symphonie, et pas n'importe laquelle. Il début comme un ouragan, derrière de Lou, femme exubérante, extravagante, ou simplement libre. Le narrateur, si terne, est envoûté jusqu'à ce que le drame s'invite. Derrière ce "mal des ardents", une maladie dévastatrice qui a jalonné l'histoire. Le roman d'un amour improbable, très bien construit et documenté, riche en symboles.
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2017/10/tout-feu-tout-flamme.html
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Frédéric Aribit
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie