Frederick Douglass
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Note moyenne : 7.69/10Nombre d'évaluations : 16
4 Citations 10 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je viens de finir de lire ce livre pour l'école et je l'ai trouvé très touchant. Au début j'ai eu du mal à le lire car je le trouvais trop dur psycologiquement. Mais au fur et à mesure que l'on poursuis la lecture il y a de moins en moins de détails sanglants.
Il n'empêche que ce livre résume très bien la vie des esclaves.
Et le fait que ce soit un histoire vraie fait froid dans le dos !!!
Afficher en entierUn livre fort qui retrace la vie terrible de Frederick Douglass, un homme fort et intelligent, jusqu'à ce qu'il échappe à ses tortionnaires. Un témoignage à lire absolument.
Afficher en entierLivre lu en VO.
En commençant cette autobiographie, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je me demandais comment allait être dépeinte la vie d'un esclave, ses maîtres, ses tâches, les relations qu'il entretenait avec les autres esclaves. Je ne connaissais de l'esclavage que quelques notions (et notamment les dates d'abolition de deux ou trois pays) sans jamais avoir eu d'exemple concret. J'en avais une vague idée grâce aux films que j'avais pu voir mais cela s'arrêtait là. Je parle de l'esclavage en lui-même, de ce que les esclaves subissaient au quotidien, du point de vue intérieur du phénomène, c'est un aspect rarement vu bien qu'on en connaisse tous les bases et les généralités.
Puis en débutant ma lecture, je finis par me rappeler que j'avais déjà lu un écrit de Frederick Douglass, un extrait d'un autre de ses romans. Il s'agissait de la partie où il raconte comment il s'est évadé. Encore une fois, ce n'était pas l'esclavage en lui-même, c'était la façon dont il s'en était échappé. J'étais donc intriguée de découvrir une partie de sa vie de tous les jours, comment voyait-il sa condition et comment en est-il venu à envisager la fuite. Je me suis également demandée quel trait allait-il choisir pour décrire ses maîtres et ce qu'ils lui faisaient endurer.
Je pensais me retrouver devant un écrit plein de haine pour les hommes et les blancs et surprenamment, ce ne fut absolument pas le cas. C'est d'ailleurs un des plus gros points positifs de cette autobiographie. L'auteur ne s'attarde pas que sur les mauvais côtés de ses maîtres, il prend également le temps de citer leurs qualités et ce qui fait que sa situation n'était pas pire que celle d'un autre. Frederick Douglass est un être profondément optimiste, qui ne veut pas voir que le mal dans les hommes et l'espèce humaine en général. Il considère certains de ses maîtres comme étant des monstres et des hypocrites, néanmoins si certains d'entre eux font preuve de plus de clémence et de « gentillesse » (ce mot est tout ce qu'il y a de plus relatif dans le contexte de l'esclavage), il le mentionne. Il voit l'esclavagisme comme une source du mal, qui peut corrompre même les personnes les plus généreuses. Lorsque l'individu se retrouve soudainement avec tous les pouvoirs en main, il finira toujours par se laisser emporter et franchir la limite où le retour en arrière n'est plus possible. Même quand une personne n'a encore jamais eu d'esclave, sa douceur et complaisance font rapidement place à la méchanceté et à ce besoin de dominer l'autre, d'avoir l'avantage. L'esclavage pervertit la nature humaine.
Un esclave heureux est un esclave qui ne pense pas. Un esclave heureux est une personne assujettie, qui n'a pas le temps de penser, qui n'a ni le temps ni l'envie d'envisager sa situation autrement. L'auteur lui-même se rend compte que quand son moral est au plus bas, que quand il est battu si souvent que la douleur ne disparaît jamais, il n'a plus la force de se révolter contre sa condition. Il est brisé de l'intérieur. C'est en voyant cet abandon temporaire face à lui-même qu'on réalise à quel point sa remise en question et son courage sont impressionnants. Il s'est battu pour s'en sortir, pour élever son esprit, pour s'instruire ; cela a pris du temps et il dut ruser la plupart du temps afin de ne pas se faire prendre mais il voulait être autre chose qu'un simple esclave, un homme inculte et ignorant. Sa condition ne devait pas définir l'homme qu'il souhaitait devenir. C'est cette force interne qui est admirable. Il n'a jamais renoncé, jamais abandonné.
En conclusion, cette autobiographie se révèle être beaucoup plus optimiste que ce à quoi je m'attendais. Frederick Douglass n'est pas homme à haïr les autres. Sa condition n'en a pas fait une personne aigrie et haineuse mais bien un homme résolu à faire cesser ce massacre. J'ai beaucoup aimé ce « témoignage de l'intérieur » qui nous en apprend plus sur la condition de l'esclave. L'auteur donne des anecdotes tout au long de son ouvrage afin d'étayer ses dires et de montrer qu'ils sont vrais et non inventés de toute pièce. Il répète plusieurs fois ne pas vouloir donner le nom de certaines personnes impliquées dans sa fuite, au cas où celui puisse toujours leur être préjudiciable. C'est un être profondément reconnaissant de l'aide qui lui a été apporté pour s'échapper. C'est un homme bon et plein de ressources, un véritable exemple.
Afficher en entierUn livre que j'ai du lire pour l'école, mais qui m'a réellement touché malgré moi. Très belle histoire. C'est encore dure de penser que des personnes étaient traitées si injustement.
Afficher en entierUn excellent témoignage qui aide à comprendre les réalités de l'esclavage aux États-Unis. On est loin de s'imaginer que de telles horreurs puissent être possibles, et s'il est certain qu'il y a une petite part de réécriture dans ce récit de Frederick Douglass, cela n'enlève en rien son côté poignant à l'autobiographie. Je ne peux qu'en conseiller la lecture.
Afficher en entierJ'ai découvert ce livre dans le cadre de mes études. On y rencontre une dure vérité -que l'on oublit parfois- sur le parcours d'hommes et de femmes de couleur aux États-Unis à cette époque. Ce témoignage nous permet d'avoir un point de vue interne à l'esclavage et à ce qui s'en suit.
Je vous conseille cette autobigraphie, notamment si vous vous intéressez à l'histoire.
Afficher en entierUn récit tout aussi glaçant qu'édifiant, dont on ne sort pas indemne. Ce n'est pas une simple histoire que narre Frederick Douglass, c'est sa propre histoire, celle d'un homme né dans l'horreur de l'esclavage. Il raconte le sort des esclaves sans pathos, par le prisme de son propre emprisonnement et de son cheminement, explique ce qui peut nous paraître incompréhensible, souligne l'importance de l'éducation. La distance qu'il conserve et son recul par rapport aux événements est tout bonnement impressionnant. A lire absolument si la question vous intéresse, c'est vraiment très éclairant.
Afficher en entierCette lecture fut obligatoire pour l'un de mes cours, cependant, j'en ai vraiment apprécié la lecture. Je le garde précieusement pour le relire un de ces jours, car bien que ce soit difficile de réaliser toute la souffrance que les esclaves ont dû subir, je trouve important d'en prendre connaissance. Bien heureuse que Douglass ait pu apprendre à lire et écrire, car son histoire est marquante.
Afficher en entierJamais, avant de l'avoir étudié en cours, je n'avais entend parler de Fréderick Douglass. C'est un peu triste quand on y pense, puisqu'il a clairement marqué l'histoire. Mais on préfère se souvenir des Jefferson et des Lincoln, allez savoir pourquoi. Se plonger dans l'autobiographie de Douglass est une sacrée histoire. Connaissant déjà les grandes lignes de sa vie, je ne me suis pas engagée totalement dans cette lecture, je savais à quoi m'attendre. Ce qui m'a surpris le plus, c'est l'écriture de l'auteur, qui est vraiment merveilleuse. Toutes les phrases de ce livre mériteraient d'être encadrées et accrochées pour qu'on les imprime et qu'on s'en souvienne.
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Biographie
Frederick Douglass, né Frederick Augustus Washington Bailey vers 1818 et mort le 20 février 1895 à Washington D.C., est un homme politique et écrivain américain. Noir et né esclave, il sera l'un des plus célèbres abolitionnistes américains du XIXe siècle. Son ouvrage La vie de Frederick Douglass, esclave américain, écrite par lui-même constitue un classique des témoignages d'esclaves qui connut un retentissement important lors de sa publication en 1845.
Surnommé « Le sage d'Anacostia » ou « Le lion d'Anacostia », il fut candidat à la vice-présidence des États-Unis aux côtés de Victoria Woodhull, la première femme à se présenter pour le poste de président des États-Unis, pour le Parti de l'égalité des droits (Equal Rights Party). Il affirma tout au long de sa vie sa ferme croyance en l'égalité de tous, noirs, femmes, indigènes ou immigrés récents. Son adage favori affirmait : « Je m'unirais avec n'importe qui pour faire le bien et avec personne pour faire le mal ».
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