Toutes les séries de Frederik Pohl
Naufragés de l'espace, espions, envahisseurs, protecteurs bienveillants ou simples touristes, les extraterrestres sont des étrangers absolus, surgis d'ailleurs, mais qui, derrière leurs masques, nous ressemblent comme des frères.
La grande anthologie de la science-fiction :
· 36 volumes qui expliquent tous les thèmes de la science-fiction
· * Les 300 plus grands auteurs de 1930 à nos jours
· * Dans chaque volume une étude sur le thème traité, une présentation des textes par les meilleurs spécialistes, un dictionnaire des auteurs.
Un instrument de découverte et de référence indispensable
Notre héros, Robinette Broadhead, n'a pas eu de chance dans la vie, depuis que ses parents lui ont choisi un prénom.
Jusqu'au jour où il a pu enfin payer le prix de son passage vers la Grande Porte. La Grande Porte : un astéroïde artificiel construit par la civilisation supérieure des Heechees, dans le voisinage de Vénus. Les Heechees ont disparu depuis des siècles, mais ils ont abandonné à la Grande Porte des centaines d'astronefs programmés pour se rendre en divers points de l'univers.
La Grande Porte, c'est le seuil de mondes inconnus : la possibilité de gagner des fortunes pour les hardis pionniers qui n'ont pas peur de s'embarquer à bord d'un vaisseau étranger dont ils ignorent la destination.
Robinette a été l'un de ces aventuriers. Il est devenu riche.
Alors pourquoi éprouve-t-il le besoin, semaine après semaine, d'aller se confier à l'ordinateur-psychanalyste Sigfrid Von Shrink, qu'il déteste ?
Action, Aventure, Amour, Humour !
Telle est la devise du nouveau Fred Pohl.
1 - J. T. McINTOSH, Une chance sur trois cents (One in three hundred), pages 3 à 40, trad. (non mentionné)
2 - Esther CARLSON, Quelque chose de plus que les autres... (Heads you win...), pages 41 à 48, trad. (non mentionné)
3 - Raymond E. BANKS, Cantiques de Noël (Christmas trombone), pages 49 à 58, trad. (non mentionné)
4 - Alain DORÉMIEUX, Le Crâne, pages 59 à 66
5 - Alan NELSON, ...mais le silence est d'or (Silenzia), pages 67 à 78, trad. (non mentionné)
6 - Jack FINNEY, Le Troisième palier (The third level), pages 79 à 83, trad. (non mentionné)
7 - Michel CARROUGES, Le Cache-nez de caoutchouc, pages 84 à 91
8 - Lord DUNSANY, Diable d'histoire (Told under oath), pages 92 à 98, trad. (non mentionné)
9 - Oliver SAARI, Sa chance (The space man), pages 99 à 108, trad. (non mentionné)
10 - Jacques BERGIER & Igor B. MASLOWSKI, Ici, on désintègre !, pages 109 à 111, Critique(s)
11 - Alain DORÉMIEUX & Igor B. MASLOWSKI, Un "Fémina" très discuté, pages 112 à 113, Critique(s)
12 - F. HODA, De la fantaisie à l'actualité, pages 114 à 115, Chronique
13 - (non mentionné), Deux disciples oubliés d'Edgar Poe : Eugène MOUTON et Jules LERMINA, pages 116 à 121, Article
14 - (non mentionné), Voyages dans le temps, pages 125 à 125, Article
15 - COLLECTIF, Courrier des lecteurs, pages 126 à 126, Courrier
1 - Clifford Donald SIMAK, Au carrefour des étoiles (Here Gather the Stars / Way Station), pages 2 à 71, Roman, trad. Michel DEUTSCH, illustré par Wallace (Wally) WOOD
2 - John BRUNNER, Ceux qui possèdent la terre (The Totally Rich), pages 72 à 96, trad. Pierre BILLON, illustré par Virgil FINLAY
3 - Fritz LEIBER, Les Pieds et les roues (X Marks the Pedwalk), pages 97 à 102, trad. Christine RENARD
4 - Robert F. YOUNG, Le Pays d'esprit (The Girl in His Mind), pages 103 à 125, trad. Michel DEMUTH, illustré par Jack GAUGHAN
5 - Robert SILVERBERG, La Souffrance paie (The Pain Peddlers), pages 126 à 136, trad. Arlette ROSENBLUM, illustré par Norman NODEL
6 - Brian ALDISS, L'Impossible étoile (The impossible star), pages 137 à 159, trad. Pierre BILLON, illustré par Norman NODEL
"Mademoiselle, on ne sent pas sa propre odeur ? Ne vous étonnez pas après cela qu'il manque d'ardeur... Utilisez Pludodeur ! "
Aujourd'hui, ce genre de message publicitaire est monnaie courante. Mieux : omniprésente, que ce soit sur vos paquets de céréales, sur les murs de votre immeuble ou le hublot de l'avion que vous utilisez pour partir au travail. Agrémentés d'accompagnements olfactifs, projetés directement sur votre rétine, ils font la fierté de leurs créateurs, les publicitaires.
Mitchell Courtenay est l'un d'eux. L'un des meilleurs. Son patron vient de lui proposer un nouveau défi : finis les soyaburgers et autres steaks régénérés, place à la campagne de promotion du voyage vers Vénus !
Et ce n'est pas une mince affaire, car comment persuader les gens que Vénus est plus qu'un simple caillou où toute vie est impossible ?
Courtenay, qui aime les défis, se met au travail. Or voilà que quelqu'un cherche à l'éliminer. Cela aurait pu être anodin si les commanditaires de ces tentatives d'assassinat avaient respecté la loi et annoncé publiquement leurs intentions et leurs motifs...
Mais qui donc cherche ainsi à faire capoter le projet ? Un collègue frustré ? la firme concurrente ? et pourquoi pas les écolos ?
Sept hommes dans l’espace par Isaac Asimov De bonne guerre par Kris Neville Partout, rien que des morts ! par Dean Evans Rien n’est simple dans la Galaxie ! par Robert Sheckley Trafic d’esclaves par Donald KeithVotre Courrier Les sept couleurs de son âme par Jeannine Ray lambert Les soucoupes volantes par Jimmy Guieu Allô, mis Eva ! par Richard Matheson Passagère clandestine pour la Lune par R. Rocklinne Un homme distingué par Michel Shaara
Steve Ryeland savait qu'il avait enfreint gravement l'Ordre du Plan, mais il ne parvenait pas à se rappeler la nature de son crime. Il portait autour du cou un collier d'acier muni d'une charge explosive, prêt à le décapiter à la moindre tentative d'évasion. De ce qui avait motivé sa détention présente seules lui revenaient quelques bribes de souvenirs torturants.
Alors Steve, bien qu'encore prisonnier, se vit confier la tâche la plus importante du monde — mettre au point la propulsion sans réaction, pour permettre aux Forces du Plan de coloniser les Récifs de l'Espace, ces corps célestes à demi mythiques encerclant le système solaire au-delà de l'orbite de Pluton. Ryeland devait réussir à tout prix — ou bien connaître l'enfer de la Banque des Corps.
Grève des services publics, attentats, grand banditisme et petite délinquance, pollution, tempête de neige... autant de calamités qui peuvent faire basculer dans le chaos la cité la mieux organisée. Surtout quand cette cité est New York, où tous les aspects de la civilisation urbaine prennent des proportions épiques. Surtout quand ces calamités arrivent tout en même temps.
Comment sauver New York de l'asphyxie ? En créant un nouveau système de consultation démocratique, en repensant la production et la distribution de l'énergie, en mettant New York sous cloche. Un travail de titan dont la chronique retrace les étapes les plus dramatiques.
D'aujourd'hui à l'aube du XXII° siècle : Si New York m'était conté...
BARRIÈRE MENTALE par Poul ANDERSON / AGENT GALACTIQUE par Mark STARR / ÉCHEC AU PLAN III par Stéphan WUL / LE MUTANT par Ray CAMPBELL / TROIS CLIENTS par Jacques STERNBERG / LES GLADIATEURS par Julia VERLANGER / LE CONQUÉRANT par Jean CAP / CHRONIQUES LE LIVRE DU MOIS par Gérard KLEIN / DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ÉCRAN par Hervé CALIXTE
Tous les livres de Frederik Pohl
Il y a bien longtemps que la Terre n'est plus gouvernée par les politiciens mais par les publicitaires. À coups d'annonces directes sur la rétine ou de pin-up en trois dimensions qui vous susurrent des slogans à l'oreille. Et qu'importe si notre planète est polluée jusqu'à l'os ! Seul problème : l'espace. Où loger les consommateurs nécessaires ? Sur Vénus ! Il suffit de les persuader que l'existence y est délicieuse. Ce à quoi s'emploie Mitchell Courtenay, jusqu'au jour où une agence rivale tente de l'éliminer en toute illégalité - c'est-à-dire sans notification de meurtre préalable - et ébranle du même coup ses certitudes...
Une satire féroce contre la publicité qui, plus de cinquante ans après, n'a pas pris une ride et reste plus que jamais d'actualité. Un classique de la science-fiction, enrichi ici de quelques chapitres restés inédits jusqu'à ce jour.
En l'an 2000, après la Déflagration, il ne reste des « Deux Grands » que terres arides et quelques milliers de survivants. Epargnés par le conflit, les Chinois se répandent alors partout, sans combat, et entre les races s'instaure une cohabitation fragile. Surtout aux Etats-Unis où l'on hait le chinese way of life...
Mais un jour les voici face à un ennemi commun : un astronef inconnu surgit au-dessus de la Terre, et dans un message « ils » exigent de voir le président des Etats-Unis — sans quoi la planète sera anéantie. Qui sont-ils donc et d'où viennent-ils pour ignorer qu'il n'y a plus de Président ?
Qu'importe ! Pour tenir ce rôle, les Chinois choisissent Castor, jeune paysan et Yankee bon teint. Déjà il prend l'air et commence alors pour lui une étonnante aventure extraterrestre...
La planète Pava ? Jamais je n'aurais imaginé que j'atterrirais un jour là-bas. A plus de dix-neuf années-lumière de la Terre, ce n'est vraiment pas la porte à côté ! Pava, un seul continent secoué par de violents séismes. C'est le domaine des leps : des chenilles intelligentes, deux bras minuscules et un pelage moucheté. Des êtres qui, après cinq stades de mutation, deviennent des papillons ne pensant plus qu'à procréer. Pava, c'est également une colonie humaine de huit cents âmes. Refuge des Millénaristes, des religieux fanatiques qui croient que le suicide est la meilleure solution pour échapper au péché.
Et moi, au milieu de tout ça ? Paumé et naïf, je cherche à rapprocher les deux communautés. Même si tout les oppose. Des heurts en perspective ? Une situation plutôt explosive, en tout cas. Surtout quand certains brandissent l'arme de l'antimatière…
L'histoire du monde suivait son cours...
... Et puis, un soir de Noël, le président des Etats-Unis se met à bredouiller des paroles incompréhensibles devant les caméras de la télévision avant d'être assassiné par l'un de ses ministres. Dans les heures qui suivent, le monde bascule dans le chaos. Les puissances nucléaires lâchent leurs bombes à tort et à travers, parfois sur leur propres cités. La planète toute entière est saisie d'une incompréhensible épidémie de meurtres, de viols, de suicides. N'importe qui peut, à tout moment, commettre l'acte le plus fou sous l'empire d'une véritable possession démoniaque. Terreurs et superstitions médiévales reparaissent. L'humanité vient-elle de rencontrer l'ultime fléau, celui qui l'anéantira totalement ?
Chandler, qui s'est vu violer et tuer à demi une jeune fille, entreprend une quête qui le mènera aux sources d'un pouvoir tel que nul homme n'avait encore oser en rêver... mais qui existe bel et bien.
Dans ce roman rapide et brutal, Frederik Pohl démontre les mécanismes de la volonté de puissance, joignant au suspense, la réflexion sociale et politique.
Le premier Martien sera un homme. C'est facile à dire ; mais quand on le réalise, les choses se compliquent. Roger Torraway a été prévenu ; il a tout accepté. Pour devenir apte à résister aux conditions de « vie » à la surface de Mars, il se laisse transformer par les chirurgiens. On lui implante des organes artificiels ; il devient un cyborg, mi-chair mi-machine, premier représentant d'une race incertaine. Il ne se reconnaît plus dans la glace.
Mais les gens qui lui ont fait ça auraient tort de triompher trop vite. Peut-on bricoler impunément le matériau humain ? L'Homme-Plus, au terme de sa métamorphose, se sentira-t-il encore lié au sort de ses « semblables » ? Et quelle est la force mystérieuse qui infléchit subtilement le cours de l'expérience ? Quand onjoue les Frankenstein, on ne saitjamais, au départ, comment ça va se terminer.
L'ère des gladiateurs : un monde futur où la violence est institutionnalisée. Une jungle de béton formée de cités-cauchemars, où les Jeux du Cirque ont retrouvé la même faveur qu'au temps de l'Empire Romain, avec un raffinement d'imagination technique et de perversité. Dans cet univers où tout est jeu, votre destin dépend d'un gigantesque système de paris mutuels. Mais pour les gangsters au pouvoir il n'y a pas de Hasard. Contre eux, contre cette mafia de l'avenir, le jeune avocat Charles Mundin engage un combat sans merci. Le voilà obligé de se faire gladiateur. Combien miseriez-vous sur lui ?
Il est impossible de vivre sans satisfacteur. Le satisfacteur vous réveille le matin et vous aide à vous endormir le soir. Il vous procure nourriture et vêtements et vous délivre des messages. Il vous administre tranquillisants ou stimulants chaque fois qu'il le juge nécessaire : ainsi vous vaporise-t-il d'une infinie variété de sensations toutes plus délicieuses les unes que les autres. Et quand vient le moment pour Forrester de trouver du travail, c'est encore le satisfacteur qui le conseille et le renseigne sur son employeur. Seulement... Forrester ne s'attendait pas du tout à ce que cet employeur ait une fourrure verte luisante... ni des tentacules... ni une couronne de tout petits yeux autour de la tête...
Pohl, encore peu connu en France, est un auteur de S.F. sociologique. XI imagine un univers où notre société de consommation se trouve poussée au paroxysme, où chacun peut posséder un satisfacteur. (Jacques Van Herp)
♦ HEUREUX LES HUMBLES
Camarades, la consommation n'est pas un droit, c'est un devoir civique.
Ils formaient un joli couple, mais ils ne venaient pas du même monde.
— Tu n'es pas heureuse ? À cause de tout ça.
Morey, d'un geste vague, impliquait les vingt-six pièces de leur demeure, leurs cinq voitures, les neuf robots...
— Chéri, j'ai essayé. Je t'aime, Morey, mais je crois que je deviens folle de vivre ainsi. J'en ai assez d'être pauvre !
Heureux les humbles, car ils hériteront de le terre.
Heureux Morey, héritier de plus de biens matériels qu'il n'en pourra jamais consommer.
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♦ LE MOINDRE DES FLEAUX
Et si les autres avaient gagné ?
Quand il se réveilla, il se sentait malade et un peu ivre. Il regarda autour de lui. Les indices d'un incroyable carnage pullulaient dans toute la demeure. Royland s'avança en chancelant jusqu'au charnier, fouillant à pleins bras parmi les ossements entassés. Quelque chose de tranchant, aussi acéré qu'une lame de rasoir, le coupa. C'était un fragment de sabre long d'une quinzaine de centimères. La courbure de l'arme ne laissait aucune place au doute : un sabre de samouraï.
Ainsi, la guerre était finie...
Tandis que règne une intolérable guerre froide entre la confédération des Nations unies et l'Eglise activiste des Caodaïs, le lieutenant Logan Miller est affecté à une base secrète chargée d'étudier un langage commun entre les animaux et les hommes. A grand renfort d'expériences, on parvient peu à peu à établir un lexique du parler animal ainsi que des codes spéciaux. Jusqu'au jour où Miller est obligé de prendre le commandement d'un navire de combat à bord duquel se trouvent aussi des animaux devenus « savants ». Un navire qui bientôt se dirige vers Madagascar, quartier général des Caodaïs, dont on dit qu'ils détiennent une arme nouvelle capable de détruire en quelques secondes la Terre entière...
Aoút 1983 : Dominic DeSota, conseiller en préts hypothécaires, n'apprécie guère cette Amérique islamique où il est interdit aux hommes d'enlever le haut à la piscine, surtout quand le F.B.I. commence à s'intéresser à lui... Aoút 1983 : le sénateur Dominic DeSota a une vie sentimentale compliquée, mais il reste un privilégié dans cette Amérique présidée par Nancy Reagan où le sénateur reçoit à sa table le petit-fils de Staline... Aoút 1983 : le commandant Dominic DeSota est fier de participer à la mission qui débarrassera définitivement l'Amérique et son président Jerry Brown de l'Union soviétique. De quelles Amériques parle-t-on, au fait ? De celles qui voisinent sur des lignes temporelles parallèles. Il n'y a là rien de très compliqué. A condition que chacun reste à sa place. Car lorsque les parallèles se rencontrent, une chatte, fút-elle quantique, n'y retrouverait pas ses petits.
Dans un futur proche, la paix règne officiellement entre les nations, mais elles ont beaucoup de problèmes, petits et gros. Tellement de problèmes que la planète entière est en proie à la déglingue ...
Le révérend H. Hornswell Hake, prêtre unitarien, se trouve enrôlé dans une guerre dont il n'a jamais entendu parler, la guerre en douce : les guerriers de l'ombre sont des hommes et des femmes qui sèment le désordre dans les pays rivaux. Aussi discrets qu'efficaces, ils encouragent la trafic de drogue, provoquant des sécheresses, contaminent les récoltes, font dans le porno ou la rigueur morale. Ils distribuent des milliers de coups d'épingle qui précipitent inéluctablement le déclin des nations concurrentes.
La première mission de Hake consiste à accompagner à travers la France, la Norvège et le Danemark un groupe d'enfants américains qui offrent des ouistitis aux écoles et mouvements de jeunes. Un projet bien innocent mais, comme par hasard, une épidémie dramatique commente peu-après à se répandre en Europe. Et ce n'est qu'un début...
Frederik Pohl est l'un des grands noms de la SF américaine, et l'humour est son arme préférée. Il est l'auteur de très nombreux romans, dont Planète à gogos, La grande porte, L'homme plus. Roman aux confins de la politique fiction, La guerre en douce nous décrit un futur si proche qu'il pourrait bien être notre présent...
La Terre est une planète fatiguée. L'équilibre de la terreur s'est instauré entre les trois blocs (les Gros, les Gras et les Pops). L'ordre règne, mais ça n'empêche pas l'inquiétude.
Jem est une planète récemment découverte. Un équilibre écologique s'est instauré entre trois espèces intelligentes (une aérienne, une terrestre et une souterraine). Certes, elles s'entredévorent, mais ça n'empêche pas l'espoir.
Les hommes peuvent venir sur Jem pour vivre. Ou pour mourir. Ou pour tuer. Chacun des trois blocs cherche des alliés sur place. Et justement il y en a trois possibles. La guerre ne se fera pas attendre longtemps. Elle éclatera sur Jem. Et aussi (pourquoi pas ?) sur Terre.
Ah ! les conflits du vieux monde ! Ils nous poursuivent sur les mondes neufs. Ils galopent inlassablement derrière nous. Quand réussirons-nous à leur échapper ? Et surtout : quand connaîtrons-nous la réponse à cette question ?
♦ LA MACHINE A FILMER LE TEMPS
Ils tournaient des films historiques vraiment pas comme les autres...
Mike a installé sa machine en utilisant le mur du fond comme écran — en fait, les images se formaient en trois dimensions.
J'ai entendu cliqueter un curseur et il est apparu. C'était un jeune homme, mort quelque vingt-cinq siècles auparavant, mais si réel qu'on avait l'impression de pouvoir le toucher. Il s'appelait Alexandre. Alexandre le Grand.
Jamais je n'oublierai ce premier film...
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♦ LES ENFANTS DE LA NUIT.
Organiser une campagne politique n'est déjà pas facile. Alors, quand on est chargé de le faire pour des extraterrestres coupables de quelques atrocités...
Je jetai un regard autour de moi. Ce n'était partout que des enfants — des enfants boiteux, des enfants trébuchants, des enfants las.
— Qui sont-ils exactement ?
— Mais les Enfants, Mr. Gunnarsen. Ceux que nous avons libérés. Ceux que les Arcturiens avaient capturés sur Mars.
Certains n'étaient pas montrables.
L'énergie nucléaire banalisée, les étoiles à portée de la main, toutes les maladies vaincues, la garantie de l'immortalité grâce à une simple intervention d'ingénierie génétique sur le foetus... L'utopie devenue réalité ? Pas tout à fait. Car il arrive que dans ce monde qui compte plus de vifs que de morts certains individus aient la malchance de naître simples mortels. C'est le cas de Rafiel, superstar des médias autant par son talent de danseur que par sa nature de monstre pitoyable. Situation qui prend toute sa dimension tragique lorsque, presque centenaire mais gardant l'aspect d'un quadragénaire à coups d'interventions chirurgicales régulières, il est amené à tenir son dernier rôle, celui d'Oedipe roi dans une (très) libre adaptation télévisée de la pièce de Sophocle...
Maître Cornut était marqué par le Destin.En moins de deux mois, il avait commis dix tentatives de suicide — sans la moindre raison et sans le moindre résultat. Aussi extravagant que cela puisse paraître, Maître Cornut sentait bien qu'une puissance télépathique obscure et maléfique le poussait à la mort... Et puis il y eut cette épidémie de petite vérole, avec ses effets dévastateurs sur des millions de vies humaines. Mais pourquoi donc — plusieurs siècles après la découverte du vaccin — n'y avait-il pas de remède efficace ?
Quelqu'un ou Quelque chose avait gravement perturbé la vie civilisée. Le monde était au bord de la catastrophe.
Et la manie suicidaire de Maître Cornut était-elle l'indice ou la clé de la conspiration la plus cauchemardesque jamais ourdie contre la planète Terre ?
A l'âge de quatorze ans, Tropile avait compris, sans plaisir, qu'il était un Loup.
Pendant quelques années, il avait tout fait pour repousser cette idée, car « Loup » est un vilain mot, les enfants avec qui il jouait étaient sévèrement punis pour l'avoir dit. Il était séant qu'un Citoyen acceptât son lot, et s'accommodât de la vie telle qu'elle est. Les Loups n'étaient pas ainsi ; les Loups ne Méditaient jamais, les Loups n'Appréciaient jamais, les Loups n'étaient jamais Enlevés au ciel.
Ce suprême accomplissement, accordé uniquement à ceux qui étaient parvenus à une méditation parfaite sur la Connectivité -ce renoncement au monde et à la chair réalisé en quittant l'un et l'autre — un Loup n'y parvenait jamais.
Et Glenn Tropile avait aussi compris qu'une fois découvert par les Citoyens, il serait traité comme ses congénères.
Mars was harsh and unforgiving, but for the colonists who called it home, its future was as bright as the comets that hung in the night sky, for locked in those icy bodies were the water and gases that would make Mars live again, mined from the vast Oort Cloud beyond Pluto. Young Dekker DeWoe yearned to become an Oort miner. But when he finally arrived on Earth to begin training, the mining project was abruptly canceled. Then he began to hear rumors of a plan to force the restoration of the mining -- a plan that would result in the deaths of millions . . .