Frédérique Martin
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Note moyenne : 7.36/10Nombre d'évaluations : 11
0 Citations 9 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Magnifique livre, touchant, émouvant, lu si rapidement que j'ai déploré qu'il n'y ait que 220 pages. Peut-être parce que j'ai été confrontée au problème j'ai trouvé cet ouvrage très poignant ; de plus, l'écriture est belle, réaliste ;
Moralité : aimer tant qu'il est temps, l'énoncer, le montrer, toutes générations confondues ; respecter la dignité de chacun jusqu'au dernier instant, ce n'est pas toujours facile car il ne faut en aucun cas oublier que notre histoire transgénérationnelle est parfois un lourd fardeau à porter.
Afficher en entierUne histoire qui sous ses airs inoffensifs du début, est en réalité une réflexion difficile sur l'impact laisser par les parents sur leurs enfants.
Afficher en entierLes romans épistolaires me fascinent et j'aime l'attente qui se nourrie dans les lettres de l'un envers les réponses de l'autre et réciproquement.
Le vase où meurt cette verveine (titre tiré d'un très beau poème de Sully Prudhomme) est un joli livre.
Zyka et Joseph sont un couple attachant, un de ceux que le temps ne parvient pas à briser. La force et la longévité de leur amour touchent et surprennent. C'est brillant de simplicité.
Chaque lettre est ponctuée par le sentiment de manque lié à l'absence de l'autre et à la distance. Parce que Joseph et Zyka, après des décennies ensemble, se retrouvent brusquement séparés : Zyka, malade, ira chez sa fille à Paris, quant à Joseph, c'est chez son fils et sa famille qu'il trouvera domicile.
Le roman se heurte ainsi au thème des générations, des relations qu'entretiennent les enfants avec leurs parents et plus généralement à la famille, microcosme fragile où il est parfois compliqué pour chacun de trouver sa place. S'écrivant tour à tour, les deux époux nous livrent leur manque, leurs doutes, leurs prises de conscience vis-à-vis de leur rôle de parents. La passion se mélange à la jalousie, à la rancœur et la colère.
La fin est brutale, comme un impact violent sur du verre. Mais étrangement, je n'en attendais pas moins. Ce fut une belle découverte d'un auteur que je ne connaissais pas du tout.
Afficher en entierJ'ai été très touchée par ce livre entre amour et haine, joies et peines, deuil et retrouvailles ... Un grand moment d'émotion !
Afficher en entierParce que leurs enfants ne peuvent les héberger ensemble lorsque Zika doit aller se faire soigner le coeur, Joseph et elle se retrouvent séparés après 56 ans de vie commune. Lui est accueilli chez son fils Gauthier et elle chez sa fille Isabelle à Paris.
Commence alors entre eux une relation épistolaire qui voit la perspective de leur retrouvailles.
Zika et Joseph découvrent ainsi la face cachée de leurs enfants et leurs propres zones d'ombre.
Jusqu'au drame final où ils devront affronter le désastre qu'ils ont engendré.
Très beau roman empreint de délicatesse.
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J'ai été prise dans les filets de l'émotion avec ce livre que j'ai lu en quelques heures.
Quelle chaleur, quelle humanité dans ce petit monde de jeunes colocataires !
J'ai rencontré Claire, Juliette, Tischa, Kader et Monsieur Bréhel, tous différents, mais tous terriblement attachants.
Kader est fou amoureux de Juliette, mais Juliette en aime un autre... un autre qui ne l'aime pas ou plutôt pas comme elle aimerait...
Monsieur Bréhel, le voisin discret est secrètement épris de Claire, cette jolie et délicate violoncelliste qui aime... quelqu'un d'autre.
Ce livre est une histoire de vies croisées, une fiction arrachée à un monde contemporain difficile pour certain, où la violence, l'alcool et la drogue sont souvent les seuls recours ou échappatoires.
J'ai beaucoup aimé l'écriture franche, vraie, fluide et poétique de Frédérique Martin, mais aussi et surtout la bienveillance qui s'en dégage. Je pourrais encore épiloguer sur mon ressenti, mais je préfère vous laisser découvrir ce très beau roman.
Afficher en entierAvec une plume agréable, et piquante, Frédérique Martin, s'amuse à exacerber les imperfections de la société, même si, les nouvelles présentent ici ne sont pas toutes percutantes, le fil conducteur, est respecté, et nous permettent de passer de bons moments.
cf : http://mickaelineetseslivres.blogspot.fr/2016/02/jenvisage-de-te-vendre-jy-pense-de-plus.html
Afficher en entierL'esquisse d'un amour puissant entre deux personnes âgées qui correspondent, éloignées malgré elles après tant d'années passées ensemble. C'est aussi l'histoire de la cruauté des enfants qui ne prennent pas soin de leurs parents comme ils le devraient.
J'ai adoré la passion entre Joseph et Zika, j'espère vivre un tel amour inébranlable un jour... Un beau portrait de couple.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Frédérique Martin
et autres évènements
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Editeurs
Belfond : 3 livres
Thierry Magnier : 1 livre
Pocket : 1 livre
Editions du Rocher : 1 livre
Pleine page : 1 livre
Biographie
Frédérique Martin habite près de Toulouse. Elle publie en revues et recueils collectifs depuis 1998, remporte plusieurs prix dont le Prix de la Ville de Palaiseau en 2001 et le Prix Prométhée de la nouvelle en 2004 pour son recueil L’écharde du silence parue aux éditions du Rocher.
Membre de la SGDL, élue au bureau du CRL Midi Pyrénées dans le collège des auteurs, Frédérique Martin donne régulièrement des lectures à voix haute de ses textes et des ateliers d’écriture auprès de tous publics. Elle est Présidente du jury du Concours de la nouvelle du Crous de Toulouse. Elle est également membre des jurys de l’Encrier Renversé et du Prix du Jeune Ecrivain ainsi que du comité de lecture du Prix des cinq continents.
Depuis 2008 sur son site, elle tient une chronique régulière intitulée "Mon carnet" (http://www.frederiquemartin.fr), et collabore occasionnellement à d’autres blogs comme celui de l’éditeur Pleine Page, ou enviedecrire.com.
Sur la question des thèmes qu'elle aborde, elle répond :
"…Mes thèmes sont des questions, des explorations, des incertitudes, toutes les obsessions du créateur. Très tôt, j’ai pressenti que la solitude est notre seul véritable sort, que les hommes sont enfermés dans des mondes individuels et qu’ils ne savent pas en franchir les limites pour se rejoindre. J’écris pour tenter la traversée.
Rien n’est plus fort que ce lien qui nous unit les uns aux autres et que je cherche à dénuder par l’écriture. Il est notre seul rempart contre le tragique. Ce qui altère ce lien nous mutile, ce qui le tisse nous ressuscite. C’est simple et c’est peut-être même tout ce qu’il y a à comprendre. Il n’y a pas de thème, car il n’y a qu’un seul thème, l’Homme. Sa grandeur, sa démesure, son impuissance, sa cruauté, sa bêtise, son avilissement, sa déchéance, sa rédemption, son impossible quête, sa peur constitutive de vivre, son audace, son courage, sa tendresse parfois et son acharnement à aimer, malgré tout. L’homme et cette dimension de lui qu’il s’obstine à repousser: cet au-delà qui ne cesse pourtant de l’appeler."
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