Friedrich Nietzsche
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Note moyenne : 7.34/10Nombre d'évaluations : 233
15 Citations 77 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Un auteur qui n'a pas hésité à regarder en face le déclin d'une civilisation prête à sombrer dans un nihilisme, qui ,par définition, ne peut être que destructeur.
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j'ai commencé la litérature phylosophique avec ce livre grâce a ma mère, je l'ai dévoré comme rarement j'ai dévoré un livre il est plein de bon sens selon moi (méfiez vous je suis tres, spécial XD) ce livre est tres drole pour peu que vous aimiez l'ironie !
je n'ai que rarement autant aimé un livre il fait parti des meilleurs lecture de ma vie a recommandé vivement a n'importe qui vraiment
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Deux mots : fort et profond !
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Mon année 2024 sera philosophique, et en grande partie nietzschéenne.
Ainsi parlait Zarathoustra : c'est une relecture pour moi -Je l'avais lu déjà un peu plus de vingt ans déjà ( je ne rajeunis pas )-, un retour sur une oeuvre philosophique qui m'avait marquée à l'époque.
Cette oeuvre de Friedrich Nietzsche est assez particulière, je dirais même originale dans la forme, pour présenter la conception et les idées de l'auteur.
Divisée en quatre parties, écrites sur quelques années, on suit une espèce d'ermite vivant dans une caverne, un sage, presque un demi-dieu, en tout cas un personnage mythique qui descend parmi les hommes dans le but, dans un premier temps de diffuser ses idées afin de les libérer et d'ensuite dans un deuxième temps de trouver un surhomme qui fondera un nouveau monde meilleur que l'ancien.
Dans la première partie, on peut dire que la diffusion des discours de Zarathoustra n'est pas en réussite.
Il retourne donc dans sa caverne et médite.
La deuxième partie est plutôt une suite de mise en garde, par rapport à ce qui empêche l'homme ordinaire de s'élever (et tout y passe ou presque), peut-être la partie où l'on ressent le plus d'aigreur de la part de l'auteur.
Dans la troisième partie, Zarathoustra décide de reprendre son chemin et repart dans les contrées loin de ses îles bienheureuses à la recherche de compagnons éclairés d'où viendra le "surhomme". Bien évidemment, il ne les trouve pas et de désespoir retoune dans son pays.
Dans la quatrième partie, patient, il attend lorsqu'un cri de détresse retentit, il se précipite et trouve des hommes qui l'ont entendu et viennent à sa rencontre pour recevoir sa sagesse. Comme quoi, il valait mieux savoir attendre et récolter maintenant les fruits de ses discours qui ont fait leur propre petit chemin dans la tête de ses futurs apôtres.
En s'appuyant sur le personnage mythique de Zarathoustra (ou Zoroastre, prophète et fondateur du Zoroastrisme, ayant vécu entre 1500 av. J.C et 500 av. J.C.), Friedrich Nietzsche a développé ses idées et sa conception philosophique, complètement à contre-courant des enseignements de ce prêtre, qui défendait les prémices d'une religion monothéiste, fondée sur le dualisme moral du bien et du mal.
Dans ce roman, sous forme de paraboles, métaphores , assez poétiques parfois, c'est plutôt un appel de la part de l'auteur à se libérer du carcan de nos préjugés sociaux, religieux, politiques, de nos valeurs morales, de tout ce que l'on nous a inculqué, étant enfant, par-delà le bien et le mal.
Ayant défini ce qui nous entrave, c'est par notre volonté que l'on acquiert la liberté.
Une fois libres, nous nous retrouvons dans un état supérieur proche de l'innocence de l'enfance, avec l'expérience de nos années passées et la conscience de s'être délesté de toutes les choses qui nous maintenaient dans cet état inférieur et négatif. Ainsi, en tant que "surhommes", on s'octroie enfin le pouvoir de créer les nouveaux fondements d'un monde supposé meilleur.
Chaque chemin est individuel et il y a donc plusieurs façons d'accéder à cette conscience supérieure.
Ainsi parlait Zarathoustra est une œuvre majeure ; de par son influence, elle a façonné notre monde moderne. On peut y adhérer ou pas, ce n'est pas là la question, on ne peut pas nier cette influence.
Bon, une fois que j'ai écrit tout ça moi, c'est ce que j'en ai compris plus ou moins et je suis nul en philosophie (j'ai eu 6 au baccalauréat), je suis d'ailleurs plutôt poète (enfin, en toute humilité, je préfère composer des poèmes que donner mon avis ici).
Donc, voici un poème, extrait de mes Écueils de poésies", illustrant ce que m'a inspiré la philosophie de Friedrich Nietzsche - il y a plus de vingt ans déjà, comme indiqué au tout début - et en particulier, ce que m'a inspiré ce livre:
"L’HOMME LIBRE (à Nietzsche)
Ainsi parlait l’homme libre
Comme celui qu’on prend pour un fou
Chacune de ses paroles vibre
Du sentiment réel et doux
Ainsi voulait l’homme libre
Quelle puissance, quelle volonté !
Il aimait sa façon de vivre
Zarathoustra l’avait libéré
Ainsi vécut l’homme libre
Incompris de tous ces esclaves
Qui n’avaient jamais appris à vivre
Que dans les vertus, selon les tables
Que par des faiseurs de morale
Qui leur disaient comment vivre
Âmes perdues dans les dédales
Du labyrinthe de givre
Ainsi parlait l’homme libre"
Aussi, en conclusion, voilà une dernière citation:"les poètes sont des menteurs".
Ainsi parlait Zarathoustra.
À bon entendeur, je vous salue.
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Lecture pénible, en particulier la dernière partie qui n'apportait à mes yeux aucune précision quant à la morale, pourtant indiquée comme le thème central de l'essai avec le titre. Peut-être est-ce moi qui n'ai juste pas su la voir... Dans tous les cas, ce fût éprouvant.
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Ah Nietzsche, le fameux philosophe à coup de marteau, qui veut nous inciter à vivre, plutôt que de nous prosterner face à des Vérités. Ce petit essai, plein d'humour, m'a convaincu dans mon jugement en Nietzsche en tant que philosophe rebelle. Rebelle, car les idoles, il les démolit. Rebelle car pour lui, l'art dionysiaque est au centre de sa philosophie.
Il est tellement drôle que même ces passages sur sa misogynie non caché arrache un sourire à tous lecteurs qui connaissent la vie du philosophe. Car oui, qui est dupe quand il se vante d'être le plus fin psychologue des femmes, alors qu'il n'a jamais eu de compagne ?
Bref, malgré ses côtés détestables, sa philosophie est extrêmement "vivante". Entendez par là que si j'avais été démunie intellectuellement, sans aucune attache moral (par delà le bien et le mal comme dirait l'autre), Nietzsche aurait pu me convaincre par son tempérament, sa vision du surhomme (notion à ne pas confondre avec le culte d'un héros).
Le poète nietzschéen, qui respire la vie par ses mots, me convint plus que le philosophe. Cela ne m'empêchera pas de lire le reste de ses oeuvres...
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Ayant plus tendance à lire de la philosophie dite "morale" et "classique", je tiens donc à préciser que je suis novice en ce qui concerne la philosophie de Nietzsche. Néanmoins, je ne tiens à dire qu'une chose : quel rafraichissement ! Que cela fait du bien !
Je trouvais bien trop souvent la philosophie classique comme complexifiée à l'excès et inutilement. Bien trop souvent, elle était synonyme de pessimisme et de fatalisme envers la vie, bien plus que celle de Nietzsche, à qui ont attribue à tord ces termes. C'est bien cela, les philosophes que les élèves découvrent au lycée (par exemple) s'opposent à la vie et à ses passions. Kant, Socrate, Platon, etc... On en vient toujours à remettre en question notre existence au point de ne plus vouloir vivre avec toutes les choses que la philosophie moderne tend à mettre en avant : rationalité, étouffements des instincts, le rejet du corps et de son importance pour l'esprit, la moral "altruiste" à en devenir incohérente...
Au contraire, en lisant ce livre, j'ai eu un regain d'espoir, d'enthousiasme et d'énergie vis-à-vis de la vie. Ici, Nietzsche dit sa pensée de manière crue, brutale mais efficace. Personnellement, je me suis sentie comme libérée, en partie, d'un poids. Bien évidemment, je ne prétends pas le comprendre, LOIN de là, mais la façon dont j'ai interprété le livre me convient et me ranime. J'aime d'autant plus la vie après cette lecture.
Sans oublier qu'il ne mâche pas du tout ses mots. Dire de Kant qu'il est "le plus difforme des estropiés de l'intellect", excusez-moi mais c'est juste drastiquement comique ! Et ce livre est parsemé de ce genre de remarques ! C'est, je dirais même, hilarant !
Pour finir, je voudrais encore une fois souligner que, contrairement à ce qu'on pourrait entendre, Nietzsche n'est pas un nihiliste pessimiste, il est au contraire le philosophe le plus optimiste que j'ai, personnellement, pu lire. Ce livre est une invitation à croquer la vie à pleines dents, à redonner de l'importance à notre courte existence et à tendre vers la meilleure version de nous-mêmes.
Franchement, je recommande chaudement de lire ce livre, rien que pour la joie de vivre qu'il nous procure !
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Franchement, j'ai adoré ce livre !
La première chose que j'ai pu relever en lisant ce livre, c'est l'ardeur farouche de Nietzsche contre le christianisme et SURTOUT contre les prêtres. Ce feu transparait dans ses propos, dans ses tournures de phrases, dans son sarcasme et son ironie. Cela rend le livre intéressant et dynamique.
Quant au contenu, la conception du christianisme est assez captivante. Ce livre condamne férocement le christianisme. Pour l'auteur, c'est une perversion de la volonté de vivre, de la vie en elle-même. Il se penche notamment sur le début du christianisme, sur l'implication de Paul dans l'instauration du christianisme, et enfin sur la décadence sociétale qui en découle. Il nous parle également de sa conception de société épanouie qui nécessite forcément la mort de tout fanatisme issu d'un manque de connaissances de ce qui nous entoure (pour lui, le christianisme est du fanatisme qui oublie la science, la vérité et le sens critique).
Enfin, ce qui m'a beaucoup plu dans ce livre, c'est les moments où Nietzsche décrivait sa vision de l'homme vrai. On voit avec quelle passion il aime son idée, ses moindres détails. Ce n'est pas juste un bombardement de faits et d'arguments mais un livre empreint d'une sorte d'allégresse ardente. Il aime les hommes, la vie, les moindres petits éléments qui la composent. Pour lui, contrairement à ce qu'on pourrait penser, le monde est parfait. En lisant le livre, nous avons l'impression que l'auteur saute de joie, avec des étoiles dans les yeux, à chaque mention de cette beauté de la vie qu'il tente de transmettre.
Bien évidemment, c'est mon avis propre. Il n'existe pas de philosophes qu'on puisse espérer comprendre. Mais, je trouve que c'est un livre à découvrir. En fonction de la manière dont vous le prenez, il peut vous mettre du baume au coeur ou au contraire vous révolter. Mais, dans les deux cas, ce livre est une bonne lecture pour les sceptiques de notre société que ce soit dans sa brièveté ou sa conception spécifique de la vie.
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À peine terminé et il me faudrait presque déjà le relire... J'ai beaucoup apprécié cette lecture, qui m'a donné envie de me replonger dans la philosophie, que j'avais quelque peu délaissée ces derniers temps. En revanche, le fait de n'être pas familier avec certains de thèmes "originaux" que Nietzsche remet en cause rend la compréhension difficile, puisqu'il faut réussir à s'approprier l'idée première ainsi que la réponse de l'auteur en même temps.
L'aphorisme le plus marquant pour moi a été "Mon idée de la liberté," et en particulier la définition première que Nietzsche en donne : " Qu'est-ce que la liberté ? C'est avoir la volonté de répondre de soi." Cette définition permet de voir tout de suite l'opposition entre liberté et individualisme, ce dernier n'étant non pas son contraire à proprement parler, mais le travers par lequel on la perd.
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C'est un ouvrage rare qui donne poésie à la philosophie.
Je ne sais si j'ai compris Ainsi parlait Zarathoustra , mais je sais qu'il ma marqué.
Un catalyseur d'émotions, réflexion et de conflictualité à la fois contre la morale de soit et des autres,contre les idées encrasser et aussi souvent contre l’œuvre que l'on à entre les mains.
Afficher en entierOn parle de Friedrich Nietzsche ici :
2016-02-19T19:44:39+01:00
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Dédicaces de Friedrich Nietzsche
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Editeurs
Gallimard : 17 livres
Flammarion : 9 livres
LGF - Le Livre de Poche : 7 livres
Hachette Litterature : 3 livres
Éditions Robert Laffont : 2 livres
Denoël : 2 livres
Les Editions Noir Sur Blanc : 1 livre
Allia : 1 livre
Biographie
Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé. Nietzsche se lie d'amitié avec Richard Wagner avec lequel il finira par se brouiller.
Sa pensée philosophique est portée par la passion, au risque de parfois s'égarer. Elle ne s'embarrasse pas de théories ou de systèmes démontrés. Le principe de sa philosophie est l'enthousiasme de la vie et sa morale une critique des idées chrétiennes de pitié et de résignation. Pour Nietzsche, la "morale d'esclaves" chrétienne place l'homme dans un état d'infériorité, et en fait une vertu ; cette morale doit céder sa place à la "morale des maîtres" (Par delà le bien et le mal, 1886).
En déclarant "Dieu est mort" dans "Ainsi parlait Zarathoustra" (1883), Nietzsche considère la religion comme un alibi devant la faiblesse humaine et le malheur. Il fustige la morale ascétique des Eglises et rejette Dieu que l'homme a inventé pour contraindre l'humanité à la résignation. Mais Dieu étant mort, l'homme aliéné se libère du fardeau de la transcendance divine et de ses exigences morales et métaphysiques. Nietzsche constate cependant que l'homme, qui a tué Dieu, n'en a pas tiré toutes les conséquences en se contentant de transformer le christianisme en humanisme ou en se tournant vers un athéisme religieux.
L'oeuvre de Nietzsche est une lutte pour la sauvegarde de l'homme devant le danger de la faiblesse et du nihilisme de la culture occidentale, produit par le christianisme qui détruit la vie en voulant la sauver. L'effort permanent pour surmonter le pessimisme doit transformer l'homme en "surhomme", être exceptionnel, libre de toute servitude, qui saura assumer sa finitude. Par sa finesse d'analyse psychologique, Nietzsche peut être considéré comme un précurseur de Freud.
A partir de 1879, sa santé ne lui permet plus de travailler. Nietzsche vit seul et mène une vie d'errance en Italie et dans les Alpes où il trouve l'inspiration pour ses dernières œuvres. Il sombre dans la démence à partir de 1890. Après sa mort, ses propos, notamment dans "La Volonté de puissance", sont déformés par sa sœur, qui voudrait y faire apparaître, à tort, des prémices aux idées du national-socialisme.
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