Fumiyo Kouno

Je ne m’attendais pas à de la tranche de vie pure ; il m’a un peu manqué de fin et plus de transparence dans le discours des personnages.

Mais d’un autre côté, cette distance et ces révélations à demi-mots sont assez représentatifs de la culture japonaise. C’est une série intéressante que je relirai à l’occasion.

Je ne vous cache pas que si je me suis dirigée vers ce manga, c’est uniquement pour sa couverture. Je l’ai trouvé tellement belle et tellement jolie et apaisante que j’ai eu très très envie de découvrir ce manga. Bien sûr le résumé également m’a donné envie de le lire, je vous rassure. J’ai adoré cette lecture, j’ai trouvé ce manga tout doux, tout mignon, j’ai vraiment passé un excellent moment et je ne peux que vous conseiller de vous plonger dedans!

Dans ce manga, licenciée de son travail d’employée de bureau, Rin Shimizu, décide de postuler chez Hanahiwa la fleuriste de la ville. La gérante, Urara Hiwa, est une dingue de fleurs difficile à cerner. Leur quotidien qui a toujours un lien avec les fleurs nous est raconté.

Comme je le dis juste au dessus, j’ai vraiment trouvé ce titre apaisant et relaxant. On suit le quotidien de Rin, qui après avoir été licenciée de son travail va se retrouver à devenir fleuriste et travailler chez Hanahiwa. Un changement de vie complet pour elle. J’ai beaucoup aimé la relation entre les deux femmes, il y a un petit côté drôle dans tout ça que j’aime énormément. Le fil conducteur de cette histoire c’est bien évidemment nos deux fleuristes mais ce manga est plus un enchaînement d’histoires courtes. Parfois elles racontent quelque chose sur nos deux fleuristes, parfois ça raconte autre chose. Mais le lien qui les unit, ça reste les fleurs quoi qu’il arrive. J’ai même trouvé ce titre un brin poétique à certains moments. Ça a vraiment été une excellente lecture que j’ai adoré découvrir. Les personnages sont tellement attachants, comme je l’ai déjà dit, j’ai adoré Rin et Hanahiwa, ces deux là sont tellement adorables. Surtout Hanahiwa, elle a un tel amour pour les fleurs que ça en est vraiment magnifique je trouve! Et puis j’adore le fait qu’elle paraisse toujours dans la lune, il faut bien le dire elle est clairement dans son monde et je trouve ça beaucoup trop mignon!

J’ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture! J’ai passé un excellent moment en compagnie de nos deux petites fleuristes. Toutes ces petites histoires c’était doux, apaisant, poétique et tellement agréable à lire. On s’attache tellement aux personnages. De plus, les illustrations sont vraiment magnifiques, j’ai vraiment adoré ce coup de crayon. Moi qui me suis penchée sur ce manga pour sa couverture, je n’ai vraiment pas été déçue de par son histoire. C’était hyper plaisant et comme je l’ai dis plusieurs fois déjà, c’est tellement apaisant! Un excellent moment de lecture!

Après avoir lu son oeuvre Les fleuristes du coin de la rue, je me suis très vite penchée sur celui ci. Ayant été complètement subjuguée par son autre oeuvre, j’avais encore plus envie de découvrir celui ci. Contrairement à Les fleuristes du coin de la rue que j’ai trouvé très apaisant, poétique et tellement joli, celui ci est dans un tout autre registre. en effet, j’ai trouvé cette oeuvre bien plus percutante et surtout très poignante! Impossible de rester insensible face à cette histoire, ça m’a arraché le coeur même. Mais en même temps, ça reste une histoire tout simplement merveilleuse qui nous montre la réalité de la chose. Et ça j’ai beaucoup apprécié!

Dans ce manga, on se retrouve en 1955. Dix ans se sont écoulés depuis ce jour où l’éclair incandescent a fendu le ciel. Dans la ville d’Hiroshima, l’esprit d’une jeune femme est intensément bouleversé. Pour les plus faibles, qu’ont représenté la guerre et la bombe?

Impossible de ne pas être touchée par cette histoire. Ce manga retrace l’après Hiroshima. On découvre donc les conséquences que la bombe atomique a eu sur la population. Et on voit que même dix ans après, les effets sont toujours aussi visibles. Et ça, ça brise clairement le coeur. Derrière les traits adorables de la mangaka, derrière la beauté de son coup de crayon, elle nous offre un récit percutant, poignants et tellement difficile à lire. C’est avec la gorge serrée que j’ai tourné la dernière page. On voit à quel point la bombe atomique a impacté la vie des gens sur le long terme. Autant sur le plan physique que sur le plan mental. On voit la santé des habitants se détériorer et on voit aussi la peur chez la population. Et on ne peut que les comprendre, comment peut on faire face à cette horreur mais surtout comment rester insensible face à ça.. Ça ne peut qu’être source de traumatisme.. J’ai vraiment beaucoup aimé voir l’histoire traiter de l’après bombe atomique, j’ai trouvé ça tellement intéressant finalement de parler de ça. Surtout que c’est vraiment bien exécuté, chose pas forcément évidente vu le sujet en tout cas..

J’ai vraiment aimé cette oeuvre de la mangaka. C’était si fort, si puissant, si poignant, si percutant! Ça nous fait passer par un tas d’émotions pour le coup et c’est difficile, voir impossible pour ma part, de rester insensible face à tout ça. J’ai aimé l’histoire, j’ai aimé le message qui s’y dégage, j’ai aimé le coup de crayon de la mangaka. C’est une très belle découverte que je ne regrette pas d’avoir lu. J’ai pris beaucoup de plaisir même si c’était une lecture pleine d’émotions.

Un manga pour enfant qui m'a bien fait rire tout en m'attendrissant ! Koko est un coq fier, agressif, mal luné, vite fatigué... et pourtant il devient vite indispensable à la vie du foyer ! J'ai beaucoup aimé toutes les responsabilités qui incombe à l'enfant pour se charger convenablement de lui et la façon drôle d'enseigner aux jeunes lecteurices qu'un animal, ça chamboule le quotiden et ça représente une bonne part de travail !

Cette couverture toute colorée promettait une ambiance douce-amère, au vu du résumé. C’est le maître mot de cette bande dessinée : à travers un trait graphique atypique et particulier, l’auteur nous immerge dans une histoire mystérieuse qui nous happe dès les premières pages. On est plongé dans la mélancolie et le désespoir de l’héroïne, rescapée de Hiroshima, qui a vu sa famille massacrée. Il est question de la difficulté de se remettre d’un tel événement, de l’après, de l’impossibilité d’oublier. Le tout se veut poignant, émouvant et bouleversant. Malheureusement, le trait graphique ne m’a pas aidé à m’immerger complètement dans l’histoire. Il m’était difficile d’adhérer à cette lecture, d’être touchée par ce qui était raconté et le combat que mène l’héroïne. Je gardais une distance vis à vis du contenu qui ne s’est pas réglée au fil des pages. Si je n’ai pas adhéré, je n’ai aucun mal à imaginer que d’autres lecteur.ice.s puissent apprécier un tel manga. Si vous êtes curieux, je vous invite à tenter votre chance !

Je me suis laissée prendre par cette magnifique couverture légère et délicate qui recouvre la tragédie d'Hiroshima

Le décalage entre la finesse du dessin, de l'Histoire, des personnages contraste fortement

J'ai dû m'arrêter quelques fois, car cela fait mal d'avoir laissé cela se produire, cette hécatombe est ignoble

Les personnages vivent avec ce passé et cela se répercute sur leur présent

Un petit trois, je pensais qu'il allait me plaire, loin de là l'idée que ce premier tome me répugne. Non, mais je n'ai pas accroché comme je l'attendais. Peut-être à cause des graphismes.

Quand à l'histoire, j'ai aimé apprendre comment vivait le peuple japonais durant la seconde guerre mondial. Ce qui donne un aspect intéressant à la lecture.

Je vais enchaîné sur le second tome pour me faire un avis final.

Je m'attendais à aimer cette duologie, et je n'ai pas vraiment accroché. Le sujet est vraiment interessant depuis un petit moment je m'interesse à la vie japonaise durant la seconde guerre mondiale. La guerre est encore plus terrible dans ce tome, l'horreur humain est haut. Les bombardements continue dans ce Japon. La vie est plus rude que jamais. On ne peut qu'avoir de la compassion pour cette petite famille qui vit des pertes.

Mais la narration et les graphismes ont fait que je n'ai pas accroché. J'avais du mal à reconnaitre les personnages.

J’avais beaucoup aimé découvrir les autres oeuvres de Fumiyo Kouno, Les fleuristes du coin de la rue ainsi que Le pays des cerisiers. J’étais donc très impatiente de découvrir celui ci que je n’avais encore jamais lu. J’aime beaucoup le style de cette mangaka, je trouve ça vraiment hyper beau et agréable à lire. Même en traitant de sujets difficiles, je trouve qu’il y a toujours un sentiment de paix, d’apaisement qui flotte au dessus de ses histoires. Et puis, son style graphique j’en suis vraiment fan, j’adore sa façon de dessiner les personnes. J’ai beau avoir adoré ma lecture, j’ai tout de même quelques petites choses à redire.

Dans ce premier tome, Suzu Urano est née à Hiroshima. Après son mariage elle va vivre dans la famille de son mari à Kure, une ville qui dispose d’un port militaire.

La guerre s’installe et le quotidien devient de plus en plus difficile pour Suzu. Malgré cela, la jeune femme garde une certaine joie de vivre. Mais en 1945 un bombardement va bouleverser sa vie…

On va d’abord parler des choses qui m’ont dérangées pendant ma lecture. Je n’ai eu aucun problème avec l’histoire en elle même mais ma lecture fut assez laborieuse. J’ai trouvé qu’il était assez difficile de réussir à suivre l’histoire. Plusieurs fois je me suis retrouvée complètement perdue et j’avais du mal à m’y retrouver. C’est assez bizarre comme sensation mais par exemple, au niveau des personnages féminins, j’avais vraiment du mal à m’y retrouver.. Je perdais le fil et j’avais du mal à me remettre entièrement dedans. D’ailleurs, je suis certaine qu’il y a des choses que je n’ai pas comprise et que je suis passée complètement à côté. J’en mettrais ma main à couper. Au final, ce premier tome est assez décousu et parfois compliqué à lire dans la compréhension. Sinon du côté de l’histoire, j’ai beaucoup aimé. Ici on suit des japonais pendant la seconde guerre mondiale et j’ai trouvé ça chouette de voir un peu la vie de ceux qui ont vécus la guerre. Et malgré le fait que l’on parle de guerre, de marché noir, de rationnement etc, il y a cette ambiance posée, tout est doux presque dans cette histoire. C’est quelque chose qui rend l’histoire plus agréable à lire et moins difficile vu le thème abordé. J’ai beaucoup aimé le personnage de Suzu, elle m’a beaucoup fait rire par moment de part sa maladresse ou le fait qu’elle soit souvent dans la lune. C’est une jeune femme très attachante pour le coup et c’était très agréable de la suivre dans son quotidien chez sa belle famille!

Un premier tome passionnant à lire mais qui m’a tout de même parfois donné du fil à retordre! Quelques problèmes de compréhension, l’histoire me semble parfois un peu décousue, j’ai eu plusieurs fois du mal à m’y retrouver. Mais malgré ça, ce fut une chouette lecture en tout cas. J’ai apprécié ce premier tome et je vais tout de même lire le second et dernier tome. En espérant que cette fois ci, je comprenne absolument tout!

Après avoir lu le premier tome, je me suis aussitôt jetée sur ce second et dernier tome. Malgré quelques petites choses qui m’ont dérangés pendant ma lecture du premier tome, j’avais tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas lire la suite et savoir comment cette histoire allait se terminer. J’ai d’ailleurs préféré ce second tome comparé au premier. Je l’ai trouvé plus facile à lire dans la compréhension. Je n’ai pas ressenti de difficultés à comprendre ou la sensation de ne pas trop bien comprendre ce que je lisais etc. Je suis tout de même très contente d’avoir découvert cette histoire!

Dans ce second tome, la vie suit son cour pour Suzu Urano et ce malgré que le pays soit en guerre. Gestion de la maison, ravitaillement, vie de famille et de couple… autant de paramètres à prendre en compte dans ces conditions difficiles qui ne semblent pas s’améliorer avec les premiers bombardements. Ces épreuves permettront-elles à Suzu de préserver la joie de vivre qui la caractérise ?

J’ai trouvé ce second tome bien plus dramatique que le premier. Même si dans le tome précédent les thèmes sont les même, la guerre et tout ce qui s’ensuit, ici on le voit beaucoup plus. Il y a vraiment le côté tragique qui ressort. Certaines scènes, je dois avouer que je les ai lues avec le coeur qui se serrait et surtout les larmes aux yeux.. Ce tome là est rempli d’émotions, c’est puissant et fort tout ce qu’il s’y passe. La pauvre Suzu m’a fait énormément de peine au final.. Tout ce qu’elle a vécu, j’ai vraiment eu mal au coeur pour elle.. On découvre aussi ce qui est arrivé à Hiroshima, avec cette bombe nucléaire, ce qui est donc arrivé à la famille de Suzu etc. Cette histoire dramatique et tragique a tout de même quelque chose de beau. Là est tout le talent de Fumiyo Kouno, c’est là la grande force de cette mangaka que j’admire beaucoup. J’avais un peu peur de ne pas accrocher à ce second tome vu que j’ai eu un peu de mal avec le premier, du fait que je l’ai trouvé un peu décousu, et finalement c’est tout le contraire. Ce second tome était absolument génial à lire et j’ai beaucoup aimé la finalité de l’histoire.

Fumiyo Kouno est une mangaka tout simplement incroyable je trouve. Chacun de ses ouvrages que j’ai pu lire est une véritable mine d’émotions. Impossible d’être insensible à ses histoires, elle arrive à nous montrer des choses puissantes, tout en ayant un côté adorable. Cette histoire m’a beaucoup touché et émue. Ces deux tomes nous raconte une belle histoire malgré les horreurs de la guerre. La fin je la trouve tout simplement parfaite, c’était si beau tout en étant émouvant, j’ai vraiment adoré!