Gaétan Soucy
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Note moyenne : 6.32/10Nombre d'évaluations : 28
0 Citations 15 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
vous l'avez lu au cégep ??
Nous on le lit en cours de français en secondaire 5
Afficher en entierJ'ai du lire ce livre dans le cadre de mon cours en Littérature au Cégep et visiblement ce roman ne tombe réellement pas dans ma branche habituelle que j'aime. En fait je n'ai pas vraiment aimé, certain moment je décrochais totalement du livre et d'autre j'arrivais à suivre. Cependant, je dois reconnaître que l'auteur à su exploiter une histoire très originale qui nous dérange, nous choques et nous laisse pour ma part souvent perplexe. La façon que raconte l'auteur l'histoire nous fait réellement croire que c'est la fille qui raconte tout ça.
Afficher en entierC'est une histoire vraiment inhabituelle si on la compare avec toutes celles que j'ai lues auparavant. Le personnage principal n'a aucun point de repère, aucun ami, aucun soutien de sa famille et n'a aucune idée de ce qu'à quoi ressemble le monde extérieur...et pourtant il s'accroche à des bribes d'espoir et survit dans son monde si noir. Vraiment étrange comme livre, mais j'imagine qu'il en faut des récits inhabituels comme ceux-là :)
Afficher en entierRoman qui m'a tout d'abord répugné par son écriture très inhabituelle. Ma persévérance m'aura bien récompensée; j'ai beaucoup de mal à mettre des mots sur les impressions que m'a laissé l'univers glauque de ce roman, la quasi absence de repères et les thèmes tout à la fois choquants et touchants.
Afficher en entierUn classique étrange comme seul les écrivains québécois savent le faire! C'est un roman unique en son genre rempli de thèmes relativement difficiles et tabous, mais avec un narrateur Spoiler(cliquez pour révéler)ou plutot une narratrice qui est tellement naïf que au lieu d'être choquante, l'histoire a un petit côté humoristique. Bref, ce n'est pas un de mes romans préférés, mais c'est quand même un chef d'oeuvre en son genre.
Afficher en entierUn livre assez étrange, qui nous surprend sans cesse. Même si n'est pas vraiment mon style de livre, j'ai passé un bon moment à le lire (très court, 2 heures de lecture). Un livre très dure, qui parle de sujets tabous. Un classique à lire!
Afficher en entierTrouverez pas deux pareils. Ça m'a fait m'poser des questions. À propos de l'identité. De la résilience. Y'aurait beaucoup à analyser. Mais est-ce que c'est ce que ce livre veut ?
J'ai l'impression que c'est surtout une ode à la perception. Tout est raconté par un personnage désaxé, mais lucide, qui lui-même évolue dans un contexte assez obscur. C'est criant d'originalité, et autant le style peut répugner à l'emblée, autant on s'y attache à la longue. Un alliage candide de vocabulaire soutenu et de familiarités grossières, en phrases qui s'allongent en longueur, on le sent, seulement parce que le narrateur cherche à se rassurer lui-même, "si c'est bien ce que je veux dire".
On ne s'attend à rien mais on découvre tout. Bas-mot.
Moi j'suis tombé en pâmoison.
Afficher en entierUn livre très particulier qui montre avec force que les mots, le langage créent l'univers. Qui rappelle que l'histoire n'est pas le cœur, mais la façon de la narrer ou de la mettre en scène par le langage, si. Beaucoup de choses imbriquées dans ce livre, et beaucoup à réfléchir en effet sur la perception. Quel bonheur d'être remis à sa place, soi et sa conception des choses, de s'ouvrir à une autre façon de voir (et d'écrire). L'auteur a plusieurs mérites, dont le plus flagrant est de nous permettre de lire quelque chose qu'on n'a jamais lu ailleurs. Bravo.
Afficher en entierPour être parvenu à la fin d'un roman de 340 pages, j'ai eu l'impression d'obtenir le punch d'une nouvelle.
L'immaculée conception dresse le portrait d'une trallée de personnages vivant dans un Hochelaga intemporel, au lendemain de l'incendie d'une taverne. Il y a Remouald, son père handicapé, l'aide-soignante de son père handicapé, le gars des pompes funèbres, un orphelin, le capitaine des pompiers, l'institutrice d'école dénommée Clémentine, le directeur de cette école, le curé Cadoret, trois ou quatre élèves fréquentant l'école, la famille de ceux-ci, le gérant de la banque, le concierge de l'école, un commerçant, une petite muette et encore d'autres que je ne peux pas nommer. Tous ces personnages se partagent une part du Grand Gâteau des Mystères: Que s'est-il passé le soir de l'incendie, qui est cette belle fille dont circule l'image sainte, que s'est-il passé dans l'enfance de Remouald, pourquoi l'élève de Clémentine est-il mort, qu'est-ce que la petite muette vient faire là-dedans, et qui est-ce qui baise avec qui dans cette histoire ?
Logiquement, on s'attendrait à ce que les points de vue de chaque personnage finissent par s'imbriquer les uns dans les autres et par mener à un dénouement éclaircissant. Sauf que ça n'arrive pas. Les trois premiers quarts du livre ne font qu'empiler les mystères et le dernier se consacre à des amourettes assez répugnantes si j'y mettais de mon jugement personnel. On a le temps d'arriver à la fin Spoiler(cliquez pour révéler)(et la majorité du cast a le temps de mourir, comme si Soucy avait réalisé que ses personnages lui étaient tous trop pénibles et ne le menaient nulle part) sans que toujours rien n'ait été éclairé. Un détail est ramené avec un tournant d'horreur, et c'est tout. Épilogue, la vie va de l'avant et personne n'en a plus rien à battre.
Finalement, on réalise que L'immaculée conception était beaucoup moins un thriller qu'un slice of life autour d'une vie de quartier. Soit. Et en tant que slice of life, est-ce que c'était bon ? Personnellement, même les personnages les plus intéressants ont fini par me tomber dans l'apathie du fait des incohérences dans leur comportement.
Alors est-ce que je recommanderais ce roman ? Disons que Gaétan Soucy en a écrit des meilleurs.
Afficher en entierUne oeuvre magnifiquement réussi! Ce que je peux dire, c'est que tout est extrêmement bien ficelée! Le narrateur est des plus original. Il a une voix bien trop particulière et intrigante. Sincèrement, on ne s'ennuie aucunement à travers notre lecture. On a affaire à un livre vraiment mystérieux, intéressant, déstabilisant et aussi marquant, car ce qui est abordé reste difficile et particulier. Je ne me lancerai pas dans un résumé de l'oeuvre, mais j'aimerais seulement donner envie aux gens intéressés de la découvrir parce qu'en plus d'être assez courte (donc plus accessible pour certain), elle reste de la vraie littérature (elle est très très intéressante à analyser, à étudier et à discuter) tout en offrant un suspense assez grand pour divertir aussi. J'ai été agréablement surprise au niveau des thèmes (une réflexion assez intense en ce qui a trait aux perceptions et aussi à l'influence familiale, c'est quasi sociologique tant qu'à moi) ET de la forme (la construction des personnages, leur évolution, la construction narrative, la narration, etc.). Bref, impeccable et franchement original. Lancez-vous!
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Biographie
Gaétan Soucy est né à Montréal, en 1958. Il passe une enfance sans histoires et poursuit des études secondaires qu’il néglige tout à fait, trop occupé qu’il est à s’instruire en lisant des livres. Après des études en sciences au niveau collégial puis en physique et en mathématiques à l’Université de Montréal, il termine des études littéraires à l’Université du Québec, puis obtient une maîtrise en philosophie par un mémoire remarqué sur la théorie transcendantale des sciences dans la philosophie critique kantienne.
Enfin, il consacrera quelques années à l’étude exclusive de la langue et de l’écriture japonaises. À partir de 1986, et ce pendant quelques années, il séjournera à peu près tous les étés au Japon. Aujourd'hui il enseigne la philosophie au Cégep Édouard-Montpetit.
Son roman La petite fille qui aimait trop les allumettes, après un énorme succès au Québec, a été remarqué et applaudi par la presse française au Salon du livre de Paris en 1999 où le Québec était à l’honneur. Le livre est aujourd’hui traduit dans douze langues, et tandis que certains pays continuent d'en acheter les droits, Music- Hall! a déjà commencé à suivre le même chemin.
Gaétan Soucy a reçu le Prix Nessim-Habif de l’Académie royale de la langue et de la littérature françaises de Belgique 2003 pour l’ensemble de son oeuvre.
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