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Toutes les séries de Georges Bensoussan

542 livres
476 lecteurs

Quel âge les étoiles ont-elles ? Comment prévoir les éclipses ? Qui étaient Hubble, Lemaître, Kepler, Hawking ? La vie extraterrestre existe-t-elle ? L'Univers observable est-il unique ?

Sous la forme d'un abécédaire de 100 mots, à jour des connaissances les plus récentes, Jean Audouze nous invite à partir à la découverte des objets du ciel, des méthodes et des instruments d'observation, des grands noms qui ont fait l'astronomie et des grandes questions qui taraudent les amateurs et les curieux.

Arcs gravitationnels, comètes, galaxies spirales, inflation cosmique, pulsars ou quasars n'auront plus de secrets pour vous !

310 livres
284 lecteurs

Après avoir été pendant longtemps au service de la pratique architecturale, l’histoire de l’architecture est devenue récemment un enjeu dans la légitimation culturelle d’une profession. Cette histoire elle-même, depuis le milieu du XIXe siècle, n’a cessé de gagner en autonomie : problématiques nouvelles, territoires et objets diversifiés, posent à l’historien des questions fortes. En retraçant l’histoire de l’architecture jusqu’au développement de ses démarches les plus contemporaines, ce livre nous aide à mieux comprendre les orientations actuelles d’une discipline dont les enjeux esthétiques, mais aussi sociaux et politiques, se révèlent fondamentaux dans notre monde moderne.

40 livres
6 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Echos de l'Histoire: Cléopâtre

_ Un 350e anniversaire: La Rochefoucauld amoureux de Mme de Longueville

_ Les dernières heures de Dien Bien Phu

_ Comment Louis XIV administrait la France

_ Les villages lacustres

_ Un beau ratage des "services spéciaux" en 1945

_ Les guerres de Vendée

_ Une célèbre actrice anglaise: Margaret Woffington

_ Les dangereuses "Vacances romaines" d'un espion

_ Au coeur du problème des Noirs: le Mississippi

_ Madame Clovis Hugues a tué Morin!

_ Les joyeux réveillons du Premier Empire

Tous les livres de Georges Bensoussan

Pour l'opinion commune, confortée par la proximité chronologique des deux événements, la naissance de l'Etat d'Israël en 1948 est une conséquence quasi directe de la Shoah. En effet, un lien essentiel relie de nos jours la catastrophe juive du XXe siècle à l'Etat d'Israël, mais ce lien est de nature politique et il est postérieur à 1948.

Comment le Foyer national juif a-t-il perçu la catastrophe qui se déroulait entre 1933 et 1945 ? Comment l'Etat d'Israël a-t-il géré ensuite le souvenir d'un événement qu'il va longtemps commémorer en opposant l'héroïsme des insurgés des ghettos à la « lâcheté » supposée de toutes les autres victimes ? Loin d'occuper la place centrale qui est désormais la sienne dans l'Etat d'Israël, le souvenir de la Shoah suscita longtemps une attitude de honte et de rejet. Or, aujourd'hui, en particulier depuis les guerres des Six jours (1967) et de Kippour (1973), et à rebours du rêve de l'« homme nouveau » voulu par le sionisme des pères fondateurs, la Shoah est au coeur de la construction de l'identité israélienne. C'est notamment par elle que les Israéliens sont redevenus juifs au terme d'un processus mémoriel qui pourrait, à terme, contribuer à fragiliser la légitimité même de l'Etat juif.

La Shoah suscite aujourd'hui un sentiment de trop-plein et de saturation (déjà à l'œuvre en 1946, ce que l'on ignore généralement). En parle-t-on trop ou mal ? La question politique, esquivée, laisse la place à un lamento éploré. Ainsi évite-t-on d'interroger les structures de pensée d'un monde occidental, et germanique au premier chef, qui a conduit à ce désastre. L'histoire de la Shoah, présentée et affadie sous la forme d'une religion civile (couplée au culte des droits de l'homme), induit l'idée erronée d'une parenthèse barbare. Or, Auschwitz n'est pas l'aboutissement de l'" intolérance " ni même du seul antisémitisme. Mariage de l'archaïsme et d'une certaine modernité, cette catastrophe demeure impensable sans référence au darwinisme social et racial, à l'eugénisme négatif, à l'impérialisme, au colonialisme et au racisme comme politique d'Etat, à la substitution enfin du biologique et de l'économique au politique. Comprendre le cheminement qui mène à Auschwitz ne revient ni à absoudre les criminels, ni à légitimer le crime, ni même à tourner la page. Interroger les phénomènes de mémoire collective autour de la Shoah (en particulier en France, aux Etats-Unis et en Israël), c'est montrer comment la mémoire, parce qu'elle sélectionne les faits, est un enjeu politique. Qu'elle est par conséquent souvent vaine, comme l'a montré le génocide des Tutsis du Rwanda (1994) au moment même où les Etats-Unis - qui refusèrent d'intervenir - venaient d'inaugurer à grands renforts lyriques de " Plus jamais ça ! " l’Holocauste Mémorial de Washington... A mille lieues de l'idéologie de la victime et du compassionnisme, il s'agit de proposer une autre leçon d'histoire : en réhabilitant le questionnement historien et politique, en interrogeant les liens de la culture et de la barbarie..

"Si l'écho de leur voix faiblit, nous périrons." Paul ELUARD

Pendant la Seconde Guerre mondiale, 6 millions de Juifs furent assassinés. En France, près de 76 000 hommes, femmes et enfants furent déportés vers les camps de la mort. 2 500 seulement en sont revenus...

Uda Grinspan, Marceline Loridan-Ivens, Sarah Montard, Henri Borlant, Charles Palant et Victor Pérahia étaient tous très jeunes. Comme des dizaines de milliers d'autres enfants, ils pensaient que la France les protégerait. Mais les lois antisémites, les rafles et les arrestations sont venues dessiner les contours monstrueux de la Shoah en France. Arrêtés puis déportés, ils sont revenus, vivants, mais traumatisés à jamais.

Tout au long de témoignages bouleversants, ils disent l'enfer de ces années, la peur, la douleur incommensurable de la déportation et de la disparition de leurs proches. Mais ils racontent aussi le courage d'hommes et de femmes qui les ont aidés, soutenus et parfois sauvés. Avec pudeur et émotion, ils évoquent le retour, la difficulté du deuil, l'impossible reconstruction.

Chacun avec leurs mots, ils accomplissent la mission sacrée qu'on leur a confiée à Auschwitz, Buchenwald, Bergen-Belsen : raconter. Pour que les voix de ces millions d'hommes et de femmes ne s'éteignent pas totalement. Pour qu'un jour, on n'assassine plus les Hommes pour ce qu'ils sont. Pour que nul n'oublie, jamais.

Préface de Geoges Bensoussan, historien et responsable éditorial du Mémorial de la Shoah.

4ème de couverture

L'histoire des communautés juives d'Afrique du Nord et du Proche et Moyen-Orient, certaines vieilles de deux millénaires, a fait l'objet de lectures superficielles, parfois passionnelles.

Sous l'effet de l'occupation par les Européens, les Juifs d'Orient, majoritairement séfarades, ont accédé à une forme de modernité culturelle et parfois à un réel développement économique et se sont affranchis de l'ancestral statut de dhimmis. Bientôt le conflit autour de la Palestine et la collusion de certains leaders arabes avec les pays de l'Axe ont fini de dissoudre les ultimes liens qu'une longue cohabitation avait jadis établis. Lorsque les puissances européennes durent lâcher prise, les Juifs furent contraints de partir et de former une autre diaspora, non sans avoir subi presque partout humiliation et spoliation, voire parfois violences et pogroms. Du Maroc à l'Égypte et de la Libye au Yémen sans oublier l'Irak et la Tunisie, des centaines de milliers d'habitants des pays arabo-musulmans se sont comme volatilisés en une génération à peine. En outre, ces minorités juives ont été éclipsées par la prédominance d'un judaïsme ashkénaze lui-même recouvert par l'ombre immense de la Shoah.

Cet épisode de l'histoire du peuple juif, lourd d'innombrables drames humains, est aujourd'hui largement oublié, voire occulté. À l'appui d'une documentation inédite considérable, Georges Bensoussan envisage ce phénomène dans toute son épaisseur. Son livre, appelé à faire date, sera pour tous ses lecteurs une découverte et même pour une partie d'entre eux un véritable choc.

Historien et responsable éditorial au Mémorial de la Shoah (Paris), Georges Bensoussan est l'auteur de Un nom impérissable ? Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d'Europe (Seuil, 2008), Europe. Une passion génocidaire (Mille et une nuits, 2006), Une histoire intellectuelle et politique du sionisme (Fayard, 2002) et a co-dirigé le Dictionnaire de la Shoah (Larousse, 2009).

Le 7 octobre 2023, un pogrom a eu lieu en Israël pour la première fois depuis la création de l’État juif. Selon l’AFP, le massacre antisémite perpétré par l’organisation terroriste Hamas a fait 1160 victimes, en majorité des civils, des hommes, des femmes, des vieillards, des enfants, tous morts dans des conditions atroces, souvent après avoir été violés, torturés. Les terroristes ont pris en otages quelque 250 personnes, certaines ont été libérées, en échange de prisonniers, d’autres personnes sont mortes durant leur captivité sans que l’on puisse en connaître le nombre au moment de publier cette étude.

Cet acte d’une violence inouïe n’a pas suscité les élans de solidarité que l’on pouvait attendre, notamment eu égard à l’histoire, soixante-dix-neuf ans après le premier procès de Nuremberg. Au contraire, on a vu rapidement surgir un argument plus ou moins assumé établissant un lien de cause à effet entre la politique israélienne dans les territoires palestiniens et la violence du 7 octobre 2023. Or, un retour par l’histoire sur les relations entre les communautés juives et arabes de Palestine montre que dans le siècle précédant la création de l’État d’Israël, la Palestine a été le théâtre de nombreux pogroms d’une violence comparable à celle du 7 octobre. Entre 1830 et 1948, la répétition de ces massacres visait à contraindre les Juifs de Palestine de quitter cette terre, à dissuader ceux qui avaient été persécutés en Europe de venir s’y réfugier et finalement à empêcher par les moyens les plus violents la création d’un « Foyer national juif ».

L’étude de Georges Bensoussan rappelle qu’un antisémitisme meurtrier s’est abattu sur les Juifs de Palestine bien avant la création d’un État juif. On ne peut comprendre le pogrom du 7 octobre 2023 si on ne le situe pas dans cette histoire d’une violence antijuive sans limite en Palestine. Cette réalité doit être prise en compte par les tenants d’une « solution à deux États »

"Les Territoires perdus de la République" dénonçait déjà en 2004 l'école des banlieues rongées par le communautarisme, l'antisémitisme et le sexisme. Ce sont maintenant carrément des Territoires interdits de la République. Enseignants, infirmières, assistantes sociales, maires, formateurs, policiers témoignent de l'impossibilité d'exercer leur métier. Confrontés à une violence quotidienne, abandonnés par leur hiérarchie, oubliés des politiques, ces acteurs de la vie publique sont les otages d'un chantage inacceptable. La nouvelle enquête de Georges Bensoussan révèle la réalité et les enjeux de ce sectarisme qui met chaque jour un peu plus en péril notre démocratie. Hier, des policiers visés par un gang en toute impunité, une proviseure agressée, de jeunes professeurs qui renoncent face à la difficulté. Et demain ?

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