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Diriez-vous que Cécile COUPRIE et Gérard MAGRO seraient un peu Zanzibar sur les bords ?
Ben, comment vous dire ? C’est vrai que lui, quand il était petit, il était un peu dans la lune comme garçon voyez ?.
Le genre rêveur vous voulez dire ?
Bah Ë Le genre de môme qu’il fallait attacher aux arbres, sinon c’était l’ascension directe vers les nuages voyez ?
Oui je vois.Remarquez, iln’était pas embêtant, on l’entendait jamais. Il n’avait pas beaucoup de copains mais alors dans sa tête, il n’était pas toutseul, ça non Ë Y avait du monde là dedans Ë Une vraie boîte à histoires sa caboche, pour sûr.
C’est pour cela qu’il était un peu distrait à l’école ?Ben, j’ai eu du mal à lui apprendre les fractions, mais purée Ë Qu’est-ce qu’il a pu m’embrouiller avec ses rédactions de quinze pages. Pas fichu de faire une cocotte en papier mais pour la poésie, il tenait le pompon.
Et elle, madame, comment l’avez-vous remarquée ?Elle…elle voulait être danseuse. Elle était tout le temps sur les pointes comme quelqu’un qui veuttoujours voir plus loin. J’ai le souvenir que ses ballerines usées lui servaient de trousse à crayons.
C’est pas spécialement Zanzibar ça ?
Sauf quand elle s’élançait d’un coup sur des entrechats, des arabesques, des ronds de jambe en plein cours de maths. Onpouvait plus l’arrêter. œa faisait un peu peur vous savez.
Oui quand même, il y avait déjà quelque chose.
N’empêche qu’elle était excellente en géométrie. La cour était virtuellement découpée de diagonales, de trajectoires, de cercles invisibles sur lesquels ellevirevoltait à chaque récréation. On l’a crue folle. Elle l’était un peu.
Vous qui êtes leur ami, dites-nous comment ils se sont connus.
Ben, elle, à force de sautiller sur ses pointes autour du monde, un beau matin elle s’est retrouvée à faire la ballerine en tutusous sa fenêtre. Il l’a regardée longuement danser sous une pluie fine en écrivant un conte avec mille personnages sur le verso d’une liste de courses. Ensuite, il lui a lancé le papier.
Et alors ?
Quand j’y pense c’était quitte ou double : selon le recto oule verso, soit elle filait direct au Prisu, soit elle pénétrait dans le conte dans lequel elle tenait son rôle depuis toujours.
Et aujourd’hui comment vivent-ils leur Zanzibarerie ?
Elle danse, ils écrivent des histoires, ils marchent avec le chien.
Cécile Couprie et Gérard Magro vivent dans la région parisienne.
Biographie
Diriez-vous que Cécile COUPRIE et Gérard MAGRO seraient un peu Zanzibar sur les bords ?
Ben, comment vous dire ? C’est vrai que lui, quand il était petit, il était un peu dans la lune comme garçon voyez ?.
Le genre rêveur vous voulez dire ?
Bah Ë Le genre de môme qu’il fallait attacher aux arbres, sinon c’était l’ascension directe vers les nuages voyez ?
Oui je vois.Remarquez, iln’était pas embêtant, on l’entendait jamais. Il n’avait pas beaucoup de copains mais alors dans sa tête, il n’était pas toutseul, ça non Ë Y avait du monde là dedans Ë Une vraie boîte à histoires sa caboche, pour sûr.
C’est pour cela qu’il était un peu distrait à l’école ?Ben, j’ai eu du mal à lui apprendre les fractions, mais purée Ë Qu’est-ce qu’il a pu m’embrouiller avec ses rédactions de quinze pages. Pas fichu de faire une cocotte en papier mais pour la poésie, il tenait le pompon.
Et elle, madame, comment l’avez-vous remarquée ?Elle…elle voulait être danseuse. Elle était tout le temps sur les pointes comme quelqu’un qui veuttoujours voir plus loin. J’ai le souvenir que ses ballerines usées lui servaient de trousse à crayons.
C’est pas spécialement Zanzibar ça ?
Sauf quand elle s’élançait d’un coup sur des entrechats, des arabesques, des ronds de jambe en plein cours de maths. Onpouvait plus l’arrêter. œa faisait un peu peur vous savez.
Oui quand même, il y avait déjà quelque chose.
N’empêche qu’elle était excellente en géométrie. La cour était virtuellement découpée de diagonales, de trajectoires, de cercles invisibles sur lesquels ellevirevoltait à chaque récréation. On l’a crue folle. Elle l’était un peu.
Vous qui êtes leur ami, dites-nous comment ils se sont connus.
Ben, elle, à force de sautiller sur ses pointes autour du monde, un beau matin elle s’est retrouvée à faire la ballerine en tutusous sa fenêtre. Il l’a regardée longuement danser sous une pluie fine en écrivant un conte avec mille personnages sur le verso d’une liste de courses. Ensuite, il lui a lancé le papier.
Et alors ?
Quand j’y pense c’était quitte ou double : selon le recto oule verso, soit elle filait direct au Prisu, soit elle pénétrait dans le conte dans lequel elle tenait son rôle depuis toujours.
Et aujourd’hui comment vivent-ils leur Zanzibarerie ?
Elle danse, ils écrivent des histoires, ils marchent avec le chien.
Cécile Couprie et Gérard Magro vivent dans la région parisienne.
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