Gilbert Cesbron
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Note moyenne : 7.33/10Nombre d'évaluations : 127
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Alors, après avoir vu le film j'ai voulu lire le livre, j'ai été un peu déçu, c'est très moralisateur, une écriture peut-être trop sage, pas un mauvais livre, non, mais moyen quoi ...
Afficher en entierune très belle histoire qui montre les dégâts de la misère sociale sur l'ensemble de la famille surtout les enfants. Lorsque nous essayons de comprendre pourquoi les personnes sont arrivés dans une telle misère et que nous remontons le fil des "fautifs", il y a la grande institution : l'ETAT. un livre écrit le siècle dernier mais qui est encore d'actualité.
Afficher en entierUn livre remarquable. Je ne m'attendais pas à ça en ouvrant les première pages.
On suit plusieurs personnages au cours des années 50 : un juge qui représente une figure paternelle et trois enfants (quatre si l'on compte la petite amie) qui passent par les méandres sociaux.
On cherche à protéger les enfants de leurs parents et le livre monter bien que là où l'on voit des comportements anormaux, de la délinquance juvénile l'auteur met l'accent aussi sur la toxicité familiale.
Je trouve que le sujet est très juste bien qu'idéaliser puisque les centres d'observation sont décrits comme un endroit de redressement et de protection contre les familles si besoin, mais la réalité de ces institutions sont plus violente.
Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai particulièrement aimé le fatalisme de la fin qui prouve que l'on ne peut pas aider tout le monde malheureusement et encore moins ceux qui ne veulent pas. La mort du couple laisse un gout amer de la réalité tout comme la décision du juge de laisser s'échapper les autres garçons. Cependant, cela montre une image plus réaliste de la société.
Afficher en entierBonjour,
Livre lu dans le cadre d'un programme scolaire, donc obligatoire ....
Malgré cela, j'ai passé un bon moment .
J'ai apprécié suivre ses enfants en détresses.
A vous...
Afficher en entierAgnès et Marc, parents de Martin sont riches. Ce dernier a une belle enfance jusqu’au jour où le divorce entre ses parents est engagé mais, Agnès souffre de cette séparation et est donc suivi par des psys. Quant à Marc, sa situation « ne lui permet pas » d’avoir la garde de Martin surtout, que le divorce n’est pas encore passé devant le juge. Ainsi, Martin est « trimballé » chez son grand-père avec lequel une complicité va s’installer mais, on le déracine et on l’envoie chez une autre personne. Dès lors, on suit avec tristesse ce petit garçon souffrir, qui reprend courage quand il fait des rencontres mais qu’il quitte chaque fois pour un autre lieu. On dit « qu’il est trop jeune pour comprendre et qu’il n’en souffre donc pas ». C’est nous, lecteur qui sommes alors les seuls à le voir malheureux et à être témoin de ses pleurs, de sa solitude. Martin bien qu’il ne comprend pas très bien les histoires d’adultes sait qu’ils mentent et finit par « se dédoubler » : d’un côté il y a l’enfant avec son esprit imaginaire et de l’autre, le Martin qui ressent une certaine haine envers les plus grands. Son esprit est perdu mais il ne souhaite qu’une chose : retrouver ses parents auprès de lui, sous le même toit.
Voilà un livre que j’ai lu d’une traite tant je me suis attachée à Martin et qu’il m’a ému, je voulais absolument qu’il retrouve un semblant de bonheur et de stabilité.
De plus, il y a aussi une bonne morale dans cette histoire qui dénonce bien que ce n’est pas l’argent qui fait le bonheur des gens car, on peut vivre sans grand confort et être davantage heureux.
Pour conclure, ce roman est un gros coup de cœur tant il est réaliste mais surtout, fort en émotion. Bref, une lecture qui nous laisse pas indemne une fois terminée !
Afficher en entier"Mais moi je vous aimais" est le genre de livres trouvés dans une boîte à livres et qui restent finalement longtemps au fin fond d'une étagère. Le genre de livres qui m'attiraient sur le moment, mais de moins en moins au fil du temps. Le genre de livres pour lesquels il me faut une raison, un prétexte pour me décider à les lire enfin. Pour le Défi Lecture 2022, il me reste quatre catégories à valider, dont « lire un livre avec le mot "mais" ou un de ses homophones dans le titre ». Et dans mon immense pal, seul "Mais moi je vous aimais" correspondait. Le but des défis, en ce qui me concerne en tout cas, étant justement de taper au maximum dans ma pal, me voilà donc à donner sa chance à ce roman qui attend d'être lu depuis très très longtemps.
Et si j'ai eu quelque peu du mal avec le style de narration, je ne regrette absolument pas cette lecture, globalement troublante.
Yann est un petit garçon dont l'esprit aura toujours sept ans alors que son corps grandira normalement. Instable émotionnellement, avec des angoisses excessives et un besoin constant d'amour, d'affection et d'attention, et avec un QI de 66, bien des qualificatifs lui sont attribués : idiot, imbécile, simple d'esprit, inadapté, fou, anormal. En termes officiels (de l'époque), il est ce que l'on appelle un "débile léger". À travers l'enfance de Yann, Gilbert Cesbron nous parle de ces enfants "abandonniques", que personne ne veut, refilés aux uns et aux autres, ballotés d'une institution à une autre (alors que peu adaptée à leurs troubles) : des enfants que personne ne veut aimer.
Aujourd'hui, bien des progrès ont vu le jour en ce qui concerne ces enfants, que ce soit au niveau des moyens, des diagnostics, des traitements (médicamenteux ou non), du soutien et des aides apportés à la famille, etc. Dans "Mais moi je vous aimais", les événements se déroulent de la fin des années 1970 au milieu des années 1980. Il faut donc tenir compte du contexte et des circonstances de l'époque, et de ses aprioris également.
Comme dit plus haut, j'ai eu quelques difficultés avec le style de l'auteur, pas toujours très "lisse", manquant de fluidité. J'ai ressenti également quelques lenteurs, dûes en partie à certains chapitres un peu trop longs. Mais ce qui m'a le plus dérangée, c'est de passer constamment de la conjugaison au passé à celle au présent alors que les événements sont relatés chronologiquement. C'est très déstabilisant.
En ce qui concerne les personnages, je n'ai absolument rien à reprocher à l'auteur. Ils sont scrupuleusement bien creusés, Yann particulièrement. Gilbert Cesbron a su évoquer et expliquer ses moindres ressentis et réactions comme s'il pouvait réellement se mettre à sa place (c'est en tout cas l'impression que j'ai eue tout au long de ma lecture). J'ai perçu et pu comprendre sa propre réalité. Les autres personnages, les plus importants pour Yann, sont également bien campés, comme le Pr. Quirinat, Jean-Louis Lerouville, Mme Jeanne, ou M. Benoît. L'auteur offre à son histoire une dimension psychologique non négligeable et très appréciable.
Quant à l'histoire en elle-même, malgré les longueurs, elle reste troublante et saisissante du début à la fin. Si l'auteur évoque souvent les notions de rejet et d'abandon, il n'en oublie pas pour autant celles de bonté, de bienveillance et de bienfaisance, et surtout d'amour. Elle se termine comme elle a commencé, telle une boucle bouclée. J'aurais préféré un autre dénouement, mais bon...
Pour résumer, même si je lui trouve quelques défauts, j'ai tout de même apprécié ce roman, qui aborde la psychiatrie infantile tout en sensibilité et humanité.
Afficher en entierLu collégienne. Ce roman faisait partie des nombreux livres que mon père avait conservé depuis le pensionnat.
Si l'écriture m'a paru d'abord un peu "vieillotte", l'histoire m'avait vite captivée et touchée.
Afficher en entierTrès touchant comme lecture, avec le point de vue des jeunes garçons et celui des adultes qui se battent pour leur offrir un meilleur avenir.
Afficher en entierRoman écrit il y a environ 75 ans et ca se ressent dans l'écriture et les mots employés qui n'ont plus leur place désormais. Malgré ca le roman est pas mal. On y suit l'année scolaire de 3 lycéens ayant découvert la mort d'un de leur ami survenue juste avant la rentrée. Quels impacts cet évènement va avoir sur eux (sur l'un d'entre eux en particulier) ? Le livre ne se focalise pas seulement sur leur quête pour comprendre cette mort mais sur leur vie tout au long de cette année, les hauts, les bas, les bons plans, les conneries, les questions sans réponse, l'amitié... La vie quoi !
Afficher en entierJe ne reviendrais pas sur le personnage de Martin, l’enfant.
Je voulais souligner qu’il y a ici une qualité d’écriture, qui nous permet de lire une peinture de la société française de l’époque. Nous sommes dans les années 60, avant mai 1968.
Dès les premières pages, l’auteur vous emmène avec brio dans l’esprit de Marc, adultère ordinaire. Nous plongeons dans l’état d’esprit de cet homme qui se convainc du bien-fondé de ses actions. Son plaisir anticipatif teinté de cette presque honte lorsqu’il rejoint sa maîtresse est, je dois dire, talentueusement décrit. Il dépeint parfaitement à travers lui, la mentalité de ces années-là, chargées d’un machisme normalisé.
Ces années 60 dont on se souvient aujourd’hui comme une révolution, et qui pourtant mettront du temps à atteindre toutes les couches de la société.
La femme de Marc, Agnes, est une désœuvrée, condamnée à plier son linge, gérante de sa maisonnée à perpétuité. Elle est mal à l’aise et ne sait pas ce qui lui manque, maintenue dans l’ignorance du monde, infantilisée par son père, son mari, la société. Elle est « La bourgeoise » par excellence de ces années-là, tandis qu’à travers la maîtresse, Marion, l’auteur propose une femme plus prolétaire, en recherche de sécurité. Elle aussi est un personnage qui décrit parfaitement la situation des femmes de l’époque : dépendantes.
Ne serait-ce que pour cela, à lire absolument.
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Editeurs
Robert Laffont : 19 livres
LGF - Le Livre de Poche : 9 livres
J'ai lu : 8 livres
France Loisirs : 1 livre
Editions de la Jeune Parque : 1 livre
La Guilde du livre, Lausanne : 1 livre
Club du livre du mois : 1 livre
Pocket : 1 livre
Biographie
Gilbert Cesbron, écrivain français d'inspiration catholique, est né à Paris le 13 janvier 1913. Il est décédé à Paris le 13 août 1979.
Après des études au lycée Condorcet à Paris, puis à l’École des sciences politiques, il se destine au Conseil d'État, mais bifurque vers à une carrière dans la radio, activité qu’il mènera en parallèle avec sa passion d’écrivain qu’il débutera en 1934 par un recueil de poèmes : Torrent.
Son premier roman paraît en Suisse : Les Innocents de Paris en 1944 et obtient un véritable succès qui lui offrira le prix de la Guilde du Livre, la même année.
Sa notoriété s’affirme en 1948 avec Notre prison est un royaume qui reçut le prix Sainte-Beuve, ainsi qu’avec sa pièce la plus célèbre, également adaptée à la radio et à l’écran : Il est minuit, docteur Schweitzer, publiée en 1952.
En tant que romancier, essayiste, auteur dramatique, Gilbert Cesbron pend pour toile de fond de ses récits des thèmes d’actualité qui le passionnent : les prêtres ouvriers dans Les saints vont en enfer, la jeunesse délinquante dans Chiens perdus sans collier, l’euthanasie dans Il est plus tard que tu ne penses ou la violence, et la non-violence dans Entre chiens et loups.
C’est avec une tendresse et une sincérité évidentes que Cesbron se penche dans ses écrits sur la misère, la souffrance, l’humiliation des classes les plus défavorisées. Partagé entre un style populaire et coquetteries littéraires, Cesbron parvient par le choix des sujets qu’il aborde à se faire apprécier d’un vaste public.
Il publie en 1957 un recueil de textes dont une partie, ont été publiés individuellement dans divers journaux dont Le Figaro : Libérez Barrabas, dont un thème récurrent est l'insensibilité contemporaine.
Dès 1972, il se tourne vers l’action sociale et se trouve à la tête d’œuvres humanitaires, telles que le Secours Catholique. Il reçut, en 1978, le Prix de la Ville de Paris pour l’ensemble de son œuvre et mourut le 13 aout 1979, à l’âge de 66 ans. Il avait reçu le prix Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son œuvre en 1962.
Ses romans sont caractérisés par une intention de pénétrer la réalité de la société contemporaine avec le regard d'un chrétien convaincu qui souhaite « évoquer la morale sans se prétendre moraliste », ainsi qu’il le disait lui même.
Il est enterré au cimetière de Bourré (Loir-et-Cher).
Source : www.haoui.net
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