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Le bât blesse dans l'opportunité discutable de ces évocations tout le long de cette histoire d'espionnage et de fanatisme au XVe siècle. Un travers courant du roman historique, quand l'auteur vient claquer un pavé encyclopédique dans la bouche d'un de ses personnages, rendant les dialogues fort peu crédibles, surtout entre deux meurtres !
Du reste, Gilbert Sinoué me semble plus doué pour décrire un lieu et une époque, que pour construire une intrigue policière efficace. Le livre ne m'est pas tombé des mains, mais on ne peut pas dire que le scénario ou les personnages m'aient vraiment accroché.
L'enfant de Bruges
Bien qu'Erevan soit un peu romancé et emprunt d'émotion, il ne triche pas avec l'Histoire et le roman ne gomme pas la réalité historique.
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Nous sommes en 1896, dans un empire ottoman dirigé par le bien réel et très sanguinaire sultan Abdülhamid, qui vient de commettre une répression sanglante contre les Arméniens.
Nous allons suivre Hovanès Tomassian et sa famille, personnages fictifs, ainsi qu'Armen Garo, un homme ayant existé, dont le vrai nom est Karékine Pastermadjian, il participe à la prise d'otages historique de la Banque impériale ottomane, action menée afin d'attirer l'attention du monde sur le sort des Arméniens.
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Saut de puce jusqu'en 1915.
Hovanès Tomassian revient d'exil forcé, alors que l'Empire ottoman est désormais dirigé, depuis le putsch de juillet 1908 qui renversa le sanguinaire «Sultan rouge», par le parti des Jeunes-Turcs.
Ce nouveau pouvoir fut soutenu par les Arméniens qui comptent quelques députés au Parlement. Comment imaginer qu'un génocide se prépare ?
Hovanès est devenu député, et nous faisons la connaissance de sa famille : son père, son frère, sa belle-sœur, sa fille Chouchane, adolescente et Aram, son cadet.
Une famille qui vivait en harmonie avec la population turque, avant d'être décimée.
Prenant le prétexte de la Première Guerre mondiale, les autorités ottomanes vont considérer les Arméniens comme des traîtres potentiels.
Elles décident alors ouvertement de les déporter vers les déserts de Syrie et d'Irak.
Ce qu'elles n'avouèrent pas, bien sûr, ce fut l'extermination d'environ 1,2 million de personnes (hommes, femmes et enfants) d'avril 1915 jusqu'à la fin de la guerre et la chute de l'Empire.
L'auteur décrit les scènes de massacres en restant pudique et digne, et signe un livre résolument engagé.
La préface, signée Charles Aznavour, est un cri de douleur. En ligne de mire apparaît l'espoir que le gouvernement turc actuel reconnaisse l'existence de ce génocide.
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Je n'arrivais vraiment pas à écrire ce retour, alors veuillez me pardonner d'avoir largement utilisé un article du Figaro qui synthétise parfaitement l'essence du livre.
J'aurais pu me dispenser de l'évoquer, mais j'ai trouvé plus important de vous en parler.
Ceux qui me connaissent savent que je suis arménienne à 50 % par ma mère, et à la lecture de la seconde partie du livre, j'ai entendu résonner les paroles de ma grand-mère qui a vécu ces événements, bien qu'elle ne m'en ait raconté que quelques bribes. Il faut dire qu'elle n'était pas bien grande à l'époque.
Son père ainsi que son frère ont été tués, et mon arrière-grand-mère a été déportée avec ses deux filles, ma grand-mère Élise et sa soeur Anna.
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C'est un livre qu'il faut lire, à mon avis.
Comme dit plus haut, l'auteur ne se complaît pas dans les détails horrifiques, et même les âmes sensibles peuvent parcourir ces lignes.
Erevan
Averroès ou le sercrétaire du diable
Ce récit de l'enquête sur la vraie personnalité de Lawrence d'Arabie m'a intrigué et beaucoup intéressée. On y décortique minutieusement sa vie. Mais qui fut véritablement cet homme ? On ne le saura certainement jamais complètement car chaque personne a sa part de secret.
Bien que ce ne soit pas le meilleur ouvrage de cet auteur j'ai apprécié cette lecture fluide et bien documentée au sujet accrocheur.
Le Prince aux deux visages : Le roman vrai de Lawrence d'Arabie
Il est difficile d'émettre un avis sur la complexité d'un homme dont l'esprit brillant se mêle à une âme torturée et à des mœurs blâmables. Le plus grand regret est de prendre conscience de l'étendu des écrits et savoirs perdus à cause de la bêtise, ignorance, jalousie et folie humaine.
Charmée par le style de l'auteur, je m'attaque de ce pas à sa biographie d'Averroès.
Avicenne ou la route d'Ispahan
Au-delà de cette quête, vous trouverez le bonheur des mots, la magie des phrases que Gilbert Sinoué a l'habitude de nous concocter dans ces livres et qui nous transportent à chaque fois.
Le Livre de saphir
Un bateau pour l'enfer
L'ensemble est assez cohérent et bien mené, L Histoire est globalement respectée avec quelques extrapolations sur ses parties les moins éclairées. L'auteur nous embraque dans cette Renaissance où tout semble possible et à porté de main.
D'un autre côté, on entrevoit un aspect critique de notre société où finalement, nous passons notre temps à répéter certaines absurdités qui auraient du nous permettre de nous améliorer...
Un grand merci au libraire qui m'a conseillé ce livre !
L'enfant de Bruges
Ali Ibn Sala naît en Ouzbékistan en 980, et rapidement le jeune homme montre des capacités intellectuelles hors-norme. Sa mémoire impressionnante lui permet de retenir les enseignements des grands médecins de l’Antiquité qu’il a lus. Exigeant, il ne se fie qu’à son observation et à son sens de la déduction pour diagnostiquer, soigner et chercher. Cet état d’esprit démontre une intelligence rationnelle éloignée du cliché du médecin du Moyen Âge.
Comme les autres intellectuels remarquables du passé, son savoir ne se limite pas à la médecine, bien au contraire : il maîtrise aussi les mathématiques, l’astronomie, et se révèle un philosophe parmi les plus grands. Inlassablement, il écrit des sommes sur toutes ces disciplines, dont les plus célèbres sont des traités de médecine et de philosophie.
J’ai souvent été étonnée par les compétences médicales d’Avicenne, et j’ai plusieurs fois vérifié qu’une opération ou que la connaissance d’une maladie existait déjà à l’époque… parce que j’avais du mal à y croire. Correspondant avec les autres savants de son temps et de sa région, il a la chance de vivre à une ère d’intenses effervescences intellectuelles et scientifiques.
Sa vie s’avère fascinante : il se met au service des émirs, s’élève aux postes les plus prestigieux avant de chuter, et doit prendre le chemin de l’exil et tout recommencer dans une autre cour. Réclamé par les princes, il est soumis à leur bon vouloir, et un tel destin est peu commun. Cette biographie romancée est l’occasion de découvrir une civilisation que beaucoup d’entre nous connaissent mal, entre l’Ouzbékistan, la Turquie et la Perse. Les paysages, les villes, les parfums et les senteurs nous entraînent dans un ancien Orient complexe, chaque émir étant en conflit ou sous la coupe d’un voisin.
Ce récit est inspiré des biographies existantes, et parfois il a un aspect hagiographique. Hormis une intransigeance qui suscitera haines et jalousies, Avicenne n’a que des qualités et pas de défauts… du moins pour un lecteur du XXIe : Avicenne s’adonne à la boisson et aux plaisirs de la chair, malgré la morale religieuse. C’est bien la seule chose qui le rend humain !
Une lecture que je recommande pour découvrir un personnage mal connu de la plupart des Européens, alors qu’il a marqué l’histoire de la médecine et de la philosophie.
Avicenne ou la route d'Ispahan
C'est à mettre à l'honneur de Gilbert Sinoué. Les histoires sont très succinctes mais c'est l'idée de ces biographies-saynètes. Une porte d'entrée agréable pour donner envie de découvrir plus certaines protagonistes.
12 femmes d'Orient qui ont changé l'Histoire
Ce qui m'a le plus marquée, c'est l'amour que porte son père adoptif à Jan. C'est d'une tendresse très émouvante.
De plus, le mystère autour des meurtres et attaques est bien présents jusqu'au bout du roman.
En bref, c'est une histoire sympathique, même si elle ne marquera pas ma vie de lectrice.
L'enfant de Bruges
Heureuse aussi que le récit ne se soit pas appesanti sur les Grands de ce Monde et soit resté proche des petites gens. Merci Monsieur Sinoué pour cette belle aventure dans le temps et les arts picturaux.
L'enfant de Bruges
J'ai débarqué à Patmos, en Grèce, pour voir éclore devant mes yeux la beauté d'un homme que la souffrance avait renfermé sur lui-même pendant des années.
De cet exil forcé a jailli le meilleur.
Le meilleur, c'est une rencontre.
La rencontre avec une terre, rocailleuse, sauvage, entourée de mer d'un bleu océan.
La rencontre avec un vieux cheval fidèle, thérapeute sans parole mais si bienfaisant.
La rencontre avec Béba, fantasque liseuse de cartes aux expériences dépaysantes.
La rencontre avec Antonia, la raison d'un bonheur encore à naître.
La rencontre avec Taymour, un fils si présent et pourtant tellement absent.
La rencontre avec soi-même, celle qui décape, qui réinvente, qui fait peur, qui décourage, qui invite à la fuite, qui relève, qui rend plus fort, qui pardonne.
Ce livre est ma première rencontre avec Gilbert Sinoué, magicien des mots, des expressions si belles qu'on les relit dix fois, inventeur d'un monde dans lequel on se sent si bien.
Comment ai-je pu attendre 47 ans avant de découvrir cette écriture ?
L'homme qui regardait la nuit est une invitation à l'introspection, à l'amour, à la confiance et à l'espérance. Quand des êtres bienfaisants et aimants croisent nos routes, il faut croire au destin, remercier le ciel, admirer les étoiles et regarder la nuit avec un immense sourire.
L'homme qui regardait la nuit
12 femmes d'Orient qui ont changé l'Histoire
Moi, Jésus