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Zelda va connaître la gloire à ses débuts mais elle va vite être éclipsée par la réussite de son mari. Peu à peu les scandales vont se succéder et notre héroïne va sombrer dans la déchéance et la folie.
Certes, avec ces voyages dans le temps, ce roman n'est pas des plus simples mais il mérite amplement le Goncourt car nous avons droit ici à de la haute littérature digne des grands auteurs classiques.
Bref, un incontournable pour tous les amoureux des belles lettres.
Alabama Song
Le diable emporte le fils rebelle
J'ai aimé ce roman car il m'a entraîné dans les méandres d'une pensée décousue dans laquelle souvenirs et hallucinations se côtoient sans être toujours différenciables. Je trouve que le style, parfois hésitant, parfois passioné, parfois vulgaire, sert au mieux ce portrait d'une femme décadente, hors norme, et submergée par ses émotions, quelles qu'elles soient.
Une lecture agréable...
Alabama Song
Zola Jackson
Le fils errant
L'auteur d'une plume agréable et parfois magique fait parler Zelda et on ne peut que l'écouter attentivement nous raconter sa détresse psychologique de plus en plus profonde et ses rares moments de bonheur. J'ai dévoré avec plaisir, ce roman / biographie
Alabama Song
J'ai eu du mal à me mettre dedans pourtant, au début. Mais après j'étais happée, et malgré avoir commencé et recommencé de multiples fois, j'ai fini les 75% restants du livre en quelques jours.
Le livre est romancé bien sur, mais proche de la réalité de la vie du romancier ou de ce que l'on en sait, on sent des recherches approfondies...
Merci!
Alabama Song
Lorsqu'ils se rencontrent un soir de bal en juin 1918, Francis Scott Fitzgerald et Zelda Sayre sont pris dans un « tourbillon » auquel ils ne pourront échapper. Scott vient d'un milieu modeste du Minnesota, Zelda de l'aristocratie sudiste. Pour Zelda, Scott est une bouffée d'air frais qui va la sortir de son milieu bourgeois et étriqué. Scott va rapidement devenir célèbre, auteur de plusieurs livres majeurs, dont Gatsby le magnifique (1925). Zelda peint, danse et écrit des nouvelles, sans toutefois réussir à se faire connaître. Leur belle histoire va rapidement mal tourner et mal se terminer après de multiples disputes et séparations. Scott Fitzgerald, alcoolique et débauché va mourir dans la misère et l'anonymat. Zelda va finir sa vie dans un hôpital psychiatrique où elle meurt dans un incendie.
Avec talent, Gilles Leroy fait parler Zelda Fitzgerald à la première personne pour nous conter l'histoire de ce couple mythique. Mélangeant faits réels et fiction, il dresse le portrait d'une femme humiliée qui souhaite simplement exister mais qui descend lentement en enfer. Il imagine un Scott Fitzgerald plagiaire qui signe de son nom les nouvelles écrites par sa femme, sous prétexte que son public le réclame.
Ce roman, bien documenté n'est toutefois pas une biographie, car trop éloigné de ce qu'on sait de la véritable histoire. On entend uniquement la voix de Zelda, et son mari apparait presque comme un monstre que pourtant elle ne cesse d'aimer. Gilles Leroy souligne un problème profond : pourquoi accepte-t-on l'emprise d'une personne jalouse et névrosée ?
Alabama Song
Dès les premières pages de la préface, le cœur fait boum. Il s'arrête, puis repart, un peu chamboulé.
Ce roman, c'est une sublime histoire d'amour, de désir, d'émois. Une histoire d'amour aussi belle que triste, aussi foudroyante qu'éblouissante. Une histoire d'amour dans l'urgence, dans le noir mais à la plus belle clarté du cœur. Le piège funeste d'un premier amour.
C'est sec, c'est franc, raconté avec la plus belle des plumes, dans l'inéluctable destin du cœur brisé mais riche d'amour, marqué pour toujours.
Ce récit autobiographique est bouleversant. Il nous transporte en pleine Russie, au cœur d'un coup de foudre aux ombres funestes. Le narrateur nous raconte sa rencontre avec Volodia, nous en décrit chaque sentiment, chaque frisson, chaque peur et chaque désir. Une rencontre poignante faite de non-dits, d'interdit, mais si violente, si vibrante, si urgente, que seul l'amour, le toucher, la peau, viendront quelque peu apaiser les tourments de notre narrateur. Un amour d'une grande beauté, nourri de regards, de frôlements, aussi dramatique qu'une lumineuse noirceur. J'ai aimé être aux côtés du narrateur pour ressentir chaque sensation, chaque sentiment qu'il a pu goûter, cette violence, cette peur et pourtant cet amour si grand, si fort, si essentiel, qu'il en deviendra rage, rage d'aimer, rage d'accéder à cet homme, à Volodia, Volodia si contradictoire et qui pourtant lui donne tout, lui offre tout, tout de lui, tout en préservant sa propre vie. Une dépendance dangereusement exquise s'installe. L'amour est né.
Au-delà de l'histoire magnifique, ce qui m'a marquée le plus, c'est la plume de l'auteur. Une plume bouleversante, magnifiée par la poésie qui s'en dégage, par les émotions, par cette évidence des mots pour raconter les maux, par cette sensibilité féroce de nommer. Une plume qui va bien au-delà de la simple écriture.
En bref, un énorme coup de cœur pour ce roman, pour ses protagonistes, pour ce récit qui marque profondément la chair et l'âme, pour cet amour troublant de délicatesse, pour cet amour violent de passion, pour cet amour interdit mais intense et bien en vie, inoubliable.
Merci à l'auteur pour nous avoir offert ce bout de vie, ce bout de lui, cette rage du sentiment adolescent, un chant tout en sensibilité et tendresse tel un véritable requiem d'amour.
L'amant russe
Le diable emporte le fils rebelle
J’ai apprécié la subtilité du point de vu de cette femme, mauvaise mère aux circonstances atténuantes. Elle ne m’a pas émue et j’ai tout de suite pris le parti du fils mais d’autres lecteurs, parents peut être, pourront la comprendre et avoir de l’empathie pour elle.
Je n’avais jamais lu Gilles Leroy, qui a gagné le Goncourt en 2007. J’ai découvert une plume travaillée et pertinente qui joue les équilibristes entre les notions du bien, du mal et de la culpabilité.
Un roman court qui porte un regard vrai sur un sujet, malheureusement, encore difficile.
Le diable emporte le fils rebelle
Alabama Song
Tout en lui ma déplut malheureusement et je ne voit pas grand chose à sauver à pars peut être quelque phrase joliment tourner. Je me suis perdu avec tout ses changement de style dans l’écriture. Les dialogue théâtraux, puis soudain « normaux », les phase dans la tête de Zelda qui soudainement devienne une dictée de psychologue bref un calvaire à mes yeux.
Je n’est pas vraiment envie de trop m’étaler sur ce livre donc je serait brève, c’est pour l’instant ma pire lecture depuis bien longtemps ! Et je vais vite passer à autre chose !
Alabama Song
Portrait sans complaisance, donc, où l'homme est mis en avant bien plus que l'écrivain.
Mais Gilles Leroy n'a pas voulu écrire une biographie. Il s'en défend lui-même dans une note : "Il faut lire Alabama Song comme un roman et non comme une biographie de Zelda Fitzgerald en tant que personne historique."
L'emploi de la focalisation interne, la progression chronologique qui n'est pas linéaire mais entremêle les dates, 1927, 1940, 2007 enfin, pour laisser la voix de l'auteur supplanter celle de Zelda, sont bien maîtrisées et donnent à la fiction une vraie valeur littéraire, l'ensemble se construisant autour de la figure fascinante de Zelda Fizgerald, héroïne qui a fasciné l'auteur, la métaphore de l'écrivain se brûlant les ailes structurant l'ouvrage.
Mêlant biographie et fiction, c'est peut-être tout simplement une oeuvre sur l'écriture que nous donne l'auteur, qui se livre lui-même dans les dernières pages du livre...Une oeuvre réflexive, donc, dont la lecture soulève quelques interrogations.
Alabama Song
Le narrateur ,un écrivain français vieillissant ,qui a connu une grande passion dans sa jeunesse pour un homme plus âgé à Leningrad et qui,ayant tôt compris que "Partir fait mourir ceux qu'on laisse ." vit désormais seul avec sa chienne à laquelle il est très attaché .Il voyage pourtant à travers l'Europe pour la promotion de ses livres .C'est ainsi qu'il arrive en Roumanie et qu'il s éprend immédiatement d'un jeune libraire ,par ailleurs fou de rock ,venu l'accueillir .L'attirance est réciproque et les deux hommes deviennent amants .C'est l'histoire de cette passion entre deux hommes que l'âge et les habitudes de vie séparent depuis le miraclle de la rencontre , des corps parfaitement accordés ,en passant par les séparations ,l'obsession de l'autre et la jalousie jusqu'à l'inévitable séparation. Ils ne vieilliront pas ensemble .
En contrepoint ,la Roumanie ses légendes et ses fantômes :l'image obsédante de la Reine Rouge ,l'épouse monstrueuse du dictateur à la fin tragique et son pendant lumineux la Reine Blanche
dont le souvenir emplit les rues de Buenos Aires .Et puis dans la maison de France ,la chienne délaissée qui se laisse mourir.Remords de l'écrivain ,décidément "Partir fait mourir ceux qu'on laisse ."
Un ouvrage très habilement construit ,avec des échos et des réminiscences qui donnent à cette histoire presque trop banale une grande profondeur.
Dormir avec ceux qu'on aime