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Nous marchons lentement et sans but dans ce parc magnifique. Sous l’emprise de mes sens enflammés, je la trouve encore plus séduisante. Non, je n’ai jamais couché avec une fille mais ce soir tout me semble possible. Je suis un peu grisée, c’est vrai, mais l’audace fait pourtant partie de mes qualités et je n’ose même pas une simple allusion. Je la contemple à la dérobée. Karla est bien faite, une croupe proéminente sous une taille très fine, des seins voluptueux en forme de poire, des traits agréables, un côté sérieux et charnel en même temps. L’ensemble de sa personne est à couper le souffle, souligné par le paradoxe d’une tenue vestimentaire sage contrastant avec l’érotisme affolant qu’elle exhale de tout son être.
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(L'anniversaire - Jeux libertins - Éd. D. Leroy, Coll. E-ros)

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— C’est un six, cela fait donc onze pour moi, dit-il avec un clin d’œil.
Je suis stupéfaite par sa chance. Je vais donc jouer les soumises pendant trois semaines ?
— Allez, vas-y, donne-moi le premier gage !
Kylian prend un air amusé et pince ses lèvres comiquement.
— Hep ! Je te rappelle que tu m’es soumise maintenant. Plus le droit de demander quoi que ce soit, côté sexe. Je fais ce qui me plaît et tu obéiras à mes injonctions. Ne t’inquiète pas, j’ai prévu quelques petits trucs sympathiques. Tous les matins, tu trouveras un mot sur le miroir de la salle de bain avec un défi à relever. Si tu ne le fais pas, tu sais ce qui t’attend !
Du coup, j’ai le cerveau qui tourne à plein régime et je me demande ce qu’il a prévu.
À ce moment-là, je ne pensais pas que le jeu démarrerait aussi vite...
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(Les défis d'Angie - Épisode 1 / tu te soumettras - Éd. Harlequin HQN)

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À trente ans, être veuve n’était pas une sinécure ! Marie-Gabrielle retira sa combinaison, dégrafa on corset et fit jaillir ses seins, jolies poires fermes et volumineuses. Elle les caressa en souriant. Elle n’était vraiment pas à la mode garçonne des femmes actuelles, songea-t-elle, en les soupesant et en les remontant un peu. Quel malheur qu’aucun homme n’en profite !
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(Marie-Gabrielle - Éd. Harlequin HQN)

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— Tu peux m’attraper les coupes à dessert, sur l’étagère, pile devant toi ? demanda Patricia.
Kathy s’exécuta et, tandis qu’elle disposait les coupes à dessert sur le plan de travail, Patricia s’approcha par-derrière et l’enlaça doucement. Ses mains remontèrent sous le cache-cœur de Kathy pour effleurer ses seins qu’il lui tardait de découvrir.
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(Libres échanges - Éd. Harlequin HQN)

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Avec des gestes maladroits, il commença à se dévêtir, et, devinant sans doute son émotion, elle s’approcha et l’aida à ôter ses vêtements. Quand elle découvrit les cicatrices qui marquaient son corps un peu partout, elle les caressa doucement, l’air pensif. Mais quand elle finit par lui ôter son caleçon de flanelle, elle sembla retrouver son sourire. Largement.
— Eh bien, ce serait vraiment dommage de ne pas profiter d’un tel don de la nature ! Et tu dis que tu n’as pas honoré de femmes, encore ?
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(À la maison close - Éd. Harlequin HQN)

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Le prieur qui s’était attardé se retourna une dernière fois vers le fief et contempla les décombres. Le Baron était un homme bon, courageux et un guerrier valeureux. Son épouse fut une femme généreuse et supérieurement intelligente. Au fond de lui, il devina que Maelys était bien le fruit de leurs amours vraies, réunissant en elle toutes leurs qualités. Alors il songea que les temps à venir seraient difficiles car Maelys n’oublierait jamais leur crime atroce. Il ne croyait pas aux malédictions mais il avait croisé le regard de la petite fille devant les tombes avant qu’elle ne perdit connaissance. Et ce qu’il y avait entrevu lui avait fait peur. Oui, il y avait de la rancune, de la haine et une fureur indescriptible dans ce regard pourtant si beau autrefois et qui aurait dû conserver l’insouciance de ses jeunes années.
Il baissa la tête et ajusta sa capuche sur sa tête. La neige refaisait son apparition et le froid ambiant ajouta à ses frissons. Il en était sûr, l’histoire future de la Baronnie et de ce fief s’écrira en lettres de sang. Et c’est Maelys qui en tiendra la plume noire de la vengeance. Quant à son encrier, il gageait déjà qu’elle le remplirait avec le sang du comte. Oui, rien qu’en croisant son regard si déterminé, il l’avait compris.

Maelys Hautefort, Baronne de Crozon venait d’entrer dans la légende d’une sinistre manière et bien fous ceux qui oseront s’opposer à elle quand elle aura grandi. Il pressa le pas et disparut dans les brumes neigeuses. Puis les corbeaux recommencèrent à coasser car la vie finissait toujours par reprendre ses droits.

Sauf qu’il était bien en-dessous de la vérité et à mille lieues de réaliser la rancune mortelle qui naquit en Maelys, ce funeste jour de décembre.
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(Maelys de Crozon - La malédiction - Éd. du Bord du Lot)

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Quand ils ont quitté la clairière pour rejoindre leur village à plusieurs jours de marche, un long hurlement les a salués. Ils y ont entendu de la gratitude car les Pawnees comprennent le langage du Peuple des Loups, depuis toujours. Avec le temps, à force de vivre en paix et de partager les trésors de la Mère Grande avec eux, parler avec les Loups est devenu un état naturel, transmis de père en fils.

C’était il y a des siècles, sur les terres des indiens Pawnees.

Si la lance a disparu, la loi secrète et la volonté de la Mère Grande ont perduré, coûte que coûte, dans l’âme des derniers survivants. Même si bien peu ont survécu à l’holocauste, la Loi reste la Loi et préserver la Terre sacrée, un devoir pour chacun d’entre eux.
Nayavu Nashoba demeure le premier trésor dans le coeur de son Gardien comme dans celui de tous les Loups...
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(Il ne fallait pas faire pleurer le loup - Éd. du Bord du Lot)

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Mon cœur ne se remplit plus, mon âme est si vide,
Je ne sens plus ces douceurs qui vibraient au fond,
Plus rien de beau dans ce grand cimetière humide,
De mes larmes versées au lac où se noie ma raison.
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(L'Improbable histoire - in La roue qui tourne - Éd. Le Gaulois nomade)