Gilles Tibo

Un univers original et mystérieux assez plaisant à lire

Une série que j'appréciais beaucoup autrefois. Beaucoup d'humour et d'imagination.Celui-ci faisait parti de mes préférés

La jalousie, un horrible sentiment mais bien présent dans notre vie. Ce tome-ci nous montre les effets de la jalousie chez les enfants comme chez l'humain en général. On s'attache toujours aux personnages.

Jolie petit histoire poétique sur un enfant qui s'inquiète de voir la pleine lune se transformer en croissant de lune. Serait-elle en train de s'abimer ?

Une belle petite histoire où un petit chevalier décide d'affronter le dragon qui menace le village. Celui-ci refuse de pourfendre la bête et s'est par l'amitié qu'il résoudra le conflit. Comme quoi la violence n'est pas toujours le moyen a prendre!

Un bel album avec de belles images, un personnage attachant et bien sur, un dragon cracheur de feu!

Un album jeunesse de poésie! Entre jolies rimes et superbes pages hautes en couleurs, on y célèbre le lit, endroits où l'on rêve et donc, où l'on crée. J'ai beaucoup aimé la présence d'un personnage dans un lit d’hôpital, qui ne sont pratiquement jamais présents en albums jeunesse. Pensez donc à tous ces petits cocos qui vivent dans un hôpital pour des raisons de santé et qui verront qu'il y a un personnage, comme eux, qui dort dans un lit métallique. C'est normalisant, réconfortant. les enfants aiment voir des représentations où ils peuvent s'identifier. J'ai trouvés ces enfants-animaux ( anthropomorphes) très biens dessinés et mignons.

Une belle petite trouvaille!

Nouveauté de 2020, "Nanouk, l'ourson de Noël" est un album jeunesse grand format relatant les aventures d'un nounours adorable qui a été éjecté du traineau du Père Noël. Perdu en pleine forêt, il est fouetté par le vent jusqu'à une chaumière où un vieil homme le découvre. Il aimerait bien le garder, mais Nanouk a une étiquette au cou et en la lisant, le vieil homme y renonce. Il lui lègue son foulard vert et le confie à un chauffeur de camion qui passait par là. Commence alors une chaine humaine où Nanouk passe de mains en mains, chaque fois convoité, mais à chaque fois, la lecture de l’étiquette à son cou convainc la personne de ne pas le garder. Chacune lègue également un objet: une casquette rouge, des bas de laine, des mitaines, un collier et une montre. Nanouk traverse ainsi une distance formidable jusqu'à la maison où il est destiné. Cependant, le voisin intercepte le nounours, car sa destinataire, la petite Sarah, n'est pas chez elle. Le voisin conduit le nounours à l'hôpital, où Sarah et sa famille de trouve, et le lui glisse près de la tête dans son lit. À son réveil, Sarah est très heureuse de découvrir Nanouk. Sur l'étiquette on peut y lire un mot du Père Noël à son nom dans lequel il lui souhaite un prompt rétablissement. Sarah décide alors de donner en cadeau tous les objets que portait Nanouk au personnel soignant qui "lui ont sauvé la vie".

C'est une belle histoire de Noël sur la bonté universelle, l'espoir et la générosité. Les images sont magnifiques et Nanouk est vraiment mignon. J'ai aimé le fait que ses expressions faciales changeaient selon ce qu'il vivait. Il est touchant de constater que chaque personne voulait le conserver pour le donner à quelque de proche, mais que la simple mention sur l'étiquette les fasse changer d'avis. Et j'ai trouvé cette chaîne humaine magnifique, soudée par un projet commun et unis par une action solidaire, malgré leurs différences de classe, de métier et de pays.

Un beau conte à faire connaitre aux enfants, qui sensibilise à l'une de nos plus grande richesse: la santé.

P.S: J'aime ce prénom qui a une sonorité amérindienne, c'est original.

Après "Les mystères à l'école" et "Les nouveaux mystères à l'école", le collectif d'auteurs récidivent avec ce nouveau recueil de nouvelles, cette fois adressé à un cycle plus tôt, les 8-9 ans, avec quelques petits ajouts et une littérature assistée.

Le roman est écrit avec la police de caractères adaptés "Andika", conçue pour facilité la lecture aux enfants dyslexiques, dyspraxiques, dysorthographiques, ainsi que les troubles visuo-perceptifs et visuels. Elle est notamment beaucoup plus grosses, espacée et les lettres plus près de celles apprises en classe.

Ce recueil s'amorce avec une nouvelle écrite par Richard Migneault, soit le directeur du collectif d'auteurs. Cette nouvelle introduit les autres et explique, en outre, ce qu'est une nouvelle. On retrouvera également dans cette nouvelle des éléments qui appartiennent aux autres nouvelles, comme des objets. Une façon chouette d'introduire et d'instruire sur le sujet.

Ensuite viennent les nouvelles de treize autres auteurs et autrices québecois(es), qui situe tous leur histoire dans une école - forcément vu le titre, heh! Certaines histoires sont frissonnantes et d'autres mystérieuses. L'une d'elle se situe en Guadeloupe, alors qu'une autre est narrée en pleins Grand confinement par un mystérieux narrateur dont on doit décoder le nom à la fin. Une autre se déroule dans les années 30. La plupart des histoires impliquent des élèves et des enquêtes. le tout a donc un côté "polar".

La nouvelle "Miroir, miroir, qui est Bloody Mary?" par I.Larouche a été écrit en collaboration avec les élèves de 5e et 6e année primaire de l'école Rotiwennakéhte de Kanesatake, un village iroquois de la Rive-Nord du Grand Montréal, et se déroule donc en ce lieu avec de jeunes personnages autochtones.

À la fin du livre, on nous propose de lire des fiches remplies par les auteurs et autrices, pour ensuite deviner à qui elles correspondent. Il y a donc un bon degré d'implication de la part du Lecteur dans ce recueil. L'écriture est agréable et fluide dans tous les cas, et on est pas en reste côté vocabulaire.

C,est le genre de livre un peu "passe-partout" qu'on pourrait offrir à peut près tout les enfants. Les moins lecteurs pourront lire à leur rythme selon les histoires, les plus gros lecteurs pourront le lire d'une traite, c,est commode. J'apprécie que le collectif ait changé la police d'écriture pour être plus inclusif, c'est important.

À voir!

Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans en montant.

Une histoire avec toujours de très belles illustrations, autour d'une petite princesse trop protégée, équipée de gants blancs, qui finie par découvrir la vie.

J'ai beaucoup aimé ce petit côté moral, et l'amour de ses parents pour leur petite princesse.

Incontournable Mars 2023

Cet adorable ode à la lecture nous invite à rencontrer Monsieur Laliberté, un gardien de nuit dans une bibliothèque municipale. Sur le chemin de son travail, un jour pluvieux, monsieur Laliberté découvre un petit chien transi, couché dans un amas de guenilles. Il ne peut l'amener avec lui, mais il promet de revenir le chercher une fois son travail terminé. le petit chien le suit tant et si bien qu'il fini par entrer dans la bibliothèque. À compter de ce jour, il vit avec monsieur Laliberté et l'accompagne à son travail. "Petit museau", de son nom, effectue des corvées à la maison et ramasse les objets perdus sous les tables à la bibliothèque. Un jour, il trouve une paire de lunettes et avec elles, il découvre des illustrations et des mots beaucoup plus claires. Dès lors, il prend le temps de lire des albums jeunesse dans la section consacrée à cette littérature. Il dévore, nuit après nuit, des histoires illustrées. Quand Petit Museau poussa un livre vers Monsieur Laliberté pour qu'il lui en fasse la lecture, ce dernier sanglote: Il ne sait, en réalité, pas lire. Toutefois, il jure qu'il apprendra, afin de lire des histoires à Petit Museau et découvrir tous les trésors de la littérature.

Je ne dirai jamais assez à quel point les animaux peuvent faire ressortir le meilleur de nous. Aussi, je ne dirai jamais assez à quel point la littérature jeunesse possède sa magie et sa pertinence, qui ne serait être reléguée à une seconde place par rapport à la littérature générale. J'aime beaucoup cette histoire toute simple où deux solitaires se sont trouvés et se sont mutuellement poussés vers la littérature.

Les illustrations sont sobres, avec un fond alternant entre le vert kaki et le blanc, avec de l'aquarelle et de la mine pour la conception. le tout dégage quelque chose d'un peu mélancolique, mais d'une grande douceur. le genre de livre qu'on aime relire parce que c'est touchant et léger.

Une belle œuvre pour un lectorat du premier cycle primaire, 6-7 ans pour lecture accompagné, 2 cycle primaire, 8-9 ans pour lecture seul.