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Tous les livres de Gisèle Pineau

Elle s'ouvrait. Se cabrait. Se laissait tourner et retourner, pénétrer... En redemandait. Voulait les sentir, durs, en elle... Ils entraient, gratis, tâtaient sa chair, goûtaient sa peau. Fallait qu'elle soit prise. Possédée. Traversée, sans paroles, par des sexes d'hommes. Ça la prenait, comme ça, comme une fièvre. À ces moments-là, elle ne gouvernait plus son corps. Elle consommait du sexe, le sexe dressé des hommes. En redemandait. En rêvait parfois. Et se réveillait en sursaut, au milieu de ses nuits, avec l'envie d'un corps d'homme ajusté au sien. Fallait qu'elle soit prise, possédée, traversée... Dans la frénésie sexuelle, Mina Montério tente de se perdre et d'échapper aux fantômes qui la hantent et l'escortent depuis son départ de la Guadeloupe. En particulier celui de sa sœur Rosalia, brûlée vive là-bas dans un incendie. Pour s'en défaire, il faudra que Mina quitte la région parisienne et retourne sur les lieux des drames de son enfance... Où derrière les apparences se cachent souvent des haines nourries par des sortilèges maléfiques.

Quatrième de couverture

Difficile de vivre dans cette Ile-de-France inhospitalière, au coeur des années 60, lorsqu'on est une petite Guadeloupéenne exposée à la compassion ou à la dérision des " Blanche-Neige ", " Charbon et Cie " ou autres appellations pas vraiment drôles... Gisèle a une alliée : Julia, dite Man Ya, la grand-mère, venue en France pour fuir les brutalités de son mari. Man Ya qui ne se résout pas à cet ici-là de froideur et de mépris, à ces villes bétonnées, à ces mots indéchiffrables, à cet hiver continuel. Pour l'enfant Man Ya sera le refuge d'amour et de sagesse ; elle lui donnera la plus belle patrie qui soit, celle de ses mots et de sa mémoire chantante.

" Je savais que j'étais née en Guadeloupe et que j'étais arrivée à l'âge de quatre ans chez Tata Michelle. J'en avais neuf, cette année-là où ma mère s'était présentée à la ferme avec sa lettre officielle qui l'autorisait à me reprendre. Cependant, même en forçant ma mémoire à réveiller des souvenirs endormis, sans mentir, j'avais l'intime conviction d'avoir toujours vécu dans la ferme de la Sarthe, auprès de ma Tata Michelle, la plus grande fan de Joséphine Baker, de Pépé Marcel, le seigneur des forêts magiques, et de Mémé Georgette toquée des crimes de sang. " En 1984, Josette débarque en Guadeloupe. Elle découvre Théodora, sa grand-mère, et sa case peuplée de fantômes et d'esprits retors. Au pays natal, à la fois brutal et enchanteur, les fleurs qui s'épanouissent exhalent les secrets d'un passé fané et tourmenté. A la recherche de ses racines, ballottée et écartelée entre les mondes barbares, Josette va sur les traces de sa mère et prend parfois des airs de Joséphine Baker...

Au sommet du Morne Câpresse, dans un véritable jardin d'Éden, vit la mystérieuse Congrégation des Filles de Cham. Dirigée par la Mère Pacôme, la communauté recueille des femmes blessées par la vie : meurtrières, droguées, prostituées... Soumises à une hiérarchie inflexible, des dizaines d'adeptes oeuvrent pour panser les plaies de ces filles perdues et faire respecter des rites stricts. C'est en désespoir de cause que Line, à la recherche de sa soeur disparue, s'adresse aux Filles de Cham ; mais ses questions gênantes perturbent le bel ordonnancement. Derrière les apparences idylliques, ces femmes cacheraient-elles quelques lourds secrets ? Gisèle Pineau tisse, avec Morne Câpresse, un roman à suspense aux allures de fable, dans lequel la quête d'une femme débouche sur un portrait sans concession de la Guadeloupe contemporaine.

Adolescente noire dans une famille blanche, Alizée a été adoptée. À treize ans, elle aimerait en savoir plus sur sa famille biologique, retourner en Haïti, retrouver les odeurs et sensations de ses deux premières années. Ses parents se laissent convaincre, la famille s'installe en Guadeloupe. Nouvelle vie pour Alizée, nouveau rythme pour la famille et Haïti est toute proche. Son rêve se concrétise. La réalité sera-t-elle à la hauteur de ses attentes ?

Infirmière en psychiatrie depuis l'âge de vingt ans, Gisèle Pineau raconte, avec sobriété et intensité, ce métier " extraordinaire " qui la tient " en bordure de la norme, du normal ". Elle revient sur son parcours: l'arrivée en métropole, l'université, les petits boulots, les après-midi avec la vieille Lila. Et surtout, elle fait partager son quotidien à l'hôpital, cet apprentissage permanent et difficile auprès des malades - ces " insensés " que la société ne veut pas voir, isole, et aide de moins en moins. Gisèle Pineau décrit l'ordinaire, les rituels, les délires des uns, les dépressions des autres, la paranoïa sans limite, les trop nombreux suicides, le manque de places dans les services, les insultes... Mais aussi - cela arrive -, les moments de répits lumineux, quand le dialogue et le rire parviennent à s'immiscer. L'écriture de Gisèle Pineau, son " délire à elle ", l'infirmière-écrivain, jalonne cet aller simple vers le monde de la folie, éclairant une face méconnue de l'humanité, une face aux contours flous et fascinants.

Quand Félicie apprend qu'elle va rencontrer sa mère en France, elle comprend vite qu'il va falloir laisser seule sa grand-mère, Man Ya, qui l'a élevée ...

Quand, dans une cité de la banlieue parisienne, elle fait la connaissance de sa mère, de Papa Jo et de son nouveau petit frère, elle supporte un peu mieux sa nouvelle vie.

Quand elle se lie d'amitié avec un camarade de classe venu, lui aussi, d'ailleurs elle ne rêve que d'une chose : lui faire connaître son île lointaine ...

Quitter Capestere-Belle-Eau, en Guadeloupe, pour la banlieue parisienne... c'est bien une idée de parents et ce n'est pas facile pour Lindy et ses frères et soeurs. Au collège, Lindy se lie d'amitié avec Carola, originaire de Corse, et Hamidou, un Sénégalais qui anime un groupe de rap. Mais pourquoi Oscar, le père de Lindy, est-il retourné vivre en Guadeloupe ? Comment Jeanine, mère-tendresse en Guadeloupe, s'est-elle transformée en Calamity-Jane ? Pourquoi Carola ment-elle sans arrêt ? Pourquoi Andrew, le correspondant américain, n'écrit-il plus ?

Lorsque, venue de Guadeloupe, Sybille arrive à Paris avec son jeune fils Marcello, elle trouve hospitalité et affection auprès de Lila. Extravagante et merveilleuse Lila, tour à tour cocasse et pathétique, hantée par trop de souvenirs.

Tandis que Sybille songe aux hommes disparus de sa vie - son père, son petit-frère mort-né -, Lila se souvient de son amour pour Henry, fils d'une cuisinière noire et d'un riche héritier blanc des Caraïbes anglaises, rencontré dans la liesse de la Libération.

Marcello grandit entouré des fantômes des hommes qui ont traversé la vie des deux femmes. Lorsqu'il apprend que son père est encore en vie, il décide, contre la volonté de sa mère et de Lila, de rejoindre la Guadeloupe pour le retrouver. Après son départ, Lila n'aura plus qu'une idée en tête : se rendre en Amérique et retrouver son fils.

D'un bord à l'autre de l'océan, d'un bout à l'autre du temps, malgré les dénégations, subsiste pourtant l'amour, cette âme prêtée aux oiseaux qui, de contes en légendes et de cour en cour, se rit des interdits en dénouant les jeux du destin et des tragiques vanités des hommes.

Gisèle Pineau a grandi en région parisienne, puis a partagé sa vie entre la Guadeloupe et Paris. Elle a publié une quinzaine de romans dont La Grande Drive des esprits (Le Serpent à plumes, 1993, Grand Prix des lectrices de Elle) et, plus récemment, Les voyages de Merry Sisal (Mercure de France, 2015).

«À chaque fois qu’un docteur lui confirmait qu’elle portait un enfant, Gina éprouvait aussitôt l’étrange et merveilleuse sensation de flotter dans un temps parallèle. Elle était alors intimement persuadée de détenir un pouvoir qui s’activait en elle dès la première semaine de gestation, se déployait jusqu’à la délivrance et s’amoindrissait au fur et à mesure, avant de disparaître d’un coup, le jour même où sortait la troisième dent de l’enfant.»

Après chaque accouchement, Gina promet de ne plus tomber enceinte, mais «rechute» systématiquement. Au grand dam de sa fille Sharon, qui sait que chaque fois sa mère s’éloigne un peu plus de ses sept enfants.

À travers cette chronique douce-amère, Gisèle Pineau brosse le portrait de la Guadeloupe d’aujourd’hui, tiraillée entre ses douleurs anciennes et ses fléaux modernes.

[Description de l'éditeur Folio 2013]

On ne se mélange pas : filles contre garçons, banlieue contre centre-ville. Les clichés enferment, autant que les ghettos. La religion et les différences culturelles définissent, mais séparent quand elles sont brandies comme des étendards... Comment mieux vivre ensemble ? Neuf auteurs, neuf nouvelles. Cri de rage, conte, récit drôle ou sarcastique, tendre ou amer... Chaque auteur, avec sa voix propre, évoque la notion de mixité.

Djinala, douze ans, vit avec ses parents dans le quartier pauvre du Roucou en Guadeloupe. Sa mère postule pour un logement HLM. Par jalousie, une voisine révèle à Djinala que celle qu'elle croit être sa soeur, est en réalité sa mère.

Les nuits où les étoiles demeuraient éteintes, il arrivait à Merry de rester prostrée sur sa couche. Tout s’effaçait alentour. Des pans entiers de sa mémoire semblaient enfermés quelque part, éboulés, inaccessibles. Parfois, tout était incroyablement limpide. Sa vie passée n’avait rien de sombre et son avenir semblait bien éclairci, le ciel dégagé. Elle allait reprendre ses études en suivant des cours par correspondance. Anna s’occupait de régulariser sa situation administrative. Elle ferait venir ses enfants. C’est sûr, elle ne devait pas se tourmenter. Tommy, Florabelle, les prunelles de ses yeux, ils seraient bientôt auprès d’elle.

En Haïti, Merry élève seule ses deux enfants, Tommy et Florabelle – 6 et 4 ans. Quand le terrible séisme du 12 janvier 2010 frappe Port-au-Prince, Merry n’a pas d’autre choix que de quitter sa terre natale dévastée, laissant derrière elle ses deux enfants adorés qu’elle compte revenir chercher le plus vite possible. Après une traversée homérique, elle se réfugie sur l’île de Bonne-Terre, où elle rejoint des compatriotes. Là, elle est rapidement embauchée par Anna et Raymond, un couple de Français qui habite sur le Morne d’Or, où vit une communauté de Blancs nantis venus de France, et totalement isolée du reste de l’île.

Peu à peu, Anna et Merry vont se rapprocher et se découvrir des points communs. Anna, qui garde enfouis au plus profond de son être des drames et des blessures, s’attache plus que de raison à la jeune Haïtienne. Merry s’interroge sur les motivations de cette patronne un peu particulière, mais s’en accommode, car elle ne perd jamais de vue son objectif : retrouver ses enfants.

Gisèle Pineau est l’auteur notamment de La Grande Drive des esprits (Grand Prix des lectrices de Elle), Chair piment (prix des Hémisphères Chantal Lapicque) et Cent vies et des poussières.

Qui parle en vous ? Qui vous raconte les histoires qu’à votre tour vous transmettrez ? Pour répondre à ces interrogations, Gisèle Pineau a choisi de remonter le cours des vies de quatre femmes. Celles qui l’ont construite.

Angélique, l’ancêtre esclave, qui connut les temps perturbés de l’abolition puis du rétablissement de l’esclavage, gagna sa liberté et finit par épouser le Sieur Pineau. Julia, la grand-mère, profondément attachée à son pays Guadeloupe, mais contrainte à l’exil pour fuir un mari trop violent. Gisèle, la grand-tante, qui se laissa mourir de chagrin à vingt-sept ans, après avoir perdu son jeune époux. Et puis Daisy, la mère, qui, au plus gris de l’exil et de ses malheurs, se tint toujours debout pour ses enfants et rêva sa vie dans les romans d’amour.

Avec son livre le plus personnel – et peut-être le plus émouvant –, Gisèle Pineau fait revivre ses quatre femmes dans la « geôle noire » de la mémoire. Quatre femmes, quatre époques de l’histoire antillaise, quatre inoubliables destins.

Avec plus de 400 cartes postales anciennes, La Guadeloupe à travers la carte postale ancienne est une invitation à un voyage dans la Guadeloupe du début du siècle.

L'ouvrage est articulé autour de quatre grands chapitres : Pointe-à-Pitre et les communes de la Grande-Terre, Basse-Terre et les communes de la

Basse- Terre, les Dépendances (les Saintes, Marie-Galante, la Désirade,

Saint- Martin et Saint-Barthélémy), et la vie quotidienne en Guadeloupe au début du siècle. Chaque Guadeloupéen pourra donc retrouver les lieux qu'il connaît –; ou qu'il a connu –; et découvrir ou se souvenir de la Guadeloupe du début du siècle.

Par ses frasques et ses manières dévergondées, Siréna avait agacé la curiosité des jeunes garçons à qui elle offrait parfois à humer ses cheveux aux fragrances d'eau marine. Des années plus tard, dans les yeux de leurs femmes, ils étaient devenus ces types roublards et lubriques. Des maris, des pères de famille inconséquents. Ils avaient aimé la Sirène avec passion. Non seulement pour son esprit libre, son grain de folie et ses chansons, mais surtout pour ce qu'elle incarnait et qui les attirait sans cesse vers elle comme un aimant.

Lorsque, le 14 juillet 1980, Siréna Pérole alias Sissi, vingt-sept ans, est retrouvée morte chez elle, apparemment victime d'une mauvaise chute, le voisinage accueille la nouvelle avec des sentiments partagés. Celle qu'on surnommait la Sirène - à cause de son prénom, mais aussi de son charme envoûtant - était un phénomène : les hommes l'admiraient, les femmes la jalousaient. Le temps passe, mais le souvenir de la belle Siréna continue de hanter les esprits. A commencer par celui de son fils, Gabriel, orphelin à deux ans....

Gisèle Pineau peint avec maestria le destin d'une femme singulière, tout en faisant le récit d'une incroyable saga familiale. Dans un monde coloré, saturé d'odeurs et de parfums, parmi les héliotropes blancs, jasmins des bois, figuiers et autres frangipaniers....

Tout ça, c'était Savane... Et là, y avait des cases où roulaient des existences en chien qu'on serrait sous la tôle et la planche. Des bougresses qui comptaient plus leur marmaille. Sitôt laissée l'école, elles devenaient femelles, savantes en vices. Robes relevées, assurées que bondas et tétés allaient les délivrer de la misère, elles riaient. Mais au bout d'un petit moment, égarées, tournées-virées par le roulis de la vie, elles étaient brisées sans le savoir. Et la ronde des ventres-calebasses commençait ; Quand elles cherchaient la paix, qu'elles voulaient plus voir le portrait d'un homme, y avait déjà quatre-cinq enfants dans leurs pieds. Ventres et cartables vides. Patience des misérables et mâchoires contractées au guichet des Allocations familiales. Oui, c'est cela Savane, près de Ravine-Guinée, en Guadeloupe - un bout de terre où déferlent les violences des cyclones et des hommes, où se mêlent désespérance et utopie, au rythme des tambours-ka et du reggae. Là se tressent trois vies, celle d'Eliette, brisée dès l'enfance, qui se veut sourde au malheur du monde, celle de Rosette niant la tragédie imminente à coups de contes bleus et de chansons de Bob Marley ; celle d'Angela enfin, l'adolescente qui, refusant la muette fatalité des outrages, reconstruira peut-être le paradis au macadam des espérances. Jubilation d'un style exceptionnel, dru comme une averse tropicale, mais aussi acuité d'un regard qui, au-delà de lieux et de destins singuliers, décrit l'universelle détresse des humiliés et offensés.

Avec son vocabulaire particulier, son accent qui fait chanter les mots et ses histoires qui nous baladent aux confins d'un carrefour culturel où se mêlent les influences amérindiennes, celles des colons européens, des esclaves africains et des ouvriers indiens, la littérature antillaise n'en finit plus de nous surprendre par sa diversité et sa fidélité à la tradition orale. Les six écrivains qui ont accepté de participer à ce recueil ont chaussé leurs lunettes les plus noires pour décrire leurs îles sous l'angle de la mort, du crime, de la politique et bien sûr, de la magie, noire comme il se doit.

Six textes inédits de Fortuné Chalumeau, Raphaël Confiant, René Depestre, Ernest Pépin, Gisèle Pineau et Christiane Taubira-Delannon. Six nouvelles qui nous entraînent derrière le sourire des cartes postales pour nous faire voir un monde où le soleil, la mer et les palmiers ne sont qu'un décor affable posé sur la misère, la violence et la tyrannie. Six joyaux noirs pour dessiner un portrait nouveau des Îles.

Le roman solaire de l'histoire d'amour entre Man Ray et la jeune Ady Fidelin.

Lorsque Man Ray, quarante-quatre ans, et Adrienne (Ady) Fidelin, dix-neuf ans, se croisent au Bal colonial de la rue Blomet en 1934, ils ignorent que deux ans plus tard ils vivront une histoire d'amour intense, interrompue seulement par la guerre en 1940. Quatre années de bonheur sans dispute ni dissension, mais tissées de complicité et de passion charnelle, qui les marquera tous deux à vie.

Gisèle Pineau fait revivre cette magnifique histoire d'amour par la voix d'Ady vieillissante, durant ses dernières années à Albi. Une Ady spontanée, venue de sa Guadeloupe natale à l'âge de quinze ans suite aux décès de sa mère, durant le cyclone de 1928, et de son père, mort de chagrin en 1930. Accueillie à Paris chez sa sœur et son beau-frère, sa nouvelle famille sera horrifiée par sa liaison avec l'artiste américain plus âgé qu'elle, et sa participation à une vie de bohème à l'opposé de leurs valeurs. Car, à Montparnasse, comme durant les étés à Mougins avec Paul Éluard et sa femme Nusch, Picasso et Dora Maar, Lee Miller et Roland Penrose, les instants sont d'une liberté sexuelle et intellectuelle sans pareille : les corps nus s'exposent au soleil ou à l'objectif de Man ; Lee, Nusch et Ady s'accordent tous les plaisirs désirés, entre elles comme avec leurs compagnons. C'est un âge d'or que raconte Ady, un temps de nouveautés, de création intense, de vie volcanique, dont les protagonistes sont des géants de l'histoire de l'art.

La guerre va mettre fin à cette belle histoire : Man Ray doit rentrer à New York. Ady joue un rôle majeur en mettant à l'abri toutes ses archives jusqu'à son retour, une fois la paix revenue. Entretemps, Man a épousé une autre femme, mais il conservera toujours une tendresse particulière pour Ady.

Marcel Duchamp disait que Man Ray était synonyme de " joie, jouer, jouir ". Ce roman trépidant en est l'illustration : il raconte comment Ady a partagé ce programme de vie, elle, le " soleil noir " du grand artiste, celle qui avait tant de grâce qu'Éluard proclamait qu'elle avait " les nuages dans les mains ".

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