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Toutes les séries de Gonzague Saint-Bris

39 livres
5 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Echos de l'Histoire: Cléopâtre

_ Un 350e anniversaire: La Rochefoucauld amoureux de Mme de Longueville

_ Les dernières heures de Dien Bien Phu

_ Comment Louis XIV administrait la France

_ Les villages lacustres

_ Un beau ratage des "services spéciaux" en 1945

_ Les guerres de Vendée

_ Une célèbre actrice anglaise: Margaret Woffington

_ Les dangereuses "Vacances romaines" d'un espion

_ Au coeur du problème des Noirs: le Mississippi

_ Madame Clovis Hugues a tué Morin!

_ Les joyeux réveillons du Premier Empire

Tous les livres de Gonzague Saint-Bris

Premier volume d'un triptyque consacré aux monarques qui ont façonné la France. Celui-ci s'attache à la figure de François Ier qui fut à la fois chevalier, diplomate, homme d'Etat et protecteur des artistes et des écrivains. Il est ici présenté comme le premier individu à être parvenu à concentrer les aspirations de tout un peuple.

Gonzague Saint Bris nous parle d'un des grands monarques qui ont façonné la France.

François 1er, qui fut à la fois chevalier, diplomate, homme d'État et protecteur des artistes et des écrivains, est ici présenté comme le premier individu à être parvenu à concentrer les aspirations de tout un peuple.

Le 6 septembre 1757, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, naît au château de Chavaniac, dans les montagnes d'Auvergne. Orphelin et millionnaire à quatorze ans, marié à seize ans à la femme de sa vie, major général dans l'armée des États-Unis à dix-neuf ans, tel est le destin du Héros des Deux Mondes à vingt ans. Tour à tour défenseur des Indiens et des Noirs en Amérique, des protestants et des juifs en France, pionnier des droits de l'homme, prophète du suffrage universel, partisan de l'ouverture, avocat des Irlandais, des Polonais, des Italiens qui sont à la recherche de l'idée d'une nation, La Fayette anticipe tous les combats de la Liberté. Il traversera trois révolutions, quatre royaumes, deux républiques et un empire, et symbolisera une idée de la France engagée hors de ses frontières.

Enfin le livre de Venise ! La cité du romantisme racontée par le dernier des romantiques.

Une Venise comme vous ne l'avez jamais vue, pleine de folies masquées, de personnages dévoilés et de passions mises à nu. La plume trempée dans l'encre du canal, Gonzague Saint Bris dit l'histoire de la Sérénissime à travers une suite de chapitres, chacun conçu comme un roman. Cette cité des Doges, où les pigeons vont à pied et où les lions ont des ailes, voilà plus de vingt ans qu'il la parcourt, lui qui fut nommé en 1980, par Gaston Palewski, président des Amis de la Sauvegarde.

Venise appartient à tous et chacun possède " sa " Venise. Celle qui est proposée ici en une vision polyphonique est tout à la fois une histoire, une balade et un carnet de voyage. A travers le prisme de la chronologie historique, les anecdotes savoureuses et les portraits saisissants, on va de la Dogaresse amoureuse à la Duse, l'amante éperdue de D'Annunzio, de Marco Polo à Paul Morand, d'Henri III au prince Eugène, du Primatice à Léopold Robert, de Casanova à Diaghilev.

Ce livre rare par la cadence du style et la beauté des images rassemble une série de petits romans étincelants. Il raconte comment le lieu le plus inhospitalier du monde est devenu le miroir du monde, comment la capitale du Baroque est devenue celle du Romantisme, ou comment la diplomatie des plaisirs, chère à Casanova et à Bernis, s'est muée, à la Belle Époque, en une plante vénéneuse, dans laquelle, de Marcel Proust à Thomas Mann, certains se sont voluptueusement perdus.

De Carlo Goldoni à Richard Wagner, en passant par George Gordon Byron, Alfred de Musset, George Sand, John Ruskin et François Mitterrand, Venise, cent fois recommencée, fascine le monde depuis plus de dix siècles. Son destin se reflète dans l'eau porteuse de mémoire, tandis qu'on se demande si cette mer qui l'a créée ne la détruira pas un jour...

Arthur a treize ans.

Le jour de son anniversaire, son père le convoque dans la salle des gardes du château familial, le Clos Lucé, où jadis François ler accueillit Vinci au soir de sa vie. Il lui dit : " À partir d'aujourd'hui, tu as le droit d'aller dormir dans le lit de Léonard, cela te donnera des idées. Ainsi commence la vie rêvée, la vraie, dans cette demeure hantée par le génie. Roman initiatique où Léonard de Vinci nous est dévoilé dans sa troublante vérité et sa déchirante grandeur, le livre de Gonzague Saint Bris unit la poésie de la connaissance à la précision d'une enquête.

Cinq princes caracolent à la grille du château de Versailles.

Ils ont pour nom Orléans, Nemours, Joinville, Aumale et Montpensier, sont les fils du dernier de nos rois, Louis-Philippe, et comme tels incarnent pleinement l'époque romantique, puisque c'est sur elle que règne leur père, de 1830 à 1848. Ces cinq princes sont jeunes, beaux, intelligents et courageux, ce qui explique pourquoi les Français en général - et les Françaises en particulier - n'ont d'yeux que pour eux, d'autant que leur existence prend le plus souvent la couleur de l'aventure avec, pour indispensable complément féminin, leurs trois sœurs, Louise, Marie et Clémentine.

Héritier du trône, Ferdinand-Philippe, duc de Chartres puis d'Orléans, incarne l'espoir des libéraux, tandis que son cadet Louis, duc de Nemours, manque de peu de devenir le premier roi des Belges puis celui des Grecs. Marin intrépide, François, prince de Joinville, se distingue en ramenant de Sainte-Hélène le cercueil de Napoléon, ouvrant ainsi toutes grandes les portes de la légende impériale. Général rayonnant sous le ciel d'Algérie, Henri, duc d'Aumale, remporte sur Abd el-Kader la première des victoires coloniales, manque de devenir président de la République et finit dans la peau d'un académicien lettré, tandis qu'Antoine, duc de Montpensier, se cherche un destin dans l'Espagne de Carmen.

Première reine des Belges, Louise incarne une magnifique image de la résignation sur un trône au moment où Marie, duchesse de Wurtemberg, s'impose comme un audacieux sculpteur et que Clémentine, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, rallie à son charme et à ses intrigues tous les cours d'Europe. Dans leur sillage gravitent d'inoubliables visages de femmes, ainsi que nombre de camarades complices, écrivains, peintres et musiciens, d'Alexandre Dumas à Victor Hugo, d'Alfred de Vigny à Ary Scheffer, et d'Eugène Delacroix à Hector Berlioz.

Historien inspiré par la sensibilité nationale au cours des âges, l'auteur du Romantisme absolu signe ici une fresque intimiste sur un aspect encore peu connu de l'Histoire de France, dans lequel ces huit personnages en quête d'auteur incarnent, peut-être mieux que les opposants politiques de leur temps, la démocratie retrouvée, le panache en plus, une profonde modernité et un tempérament raffiné, faisant d'eux de véritables acteurs de l'épopée romantique.

Quelques heures avant de s'éteindre à Sainte-Hélène, c'est Desaix que Napoléon appelle sur son lit de mort.

Desaix qui, à Marengo, avait sauvé son pouvoir naissant et qui, à Waterloo, aurait pu sauver son trône si le destin ne l'avait prématurément ravi à Bonaparte dont, peut-être, il fut le seul ami. La courte vie de Louis des Aix de Veygout, en effet (32 ans), étoile filante de la galaxie révolutionnaire, représente une prodigieuse aventure qui, des sanglants bivouacs de l'Armée du Rhin aux sables dorés de la Haute-Egypte, incarne pleinement le romantisme naissant de cette période charnière entre le XVIIIème et le XIXème siècle, où l'aventure et le rêve oriental transcendent l'histoire.

Plus jeune général de l'armée républicaine, ce gentilhomme pauvre, devenu le double de Bonaparte, s'impose bientôt comme sa bonne étoile lorsque à ses côtés il débarque en Orient, et, seul, conquiert la Haute-Egypte avant de l'administrer avec tant d'humanité que les populations le surnomment le " Sultan juste ". Soldat philosophe et protecteur de l'Institut, Desaix le méconu figure, plus qu'aucun homme de l'extraordinaire épopée napoléonienne, la jeunesse éternelle, généreuse et géniale.

Et qui mieux que Gonzague Saint-Bris, défenseur et illustrateur du romantisme absolu, pouvait faire le récit de cette fulgurante odyssée, lui qui par un singulier caprice du hasard est l'arrière-arrière-arrière-petit neveu de son personnage ?

Au début des années cinquante, en Angleterre, un petit garçon, fils de diplomate français, se retrouve placé par ses parents dans un asile de vieillards à Brighton. Dans ce manoir gothique, face à la mer, cet enfant de cinq ans déambule au milieu d'un cauchemar et lutte pour survivre, au coeur de la vieillesse. «On m'isole, on me camisole. A six heures du soir, on m'a déjà donné à dîner et je ne sais pas pourquoi on me force à me coucher avant les autres. La crainte de voir arriver les vieillards est grande car je ne m'habitue pas à leur cortège de fantômes qui progresse dans le dortoir.» Ainsi défilent le grand Will, écrivain maudit, Lady Beckford, grande dame au' caractère altier, le Brigadier Général, ancien officier des Indes et espion de l'Intelligence Service, Faïence Folie, pute au grand coeur, Somerset, loup de mer sadique, Oscar, cuisinier gay, et l'abbé Corentin, qui a pour cultes Dieu et les chemins de fer.

Une journée particulière...

ou quand Bonaparte devint Napoléon. Gonzague Saint Bris nous conte par le menu le sacre de l'Empereur célébré le 2 décembre 1804 en présence du pape Pie VII. Mais que sait-on de cette cérémonie immortalisée par Le peintre David ? Pour répondre à cette question, l'historien Gonzague Saint Bris s'est mué en grand reporter pour raconter, non seulement le jour du sacre, mais les semaines qui ont précédé et suivi c'est-à-dire tous les préparatifs de l'événement, l'événement lui-même, ses conséquences, sans oublier les mille et un détails qui font de l'histoire une matière vivante.

Pourquoi le Premier Consul décida-t-il de devenir empereur ? Qui a convaincu le pape de venir à Paris et comment se passa son voyage ? Combien de temps fut nécessaire pour préparer La cérémonie ? Quels diplomates représentaient quelles nations ? Qui fabriqua la couronne, conçu les costumes et composa la musique ? A quoi ressemblait le Paris d'alors ? Quelle fut la dépense pour le Trésor ? Comment l'opinion jugea-t-elle L'événement ? Et à l'étranger ? Où se trouvaient, ce jour-là, Chateaubriand, Madame de Staël, Joseph de Maistre et d'autres opposants, mais aussi le président des Etats-Unis ou l'empereur de Chine ? A toutes ces questions et à bien d'autres, l'auteur répond en déclinant au présent le décalage horaire de L'Histoire, alliant profondeur psychologique et perspective historique et entraînant le lecteur dans La frénétique aventure du sacre.

"Ne jugez pas un homme tant que vous n'avez pas marché deux limes d'affilée dans ses mocassins". Ainsi parlait Michael Jackson lors de son voyage initiatique au coeur de l'Afrique en compagnie de Gonzague Saint Bris. C'était en 1992. Entre une descente du fleuve Ogooué, une exploration de la forêt gabonaise ou une rencontre avec les Pygmées, la star planétaire confie à l'auteur ses préférences esthétiques, ses choix spirituels, son amour de l'Histoire, son admiration pour Michel-Ange et Léonard de Vinci comme son goût immodéré pour les châteaux de France, au point de rêver de finir ses jours dans l'un d'entre eux. Mais Michael Jackson en dit plus aussi sur ses expériences humaines, les secrets de sa vie, les mystères de son métier, délivrant un message personnel sur sa recherche singulière de la beauté au-delà de tous les tabous. Qui pouvait soupçonner que Michael Jackson était en privé un homme d'une grande érudition, épris de lecture, amoureux des écrits de Charles Perrault et de James Barrie, adorant la peinture de Nicolas Poussin ou d'Edgar Degas, le style de Louis XIV, les projets d'André Le Nôtre, la musique de Pergolèse et l'architecture de Jacques-Ange Gabriel ? Gonzague Saint Bris, qu'il avait remarqué dans la célèbre émission " Good Morning America ", est devenu, dans ce retour aux racines du Roi de la pop, son compagnon de route, de l'émeraude de la forêt à l'or de la savane, et son confident culturel de l'Afrique jusqu'à l'Europe. Et ce pèlerinage avec Gonzague Saint Bris révèle la vraie vie de Michael Jackson.

"Deux cents ans après sa naissance et un siècle et demi après sa disparition, Alfred de Musset demeure une énigme. Car si son œuvre poétique est célèbre, sa vie reste reste une inconnue. Enfant terrible et précoce, prince du paradoxe perpétuellement déchiré entre angélisme et débauche, entre fêtes et larmes, il est l'incarnation par sa jeunesse, sa beauté et son immense talent, du romantisme le plus absolu. Pourtant, cet écrivain génial demeure, malgré le succès, un incompris magnifique et fragile. "Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse" : Musset boira jusqu'à la lie les poisons de la vie. Victime d'hallucinations névrotiques, il est ce dépravé qui s'abîme dans l'alcool et la drogue. Ses amours toujours recommencées le renvoient à son inguérissable solitude et au lent dégoût de lui-même. Préfigurant l'image du poète maudit, âme insaisissable, il refusa de faire carrière et de fonder une famille, ne vécut au fond que pour son œuvre. Il y trouva non seulement une manière d'exister, mais encore d'exprimer son intimité douloureuse. C'est ce qui lui donne sans doute, à l'heure de son bicentenaire, cet aspect inimitable et sa saisissante modernité."

La vie d'Honoré de Balzac est un prodigieux roman : enfant mal aimé d'une mère indifférente, collégien solitaire, éditeur en perpétuelle faillite, mondain perclus de dettes, ogre gastronomique, importateur malheureux d'ananas, voyageur errant sur les routes d'Europe, coqueluche adorée des lectrices mais rejeté par l'Académie française, amant fabuleusement tenace, il est selon Baudelaire "le plus curieux, le plus cocasse, le plus intéressant et le plus vaniteux des personnages de La Comédie Humaine".

Ce que Balzac cache dans sa vie, il le dévoile dans son oeuvre et Gonzague Saint Bris dresse l'inventaire étourdissant des passions qui l'ont traversée : Balzac et l'argent, Balzac et la condition des femmes, Balzac et la science, Balzac et le café, Balzac et Napoléon, Balzac et la photographie, Balzac et la musique, Balzac et l'occultisme, Balzac et le journalisme...

Au terme d'une biographie d'un genre nouveau, foisonnante et enthousiaste, il nous invite à nous replonger avec délice et gourmandise au coeur des 142 romans de "La Comédie humaine" et de ses 2500 personnages.

Il remet en lumière vingt "pépites" méconnues et dix romans incontournables, joyaux du fabuleux panthéon du colosse de la littérature, véritable forçat des lettres à la "surnaturelle lumière" saluée par François Mauriac.

Incarnation de la Renaissance, Léonard de Vinci est aussi le symbole universellement reconnu du génie humain. En se penchant sur sa vie avec un remarquable soin du détail, Gonzague Saint Bris et Philippe Lorin nous entraînent dans un tourbillon de poésie, celle des grands destins. Cette promenade sensible nous permet de suivre à la trace ce créateur unique à travers une Europe fascinante.

Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour entrer dans la légende et l'histoire du romantisme. Si Rossini, Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi ses admirateurs et soupirants, elle fut aussi adulée dans toute l'Europe du XIXe siècle, et aujourd'hui encore des mains anonymes viennent fleurir sa tombe au cimetière de Laeken, en Belgique. Née en 1808 à Paris, Maria de la Felicidad Garcia est la fille du ténor espagnol Manuel Garcia. Très tôt, le chanteur lui impose un enseignement musical terrifiant tant par son rythme que par son exigence, la poussant littéralement sur scène alors qu'elle n'a que six ans. Sa voix de mezzo-soprano, d'une tessiture exceptionnellement étendue, son incomparable beauté et sa présence sur scène la propulsent au sommet. Devenue " la " Malibran, du nom de son premier mari, elle incarne la diva par excellence, celle qui, mettant fin au règne des castrats, réussit à imposer au public l'image de la prima dona assoluta, celle pour qui les compositeurs de l'époque, dont Bellini et Rossini, écriront les plus beaux rôles d'opéra. Véritable météore, elle fait un triomphe à New York, se produit dans toute l'Europe, de Londres à Milan, de Rome à Paris, et épouse enfin, après un divorce mouvementé, le violoniste belge Charles-Auguste de Bériot, son seul grand amour, avant de mourir tragiquement des suites d'un accident d'équitation, sa seconde passion. La Malibran, qui a électrisé les foules, aura eu le monde pour scène et le public pour paradis, avec cette voix incomparable qui la place au firmament : " la voix qui dit je t'aime ".

Coup de foudre absolu, bonheur fusionnel, désir ardent, passion dévastatrice, souffrance et haine... Leur histoire d'amour fut unique. Elle, comtesse Marie d'Agoult, mère de deux enfants, ange de douceur mais rebelle comme un animal traqué ; lui, Franz Liszt, jeune homme à la beauté éclatante et au génie artistique exceptionnel. Un jour, le musicien l'enlève et une folle aventure commence, à la manière d'un voyage initiatique qui les conduit en Suisse, puis en Italie, où naîtront leurs trois enfants dont Cosima, qui épousera Richard Wagner. Brisée par le doute, les incertitudes et le poison mortel de la jalousie, leur flamboyante liaison ne durera pourtant pas jusqu'à la mort. Lorsqu'ils se séparent, après dix ans d'étreintes et de tumultes, Franz poursuit sa spectaculaire carrière de pianiste et de compositeur sur les plus grandes scènes d'Europe. Marie se retire à Paris, tient salon avec son amie puis rivale George Sand, et devient Daniel Stern, un auteur engagé au côté des républicains progressistes, avant qu'une sombre folie ne s'empare de son âme... L'écriture lumineuse de Gonzague Saint Bris fait revivre la déchirante histoire d'amour qui a scellé à jamais les destins de Marie d'Agoult, figure parfaite et avant-gardiste de la femme libre, et de Franz Liszt, l'un des plus grands compositeurs de tous les temps.

Plus de 400 ans après son assassinat, le 14 mai 1610, la popularité d’ Henri IV est intacte. Une enfance ballottée entre deux maîtresses femmes, sa mère Jeanne d'Albret et la régente Catherine de Médicis, une longue marche vers le pouvoir, qui révèle son éclatant courage et son inlassable obstination dans un pays ravagé par les guerres de Religion, un règne exemplaire de vingt ans qui pose les jalons d'une nouvelle France politique et économique. Guerrier épris de paix, champion de la tolérance et monarque absolu, le Vert-Galant, amoureux insatiable, voue un attachement très moderne à son innombrable progéniture. À l'heure des déchirures identitaires, il incarne la France réconciliée. Dans la lignée de son François Ier, Gonzague Saint-Bris nous livre une biographie captivante, bourrée d’anecdotes, qui nous dépeint un personnage aussi complexe qu’attachant, aussi inattendu dans sa vie privée que publique.

Qui est snob ? Vous ou les autres ? Des marquis de Versailles aux barons de la Ve, du Jockey-Club à la C.G.T. les snobs sont partout. Gonzague Saint-Bris, vingt-cinq ans, insolent, provocant, réaliste, a réussi à piéger tous les aspects d'une attitude sociale qu'on croyait démodée. Il a interrogé les cent personnes les plus snobs d'Europe, s'est livré à un terrorisme mondain dans les hôtels particuliers de l'avenue Foch ou s'est déguisé en anar-chic pour surprendre les snobs de gauche. Au fil des pages, il malmène les idées reçues : Rastignac retourne en province, Guermantes quitte les salons, Marie-Chantal entre à l'usine, le Cardinal d'Aragon récite Marx dans les soirées.

Ce livre est plus qu'un simple pamphlet. C'est l'annonce d'une révolution esthétique, sociale et culturelle dont les signes avant-coureurs sont déjà au coin de la rue.

Gonzague, c'est Freud à minuit et Proust le jour retrouvé, Alfred de Musset toute l'année durant, le tout revu par Barnum pour les cirques crépusculaires de notre fin de siècle. Pour l'éternité aussi c'est mon ami, et un écrivain quand sous la manchette se tracent les mots de la main inlassable et magicienne.Jean-Edern HallierPrince des royaumes de glace et enfant bondissant des terres du soleil, doué pour l'écoute autant que pour la parole, tantôt rassurant et tantôt inquiétant, et finalement trop entier pour être « scalpélisé », Gonzague, je le sais, n'a pas fini d'étonner un monde qui a perdu le rite des stupéfactions.Didier Decoin, de l'Académie GoncourtGonzague Saint Bris dissimule un grand talent sous des masques baroques, des vols de dentelles, des flots de ruban bleu. On le voudrait tantôt plus strict et tantôt plus négligé. Mais quoi. Le temps, les chagrins, les échecs - et on les lui souhaite, avec confiance, aussi légers que possible - suffiront à le rapprocher de lui-même. À l'inverse de tant de gens qui feraient bien de s'éloigner d'eux, il n'a - que c'est simple ! que c'est difficile ! - qu'à avancer à sa rencontre. Voici, en un même bouquet bien inégalement réparti, la critique et l'éloge : le but, pour Gonzague Saint Bris, est de se ressembler.Jean d'Ormesson, de l'Académie françaiseC'est le seul « personnage » capable d'être fidèle à d'obscurs copains de régiment, une des rares célébrités à aimer aider d'autres à le rejoindre. Par la multiplicité de ses talents, il peut faire penser à Frégoli, mais le dernier masque ôté, on s'aperçoit qu'il est un écrivain rare.Jean-Marie Rouart, de l'Académie françaiseÉlégant, désinvolte, Gonzaque Saint Bris passe, et on a d'abord l'impression qu'il pèse à peine sur la terre. Ne nous y fions pas. Le regard est là, perçant. L'oreille est là, à laquelle rien n'échappe. Gonzague Saint Bris est à l'écoute du monde. Ce qui frappe d'abord chez lui (et ce à quoi on aurait tort de le résumer), c'est cette attention. Dans un temps où chacun s'écoute et n'écoute que soi, cette faculté d'attention est rare.Félicien Marceau, de l'Académie française

"A qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister." Louis XIV Le plus célèbre des rois de France est aussi le plus méconnu.

Pour clore sa trilogie royale, Gonzague Saint Bris s'attaque aux lieux communs qui abondent sur le Roi-Soleil : autocrate suffisant, monarque inaccessible, toisant ses courtisans du haut de sa prétendue petite taille. Apparaît au contraire un homme d'une fascinante prestance, tout à l'écoute de ceux qui le côtoient.

Ballotté au fil d'une enfance menacée, souvent livré à lui-même, il apprend très vite à se construire en faisant son miel des talents de ses contemporains.

Le Grand Siècle s'épanouira ainsi sous son impulsion, dans un climat d'échange et d'émulation sans égal dans l'histoire de France.

Le règne de Louis XIV fait étonnamment écho à notre actualité : refonte de la fiscalité, redressement productif par les manufactures, expansion du luxe et suppression des zones de non-droit des cours des miracles de Paris. Pionnier de l'esprit d'équipe avec ses ministres et ses artistes, c'est un souverain travailleur acharné qui se révèle, totalement impliqué dans l'exercice assumé de son plein pouvoir.

Cette biographie foisonne d'anecdotes inédites et d'éclairages surprenants : de sa quasi-noyade enfant dans un bassin à celle qui faillit emporter Madame de Maintenon encore au berceau, de sa passion pour la guitare à l'âge de 12 ans à sa calvitie précoce à 20 ans, jusqu'à la confirmation de sa taille véritable, on pénètre dans l'intimité du roi et de ses proches.

On découvre comment Louis XIV introduit la diversité à Versailles en devenant le parrain d'Aniaba, un jeune Africain, comment il pratique l'espionnage industriel des verriers de Venise pour bâtir sa galerie des Glaces ou encore comment l'air inspiré à Lully par la réussite de l'opération de la fistule royale a pu devenir l'hymne national anglais !

Molière, Vauban, Le Nôtre, Le Vau, Colbert, Vatel, Racine couchant dans la chambre du roi pour lui lire ses pièces, Charles Perrault précurseur des futurs ministres de la Culture, jouent les premiers rôles dans cette distribution époustouflante au coeur du XVIIe siècle.

Enfin, l'évocation d'une fin de règne asphyxiée par sa propre longévité est saisissante.

Le vrai visage du Roi-Soleil méritait d'être scruté avec curiosité, lucidité et enthousiasme. La prodigieuse épopée du Grand Siècle revisitée en période de crise peut ressusciter cette "?certaine idée de la France?" qu'elle porta à des sommets.

Enragé et engagé, libertin et libertaire, le Marquis de Sade est l’ange de l’ombre de la littérature… Sans jamais rien éluder de ses écrits les plus sulfureux et de ses obsessions les plus incontrôlées, l’auteur, qui a eu accès aux archives de la famille, va plus loin, explore des aspects ignorés du personnage.

En cette année du bicentenaire de sa mort, un portrait saisissant du divin marquis sous la plume de Gonzague Saint Bris.

Avec une extraordinaire habileté politique, malgré une santé toujours chancelante et les misères du temps, parcourant sans arrêt son royaume, Louis XI consacra sa vie à une France qu'il voulut forte et prospère. Après avoir brisé les grands féodaux ligués contre la Couronne, il mit fin à la Guerre de Cent Ans, affirma pleinement l'autorité d'un Etat impartial, défendit le peuple contre les grands et s'opposa même à ce qui, en son temps, incarnait le fondamentalisme religieux, l'Inquisition.

Aux antipodes d'une " légende noire " faisant de Louis XI l'universelle araigne, cette biographie nous fait découvrir un monarque à la personnalité complexe. Plus attachant qu'on ne l'a dit, plus subtil qu'on ne l'a cru, ce roi moderne que certains n'hésitèrent pas à qualifier de " prudent ", nous en dit plus qu'on ne le pense sur la France d'aujourd'hui.

" La France est encore le pays dans le monde où la sensualité est souveraine, la nation qui se consacre le plus et le mieux à la volupté d'aimer ! "

Les Français gardent intacte la nostalgie des amours célèbres qui ont marqué et influencé leur histoire. On ne compte pas les décisions politiques prises sous l'effet de l'amour, de la passion, du désir. Gonzague Saint Bris nous fait revivre ces aventures voluptueuses et brûlantes, indissociables de notre roman national.

Nul n'a oublié l'insatiable Charlemagne, Henri IV le Vert galant, François Ier le géant amoureux, Louis XIV le souverain séducteur, Louis XV l'érotomane, jusqu'à Félix Faure, président de la République, mort au palais de l'Élysée dans les bras de sa maîtresse.

Des folies gauloises aux vertiges du libertinage, l'auteur déshabille l'histoire de France. Porté par une plume superbe, il nous offre un livre qui s'ouvre comme un coffret aux mille secrets, à l'image de ce que révélait Gustave Flaubert : " chacun de nous a dans le cœur une chambre royale ; je l'ai murée, mais elle n'est pas détruite. "

Avec truculence, mais aussi la plus grande rigueur historique, l'écrivain flamboyant montre que pouvoir et sexe ne font qu'un. Il porte un regard nouveau sur ces liaisons dangereuses, pourtant tissées dans la tapisserie du temps.

Un tableau inédit et passionnant des mœurs françaises

En hommage à ses grands-parents résistants et déportés, l'historien retrace le parcours d'aristocrates qui ont mis en péril leur situation avantageuse pour revendiquer leurs idées : Cyrano de Bergerac, Olympe de Gouges, Lord Byron ou Simone de Beauvoir.

Tous, à leur manière, inventent leur vie. Ils se défont des oripeaux de leur classe pour se vêtir des habits neufs de la découverte qui les fascinent ou du combat qu'ils jugent juste. Ils ne sont en rien comparables et cependant ils appartiennent à cette même fraternité qui n'a pas eu peur de tourner le dos à son milieu pour changer l'histoire.

Ce beau livre, lié à l'exposition Sade, Marquis de l'ombre et Prince des Lumières, vous dit tout sur l'éventail des libertinages, du XVIe au XXe siècles, autour de 150 pièces exceptionnelles, lettres, manuscrits, livres rares et précieux, portraits et dessins érotiques, entourant le très célèbre rouleau du Marquis de Sade.

Pendant les soixante-quatorze ans et les six mois de sa vie comme depuis les deux siècles qui nous séparent de sa mort, il peut sembler aujourd'hui paradoxal qu'on ait tant diabolisé le Marquis de Sade, et qu'on ait si longtemps confondu l'homme et l'œuvre, jusqu'au point de prendre l'homme et le romancier pour les personnages criminels de ses fictions en général et de son «rouleau» manuscrit, Les 120 journées de Sodome, en particulier. À force d'insister sur le Marquis de l'ombre, on aurait pu oublier le prince des Lumières. Entre le vice et la vertu, entre le soufre et l'encens, les manifestations, les différentes nuances de l'éventail des libertinages qui ont concerné la libération des esprits bien avant de concerner celle des corps, ne relèvent-elles pas à la fois de l'expression d'un grand malaise, d'une terrible révolte et d'une incroyable provocation devant le sentiment d'une prise de conscience existentielle et d'une vie en impasse, d'une société sans issue ? Entre l'âge de 23 ans et celui de sa mort à 74 ans, entre 1763 et 1814, Sade a passé près de 28 ans en prison, plus de la moitié de sa vie d'homme adulte, et cela sous trois régimes différents : la Monarchie, la République et l'Empire. Du donjon de Vincennes à l'asile de fous de Charenton, en passant par la Bastille, il aura fréquenté une bonne dizaine de geôles. L'ennemi des monarques, des révolutionnaires et des empereurs, celui qui ne respectait ni Dieu ni l'être suprême, le chevalier de l'être et du mal-être, huissier du triste constat de l'absurde et du néant, celui auquel la rumeur prête encore tous les crimes de ses fantasmes dérangeait de son vivant comme il dérange aujourd'hui : Sade, considéré comme le virus d'une maladie contagieuse, comme un individu qu'il convient de soustraire à la société, d'effacer, d'éradiquer.

Des banquets de Salambô aux soupers intimes avec Louise Colet, une éducation gourmande alliée à toutes les saveurs de l'esprit. Gonzague Saint Bris, sur les pas de Gustave Flaubert, nous donne l'occasion de découvrir ce jouisseur impénitent, et de partager quelque soixante recettes du XIXe siècle, revues par Eric Frechon, célèbre chef étoilé du palace parisien Le Bristol.

Mêlant l'amour à l'art, à la poésie, à la politique, elles traversèrent le siècle comme une flamboyante traînée de poudre, suscitant passions et émerveillements. Olga, qui devint Picasso, Gala, qui fut Eluard avant d'être Dali, Elsa l'inséparable d'Aragon, Dina l'inspiratrice de Maillot, Lydia celle de Matisse, elles étaient toutes russes, femmes d'exception, poursuivant des rêves de gloire ou fuyant les tourments révolutionnaires. Toutes à leur manière étaient des artistes, mais aussi parfois de fabuleuses manipulatrices, comme Maya entraînant Romain Rolland chez Staline, ou Elsa poussant Aragon dans un engagement aveugle aux côtés des communistes. Pour la première fois ce livre raconte ces histoires, souvent secrètes, mal ou peu connues : la visite chez Tolstoï de Lou Andreas-Salomé et de Rilke, la rencontre de Gala et d'Eluard au sanatorium de Clavadel, les années passion avec Dali, tout ce tissage et métissage entre la France et la Russie où se joue le destin des plus grands poètes : Anna Akhmatova, Tsvetaieva, Pasternak... Les Egéries russes rend hommage à ces femmes qui ont voulu signer des hommes comme elles auraient signé des œuvres.

Confit braisé, gratin de potiron, champignons farcis, tarte aux noix et pêches au vin de myrtilles, l'auteur de ''La Chartreuse de Parme'' et du célèbre roman ''Le rouge et le noir'' était un esthète, fin gourmet, à la recherche de la perfection sans son style littéraire comme dans son assiette.

Sous la plume de Gonzague Saint Bris, il s'anime et retrouve toute sa modernité. Sous la fourchette de Guy Savoy, il se fait gourmand et nous livre 40 recettes inédites à recréer chez soi, même si l'on est pas écrivain..

Le Festival de Cannes s'impose, aujourd'hui, aux yeux de la planète, comme une évidence, puisqu'il est incontestablement le plus célèbre au monde. Son démarrage, pourtant, fut plus complexe qu'on ne l'imagine, car non seulement sa première édition, prévue en 1939, fut annulée en raison de la guerre, mais encore sa réédition, en 1946, fut plutôt laborieuse, à cause des difficultés liées à l'après-guerre. Malgré tout, dès le commencement, en dépit des ratés, la magie fut au rendez-vous avec quarante films en compétition, une dizaine d'entre eux, in fine, se partageant, à défaut d'une palme d'or qui n'existait pas encore, un premier prix, essentiellement motivé par des considérations diplomatiques. Avec son talent reconnu, le romancier, essayiste, chroniqueur et journaliste Gonzague Saint Bris - président fondateur du Festival du Film romantique de Cabourg, et historien comme le fut le fondateur du Festival de Cannes, Philippe Erlanger - raconte, avec subtilité, humour, poésie et érudition, ce premier acte de ce qui constitua, sans doute, la plus singulière aventure du septième art.

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