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Commentaires sur ses livres

Greg Keyes

Par Feanor1974 le 25 Mai 2011 Editer
Feanor1974
Il y a un peu plus de trois ans, je m’étais lancé dans la lecture d’une tétralogie intitulée L’âge de la déraison, d’un auteur qui, à l’époque, m’était complètement inconnu, J. Gregory Keyes. La façon même dont j’avais découvert celle-ci était du au plus parfait hasard : travaillant à l’époque en grande distribution, dans le secteur bazar, je réceptionnais et contrôlais des cartons de bouquins divers lorsque je suis tombé sur deux livres de poches, Les démons du Roi-Soleil, et sa suite immédiate, L’algèbre des anges, et, lisant les quatrième de couvertures, je me les mis immédiatement de coté afin de les acheter. Ce que je ne regrettai pas alors. Le hasard faisant souvent bien les choses, ce fut à la même période où je visitais Prague avec ma femme, et, le second tome de cette série se déroulant dans cette magnifique et envoutante citée, je n’étais pas en terrain inconnu lors de sa lecture et, de plus, le plaisir s’en trouva alors sublimé. Le temps a depuis passé, trois ans en fait et j’ai gardé un souvenir agréable de cette tétralogie même si tout ne me semblait pas parfait : si du coté des deux premiers tomes, de mémoire, je n’avais rien à redire quand à leur qualités, les deux autres, se déroulant sur le continent nord américain m’avaient moins emballé et j’avais trouvé le final de la saga un peu décevant, celui-ci m’ayant semblé avoir été expédié par l’auteur. Mais maintenant, quand est il alors que je me relance dans la relecture (ce qui, accessoirement, est une première depuis les débuts de ce blog) de cette néanmoins bonne saga, mon impression d’ensemble serait-elle toujours la même, meilleur ou pire ? Excellente question auquel je vous invite à découvrir la réponse ci-dessous :

Tout d’abord, je dois avouer que ce fut avec un plaisir certain que je me suis replongé dans la relecture de L’âge de la déraison. Cela faisait un certain temps que j’hésitais et finalement, je me suis décidé, il y a quelques semaines, alors que j’étais en vacances, à me replonger dedans. Bien évidement, dans le cas présent, pour ce qui est du plaisir de la découverte, on repassera, mais assez rapidement, au fil des premières pages de ce premier tome, Les démons du Roi-Soleil, certains éléments qui m’étaient sortis de la mémoire, car il faut bien reconnaître que l’on ne se souvient jamais de tout, surtout lorsque l’on est un boulimique de lecture diverses, refaisant surface, mon plaisir n’en fut que décuplé et, ce fut avec une avidité certaine que je lu de bout en bout ce premier tome. Bien évidement, vous l’avez compris, comme il y a trois ans, je n’ai pas changé d’avis au sujet de cette série et, incontestablement, pour ce qui est du moins de ce premier tome, sans que celui-ci soit parfait, le plaisir lors de sa lecture fut si intense que je ne me cache pas d’en être fan. Cependant, tout ceci ne sont que des impressions personnelles car la question qui me semble la plus pertinente, et qui pourrait éventuellement vous intéresser est la suivante : que possède donc ces fameux Démons du Roi-Soleil qui font que ce premier tome se démarque suffisamment de la nombreuse concurrence pour que l’envie de lire la suite soit au rendez vous ? Quel est donc le plus de la saga ?

En fait, les raisons pour cela sont nombreuses. Tout d’abord, et ce fut ce qui m’attira de prime abord, l’époque où se déroule l’action : le début du dix-huitième siècle, ce qui, il faut bien le reconnaître est assez peu utilisée dans les œuvres du genre ; soit c’est un monde plus ou moins médiéval-fantastique, soit plus rarement l’antiquité, soit souvent le dix-neuvième et encore plus le vingtième, ou bien alors, dans la plus pure tradition de la SF, le futur, plus ou moins lointain. Mais le dix-huitième siècle, lui, est presque le parent pauvre du fantastique. Certes, je ne dis pas là que celui-ci n’est jamais utilisé, mais bon, c’est si rare que cela mérite d’être signalé. Ensuite, autre point positif a noter, l’incroyable richesse des thèmes abordés et, surtout, l’excellant mélange des genres. Ici, tout y passe ou presque : Uchronie car il existe bel et bien une altération binaire d'un événement historique, la découverte par Newton de la « pierre philosophale », ce qui bouleverse, et de quel façon, les sciences. Fantasy car pour cela, l’auteur suppose qu’il existe une magie préexistante à cette fameuse découverte mais aussi, par les créatures mystérieuses, anges, fées, elfes, djinns etc. que l’on rencontre au fil du récit. Steampunk par certains cotés et par bon nombre de techniques inventées et utilisées. Roman de cape et d’épée dans la grande ligne droite des œuvres d’Alexandre Dumas. Mais aussi, et cela joue beaucoup pour le plaisir que peut ressentir le lecteur à la lecture de cette œuvre : l’utilisation de nombreux personnages historiques, certains comme Louis XIV et Newton, par exemple, dans un rôle plus ou moins convenu, d’autres, comme Benjamin Franklin surtout, dans des rôles fort différents, les personnages étant alors plus jeunes et à mille lieux de la figure historique connu de tous (enfin presque). D’ailleurs, cette utilisation de personnages « réels », en fort grand nombre, mélangés à d’autres, imaginaires, comme Adrienne de Montchevreuil, est un véritable régal, surtout lorsque le lecteur se plait à essayer de deviner, pour certains, s’ils n’ont pas véritablement existé (ce qui peut être ludique d’ailleurs, et je vous le conseille, il pourrait y avoir quelques surprises et c’est toujours une occasion de se cultiver un peu, même de façon indirecte). Sur ces nombreux points, il est clair que Gregory Keyes s’en sort assez bien, réussissant le tour de force de ne pas s’embrouiller dans son récit, qui alterne alternativement entre Ben et Adrienne, les deux étant liés mais ne se rencontrant jamais, et, surtout, de ne pas embrouiller le lecteur, en le captivant de la première à la dernière page, dans un superbe récit de Fantasy/Uchronie/Etc. qui possède en plus, par certains cotés, un petit je ne sais quoi qui lorgne vers le polar et l’enquête. Du moins, pour ce qui est de l’identité de ces fameux « anges » un peu trop présents aux cotés de quelques personnages et qui semblent tirer les ficelles dans l’ombre.

Alors certes, l’on pourra toujours constater que finalement, certains éléments sont loin d’être si originaux que l’on pourrait le penser a première vu, ne serais ce que par l’habituel « quête initiatique » (n’est ce pas Ben ?) propre à la Fantasy, et que, en grattant un peu, quelques petits défauts apparaissent, un peu comme si, derrière une si belle façade, des petites lézardes existaient… comment ne pas penser à certains raccourcis faciles, certains passages un peu moins réussis où qui manquent de constance, voir quelques personnages qui auraient mérité d’être un peu plus développer. Mais peut être que ce qui fait la richesse de ce premier tome de L’âge de la déraison en fait aussi sa faiblesse, même si ses qualités sont bien plus nombreuses que ses points faibles. Quoi qu’il en soit, malgré tout, ce que l’on peut retenir des Démons du Roi-Soleil est que ce premier volume de la saga est une très bonne entrée en matière pour la suite, assez inclassable dans son genre (ou plutôt dans son mélange de genres) et que si vous désirez sortir un peu des sentiers battus, il se pourrait bien que celui-ci vous plaise autant qu’a moi. Par contre, si ce premier volume vous a paru un peu ardu de par sa complexité, dites vous que cela ne va pas s’arranger par la suite. Ce n’est que le début.
Par Aude le 26 Avril 2011 Editer
Aude
De la Fantasy très classique mais agréable, les quatre principaux personnages de point de vue (la princesse gâtée, le forestier vétéran incrédule, le jeune chevalier et le moinillon érudit) sont bien exploités et apportent chacun un éclairage spécifique bienvenu sur un monde qui reste cependant peu dépaysant.
Par IsaR le 11 Décembre 2013 Editer
IsaR
Tout simplement génial ! Epique, comme certains romans de fantasy où les héros se consacrent corps et âme à leur quête, mais dans un univers magique très personnel et original, inspiré des légendes Navajos (racontées par sa grand-mère, selon l'auteur). Nous suivons successivement les deux héros, avec leurs doutes, leurs peurs, leurs hésitations... Là encore, quelque chose de profondément humain, touchant et original. J'avais adoré le cycle des "royaumes d'épines et d'os", mais celui-ci est encore meilleur !
Par Dalagad le 31 Décembre 2011 Editer
Dalagad
Je ne l'ai pas encore lu ce livre mais je suis très pressé. Adapté de l'univers des jeux Elder Schrolls dont la mythologie fantasy a fait ses preuves depuis plus de 15 ans maintenant. Il n'a rien à envier aux plus populaires des univers de fantasy littéraires!
Par Feanor1974 le 25 Mai 2011 Editer
Feanor1974
Une dizaine d’années ce sont écoulées et l’on retrouve les protagonistes du Cycle de l’Age de la déraison, Franklin, Adrienne de Montchevreuil, Red Shoes et les autres, plus âgés, toujours en lute avec les Malakims (enfin, pas tous au même temps mais cela viendra), mais surtout, sur un nouveau continent, l’Amérique du nord, où l’action s’est transposée, abandonnant une bonne fois pour toutes « l’ancien monde » comme on le dit parfois, avec souvent une pointe de mépris d’ailleurs mais bon, de l’autre coté de l’Atlantique. Car ce troisième tome, de part le saut dans le temps effectuer mais aussi par le déplacement géographique (certes, pour ce qui est d’Adrienne et ses compagnons, le lecteur les retrouvera au début en Russie mais assez rapidement, ils partiront eux aussi pour le nouveau monde, traversant l’Asie et abandonnant définitivement l’Europe, quasi omniprésente dans les deux premiers volumes) est un tournant dans le cycle « uchronosteampunkfantasy » (ouf !) de Greg Keyes qui se décompose ainsi en deux parties distinctes : la première, avec des protagonistes plus jeunes, que le lecteur découvre petit à petit tandis que l’intrigue se met doucement en place, et qui a lieu en Europe, et la seconde, où aura lieu l’affrontement final contre les Malakims et qui se déroule en Amérique du nord. Alors certes, après deux tomes, le lecteur est plus qu’en terrain connu et c’est donc avec plaisir (car il me semble évidant que quelque soit le cycle, et à moins d’être maso, si celui-ci ne nous plait pas, on abandonne au plus tard vers le deuxième volume) qu’il retrouve a la fois des personnages qu’il connaît bien désormais mais aussi, et surtout, avec l’envie de voir ce que l’auteur lui a contacté.

Jusque là, il faut l’avouer, Greg Keyes nous a fait un presque sans faute ; en toute sincérité, L’âge de la déraison, même si ce n’est pas le cycle le plus extraordinaire qu’il m’ait été donné de lire, et malgré quelques petites imperfections déjà abordées dans les critiques des deux premiers volumes, mérite largement le détour, ne serais ce que par les idées qui y sont abordées, une excellente intrigue plutôt captivante, et des personnages auquel l’on s’attache rapidement. Cependant, si les deux premiers volumes m’avaient largement enthousiasmé, je dois reconnaître que la suite m’a un peu laissé sur ma faim. Oh, pas forcement par le déclin dans l’intérêt d’un scénario qui donne une envie irrésistible de découvrir la suite (dur d’aller se coucher le soir) ni par le fait que celui-ci puisse tourner en rond et que le lecteur puisse commencer à ressentir une certaine lassitude. Après tout, de ce coté là, cet Empire de la déraison est dans la lignée de ses prédécesseurs. Cependant, et cela est surtout vrais vers la fin de ce troisième tome et le quatrième sera pire (bref, vous savez or et déjà a quoi vous attendre), les rebondissements a gogo et autres coups de théâtre, déjà suffisamment présents a mon gout dans les deux premiers volumes, atteignent des proportions si importantes que cela gâche un peu le plaisir, les dernières pages étant même le summum du genre. Certes, le scénario est tellement captivant, les révélations de plus en plus nombreuses sur les Malakims et le sort qu’ils comptent faire aux humains et les protagonistes, toujours aussi charismatiques et plus nombreux (désormais, ce n’est plus trois mais quatre groupes de personnages que l’on suit, jusqu’où ira-t-on ???) que le lecteur pourra passer largement outre ces quelques défauts signalés. Mais bon, personnellement, à mes yeux, trop de coups de théâtre tuent les coups de théâtre et je trouve cette espèce de fuite en avant dans le « toujours plus… » (Fort, loin etc.) assez dommageable.

Pour finir, je ne pouvais ne pas m’empêcher de signaler et surtout de souligner les origines de l’auteur de cette œuvre : Greg Keyes est un américain et cela se voit, tant par ses qualités que par quelques défauts. Bien évidement, l’intrigue est excellente, cela, je ne le nie pas le moins du monde, et d’ailleurs, la transposition entre lutte contre les envahisseurs Malakims et la guerre d’indépendance américaine n’aura pas échappé à l’œil averti du lecteur. Mais si le postulat de base et les points communs sont, je trouve, une bonne idée, certaines phrases, certaines idées développées peuvent agacer à force, surtout quand le lecteur est, comme je peux l’être, assez europhile de conviction : lire régulièrement que l’ancien monde ne fut qu’injustices pendant des siècles, qu’il doit être abandonner et que l’avenir ne peut passer que par l’Amérique, franchement, cela agace au bout d’un moment ; surtout que cela ne se justifie pas toujours : Franklin et ses alliés lutent-ils pour la survie de l’humanité ou juste pour l’Amérique ? A priori, la première réponse est la bonne, mais bon parfois, l’on peut douter. Enfin bon, je ne suis peut être pas assez objectif pour être impartial sur ce coup ?

Enfin bref, malgré une critique peu engageante (il me semble clair que je n’ai pas été très tendre) sur ce troisième tome de L’âge de la déraison, je tenais à rétablir une certaine justice, surtout vis-à-vis des éventuels futurs lecteurs du cycle : même si j’ai pointé du doigt bon nombre d’éléments négatifs, cet Empire de la déraison n’en reste pas moins un bon roman, dans la veine de ces prédécesseurs, peut être un peu inférieur en raison du rythme digne d’un film d’action de seconde zone des dernières pages, mais qui, tant par son scénario, tant par ses personnages, et surtout, de part toutes les excellentes idées abordées mérite largement le détour. Cela, on ne peut le contester
Par Feanor1974 le 25 Mai 2011 Editer
Feanor1974
Nous voila donc avec le deuxième tome du cycle de Greg Keyes, L’âge de la déraison, cet Algèbre des Anges où le lecteur suit, une fois de plus, les péripéties du jeune Benjamin Franklin et de la belle Adrienne de Montchevreuil (chacun de son coté, cela va de soit) dans une Europe dévastée par la chute d’une comète sur Londres, provoquée par les alchimistes de Louis XIV, et littéralement en proie au chaos et a la guerre, tandis que de nouvelles menaces se font jour, du coté de la Russie plus précisément. Bien évidement, le lecteur qui aura aimé le premier tome retrouvera avec plaisir des personnages qu’il a appris a connaître et qui lui sont désormais familiers, de même qu’une intrigue qui petit a petit, tout en se complexifiant, commence a dévoiler quelques réponses (oh, mais juste un chouïa, c’est qu’il y a quatre tomes en tout) aux questions que l’on pouvait se poser au sujet de ces mystérieux et inquiétants Malakims, dont on comprend bien qu’ils ne veulent pas le plus grand bien à l’espèce humaine.

Mais pour ce qui est du lecteur, même s’il a aimé Les démons du Roi-Soleil et que ce fut avec une impatience certaine qu’il attendait de se plonger dans sa suite, il faut qu’il sache que l’on lui souhaite bien du courage ; prenez les protagonistes par exemple, déjà, dans le premier tome, ceux-ci étaient fort nombreux, et si l’on pouvait s’attendre a que de nouvelles têtes viennent remplacer fort justement ceux qui sont tombés au champ d’honneur, il était difficile d’imaginer que celles-ci seraient aussi nombreuses, et pas des moindres d’ailleurs puisqu’un troisième personnage principal fait son apparition des les premières pages, Red Shoes, un indien un petit peu (beaucoup) sorcier sur les bords et qui prend rapidement une importance qui le place a égalité avec Franklin et Adrienne, rien que ca. Sur ce point, il est intéressant il me semble de revenir sur ce personnage. Personnellement, je n’ai jamais été attiré plus que cela par les indiens d’Amérique du nord et leur culture, certes, je ne suis pas novice sur celle-ci mais bon, disons que ce n’est pas véritablement ma tasse de thé. Par contre, ce Red Shoes donne immédiatement envie que l’on s’y intéresse (enfin, pour moi, c’est le cas), du moins autant aux légendes évoquées qu’a ces curieux « enfants de l’ombre ». Mais l’arrivée d’un indien, avec tout le folklore qui l’accompagne (dans le sens noble du terme) dans le récit est à mon avis une excellente trouvaille, ne serais ce que pour faire le parallèle entre les différentes façons dont les diverses cultures humaines « voient » les Malakims. Ceci étant dit, d’autres nouveaux font leur apparition, comme le Tsar Pierre bien évidement, Lenka qui aura un important rôle à jouer, Hercule d’Argenson et surtout le mystérieux Capitaine Frisk, personnage a la classe évidente et qui vous révélera bien des surprises. D’ailleurs, il est incroyable de voir a quel point l’auteur a sut créer ou utiliser des protagonistes hauts en couleurs pour la plupart, qu’il les aient inventer comme pour Crécy (quoi que, on devine les sources d’inspiration) ou qu’ils aient véritablement exister, au point que bien souvent, le lecteur ne peut que regretter que chacun n’ait pas la place qu’il mérite au vu de son charisme évidant et que d’autres soient a peine utiliser voir oublier. Surtout qu’entre les habituels, les nouveaux et les « revenants » qui viennent faire un petit coucou, il y a de quoi faire.

Pour l’intrigue, ou plutôt devrais-je dire « les intrigues », nous nous retrouvons dans la lignée du tome un et celle-ci (celles-ci) est (sont) toujours aussi passionnante (s) : que cela soit du point de vu de Franklin, d’Adrienne ou de Red Shoes, le lecteur a droit a un magnifique voyage, parcourant milles lieux, moult citées, allant de rebondissements en coups de théâtre (certes parfois un peu trop faciles voir tirer par les cheveux, hélas) et découvrant des cultures et des légendes aussi variées que celle du Golem a Prague, d’un certain voyage dans la Lune qui emprunte un peu à Cyrano de Bergerac mais qui pourra également, si l’on soit un temps soit peu curieux de nature, a s’intéresser a la rivalité entre Pierre et Charles XII de Suède (figure historique que je ne connaissais pas alors que celui-ci mérite le détour), aux Janissaires etc. Bref, c’est un univers riche, crédible que nous propose Greg Keyes, et ce, malgré le fait que l’on nage incontestablement en pleine Fantasy (sans oublier les petits cotés Steampunk et uchroniques, forcement) : croyez vous donc qu’il existe une si grande différence, de prime abord, entre une Adrienne de Montchevreuil et un magicien d’Heroic Fantasy (et je ne parle même pas de Red Shoes qui lui est ouvertement un sorcier) ? Apparemment, non, sauf que dans le premier cas, tout est explicable scientifiquement parlant (enfin, en fait… mais chut, les révélations, ce n’est pas pour tout de suite), dans l’autre, ce n’est que de la magie.

Pour des raisons personnelles, L’algèbre des Anges est probablement mon volume préféré de la saga, mais comment ne pouvait-il en être autrement lorsqu’une bonne part de l’action se déroule dans la magnifique ville de Prague ? De plus, la première fois que je l’avais lu, je venais tout juste de visiter cette ville, ce qui fut un élément de plus à porter a son crédit à mes yeux. Bien évidement, trois ans plus tard, l’émerveillement et le plaisir de la découverte n’est plus la, ce qui est compréhensible lors d’une relecture mais même ainsi, une fois de plus, je pris énormément de plaisir à le redécouvrir et a suivre les pas de Benjamin Franklin dans les enchanteresses rues Pragoises. Un véritable régal, sans aucun doute.
Par Hyunhyun le 27 Novembre 2023 Editer
Hyunhyun
J'ai bien aimé ce second tome, l'histoire est sympa et plutôt bien ficelé et puis surtout quel plaisir de se plonger dans l'univers de The Elder Scrolls.
Par Noone le 17 Septembre 2023 Editer
Noone
Un tome toujours riche en intrigues, rebondissements mais surtout et pour la première fois depuis longtemps, avec énormément d'informations sur les Yuuzhan Vong, leur culture et surtout la manière dont ils créent tout ce dont ils ont besoin grâce à la caste des modeleurs.
Entre ce qu'il se passe au niveau politique entre la République et les Jedi, les différents personnages et leur objectif final, on ne s'ennuie pas une seconde et ça donne clairement envie de continuer.
Par Noone le 10 Septembre 2023 Editer
Noone
Un septième tome du Nouvel Ordre Jedi qui s'attarde sur le petit dernier des Solo et sa coopération plus ou moins volontaire avec un ennemi qui va lui permettre d'en apprendre davantage sur ses adversaires, leur mythologie, ce qu'ils sont au quotidien, le temps d'un sauvetage.
C'est simple dans l'écriture mais au combien intéressant de voir Anakin Solo (et nous avec) apprendre ce qu'il y a à savoir de ces êtres venus d'ailleurs, toujours adversaire mais plus tout à fait tous maintenant qu'il a vécu avec les castes les plus basses.
Un très bon tome qui donne toujours envie de poursuivre cette longue saga.
Par Enaka le 4 Septembre 2023 Editer
Enaka
J'ai beaucoup aimé, en grande partie parce que ça se passe dans l'univers The Elder Scrolls. Honnêtement, quelqu'un qui n'est pas familier avec cet univers ferait peut-être mieux de passer son tour, mais en tant que fan obsédée, j'ai adoré. J'ai bien aimé les personnages même si la romance entre Annaïg et Attrebus est très forcée; autrement, les personnages sont intéressants et se développent bien plus dans ce tome que dans le premier.
Par Enaka le 20 Mars 2023 Editer
Enaka
En tant qu'obsédée de tout ce qui est Elder Scrolls, j'ai beaucoup aimé. L'importance que la cuisine a pris dans l'histoire d'Annaïg était plutôt ennuyeuse à lire, et il est vrai qu'à peu près tous les personnages ont la même voix, mais l'histoire en soi est excellente à mon avis. Le parcours d'Attrebus et de Sul est sans conteste le plus intéressant, surtout le crescendo d'action à la fin.
Par Leomaster le 23 Octobre 2022 Editer
Leomaster
Pourtant habitué des longues lectures, je n'ai jamais réussi à rentrer dans cette histoire très conventionnée et avec des lourdeurs à n'en plus finir.
Par Warialis le 15 Juillet 2022 Editer
Warialis
Pur moment de bonheur que fut cette lecture !
Etant fan de la licence The Elder Scrolls, j'ai sauté sur l'occasion de pouvoir me plonger de nouveau dans cet univers. Ce fut riche en émotions et rebondissements, j'aime le déroulement des diverses enquêtes et l'intrigue donne l'occasion d'en apprendre plus sur un évènement majeur de cette ère en Tamriel.
En revanche, j'ai parfois été perdue durant l'enchainement trop rapide de certains évènements ou déçue de voir certains personnages disparaîtrent simplement sans véritable explication.
Seul vrai bémol à mes yeux, si l'on ne connaît rien de cet univers, on ne comprendra pas la moitié de l'ouvrage, car il n'explique quasiment rien des différentes "races", que peu l'univers préexistant et encore moins les régions traversées ou évoquées (je ne parle même pas de l'impact des daedras sur le monde...).
Pour ma part, je m'en vais courir les bras ouvert accueillir le tome deux.
Par Mava-chan le 19 Novembre 2021 Editer
Mava-chan
J'ignore ce que vaut le film mais j'ai été agréablement surprise de cette novélisation. Et même si je n'ai aucune connaissance des deux premiers opus du "Monsterverse", les évènements passés sont suffisamment bien expliqués pour que cela n'ait pas été un frein à ma lecture.

En parlant de lecture, je précise que j'ai lu la VO. J'ai adoré le style de Greg Keyes et sa retranscription magnifiquement poétique de l'apocalypse par les Kaijus. En ce sens, le point de vue de Godzilla m'a captivée dès le prologue.
Chaque début de chapitre commence par une bribe de mythes ou de légendes qui ajoutent à l'ambiance mystique du roman et qui m'ont donné envie de me replonger dans les différentes mythologies du monde.

Du côté des personnages, j'ai évidemment apprécié de suivre le raisonnement de Mark mais j'ai surtout beaucoup aimé l'évolution de sa fille, Maddie, au fil du récit. Au-delà des Kaijus et de leurs réflexions écologiques, j'ai trouvé que ce roman était une merveilleuse saga familiale.
En bonus par rapport au film, le fait d'être dans la tête des personnages permet de donner plus d'importance aux personnages secondaires voire tertiaires. Il est plus facile de réaliser que les catastrophes dont il est fait état dans le récit touchent tout un chacun, par opposition aux acteurs oubliables qu'on ne voit que pendant 4 frames.

En bref, ça a été un challenge de me le procurer (la preuve étant, j'ai lu le tome 3 au lieu du tome 1...) mais j'en suis très satisfaite.
Par Erael le 11 Novembre 2021 Editer
Erael
J'ai beaucoup aimé découvrir cette uchronie. Je l'ai trouvé riche et bien pensé, avec des connaissances qui me paraissaient solides en histoires et m'ont permis de vraiment plonger à pieds joints dedans. C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans ce roman, le cadre qui m'a plongé dans l'émulation des grandes découvertes. Sans oublier tout le reste : les organisations secrètes, les assassinats, les manigances, les enlèvements, les corruptions... mais aussi les spectacles, bref, l'auteur nous dévoile une vraie fresque de ce siècle :)

L'intrigue était vraiment sympa à suivre également, j'ai trouvé qu'elle était menée d'une main de maître, avec des enjeux tantôt très globaux, tantôt beaucoup plus personnels. Un vrai échiquier !

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