Guy Des Cars

Depuis que je connais ce romancier, c'est l'histoire que j'ai la moins aimé.

Il s'agit en fait de plusieurs petites histoires, les unes à la suite des autres, sorties tout droit de l'imagination d'une employée au guichet de la Sécurité Sociale.

Cette fois-ci, le thème abordé par Guy des Cars est celui des transgenres/transsexuels.

Je me doute qu'il devait être révolutionnaire pour l'époque à laquelle il a été écrit et je trouve que c'est un sujet très bien traité, comme toujours.

Plus je lis ses romans, et plus je suis convaincue de son immense talent.

Passionnée de danse, j'ai dévoré ce roman de Guy des Cars.

Malgré le côté instructif sur l'histoire de la dernière dynastie régnante en Roumanie, je déplore le ton général de l'auteur, très presse people, fort courtisan et nettement trop démagogique, chichiteux et minaudier.

Comme tous les livres de cet auteur, une histoire inédite dont lui seul a le secret.

Ici, il s'agit de peinture et d'adultère.

Thème très original pour un livre de cette époque, que je n'ai d'ailleurs rencontré dans aucune de mes lectures jusque-là. Ambiance très prenante, pesante même parfois, des personnages durs à l'image des paysages au sein desquels ils vivent. Un peu frustrée par la fin qui ne dit pas tout sur les questions que le lecteur peut se poser.

Très belle histoire comme tous les romans de cet auteur. Bien écrit. Une bonne maîtrise du suspens malgré que cela ne soit pas vraiment un roman policier mais plutôt une histoire romantique et de vengeance. Chaque personnage occupe bien sa place. C'est un livre très additif. Lu en 2 jours, très bonne lecture de vacances.

Aucun de mes parents ne se souviennent qui a bien pu lire autant de Guy Des Cars dans leurs jeunesses… Bref, par curiosité, j’en ai pris un au hasard et un peu aussi parce qu’il me permet d’avancer dans mon challenge littéraires des éditeurs.

Mais bon… Que dire ! C’est un livre d’été que l’on lit sur la plage. Ça distrait mais ça n’apporte rien à l’âme !

Je reconnais volontiers que c’est bien écrit avec une certaine pudeur pour un livre qui traite de la prostitution.

C’est la Toussaint et Caroline Bineau anciennement Madame Carole à Paris décide de raconter ses mémoires et son ascension de simple « bonniche » à maquerelle… Rien de glorieux pour un métier qui consiste à vendre des femmes à des hommes en mal de sexe ! Elle se justifie souvent avec des arguments peu entendable aujourd’hui ! Et la vision de la femme et de la facilité qu’elle aurait à se vendre m’a souvent dérangé...

Alors, son histoire d’amour avec Dédé son chauffeur de taxi… Un baron et un marchand de bestiaux qui facilite l’ascension de Madame Carole… Non ! Décidément tout ça n’a pas intérêt !

Je n'aurais jamais cru que le livre se terminerait ainsi! L'histoire met en avant le profond sentiment d'amitié et d'amour que partagent les deux sœurs protagonistes où la souffrance et la sacrifice sont au rendez-vous, les consolidant fortement outre les faire souffrir de concert. La morale de la fin est fortement belle et touchante.

Guy des Cars est un expert en psychologie féminine puisque c'est le fil conducteur de l'ensemble de ses romans. Il sait nous captiver sur des thèmes les plus inattendus.

Celui-ci est particulièrement passionnant. La détermination de Sylvie est une question de survie. Vouloir être belle dans le regard des autres. Et si cela s'avérait être une souffrance et non un sentiment de bien-être ?

C e roman écrit en 1972 reflète totalement notre société actuelle où tout est centré sur l'apparence. Pourtant nous sommes en 2023 soit 51 ans après l'écriture de ce roman.