Hagihara Asami

Je sais que c'est bizarre, mais j'adore les histoires de couples avec une grosse différence d'âge. Je trouve ça tellement hors norme et différent que s'en est rafraichissant.

Spoiler(cliquez pour révéler)Kosuke a dit "Pour aujourd'hui, remets tes vêtements". Ça veut qu'il pense qu'un beau jour, ils vont ***? ;)

Il me semblait aussi qu'à un moment où un autre, Kosuke allait exploser face à la pression.

Non mais, je vous jures, la mère de Koto, mais quelle espèce de %$#@#?

Encore une petite lecture manga qui m'est tombée dessus par hasard. Et le titre m'a interpellé. Et j'ai bien fait parce que j'ai vraiment aimé ce premier tome. Malgré la thématique, le mangaka nous dresse une histoire cohérente, douce et poétique.

On fait la rencontre de Kôsuke, un homme dont l'épouse est décédée un an plus tôt. Depuis, il se tue au travail et tente d'être présent pour sa fille. Mais celle-ci reste enfermée dans sa chambre et refuse tout contact avec son père. Elle ne mange plus, ne va plus à l'école, bref, elle est recluse dans sa chambre. Kôsuke ne sait pas quoi faire pour l'aider. Il tente de gérer le ménage, les repas, le travail, mais il commence à perdre pied et à fatiguer de devoir tenir autant de rôle.

Et un soir, alors qu'il s'est permis de boire un café dans un bar du coin, il aide une jeune fille à éviter l'embarras avec un groupe de jeunes hommes lourds. Koto va très vite vouloir le remercier de son aide et va entrer dans sa vie sans qu'il ne s'y était préparé.

L'amie de ma fille n'a rien de Hentaï ou de pervers. Au contraire. C'est une belle histoire entre un homme dépassé par la vie, par son quotidien et une jeune fille qui se sent de devoir l'épauler et l'aider. Sa détresse l'a émue et elle ne peut s'empêcher de vouloir le sortir de sa routine et d'égayer sa vie. Elle va doucement lui faire comprendre ses intentions, et pour le coup, elles ne sont pas perverses au contraire. Kôsuke se freine d'ailleurs et tente à plusieurs reprises de refouler cette joie qu'il éprouve d'être avec la jeune femme qui est une amie de sa fille.

La psychologie des personnages est bien traitée, bien retranscrite et on a là un manga d'une maturité splendide. Il me tarde de lire le tome 2 qui m'attend déjà !

On a un énorme événement qui va venir bouleverser la relation Kôsuke/Kôto et qui va mener l'histoire vers sa fin, au tome 7.

Toujours fidèle à l'ambiance, qui flirte avec la morale et le normal, et à la profondeur des sentiments humains, c'est une lecture vraiment bonne et prenante.

Bientôt la fin, ça me rend un peu triste

Autant les 6 tomes précédents ont su me tenir en haleine, autant ce dernier est plutôt lisse. Pas que je suis déçue, mais de toute la série, c'est le moins bon.

La fin qui n'en est pas vraiment une, des problèmes toujours là et une issue toujours pas trouvée, c'est sur une note très mitigée qu'on quitte la série, et c'est bien dommage.

Peut être qu'avec un tome de plus on aurait pu avoir quelque chose de plus aboutit. Ou alors peut être que l'autrice a eu peur de trop se mouiller avec une fin qui prend partie soit pour la morale, soit pour les sentiments. Là où le manga Incandescence (en 3 tomes, que je vous recommande très fortement) trouvait un biais intéressant pour la fin, L'Amie de ma Fille butte dans la dernière ligne droite.

Bref, malgré des événements biens menés jusqu'au milieu du tome (environ), on a quelque chose de plutôt survolé à la fin.

Au fil des volumes, ont voit vraiment que la mère de Koto est à la fois complètement disjonctée et qu'elle ne comprend vraiment rien à la personnalité de sa fille.

Je ne suis pas trop sûre si c'est des Prozac ou une claque qu'il faudrait à la mère de Koto pour qu'elle se calme enfin.