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Hans Fallada

Auteur

160 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par camillel54 2010-05-09T16:10:08+02:00

Biographie

Hans Fallada naît le 21 juillet 1893 à Greifswald, dans un milieu aisé. Durant toute sa jeunesse, il entretient des rapports conflictuels avec son père, qui souhaite le voir embrasser une carrière de juriste. La famille Ditzen déménage plusieurs fois, d'abord à Berlin en 1899, puis à Leipzig en 1909.

En 1911, à l'âge de 18 ans, Hans Fallada étudie au Fürstliches Gymnasium à Rudolstadt en Thuringe. Cette année-là, il tenta de se suicider (certains évoquent l'hypothèse d'un duel) avec son ami Hans Dietrich von Necker. Gravement blessé, Hans Fallada survit à ses blessures, mais est arrêté pour meurtre avant d'être admis pour une courte durée dans une clinique psychiatrique à Iéna.

Il quitte le lycée sans diplôme et travailla successivement dans l'agriculture, l'édition et le journalisme avant de pouvoir vivre de sa plume.

De 1917 à 1919, il suit plusieurs cures de désintoxication (alcool et drogues) et séjourne aussi à plusieurs reprises en prison: en 1924 (3 mois), 1926 (2 ans et demi) et 1933 (11 jours).

Ses premiers romans, Der junge Goedeschal en 1920, Anton und Gerda, sont publiés en 1923.

En 1929, Hans Fallada épouse Anna Margarete Issel.

L’auteur remporte son premier succès en 1931 avec Paysans, gros bonnets et bombes (Bauern, Bonzen und Bomben), qui évoque les révoltes paysannes de Neumunster lors de la crise de 1928-1929.

Son deuxième roman, Et puis après ? (Kleiner Mann, was nun ?, 1932), dont la notoriété dépassa cette fois les frontières allemandes est une critique de la société allemande de l’entre-deux-guerres. Fallada y dépeint les déboires d’un jeune comptable, Johannes Pinneberg, représentant de la petite bourgeoisie travailleuse et honnête, qui, frappé de plein fouet par la grave crise économique qui touche l’Allemagne dans les années 1920, se voit aspiré dans l’engrenage du chômage et de la misère. En réponse au Et puis après ? du titre, le repli dans le cocon familial semble la seule issue.

En 1933, lorsque Hitler s'empara du pouvoir, Fallada se retira à Carwitz dans le Mecklembourg. Il s'ensuivit une période très prolifique avec la rédaction de Wer einmal aus dem Blechnapf frißt et de Wir hatten mal ein Kind en 1934, de Das Märchen vom Stadtschreiber, der aufs Land flog en 1935, de Loup parmi les loups (Wolf unter Wölfen) en 1937, de Gustave-de-Fer (Der eiserne Gustav) en 1938, de Der ungeliebte Mann en 1940, de Ein Mann will hinauf en 1943.

En 1944, il se sépare d'Anna Fissel et fait la connaissance d'Ursula Losch, qu'il quitte en 1945. C'est également en 1944, qu'Hans Fallada entreprend la rédaction du roman Der Trinker, (publié en 1950), qui rappelle le propre parcours de l’auteur, alcoolique et morphinomane depuis sa jeunesse. En 1945, Johannes R. Becher l’invite à gagner Berlin-Est, où Fallada travailla au journal Täglichen Rundschau tout en continuant sa carrière de romancier.

Hans Fallada rédigea en 1946 Der Alpdruck et Seul dans Berlin (Jeder stirbt für sich allein), ce dernier roman étant, selon Primo Levi, « l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie ».

Hans Fallada meurt à Berlin le 5 février 1947.

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Nombre d'évaluations : 41

0 Citations 23 Commentaires sur ses livres

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de Hans Fallada

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Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par marg33 2018-08-08T10:52:15+02:00
Seul dans Berlin

Une plongée dans l'époque nazie qui nous saisit dès le début du roman. Une écriture de qualité, ce roman fait partie des lectures marquantes que l'on n'oublie pas de sitôt

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Commentaire ajouté par MyWorldThatOfTheBooks 2018-08-11T09:53:54+02:00
Seul dans Berlin

Malgré les nombreuses descriptions qui peuvent parfois devenir ennuyantes, le travail de l'auteur est incroyable. Il décrit la réalité de la vie du peuple allemand pendant la Seconde Guerre Mondiale avec énormément de détails. Ce qui lui permet de dépendre la réalité des faits : trahison dans le seul but de gagner un peu d'argent qui manquait déjà.

Ce livre met également en avant la résistance allemande envers l'Etat, l'idée des cartes est très bien pensée !

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Commentaire ajouté par labibliothequedashana 2019-06-09T11:05:36+02:00
Seul dans Berlin

Ce livre devrait être lue par tous. Il délivre un bon message. On voit la vie des allemands lors de la seconde guerre mondial. Je suis vraiment étonné de ce livre car je les pris au hasard et au final il est fort !

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Commentaire ajouté par Coralie-98 2020-04-24T08:59:40+02:00
Seul dans Berlin

Cette lecture m'a vraiment marquée. D'abord le thème est rarement traité: la vie des Berlinois lambda pendant la guerre. On y rencontre une galerie de personnages qui ne sont pas des héros mais des gens ordinaires. On découvre leurs sentiments face à cette administration nazie à la fois lointaine physiquement mais qui dirige tout. On suit leurs réactions: révolte plus ou moins silencieuse, soumission ou passivité. Mais quelle qu'elle soit, ils sont presque toujours rattrapés par un destin implacable. Alors je me souviendrai d'Enno, Otto, Anna, Eva ou Kuno pour leur humanité très différente mais bien réelle.

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Commentaire ajouté par TRIEB 2020-05-24T18:35:26+02:00
le cauchemar

Hans Fallada appartient à ce que le monde de la critique littéraire allemand a appelé la Trummerliteratur ,littéralement la littérature des ruines .Dans Le Cauchemar, il décrit le difficile après-guerre que traverse le Docteur Doll, écrivain de son état , qui est désigné par l’occupant russe comme maire par intérim de son village .Alma, son épouse, et lui-même sont contraints de fuir vers Berlin , ville dévastée , en proie à la désorganisation, au marché noir, livrée à la règle du chacun pour soi. Ce roman, qui fait souvent penser au Voyage au bout de la nuit de Céline, par ses descriptions de la souffrance humaine en milieu hospitalier et par la détresse de ses personnages, en proie à une grande déréliction morale, pose les grandes questions auxquelles l’Allemagne eut à répondre après la guerre. Celle de la culpabilité, évoquée par le philosophe Karl Jaspers dans son ouvrage die Schuldfrage, bien improprement traduit par La culpabilité allemande, tient une place essentielle dans le roman :

« Lui, Doll, était un Allemand, et il savait, du moins en théorie, que depuis la prise du pouvoir par les nazis, que depuis la persécution des Juifs, ce nom d’Allemagne avait de jour en jour perdu de son éclat et de sa réputation ! On ne nous le pardonnera jamais ! Pour cela, nous devrons tous payer un jour ! »

Les séquelles que provoquent les douze années d’un pouvoir totalitaire et barbare sur l’état moral du peuple allemand sont très bien évoquées quant à leur conséquence sur la vie individuelle des citoyens allemands : « Ils allaient devoir rester vides et nus, et avec les mensonges qu’on leur avait serinés une vie durant comme les plus profondes vérités et les plus grandes sagesses, disparaîtrait aussi ce qu’ils possédaient encor d’amour et de haine, de souvenirs et d’estime d’eux-mêmes de dignité ? »

Même s’il apparaît en retrait de Seul dans Berlin, un peu plus marqué par quelque longueur, Le Cauchemar mérite d’être découvert comme un roman important de l’après-guerre, n’ayant pas été disponible depuis plus de soixante ans, selon les indications de l’éditeur.

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Commentaire ajouté par vincent-laurent 2021-01-01T21:52:04+01:00
Seul dans Berlin

J’ai franchement pris une claque en lisant ce roman (assez long, 750 pages tout de même !).

Cela se lit un peu comme un roman policier puisque l’on suit tour à tour les époux Quangel, blessés d’avoir perdu leur seul fils à la guerre et qui écrivent et disséminent partout dans Berlin des cartes postales où ils dénoncent le régime nazi, et la Gestapo qui enquête pour tenter de leur mettre la main dessus.

Un nombre incalculable d’indices et de détails sur la résistance allemande – très peu connue finalement – pendant la seconde guerre mondiale. Ecrit en 1946, Fallada est mort quelques mois plus tard. Je recommande sincèrement de lire ce livre au moins une fois.

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Commentaire ajouté par corinne18 2021-06-01T17:48:44+02:00
Seul dans Berlin

« Là vous ne verrez rien. Tout est en ordre M. Bouillard. Tout est normal. Rien de particulier. On nous avait dit qu'Hitler tiendrait trois mois, six mois au maximum. Il a tenu, tout nettoyé ! Regardez les rues M. Bouillard, les rues sont les plus propres d'Europe. Plus de musiciens, de syndicalistes, d'avocats, d'opposants. Tout est net. » Ces phrases dites par Anna Hellwig dans « la Passante du Sans-Souci » me sont venues à l'esprit lors de la fin de la lecture de « Seul dans Berlin ». A cet instant où Mme Anna Hellwig dit ces mots à Maurice Bouillard - négociant en champagne français, faisant affaire avec tout le monde - elle doit effectivement se sentir bien seule ; Femme de maître Hellwig, avocat juif berlinois à qui Maurice Bouillard demande à parler, elle lui montre l'urne qu'elle vient de recevoir et dit « Allez-y. Parlez ! Maître Hellwig est là, c'est tout ce qu'il en reste. Allez-y parlez lui ! » Bouillard la prend pour une folle comme il aurait pris pour des fous le couple Quangel. Car faut-il être fou pour se lancer, seuls dans cette distribution dérisoire et pourtant si nécessaire de tracts anti-Hitler.

Dans un Berlin qui sombre inexorablement quelques femmes et quelques hommes décident de résister. Par idéologie politique, religieuse, ou simplement par une conviction profonde qui ne fait appel à aucune idéologie particulière. Hans Fallada avec toujours cette justesse de ton et sans fioritures ni pathos nous raconte cette histoire magnifique et désespérée, par moment teintée d'humour et souvent monstrueuse.

Au lendemain de la guerre, Fallada, sur la demande du poète et écrivain Becher, et après une certaine réticence, écrit « Seul dans Berlin » inspiré de l'histoire du couple Hampel. En fait Becher lui a demandé d'écrire un livre sur la résistance allemande sous le régime nazi. Fallada écrira très vite, peut-être, inconsciemment sent-il la camarde se rapprocher de lui. Il mourra effectivement avant la publication de son livre. Ce qui permettra de l'éditer de façon expurgée pour ne pas heurter « certaines susceptibilités ». Rendons grâce aux éditeurs allemands d'avoir retrouvé du bon sens (même très tardivement) et de l'avoir rééditer en version non censurée.

Comme toujours chez Fallada, il y a la science des dialogues, de l'intrigue, le contexte historique, social et son humanité cabossée qui le rend si proche de ses personnages qu'il peut tous les faire vivre avec une égale authenticité.

En lisant Seul dans Berlin je pensais à un autre livre « Lti, la langue du IIIème Reich » de Victor Klemperer. Ce philologue dans sa description du quotidien et de la « manipulation » de la langue montre le lent processus de nazification de toute une population de la naissance à la mort. Comment résister alors ? Lorsque les mots sont détournés ou qu ils sont interdits ? Lorsque votre vie personnelle est codifiée jusqu'à la naissance de vos enfants pour sublimer et servir le IIIe Reich ? Je ne suis pas là pour parler du livre de Klemperer mais les deux offrent des passerelles de lecture.

Le roman commence en 1940, certains fêtent la victoire de l'Allemagne sur la France, d'autres se taisent, d'autres se cachent, d'autres ont déjà disparus dans tous les sens du terme. Dans une atmosphère ou l'étau de la délation, de l'intimidation, de la suspicion, de la terreur, de la propagande grandit de plus en plus que peut faire ce peuple ? S'épier ? Se dénoncer ? Faire comme si de rien n'était ? Que tout était normal ? Faire comme si le cours de la vie coulait sans chaos ? La vie d'Otto et Anna Quangel se déroulent dans un quotidien morne et gris ; Ils sont ouvriers, ils habitent un quartier populaire de Berlin ; Leur fils unique est à la guerre ; Anna a sa carte du parti comme tant d'autres ; Otto ne l'a pas mais c'est un pingre. Mais quelque chose grippe quelque part, dans un coin de leur cerveau, dans leur inconscient. Mais quoi ? La mort de leur fils au front est le déclencheur d'un processus irréversible : résister à un régime mortifère, ou personne ne semble à l'abri, ou personne ne semble ne pouvoir en réchapper. Otto, personnage peu aimable, avare, solitaire décide soudain d'affirmer son opposition à ce qui ce passe dans son pays. Même sa femme, Anna, au début se moque de lui. Que va-t-il faire, lui ? L'obscur tâcheron avec ses cartes postales ? Pourtant, elle le suit, elle participe. Embarqués tout les deux dans un bateau ivre qui court à sa perte. Ces cartes postales qu'ils disséminent dans Berlin au hasard paraissent tellement insignifiantes. Dessus des phrases simples, courtes mais qui disent toutes qu'Hitler est un imposteur, quelqu'un qui va détruire l'Allemagne, qu'il ne faut pas le laisser faire.

Hans Fallada nous fait participer à l'enquête menée par l'inspecteur Escherich mandaté par la SS pour retrouver ces traitres à la cause. Mais qui sont-ils ? Une organisation politique ? Syndicale ? de dangereux Rouges ? Comment pourrait-on soupçonner ce vieux grincheux et sa femme si terne. Personne en tout cas ne les soupçonne au 55 rue Jablonski. Dans cet immeuble populaire, où résident les Quangel, Hans Fallada nous présente les habitants ; Dans ces appartements il y a ceux qui se terrent, ceux qui continuent leur quotidien « en attendant que ça passe », ceux qui fanfaronnent car ils sont des membres actifs du parti nazi et sûr de monter en grade, ceux certains de leur puissance car il sont dans la SS, ceux qui traficotent, etc.

Hans Fallada nous dépeint une vie de ruelles, d'arrière-cours, de cafés, de petits commerces, d'usine ; Tout un monde populaire brossé d'une lumière dure, crue et parfois impitoyable. Un monde qui a peur : de son voisin, son collègue de travail, son client dans les échoppes et les bistrots, du passant dans la rue, même parfois de ses amis et sa famille. Toutes et tous ont peur de finir à la prison de Moabit, peur du camp de concentration, peur de la prison de Plötzensee. La peur gouverne tout le monde, on la dissimule, on la cherche chez les autres, les mouchards, les dénonciateurs en font commerce, les nazis en font leur force de frappe même si, comme le pense Otto Quangel eux aussi ont peur ; peut-être peur qu'un jour ce monde qu'ils ont forgé les engloutisse ?

Qui a lu « le Buveur » retrouve cette belle plume alerte, efficace dans la dramaturgie, les dialogues, l'art de décrire des scènes amples ou intimistes, le brassage de plusieurs personnages avec une clarté à les faire vivre sans écraser le propos principal. Fallada inscrit parfois, dans une même scène, la tragédie et la bouffonnerie. Jamais dans la réflexion intérieure des protagonistes, dans les voix multiples qui jalonnent cette histoire, dans la marche de chacun vers son destin, jamais Fallada ne perd le fil du coeur central de l'intrigue : la traque des Quangel.

Hans Fallada sans fioritures, sans détours, sans complaisance, de façon franche, brute, presque sèche parfois nous fait entendre un grand cri de désespoir et en même temps un grand cri d'espérance.

Je dois aussi parler d'un aperçu d'une réalité historique qui en 1946 n'a pas encore révélé toute son ampleur et parfois mettra longtemps à le faire. L'Histoire dans la fiction. En petites touches, parfois en quelques phrases, sans les nommés Hans Fallada parle des Einsatzgruppen, de l‘Aktion T4, du Volksgerichtshof.

Les Quangel, couple sans envergure, obstinément, accomplissent ce qu‘ils nomment “leur devoir“. Otto Quangel le dit lui-même, un jour ils seront pris au piège et il sera trop tard. C‘est une chose dont il est sûr. le pire est encore à venir. Mais Otto Quangel, pour peut-être la première fois de sa vie, se sent infiniment libre.

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Commentaire ajouté par Blandine1 2022-01-12T21:06:36+01:00
Seul dans Berlin

On m'avait dit du bien de ce roman. J'en ai repoussé la lecture parce que je voulais faire une pause des livres de guerre. La particularité de celui-ci est qu'il est écrit par un allemand (publié en 1947) et se passe en Allemagne. Un couple d'ouvriers va résister, à leur manière, par des cartes anonymes déposées dans des immeubles au risque de se faire attraper par la police qui mène l'enquête. J'ai mis du temps avant d'entrer dans ce pavé, juste parce que j'avais les mauvaises bases. La rencontre du partage de l'ouvrier avec le musicien est belle et enrichissante. Un roman puissant sur fond historique, narré de façon originale, puisque le décor est différent.

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Commentaire ajouté par cinhre 2022-03-11T09:04:05+01:00
Seul dans Berlin

Sans aucun doute un livre à mettre entre toutes les mains.

On a tendance, à tort, à considérer que la majorité des allemands étaient en faveur des actions d'Hitler. La réalité est tellement plus complexe.

Pour comprendre, il faut lire Hans Fallada. Comprendre comment Berlin est passé de ville, capitale, comme les autres, à un endroit où l'on s'espionne, se dénonce...même entre voisins...surtout entre voisins.

Berlin devenu peuplé de fascistes mais aussi de personnes qui luttent comme ils peuvent, avec leurs faibles moyens.

J'ai ressenti l'angoisse, l'oppressante terreur, j'ai tremblé avec Madame Rosenthal.

Je ressors de cette lecture en mettant indignée mais j'ai aussi compris beaucoup de choses.

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Commentaire ajouté par catf 2022-08-22T18:47:48+02:00
Seul dans Berlin

Quel courage !

La Deuxième Guerre mondiale est pour chacun d'entre nous, les camps de concentration.

Mais ce n'est pas, que ça ! Non ! C'est aussi le combat des Allemands contre le Reich, Hitler, la Gestapo...

Malgré la peur, malgré les monstruosités, une résistante se crée contre un monde qu'ils ne veulent pas. Remplis de terreur, de privation, de violence certains lutteront à leur façon.

Un bel exemple de courage…

À lire pour mieux comprendre leurs souffrances et pour ne pas oubliés que dans chaque guerre toutes les parties endurent la décadence, la mort, la honte et le mépris… Mais pas que...

Extrait :

Cependant, nous ne voulons pas fermer ce livre sur des images funèbres : c'est à la vie qu'il est dédié, à la vie qui sans cesse triomphe de la honte et des larmes, de la misère et de la mort.

Bonne lecture !

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On parle de Hans Fallada ici :

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