Heidi W. Durrow

Un très bon livre sur la filiation, la famille et les origines. Cette histoire est racontée par différents personnage. C'est un livre plein d'émotion, de tendresse.

Je n'ai pas trop aimé le style de l'auteur qui fait parler les personnages à chaque chapitre. Mais tous ne racontent pas l'histoire au même moment, ce que j'ai trouvé un peu déstabilisant. Un effet de style que je n'ai pas apprécié. La résilience après le traumatisme? Je ne suis pas sûre que l'héroïne y soit parvenue, elle semble plutôt être dans l'évitement de son histoire.

Rachel,11 ans, métisse, est la seule rescapée d'un drame familial, elle est recueillie par sa grand mère noire américaine...Un roman d'une grande charge émotionnelle.

J’avais un peu de mal à savoir à quoi m’attendre, je me demandais si on allait vivre le drame ou l’après-drame… et bien dès que l’on ouvre le livre, on a sa réponse, on la sent… Le livre dégage une odeur de tristesse et de non-dits assez incroyable, dès la première ligne, notre coeur est happé dans cette horreur. Rachel, la-petite-fille-neuve, ne m’a pas particulièrement accrochée ni touchée, par contre, James ou Bricks, comme vous voulez, oui. Cet enfant, qui vit sans l’amour de sa mère trop occupée avec ses « amis », et qui apprend la forme des oiseaux est très très touchant, on aime la famille-oiseau et plus particulièrement le garçon-oiseau au travers de ce petit garçon qui a découvert le drame. On apprend plus de chose au travers de lui qu’on ne voudrait l’admettre. L’homme devrait en tirer quelques conclusions difficiles à accepter!

Tante Loretta aussi m’a beaucoup touchée ainsi que l’image d’affection et d’amour qu’elle apportait avec elle!

Néanmoins, mon avis est mitigé car certaine partie restent inéclaircies, notamment le pourquoi reste un mystère, ce qui m’a un peu dérangée!

Un bon roman a lire lorsqu’on a un peu de temps et que l’on a envie d’émotions…