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S'étant fixée "un peu par hasard" à Bologne, au début des années 1960, après des années difficiles en Autriche, Helga Schneider, Berlinoise, qui a appris l'italien en quelques mois, tâte d'abord du journalisme. Elle rédige des interviews pour les quotidiens nationaux et passe le reste de son temps à écrire pour elle-même, au grand dam de son mari, Elio, restaurateur de son état, et qui la préférerait dans un rôle de "mamma" plus traditionnel. Mais Helga n'en fait qu'à sa tête. Ce qu'elle écrit alors n'a rien à voir avec la politique et le nazisme. Quand elle a quitté Berlin, en 1948, à l'âge de sept ans et demi, elle était une enfant blessée, révoltée par la dureté du monde. A Salzburg et à Vienne, en Autriche, où elle passe son adolescence et étudie la littérature et les beaux-arts, la jeune femme ne s'intéresse pas aux procès des dignitaires nazis qui défrayent la chronique. Elle est pauvre et essaie de survivre. Brouillée avec ce qui lui reste de famille, elle se réfugie dans les livres.
Ce n'est qu'en 1966, à Bologne, à la naissance de son fils Renzo, qu'Helga Schneider "commence à ressentir un manque. Un manque de mère". Quand son petit garçon atteint l'âge de quatre ans - l'âge qu'elle avait elle-même quand sa mère est partie -, elle entame les premières recherches. La première rencontre, en 1971, dans le petit appartement de Vienne où vit à l'époque la mère d'Helga Schneider, est un terrible choc. La sexagénaire qui lui ouvre la porte n'est pas une repentie. Elle ne regrette en rien d'avoir abandonné ses enfants. Et moins encore d'avoir porté l'uniforme SS, qu'elle garde dans son armoire, comme une relique. La vie reprend son cours, comme si de rien n'était. Depuis la mort de son mari, décédé en 1985, elle a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. "Ce qui a fait déclic, ce n'est pas cette rencontre avec ma mère, mais l'interview avec le journaliste de La Stampa Gabriele Romagnoli. Il noircit une page entière sur l'histoire de la petite Berlinoise, enfant du "cauchemar" nazi. Elle rédige son premier récit autobiographique, où elle raconte ses souvenirs d'enfant, plongée dans la guerre et le totalitarisme nazi. Ce récit, Il Rogo di Berlino, paraît en 1995, Suivront deux autres livres, Helga Schneider revient à Vienne. C'est cette rencontre, affreuse, poignante, que raconte Laisse-moi partir, mère.
Un petit livre autobiographique qui relate les souvenirs d'Helga, une petite fille comme les autres mais qui vit un enfer. On souffre vraiment avec elle et on est bien triste..; Quelle horreur que la guerre !!! cette guerre qui fait souffrir les enfants encore plus que les adultes!! c'est un bien beau livre, qui devrait être étudié dans toutes les écoles...
Biographie
Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Steinberg , le 17/11/1937
Biographie :
S'étant fixée "un peu par hasard" à Bologne, au début des années 1960, après des années difficiles en Autriche, Helga Schneider, Berlinoise, qui a appris l'italien en quelques mois, tâte d'abord du journalisme. Elle rédige des interviews pour les quotidiens nationaux et passe le reste de son temps à écrire pour elle-même, au grand dam de son mari, Elio, restaurateur de son état, et qui la préférerait dans un rôle de "mamma" plus traditionnel. Mais Helga n'en fait qu'à sa tête. Ce qu'elle écrit alors n'a rien à voir avec la politique et le nazisme. Quand elle a quitté Berlin, en 1948, à l'âge de sept ans et demi, elle était une enfant blessée, révoltée par la dureté du monde. A Salzburg et à Vienne, en Autriche, où elle passe son adolescence et étudie la littérature et les beaux-arts, la jeune femme ne s'intéresse pas aux procès des dignitaires nazis qui défrayent la chronique. Elle est pauvre et essaie de survivre. Brouillée avec ce qui lui reste de famille, elle se réfugie dans les livres.
Ce n'est qu'en 1966, à Bologne, à la naissance de son fils Renzo, qu'Helga Schneider "commence à ressentir un manque. Un manque de mère". Quand son petit garçon atteint l'âge de quatre ans - l'âge qu'elle avait elle-même quand sa mère est partie -, elle entame les premières recherches. La première rencontre, en 1971, dans le petit appartement de Vienne où vit à l'époque la mère d'Helga Schneider, est un terrible choc. La sexagénaire qui lui ouvre la porte n'est pas une repentie. Elle ne regrette en rien d'avoir abandonné ses enfants. Et moins encore d'avoir porté l'uniforme SS, qu'elle garde dans son armoire, comme une relique. La vie reprend son cours, comme si de rien n'était. Depuis la mort de son mari, décédé en 1985, elle a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. "Ce qui a fait déclic, ce n'est pas cette rencontre avec ma mère, mais l'interview avec le journaliste de La Stampa Gabriele Romagnoli. Il noircit une page entière sur l'histoire de la petite Berlinoise, enfant du "cauchemar" nazi. Elle rédige son premier récit autobiographique, où elle raconte ses souvenirs d'enfant, plongée dans la guerre et le totalitarisme nazi. Ce récit, Il Rogo di Berlino, paraît en 1995, Suivront deux autres livres, Helga Schneider revient à Vienne. C'est cette rencontre, affreuse, poignante, que raconte Laisse-moi partir, mère.
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