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Tous les livres de Henry David Thoreau

En juillet 1846, Henry David Thoreau est emprisonné pour avoir refusé, en signe d’opposition à l’esclavage et à la guerre contre le Mexique, de payer un impôt à l’État américain. Cette expérience sera à l’origine de cet essai paru en 1849 et qui fonde le concept de désobéissance civile. Un texte qui influença Gandhi, Martin Luther King ou Nelson Mandela, et ne cesse d’inspirer philosophes et politiciens depuis plus d'un siècle et demi.

" Pouvoir regarder le soleil se lever ou se coucher chaque jour, afin de nous relier à un phénomène universel, préserverait notre santé pour toujours. " Auteur de La Désobéissance civile, Henry David Thoreau prolonge sa pensée séditieuse dans La Vie sans principe (1863). Prenant l'exemple de sa propre vie, il montre que les besoins matériels et les contingences quotidiennes sont dérisoires et qu'ils constituent une entrave à l'épanouissement de l'esprit. En exaltant l'individualisme et une certaine forme d'oisiveté dans la communion avec la nature, Thoreau nous invite à explorer les " provinces de l'imagination ".

« À quoi bon emprunter sans cesse le même vieux sentier ? Vous devez tracer des sentiers vers l inconnu. Si je ne suis pas moi, qui le sera ? » Inspiré par Ralph Waldo Emerson et son Nature, Henry David Thoreau (1817-1906) quitte à vingt-huit ans sa ville natale pour aller vivre seul dans une forêt, près du lac Walden. Installé dans une cabane de 1845 à 1847, il ne marche pas moins de quatre heures par jour

Pour l'auteur de la Désobéissance civile, farouchement épris de liberté, c'est bien dans la vie sauvage - sans contrainte - que réside la philosophie. Par cet éloge de la marche, exercice salutaire et libérateur, Thoreau fait l apologie de la valeur suprême de l individu. Conférence donnée en 1851, De la Marche constitue un bréviaire indispensable de l éveil à soi par la communion avec la nature.

Dans le climat de l'Ère des réformes, l'utopie technologique imaginée par John A. Etzler n'est pas vraiment extravagante : tant d'autres, au milieu du XIXe siècle, ont imaginé des projets saugrenus pour refaire le monde. Fort réticent à l'égard de ces communautés chimériques, Emerson suggère au jeune Thoreau de rédiger une critique de l'ouvrage d'Etzler. Dans la fantaisie irréalisable qu'il commente, Thoreau apprécie la suggestion d'une relation apaisée avec la nature mais n'accepte pas une société idéale dont le but serait le confort matériel et la recherche du plaisir. Surtout, l'utopie d'Etzler manque l'essentiel : elle ne fait pas confiance à l'homme. Or, s'il doit y avoir progrès, il sera individuel.

Vivre en harmonie avec la nature, se tenir à l'écart de la société, défendre le droit à la liberté, tous les thèmes chers à H.D.

Thoreau sont condensés dans les lettres qu'il adresse à son ami Harrison Blake entre 1848 et 1861. Celui-ci, avide de conseils spirituels, lui avait demandé de le guider, de lui montrer la voie vers une vie plus vraie. Nous avons là, en cinquante lettres, inédites en français, un véritable manifeste de la pensée d'Henry David Thoreau qui complète et éclaire des œuvres telles que Walden ou La désobéissance civile.

" Plus que jamais, je trouve qu'il n'y a rien à gagner à entretenir un commerce régulier avec les hommes. Cela revient à semer le vent, sans même récolter la tempête, rien qu'un calme et une inertie dépourvus d'intérêt. Nos conversations ne sont qu'interminables spéculations creuses et polies. [...] Tout cela serait plus respectable si, comme on l'a déjà dit, les hommes étaient des Géants du Désespoir, et non des Pygmées désespérés."

Quand j'écrivis les pages suivantes, ou plutôt en écrivis le principal, je vivais seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, en une maison que j'avais bâtie moi-même, au bord de l'Étang de Walden, à Concord, Massachusetts, et ne devais ma vie qu'au travail de mes mains. J'habitai là deux ans et deux mois. À présent me voici pour une fois encore de passage dans le monde civilisé. »

Un éloge du retour à la nature et à une vie simple en accord avec soi-même.

Établissement de l'édition et traduction de l'anglais (États-unis) par Thierry Gillyboeuf Anthologie originale Henry David Thoreau (1812-1862) voulait « vivre profondément et sucer toute la moelle de la vie ». Sa vie et son oeuvre sont une école de philosophie et de spiritualité. L'auteur de Walden a pratiqué la « désobéissance civile », la « pauvreté volontaire » puis, en se retirant du monde, l'immersion dans la nature pour trouver la voie de la liberté. Ses livres les plus fameux comme ses journaux recèlent de merveilleuses formules et réflexions, élaborées la plupart du temps dans le silence plein de ses longues marches en forêt, qui portent en elles la quintessence de sa pensée et de sa sensibilité. Un choix original, comportant de très nombreux extraits inédits

Diplômé de Harvard à l'âge de vingt ans, Henry David Thoreau renonce à enseigner dans l'école publique de Concord, sa ville natale du Massachusetts. Pour gagner sa vie, il choisit le métier de géomètre, mais l'essentiel est ailleurs : dans la nature et dans la poésie. Son oncle l'a initié très jeune aux promenades dans la campagne et les bois qui entourent la ville. Avec son frère John, il décide à la fin de l'été 1840 de fabriquer un canoë et de faire un périple de sept jours sur la rivière Concord et le fleuve Merrimack. Lorsqu'il perd son frère en 1842, il entreprend d'exorciser sa douleur et son chagrin par l'écriture. En racontant leur expédition tranquille, il livre ses réflexions sur la littérature et la philosophie, sur les Indiens et l'histoire puritaine de la Nouvelle-Angleterre, sur les grands textes sacrés. Voyage intérieur autant qu'excursion fluviale, ce tout premier récit, inédit jusqu'ici en français, porte en germe ce qui fera la particularité de son livre le plus fameux, Walden. Grâce à lui, l'écrivain Thoreau a trouvé sa voix.

Lorsque le 22 octobre 1837 Henry David Thoreau débute la rédaction d'un journal, il a vingt ans ; il le tiendra jusqu'à sa mort en 1862. Ce Journal, par sa taille (près de 7 000 pages) et par son contenu, constitue une oeuvre littéraire absolument unique. Tout à la fois manifeste philosophique, recueil poétique, précis naturaliste ou manuel d'ethnologie, il est avant tout un document passionnant sur la vie quotidienne et intellectuelle dans les Etats-Unis du XIXe siècle. On y trouve exposées, à travers son regard contemplatif sur le monde, toute la pensée de Thoreau et la matière brute de ses ouvrages, de Walden à la Désobéissance civile. Oeuvre majeure, ce Journal est souvent cité comme un des piliers de la culture américaine et comme le grand texte fondateur de l'écologie.

Henry David Thoreau (1817-1862) est né à Concord, Massachusetts. Dés sa plus tendre enfance, il fut un explorateur, un arpenteur, un observateur inlassable de la nature qui l’entourait. Disciple d’Emerson, il fut influencé par les mystiques hindous et les idéalistes allemands. Il y a d’ailleurs quelque chose d’oriental dans cette joie contemplative éprouvée tant dans sa retraite de Walden que dans les bois qu’il parcourt lors de ses excursions dans les forêts du Maine et qui, par une sorte de désapprentissage volontaire des codes socio-culturels, lui permettent de retrouver le rythme originel et immuable du Cosmos. Vingt ans avant la création du premier Parc national à Yellowstone, il en émettra l’idée avec ardeur.

Thierry Gillybeuf est l’auteur d’une biographie de Henry David Thoreau, à paraître aux Éditions Fayard e 12 septembre 2012.

25 essais inédits de l'auteur, portant sur les thèmes variés du conformisme, des titres de livres, du mensonge, de la mode, etc.

« Afin de protester ouvertement contre l'esclavage, Thoreau met en pratique une forme de « désobéissance civile » en refusant de payer des impôts. Il en fait l'exposé dans un essai, Résistance au gouvernement civil (1849).

Bien plus que la « désobéissance » ponctuelle à une loi injuste, c'est une « résistance » farouche, aux objectifs variés, qui mobilise Thoreau en permanence et définit sa philosophie de vie : elle représente une posture de lutte pied à pied contre un gouvernement qui porte atteinte à la liberté de l'individu et contre les forces envahissantes de la société. » Michel Granger

Dans Balade d'hiver, couleurs d'automne, l'auteur partage sa passion pour la nature et lui voue un véritable culte. Ces deux articles sont tirés de son journal – on peut d'ailleurs retrouver la première partie de celui-ci aux éditions Finitude, le reste va être publié progressivement.

Il est intéressant de noter que Balade d'hiver a été écrit en 1846, alors qu'il s'est retiré dans sa cabane dans les bois, et Couleurs d'automne en 1862, l'année de sa mort.

Dans ce recueil, comme dans la plupart de ses écrits, il s'emploie à observer la nature et à nous la décrire, donnant un sens à celle-ci. Il est plus qu'un observateur, il connaît les plantes par leur nom en latin, sait où elles poussent, quelle atmosphère leur est favorable... Il cherche à « décrypter les signes d'une harmonie universelle au sein de laquelle l'homme doit trouver sa place » (quatrième de couverture).

Il le fait ici à travers deux saisons. Son écrit sur l'hiver porte très bien son titre. Il nous balade véritablement le long d'une journée hivernale.

Il nous parle ici surtout d'animaux plus que de la nature elle-même, bien que ce qu'il décrit de ces êtres permette de mettre en évidence leur vie rythmée par celle de la nature. La symbolique des saisons et des rythmes de la nature a une place très importante dans ses écrits, dont celui-ci. Il loue le quotidien bercé par les saisons, ici l'hiver en l'occurrence. Il structure ses phrases de manière à instaurer un rythme évoquant la redondance.

Il apprécie les métiers en rapport avec la nature tels que ceux de fermier, de bûcheron ou encore de pêcheur. On peut voir dans les métaphores qu'il emploie que pour lui, ces métiers n'existant que par la nature et ne pouvant continuer sans le respect de celle-ci sont des plus valorisants, car en parfait accord avec la nature qu'il n'a de cesse d'étudier. Il a d'ailleurs travaillé quelque temps comme jardinier, et qui plus est le fait de vivre en autarcie l'a obligé à cultiver la terre. S’est ainsi révélé à lui le lien profond qui existe entre la terre et l'homme, lui donnant une nouvelle dimension.

La façon dont il décrit cette journée nous fait traverser l'hiver dans une paix profonde. Il utilise cette saison pour décrire à la fois un état physique et un état d'esprit. Le calme de cette saison matérialise celui de l'esprit lorsqu'il prend le temps de se poser et de méditer. En effet, l'hiver donne l'impression que la nature entière est en hibernation, qu'elle se repose, médite, avant de refleurir. C'est une façon pour lui de dire à l'homme qu'il y a un temps pour tout, et qu'il est important de le prendre pour réfléchir, calmer son esprit et se détendre.

D'ailleurs cette balade qu'il nous fait partager est peut-être ce moment même de détente auquel il nous appelle. On peut noter qu'il utilise l'emploi de la première personne du pluriel. Ce « nous », Thoreau l'utilise pour nous emmener avec lui dans sa balade d'hiver. Il souhaite très profondément amener l'homme à prendre conscience que son salut se trouve dans la nature.

Pour Thoreau la nature a de nombreuses vertus ; c’est « dans la nature sauvage qu’il faut aller marcher, pas dans des parcs et jardins, si l’on veut que l’effet spirituel de la marche se produise éviter les routes, sauf les anciennes routes qui ne mènent nulle part… »

On retrouve dans ce livre une véritable analogie entre le chemin de la pensée et celui de la promenade. Ici, suivre un chemin dans la pensée n'est pas seulement un cliché littéraire. On avance avec lui dans la forêt comme on avance dans sa réflexion. Et au-delà de ses écrits, ses choix se sont beaucoup traduits dans sa façon de vivre avec la nature. En effet, pour lui la pensée a besoin du grand air et de soleil. C'est une des raisons qui expliquent pourquoi il marchait dans la nature sauvage quatre heures par jour si ce n'est plus. Son chemin de promenade est une métaphore de son cheminement de vie intérieur et spirituel.

En 1845, Henry David Thoreau part vivre dans une cabane construite de ses propres mains, au bord de l’étang de Walden, dans le Massachusetts. Là, au fond des bois, il mène pendant deux ans une vie frugale et autarcique, qui lui laisse tout le loisir de méditer sur le sens de l’existence, la société et le rapport des êtres humains à la Nature. Une réflexion sereine qui montre qu’il faut s’abstraire du monde et de ses désirs pour devenir réellement soi-même.

Sous ce titre sont regroupés plusieurs essais inédits de Henry David Thoreau, qui viennent compléter et prolonger sa théorie philosophique développée dans sa fameuse Désobéissance civile.

Thoreau, qui ne fut pas l’ermite dans les bois que la postérité voudrait voir en lui, mais un acteur des combats politiques de son temps, dénonce les risques d’un pacifisme passif, s’en prend aux conservateurs et réformateurs de tout poils et prône un engagement concret, parfois jusqu’au-boutiste, qui surprendra plus d’un de ses lecteurs. Bien qu’adepte d’un transcendantalisme individualiste, il n’a cessé de réfléchir à la façon d’améliorer la société et le gouvernement.

This collection includes Ralph Waldo Emerson's Nature and Henry David Thoreau's Walking.

" Que c'est beau de voir un arbre tout entier ressemblant à un beau fruit mûr débordant de jus savoureux, son feuillage, depuis les branches les plus basses jusqu'à la cime, en plein embrasement, surtout quand on a regardé dans la direction du soleil ! Que peut-il exister de plus remarquable dans un paysage ?" Arpenteur infatigable, Thoreau a collecté sa vie durant des observations sur les bois et les forêts. Peu avant sa mort, il rassemble ses notes et en extrait un véritable tableau vivant, Teintes d'automne, emblématique de ce genre littéraire dont il est considéré comme le père fondateur : le nature writing.

Fortes de leur travail de longue haleine autour de l’œuvre de Henry D. Thoreau – la publication inédite de l’intégralité de ses essais en 2007, suivie de la traduction par Brice Matthieussent de son chef-d’œuvre Walden en 2010 et d’une anthologie du Journal en 2014 – les éditions Le mot et le reste mettent à portée de tous les lecteurs les écrits de cet auteur incontournable. Par un travail de réhabilitation de ses textes d’abord, par la déclinaison de chacun de ses essais en format de poche ensuite. À l’image du recueil Essais chaque volume sera rehaussé d’un appareillage critique assuré par le spécialiste français de l’œuvre de Henry D. Thoreau : Michel Granger. Premier d’une série de douze ouvrages, Marcher réunit les deux visages de l’écrivain naturaliste et révolté, son amour pour la nature et sa défiance envers la société des hommes. Marcher pour affirmer sa liberté d’homme, marcher pour mieux s’ancrer dans l’espace, fuir les villes et les clôtures et faire sien le monde.

Réalisation : William Dodé - www.flibuste.net - Mentions légales

Le texte inédit de la conférence qui a donné naissance au chef-d'œuvre de Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois. Des sujets plus que jamais au cœur des débats contemporains.

Walden est l'un des deux seuls livres publiés par Henry David Thoreau (1817-1862), et celui qui a fait sa renommée. Mais la version que nous connaissons est le fruit d'un long travail de réécriture qui va s'échelonner sur sept ans et autant de moutures jusqu'à une refonte complète organisée en chapitres. Or, Walden ne fut pas pensé comme un livre à l'origine, mais bel et bien comme le texte d'une conférence expliquant, pour satisfaire la curiosité de ceux qui venaient lui rendre visite ou qui s'interrogeaient sur son mode de vie, ce qu'était le quotidien de cet ermitage volontaire. Par ce texte originel, Thoreau entendait œuvrer à l'édification de ses concitoyens en exaltant pragmatiquement l'autosuffisance. Contrairement au livre que nous connaissons, écrit plusieurs années après la fin de son expérience au bord de l'étang de Walden, Thoreau a écrit cette première version, qui n'est pas organisée en chapitres ni même structurée comme le texte définitif, lors de son séjour dans sa cabane. En publiant ce Walden originel, cette " History of Myself " rédigée sur le vif, on touche au cœur de la philosophie vécue de Henry David Thoreau. En cette année du bicentenaire de sa naissance, la parution de cette " vie dans les bois " inédite constitue un véritable événement. Ce Walden première version échappe à l'écueil du didactisme, pour aller à l'essentiel, à cette leçon de vie à portée de tous, à condition de l'adapter chacun à soi-même, qui permet cette " libération ultime " de l'esprit dont parle les Hindous, à laquelle on peut parvenir, nous démontre Thoreau, grâce à cette liberté acquise au contact de la vie sauvage.

Des pensées, des poèmes et des notes consignés pendant vingt-quatre ans par le philosophe et poète, inspirés par ses réflexions sur la nature et la place de l'homme dans le monde. Cette sélection privilégie les pages du penseur arrivé à la maturité, à partir de 1851.

Récit de voyage d'un philosophe américain dans le Canada du XIXe siècle à travers des réflexions sociologiques, géographiques et ethnologiques qui dessinent un portrait en creux de l'Amérique.

Les pommes sauvages, le titre est simple, rustique, à l’image de H.D.Thoreau. Et il s’agit bien de cela, d’une histoire de pommes, du goût de Thoreau pour les fruits juteux et nourrissants qu’il cueille lors de ses promenades dans les bois. Fidèle à lui-même, l’auteur de Walden ne peut s’empêcher de penser que les pommes sauvages qui poussent en liberté dans des recoins inaccessibles, sont inévitablement meilleures que celles, insipides et dénaturées, que donnent les tristes pommiers greffés par la main de l’homme…

Cet essai, inédit en français, est l’un des derniers écrits de Thoreau. Composé quelques semaines avant sa mort en mai 1862, il fut publié de manière posthume par The Atlantic Monthly en novembre 1862.

Tournant le dos à la civilisation (argent, travail, réussite sociale), Thoreau s'installe seul près de l'étang de Walden. Il livre alors une réflexion à rebours de l'opinion commune : se contenter du strict nécessaire et prendre le temps de profiter de la vie et de la beauté de la nature.

"Je gagnais les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion, n'affronter que les actes essentiels de la vie, et voir si je ne pourrais apprendre ce qu'elle avait à enseigner, non pas, quand je viendrais à mourir, découvrir que je n'avais pas vécu."

Le parti pris de cette sélection établie par Michel Granger a été de privilégier l'originalité et la radicalité de ce philosophe transcendantaliste : une critique impitoyable de la société du milieu du XIXe siècle américain, alliée à des propositions pour un autre mode de vie plus respectueux de la nature et de la vie de l'esprit. Thoreau n'est pas un penseur tiède, conformiste ; son point de vue inédit peut servir à analyser les travers de notre époque : il exprime une pensée qui se veut « débridée » - à ne pas confondre avec la décomplexion néolibérale actuelle - et il s'efforce de provoquer la réflexion, d'ébranler les certitudes, de rompre avec la tradition, d'éveiller les consciences. Une anthologie de passages essentiels pour comprendre la pensée forte de Thoreau.

Devenu naturaliste confirmé, Thoreau est invité par la société d'agriculture du comté à faire une conférence devant des fermiers à qui il prodigue des conseils sur l'art de bien gérer leurs parcelles de bois. Il démontre à cette occasion que tous les phénomènes naturels sont liés et préfigure une écologie où l'homme reste la visée ultime. À un moment où la science se spécialise, cet humaniste n'élimine pas, bien au contraire, la présence de l'observateur passionné et émerveillé. Son savoir débouche sur l'éducation d'un public rural par l'incitation à une observation rigoureuse, afin qu'il s'émancipe de croyances passées et sache trouver un équilibre entre protection de la nature, profit tiré de la culture des bois et quête spirituelle.

Dans L 'Esclavage au Massachusetts, Thoreau fait le constat de l'insuffisance du modèle de retraite pastorale qu'il avait élaboré. La culture de soi ne suffit pas face à des esclavagistes déterminés, il faut résister activement. L'abandon de la position idéaliste, vertueuse mais relativement passive adoptée dans La Désobéissance civile, le conduit à une rhétorique véhémente, sarcastique et hargneuse, avec laquelle il attaque tous ceux qui oublient les principes fondamentaux d'humanité.

En 1855, l’abolitionniste John Brown quitte sa ferme pour le Kansas afin d’organiser la lutte contre l’esclavage. Il avait même, à la tête d’un petit groupe, tué cinq colons esclavagistes en 1856. Thoreau rencontre le capitaine en 1857 et le revoit au printemps 1859 lorsqu’il vient chercher de l’argent pour ses opérations. Il est finalement arrêté à l’automne et condamné à être pendu le 2 décembre. À travers une tribune d’une quarantaine de pages adressée à ses concitoyens, la presse, les politiques (Plaidoyer en faveur du capitaine John Brown), un texte poétique rédigé pour le jour de son exécution (Le Martyre de John Brown) et un hommage (Les Derniers Jours de John Brown) Thoreau s’engage, à l’opposé de ses postures philosophiques initiales, dans la surprenante réhabilitation d’un fanatique, avant de retourner finalement vers sa préoccupation première : la nature.

Fortes de leur travail de longue haleine autour de l’œuvre de Henry D. Thoreau – la publication inédite de l’intégralité de ses essais en 2007, suivie de la traduction par Brice Matthieussent de son chef-d’œuvre Walden en 2010 et d’une anthologie du Journal en 2014 – les éditions Le mot et le reste mettent à portée de tous les lecteurs les écrits de cet auteur incontournable. Par un travail de réhabilitation de ses textes d’abord, par la déclinaison de chacun de ses essais en format de poche ensuite. À l’image du recueil Essais chaque volume sera rehaussé d’un appareillage critique assuré par le spécialiste français de l’œuvre de Henry D. Thoreau : Michel Granger. Quatrième d’une série de douze ouvrages, Randonnée au mont Wachusett raconte le trajet accompli par Thoreau et un compagnon de Concord jusqu’au sommet du mont Wachusett. Quitter la plaine, toucher au divin, s’élever au-dessus des hommes en gravissant les montagnes, apprendre à connaître son territoire, tel est le projet de Thoreau par cette randonnée.

Du calme matinal au frémissement du vent du soir dans les bois, Une promenade en hiver retrace une journée d'errance dans les territoires enneigés de la Nouvelle-Angleterre. Par ses qualités d'observation et une restitution affûtée des sensations, Henry D. Thoreau décrit admirablement l'expérience de parcourir une nature métamorphosée, vivifiante, dormante, mais pleine de vie.

En 1842 Ralph Waldo Emerson confie à Thoreau la recension des rapports sur l’histoire naturelle du Massachusetts, initiative qui permet à l’homme de lettres d’allier sa vocation littéraire à son goût pour la nature, créant un genre littéraire dans lequel il excellera : le nature writing. Lorsque ce dernier esquisse les éléments d’une théorie de la nature, il adopte une position intermédiaire : ni idéaliste, ni matérialiste, celle d’un naturaliste plutôt transcendantaliste que scientifique. Il insiste sur la bonne manière de contempler, qui nécessite la collaboration de tous les sens et une longue fréquentation empreinte de sympathie. Histoire naturelle du Massachusetts est avant tout l’occasion de dire, dans de belles pages, son amour de la nature, ce milieu maternant et reconstituant qui lui procure joie et sérénité.

Cet essai resté célèbre fut écrit à la suite d'une expérience vécue par l'auteur. Henry David Thoreau fut en effet emprisonné car il refusa, en signe de protestation contre l'esclavagisme, de payer un impôt à l'Etat. Il en découle une réflexion forte sur la notion de pouvoir et de la nécessité de parfois se mettre en résistance citoyenne contre les dictatures.

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