Henry De Montherlant
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Note moyenne : 6.84/10Nombre d'évaluations : 95
22 Citations 23 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Montherlant dans toute sa froideur et sa misogynie... redoutablement et cruellement efficace
Afficher en entierLu pour le lycée, un livre riche en émotion et assez dur à lire mais cela vaut le coup
Afficher en entierJ'ai découvert ce livre et cet auteur en réalisant un dossier sur Don Juan pour l'objet d'étude des réécritures en français, et j'ai énormément apprécié ma lecture. Je pense que le fait d'avoir dû analyser précisément histoire et personnages m'a permis de découvrir l'oeuvre sous son meilleur jour, puisqu'elle présentait un intérêt énorme pour moi dans le contexte de mon étude. Cela m'a permis d'en saisir au mieux les enjeux, qui sont plutôt riches : des réflexions sur le plaisir et le bonheur, l'amour, la mort, et tous les liens que ces notions entretiennent entre elles. Il s'agit d'une relecture originale du mythe de Don Juan : vieux, courant toujours de femmes en femmes pour échapper à la mort qui l'obsède, mais ne trompant jamais ses conquêtes, ne souhaitant pas les faire souffrir, tout en conservant un regard ambigu sur elles, mi-charitable, mi-méprisant. Le style des dialogue est agréable et très juste, et fait sourire bien souvent : on y trouve des aphorismes à foison ! Je ne regrette pas d'être allée chercher ce livre, ce fut une belle découverte.
Afficher en entierUne tragédie forte et prenante. Il faut parfois bien comprendre les intentions de chacuns.
Afficher en entierJ'ai lu le livre très rapidement, je n'arrivais tout simplement pas à le lâcher!!
Montherlant revisite le mythe de Don Juan avec beaucoup du recul (le personnage de DJ est plus vieux, sur le déclin ; Alcacer le fils remplace Sganarelle le servant ; le Commandeur qui n'est plus si effrayant ; et pleins d'autres petits détails.)
C'est un livre à lire, et si vous avez la possibilité de mettre la main dessus, il ne faut surtout pas hésiter, car il est presque introuvable, et c'est un petit bijou de la littérature!
Afficher en entierHymne au sport et plus particulièrement à la course à pied. Montherlant chante et déclame avec passion son amour total de ce sport dans un style lyrique qui lui est propre.
Afficher en entierCruelle pièce qui traite des amitiés particulières et de l'injustice sociale. Tout cela n'a pas veilli !
Afficher en entierD'habitude, je ne suis pas très pièce de théâtre mais "La Reine morte" est pour moi un petit coup de cœur.
Montherlant a su trouvé les mots justes pour décrire les tourments de ses personnages. Son écriture est simple et complexe à la fois.
Cette pièce est une Tragédie pure et dure : on y trouve l'omniprésence de Dieu, la notion de destin, l'amour tragique (au sens large) et bien évidemment l'issue inévitable qu'est la mort.
Cependant, ayant lu la 4ème de couverture, je m'attendais à ce que la pièce soit centrée sur L'Infante et bien, détrompez-vous !
Bien que cette-dernière joue un rôle majeur, j'ai eu l'impression que la pièce portait davantage sur les tourments du roi Ferrante ainsi que sur le triangle Inès/Ferrante/Pedro.
En somme, "La Reine morte" est une belle histoire dans laquelle les grands thèmes de la tragédie sont respectés !
Afficher en entierEn janvier 1519, l'Ordre de Santiago (Saint Jacques) n'est plus que l'ombre de lui-même. Alors que Don Alvaro préfère se retirer des affaires du monde pour se consacrer à sa quête spirituelle et perdurer la mémoire de son ordre, Don Bernal essaie d'entraîner son ami vers le Nouveau Monde. Les richesses, la gloire, les amis voire la famille, ne sont que des épreuves à surmonter pour atteindre la Vérité. Mais faut-il répudier un monde devenu dépravé, ou faut-il s'adapter au risque de trahir ses principes ?
Afficher en entierJ’ai plutôt bien aimé l’écriture, assez fine et ciselée, tout en restant humaine et réaliste.
Après, j’ai eu du mal avec le dialogue final, long et bavard…
Ainsi qu’avec l’histoire…
Tout porte à croire que tout le monde est homosexuel et pédophile, là-dedans. Si ce n’est pas le cas (mais ça ne peut pas être autrement), l’histoire n’a aucun intérêt.
Pourtant, dans tous les sous-entendus parfois bien cachés, il n’y en a pas entre les deux jeunes garçons. Ce qui est dommage puisque ça confirme l’idée que ce n’est qu’une histoire d’amitié – et l’ensemble n’a alors plus aucun intérêt.
Ou alors, c’est très très sous-entendu – mais dès lors, l’ensemble manque d’intérêt…
Bref, intéressant mais trop sous-entendu…
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Henry De Montherlant
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 26 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Grasset : 4 livres
Larousse : 1 livre
Editions Henri Lefebvre : 1 livre
LA PALATINE : 1 livre
Presses de la Cité : 1 livre
Editions Rombaldi : 1 livre
Biographie
Né à Paris, le 30 avril 1895.
Descendant d’une famille de la noblesse catalane, Henry de Montherlant fit ses études à Jeanson-de-Sailly, puis au collège de Sainte-Croix de Neuilly dont il devait s’inspirer pour écrire La Relève du matin et La Ville dont le prince est un enfant.
Mobilisé en 1916 dans le service auxiliaire, puis dans le service actif au 360e R.I., il fut blessé et décoré. Marqué par cette expérience, il en tirera Songe, roman autobiographique, et son Chant funèbre pour les morts de Verdun, exaltation de l’héroïsme de la Grande Guerre.
Nombre des œuvres qu’il publia dans les années d’après-guerre (Les Bestiaires, Les Olympiques, Aux fontaines du désir, La Petite infante de Castille, etc.) étaient empreintes du même goût pour les valeurs viriles et fraternelles, jusqu’aux Jeunes filles, roman en quatre volumes où il affichait délibérément sa misogynie et qui lui valut une renommée internationale.
Durant cette période, Henry de Montherlant choisit de séjourner la plupart du temps hors de France, autour de la Méditerranée.
Auteur fécond, il produisit une œuvre importante, dans laquelle le théâtre tint, à partir des années 1940, une place importante. Citons ses pièces les plus célèbres : La Reine morte, Fils de personne, Malatesta, Le Maître de Santiago, Port-Royal, Don Juan, Le Cardinal d’Espagne.
Il est également l’auteur d’essais. Ceux que lui inspirèrent la défaite de 40 et les années de l’Occupation : L’Équinoxe de septembre, Le Solstice de juin, Textes sous une occupation —1940-1944, Carnets — 1940-1944, furent assez discutés. On lui reprocha un certain écart entre les attitudes héroïques dont il s’était fait spécialité dans ses ouvrages antérieurs et son comportement moins engagé et moins glorieux durant ces années d’épreuves.
Sur la fin de sa carrière, Montherlant revint à la veine romanesque avec Le Chaos et la Nuit, Les Garçons, Un assassin est mon maître.
Écrivain sans cesse en quête de perfection esthétique, d’un style brillant et aéré, Henry de Montherlant est le créateur d’une œuvre où se font écho en s’opposant la morale chrétienne et la morale profane, le culte de l’héroïsme et celui de l’hédonisme.
Envisageant l’entrée de Montherlant sous la Coupole, François Mauriac écrivait dans son Bloc-notes, le 7 mars 1960 : « Montherlant, c’est pour moi un écrivain, le type même de l’écrivain français d’une certaine famille (Chateaubriand, Barrès), à laquelle je me flatte d’appartenir aussi, avec d’anciennes et solides alliances du côté de Port-Royal : j’y suis moi-même demeuré fidèle, alors que Montherlant, qui a toujours joué les libertins, y a cherché des sujets de pièce, mais non des principes de vie. Il n’empêche qu’on est des frères. »
Il fut élu à l’Académie française le 24 mars 1960, sans concurrent au fauteuil d’André Siegfried. Il n’avait pas effectué de visites de candidature, formalité à laquelle il se refusait. Agoraphobe, ou prétendant l’être, il ne fut reçu, par le duc de Lévis Mirepoix le 20 juin 1963, qu’en séance de commission de lecture. Dans son discours, assez singulier, il insista longuement sur une géographie de la Nouvelle-Zélande, pourtant fort accessoire dans l’œuvre d’André Siegfried.
Atteint de cécité et voyant ses facultés décliner, Henry de Montherlant choisit de se donner la mort à l’âge de soixante-seize ans. Ce qui avait souvent paru attitude théâtrale, chez ce grand admirateur des exemples antiques, reçut ainsi une tragique justification.
Mort le 21 septembre 1972.
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