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"Mort à 36 ans, en pleine maturité créatrice, Ungar laisse une oeuvre peu abondante mais dense, composée de deux romans, quatre longues nouvelles, huit courts récits, un long compte rendu de procès [...], trois pièces de théâtre, et un certain nombre d'écrits de circonstances (dont une étude intitulée « Ce que révèlent les manuscrits du poète, regard sur l'atelier de Thomas Mann ») parus dans des journaux ou des revues de Prague et de Berlin." (François Rey, introduction au Voyage de Colbert).
Le père de Hermann était cultivé (il a étudié le sanscrit et lisait Homère et Shakespeare dans le texte). Il était bourgmestre de la communauté juive de la ville. Au lieu de devenir rabbin, il a repris la petite distillerie familiale. La mère mourra en déportation.
Le frère de Hermann (né en 1895), Félix, mourra également en déportation avec toute sa famille.
Sa soeur, Gerta (née en 1897), émigrera à temps en Palestine, où elle sera pédiatre. Elle se suicidera en 1946, après avoir appris ce qu'il était advenu de ses proches.
Tout jeune, Hermann joue et monte des pièces de théâtre qui sont jouées par toute la famille.
Il fait des études de philosophie, d'économie et de droit à Munich, Berlin et Prague. Il participe à des mouvements d'étudiants juifs.
Première guerre mondiale : il est engagé volontaire et se bat pendant trois ans sur le front russe.
Après différents emplois - tout en écrivant et publiant ses premiers récits -, il devient secrétaire de légation à l'ambassade de Tchécoslovaquie, quasiment jusqu'à sa mort.
1922 : il publie le Voyage de Colbert. La même année, il se marie. "Margarete, une grande et belle femme douée d'un puissant charme, aux dires de leurs amis, ne s'intéressera jamais à la création littéraire de son mari, qui lui écrit un jour : « Ce qui te fait défaut sur le plan intellectuel, tu le remplaces parfaitement par ton instinct terrien. » Ils auront deux fils, l'un en 1923, l'autre en 1929."
A Berlin, il fait la connaissance de Stefan Zweig, Alfred Döblin...
Il est reconnu comme un écrivain important.
1926-1927 : plusieurs crises d'appendicite, sans que les médecins jugent nécessaire d'opérer : Ungar était un hypocondriaque notoire.
Il publie La Classe en 1927.
1929 : Il veut se consacrer à la littérature. Il démissionne le 10 octobre. Cinq jours plus tard, son deuxième fils naît. Le 28 octobre, crise d'appendicite, une vraie ce coup-ci. Les médecins, habitués à son hypocondrie, ne le prennent apparemment pas au sérieux (source : http://www.twistedspoon.com/ungar.html ). C'est trop tard. Il décède.
Il est enterré le à Prague 30 octobre.
1930 : publication de nouvelles, dont certaines inédites, avec une préface de Thomas Mann.
(informations reprises de la Chronologie de la vie de Hermann Ungar, en fin de volume du Voyage de Colbert)
Biographie
"Mort à 36 ans, en pleine maturité créatrice, Ungar laisse une oeuvre peu abondante mais dense, composée de deux romans, quatre longues nouvelles, huit courts récits, un long compte rendu de procès [...], trois pièces de théâtre, et un certain nombre d'écrits de circonstances (dont une étude intitulée « Ce que révèlent les manuscrits du poète, regard sur l'atelier de Thomas Mann ») parus dans des journaux ou des revues de Prague et de Berlin." (François Rey, introduction au Voyage de Colbert).
Le père de Hermann était cultivé (il a étudié le sanscrit et lisait Homère et Shakespeare dans le texte). Il était bourgmestre de la communauté juive de la ville. Au lieu de devenir rabbin, il a repris la petite distillerie familiale. La mère mourra en déportation.
Le frère de Hermann (né en 1895), Félix, mourra également en déportation avec toute sa famille.
Sa soeur, Gerta (née en 1897), émigrera à temps en Palestine, où elle sera pédiatre. Elle se suicidera en 1946, après avoir appris ce qu'il était advenu de ses proches.
Tout jeune, Hermann joue et monte des pièces de théâtre qui sont jouées par toute la famille.
Il fait des études de philosophie, d'économie et de droit à Munich, Berlin et Prague. Il participe à des mouvements d'étudiants juifs.
Première guerre mondiale : il est engagé volontaire et se bat pendant trois ans sur le front russe.
Après différents emplois - tout en écrivant et publiant ses premiers récits -, il devient secrétaire de légation à l'ambassade de Tchécoslovaquie, quasiment jusqu'à sa mort.
1922 : il publie le Voyage de Colbert. La même année, il se marie. "Margarete, une grande et belle femme douée d'un puissant charme, aux dires de leurs amis, ne s'intéressera jamais à la création littéraire de son mari, qui lui écrit un jour : « Ce qui te fait défaut sur le plan intellectuel, tu le remplaces parfaitement par ton instinct terrien. » Ils auront deux fils, l'un en 1923, l'autre en 1929."
A Berlin, il fait la connaissance de Stefan Zweig, Alfred Döblin...
Il est reconnu comme un écrivain important.
1926-1927 : plusieurs crises d'appendicite, sans que les médecins jugent nécessaire d'opérer : Ungar était un hypocondriaque notoire.
Il publie La Classe en 1927.
1929 : Il veut se consacrer à la littérature. Il démissionne le 10 octobre. Cinq jours plus tard, son deuxième fils naît. Le 28 octobre, crise d'appendicite, une vraie ce coup-ci. Les médecins, habitués à son hypocondrie, ne le prennent apparemment pas au sérieux (source : http://www.twistedspoon.com/ungar.html ). C'est trop tard. Il décède.
Il est enterré le à Prague 30 octobre.
1930 : publication de nouvelles, dont certaines inédites, avec une préface de Thomas Mann.
(informations reprises de la Chronologie de la vie de Hermann Ungar, en fin de volume du Voyage de Colbert)
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