Hervé Giraud

J'ai dû lire ce livre pour le collège. J'étais assez sceptique. Le début est long, on a énormément de mal à s'approprier l'histoire et le rythme donné par l'auteur (le fait de passer au soldat Botillon à la 4ème génération). Cependant plus on avance dans l'histoire, plus on comprends le lien entre les deux histoires. La fin nous tombe dessus d'un coup. C'était une lecture assez inattendue je dois dire

J'ai dû lire ce livre pour le collège. Je dois avouer qu'au début je n'étais pas du tout emballée à l'idée de le lire mais finalement il m'a plu. Sa lecture est simple. Je ne lis pas ce genre de bouquin habituellement et je m'interesse peu à la première guerre mondiale. J'ai surtout aimé le suspens tout au long de la lecture. Je le conseil à tous !

C'est un livre lu pour le Lycée, je l'ai pas adorée mais juste aimée. Globalement il étais bien.

Un livre qui tiens la route et donc l'écriture selon deux narrateur et à deux époques différentes et sympathique, mais sans plus.

Ce petit livre est à l’image d’une pâtisserie exposée en vitrine: à l’extérieur en façade, cela s’avère très alléchant, on en a déjà l’eau à la bouche mais une fois ente les mains, on a finalement quelque chose de fade, voire d’indigeste. Style d’écriture particulier et gros problème concernant les personnalités. Heureusement que l’on ne perd pas trop de temps avec cette lecture, quoiqu’il en soit, on peut passer son chemin!

A l'image de son titre, ce roman est noir dans son humour et très dur à livre malgré sa petite taille. J'ai mis un temps fou à rentrer dedans mais à quel prix ! Ce livre est d'un réalisme brutal, comme il fait bon d'en voir. Il faut prendre son temps mais au bout de quelques pages/chapitres, la lecture devient plus facile.

Il y a de super textes et d'autres qui m'ont moins touchée. Mais tous nous parle des États-Unis avec un regard humain, différent, parfois drôle ou acerbe. On y parle grands espaces et indiens, obligé, mais aussi musique sans oublier de mentionner Trump à plusieurs reprises. Ce recueil pourra toucher tout le monde car les sujets sont variés, les styles aussi.

J'ai particulièrement aimé Le nouveau monde de Stéphane Servant nous embarquant dans l'histoire d'un jeune mousse qui découvre ( ou pas) l'Amérique, un récit historique original et réussi. Les Duettistes de Colin Thibert joue aussi avec nos émotions en nous transportant à Chicago auprès de musiciens et d'escrocs. Aponi de Sarah Turoche-Dromery est un bel hommage à la musique indienne et à l'amour. Le petit-fils du grand homme de Manu Causse est une histoire vraie touchante sur un Cheyenne. Et Jimi d'Adrien Cadot nous tient en haleine jusqu'au bout en nous racontant l'histoire d'un des plus grands guitaristes comme s'il vivait encore aujourd'hui.

Ce sont mes préférées mais les autres nouvelles abordent d'autres sujets aussi intéressants, mais auxquels j'ai été moins sensibles peut-être. Les auteurs abordent la boxe, la communauté Amish, les croyances populaires, les western et Trump encore et toujours.

Un livre pour piocher de belles histoires, parfois vraies, parfois absurdes. Un livre pour voir l'Amérique différemment, loin des clichés. Un très beau moment passé dans ces 13 textes.

J’ai apprécié la fougue et la force de notre héroïne, qui est prête à tout pour réunir sa famille, sans se soucier des convenances.

Malgré tout ce roman n’est pas un coup de cœur.

Incontournable Juin 2021

Membre de la collection "Le grand bain" aux éditions Seuil Jeunesse, c'est le second de cette collection de petits romans que je lis.

Charly quitte la maternelle pour entrer à l'école primaire ( Élémentaire), mais il a sa façon de concevoir les choses. Pour lui, il est assez injuste que ce soit toujours le même jeune qui ait le droit de rouler avec cette drôle de chaise électrique à quatre roues, dans la cours de récré, et donc, il décide de l'en déloger pour faire un tour sur ce petit bolide. Fustigé par les adultes, rejeté par les enfants, depuis cette "faute", Charly est devenu une sorte de paria. On lui attribue des fautes qu'il n'a pas commis, on le rabroue pour plusieurs choses qu'il n'a simplement pas comprises et bien souvent, Charly peine à comprendre ce qu'on attend de lui. Malheureux, il décide de fuir l'école. Depuis, il ne va à l'école qu'avec sa mère, hors des heures fixes, apprenant à lire soit avec elle , soit en autodidactique. Et un jour, lui et sa mère déménagent, Charly va donc intégrer une nouvelle école. Comble de hasard, la classe de Charly va bientôt intégrer un nouvel étudiant "un peu différent": Camille, le garçon en chaise roulante qui est à l'origine du malentendu entourant Charly dans sa précédente école. Mais loin de chercher à se venger, Charly comprend ce que c'est qu'être "différent" et deviendra non seulement un facteur d'intégration pour Camille, mais aussi son ami.

Récit sur la différence, les étiquettes, le handicap et l'empathie, ce petit roman nous place dans la tête d'un garçon "différent", qui a sa propre façon de voir le monde, mais qui va aussi souffrir de cette variante. Il peine à comprendre les reproches qu'on lui formule, tente de faire les bonnes choses, mais récolte des punitions et un rejet de plus en plus soutenu de la vie de classe. Un paria, quoi. Il fait aussi référence à cet "arbre noir" qui grandis en lui, peut-être une forme de peur et d'anxiété, une chose qui le "paralyse". Mais ce parcours lui fait développer en même temps une compréhension différente du handicap de Camille. Il développe son empathie et va même jusqu'à se mettre dans la peau d'un paraplégique en se déplaçant avec le fauteuil roulant. Et le plus beau? Il va découvrir que l'amitié de Camille est un facteur de protection. On est plus solide à deux. On est plus joyeux à deux. On peut mieux faire face aux défis quand on est deux.

Bref, il y a pleins de belles leçons dans ce livre facile à lire. On y trouve une belle histoire sur l'inclusion, en parallèle de celle sur l’exclusion. On découvre aussi que contrairement au handicap physique très visible, le handicap mental ( ou cognitif, ou neurodivergent) est invisible et du coup, on interprète peut-être à tort certains comportements jugés "dérangeants". Charly en est le parfaite exemple.

Niveau dessin par contre, je les trouve vraiment peu attrayants, psychédéliques, irréalistes et farfelus à outrance. Vraiment pas mon style.

Vous avez d'ailleurs un poster qui enrobe le livre , que vous pouvez détacher, déplier et apposer sur un mur, comme c'est le cas pour les autres romans de la collection.

Un petit roman pertinent, touchant et inclusif.

Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans.

Jeanne, Dieu, le diable et les autres est un livre qui se lit facilement et rapidement. Il est plein d'actions du début jusqu'à la fin. Ça a été une lecture agréable.