Hillary Jordan

J'ai adoré ce livre, car il existe beaucoup de roman sur l'esclavage, mais peu ou la communauté noire est censée être libre et égaux en droit. Malheureusement, le changement des mentalités est plus difficile à se mettre en place que les lois

Très beau livre, qui nous relate la vie de deux familles vivant dans le Mississippi des années 40 où le Ku Klux Klan est fort présent. Le destin de ces deux familles va se croiser, certaines amitiés y naîtront mais la haine contre les hommes noirs prendra le dessus sur tout le reste.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Laura, qui en bonne épouse va suivre son mari dans cette ferme qu'elle déteste, mettre de son côté ses envies et besoins pour contenter celui-ci et supporter au quotidien son beau-père, mais le frère de son mari revient après la guerre et tel un ouragan il va tout chambouler chez les deux familles.

Ce n'est pas le meilleur livre que j'ai lu sur thème, peut être aussi que j'ai l'impression que les choses se répètent à force , mais il vaut être lu.

L’Etat (des religieux extrémistes), a remplacé l’emprisonnement de certains criminels par l’injection d’un virus qui les colore intégralement ! Selon la gravité des faits reprochés, les hors la loi sont remis en liberté surveillée, après avoir été teints en rouge, bleu, vert ou jaune.

Ainsi, chaque faux pas stigmatise le temps de la peine : de quelques mois à de nombreuses années.

Les personnes portent leurs péchés sur elle.

Dans la première partie du livre, on découvre l’héroïne Hannah, condamnée pour des actes jugés contre nature (une relation adultère, une grossesse non désirée, un avortement….) « accroche » avec son originalité, à partir de la fuite de l’héroïne cela devient plus classique, mais malgré des longueurs dans le récit, le personnage d’Hannah est attachant, tantôt fragile, en colère, faillible, loyale, amoureuse et insoumise.

Après avoir subi les dégâts physiques et psychologiques Hannah se rend compte à quel point c’est inhumain et dégradant quel que soit le crime commis, à quel point la ségrégation détruit les vies des « chromés » et les rend à la merci des gens « libres et normaux », qui peuvent en faire ce qu’ils veulent : les chasser, les violer, les tuer.

Les dérives des fanatiques religieux sont largement dénoncées.

L’auteur s’est clairement inspirée de la lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne pour écrire ce roman : l’histoire d’Hester Prynne, au 17ème siècle, condamnée à porter sur la poitrine la lettre A, d’une couleur écarlate durant sa vie entière, pour avoir commis l’adultère avec un homme d’église, une fille naîtra de leur union, un livre majeur de la littérature classique sur l’amour, l’oppression de la société et la révolte d’une femme emprise de liberté.

Alors forcément le roman d’Hillary JORDAN souffre un peu de la comparaison.

Plusieurs thèmes sont abordés, notamment, la question du droit à l’avortement, le poids de la religion dans la société et sa confusion avec les règles de droit, le fanatisme religieux…

J'ai beaucoup aimé ce roman qui raconte l'histoire de deux familles, une blanche, une noire, des Etats-Unis du Sud au milieu du 20e siècle.

Le Ku Klux Klan est encore plus ou moins actif, ou en tout cas encore très ancré dans les esprits. Même les blancs les plus évolués en terme de ségrégation raciale (Jamie) ne peuvent se défaire de certains préjugés ancrés en eux.

La vie est dure dans ces zones reculées du Mississippi...

J'hésitais à classer ce roman en diamant. Il lui manque peut être un peu de force épique, à mon goût mais MISSISSIPPI n'en demeure pas moins un roman que je recommande vivement

Un roman dur,noir, sur l'Amérique rurale, sudiste, dans les années 40.

Racisme, guerre, infidélité, meurtre,... "Mississipi" aborde les thèmes les plus sombres.

Un récit à plusieurs voix, très bien mené...

Un livre marquant, touchant, qui exprime beaucoup de sentiments. Vraiment pas mal !

Mississippi est un livre qui mêle racisme,vie rurale et situations houleuses familiales. Il dépeint avec une perfection étonnante les conséquences de l'après-seconde guerre mondiale mais pas que. En effet, la ségrégation raciale est toujours présente et le racisme encrée dans la culture.

Les personnages sont forts et très bien décrits. Ils sont parfaitement imaginables grâce à la complexité qui les caractérise. Même ceux qui sont odieux et haïssables au plus au point nous choque tant leur représentation est réaliste.

Le décor est planté dès les premières pages. Le sud des états-unis, les fermes, les plantations... Ce paysage bien digne des années 40 s'entremêle avec des situations caractéristiques de l'époque.

En bref, j'ai beaucoup aimé même si quelques légères choses m'ont dérangé. J'ai trouvé le début de l'intrigue très long à se mettre en place alors que le premier chapitre donnait très envie de savoir comment cela était arrivé. Puis, j'ai eu du mal avec le vocabulaire de l'époque et donc la façon dont l'autrice voulait le retranscrire notamment tous les il qui se transformaient en i lorsque prononcé par les esclaves. Malgré tous ces petits défauts, ce livre vaut le coup d'être lu. Il fait réfléchir sur la façon dont les noirs américains étaient injustement traités mais aussi sur la pression de la société à nous marier.

C'est un roman qui se lit vite avec une romance originale. De sujets forts du Sud des Etats-Unis au début du 20ème siècle y sont traités.

C’est un roman qui se lit rapidement.

Différents chapitres, plusieurs voix, une seule histoire.

Un récit qui vous prend aux tripes ou les intrigues se multiplient, mais ne vous surprend pas.

Rien d’absolument inattendu. Un livre à l’américaine qui me rappelle « la couleur du silence » tout est déjà inscrit. Tout est déjà lu et revu…

Un bon et court moment de lecture.

Bonne lecture !

J'ai quand même bien aimé cette réécriture de La Lettre Écarlate, malgré le fait que ça s'égare un peu trop parfois de l'original. Et très franchement, la fin laisse à désirer.