Toutes les séries de Hinako Sugiura
Oreillers de laque nous fait pénétrer dans le quartier des plaisirs de Yoshiwara, où se rencontrent les courtisanes et leurs clients dans l’ancienne ville d’Edo. Des maisons de thé les plus cotées jusqu’aux plus mal famées, dans chaque chambre, une femme et un homme se parlent, avant de passer aux choses sérieuses qui n’ont plus besoin de mots.
Les dessins s’inspirent directement des « peintures du monde flottant », les célèbres estampes de Hokusai ou d’Utamaro. Les dialogues sont d’une extrême sophistication tout en touchant l’essence de l’intimité, faisant sentir toutes les nuances des relations et des attentes, des espoirs et des peurs, des rivalités et des fiertés.
Où l’on s’aperçoit que la bande dessinée est, plus que tout essai et même que le cinéma, le meilleur moyen d’expression pour faire vivre en direct l’intimité des cœurs et des esprits, dans ce monde des plaisirs qui n’est que le reflet exacerbé d’une société tout entière.
Tous les livres de Hinako Sugiura
L'histoire commence au Japon en 1814, pendant la période d'Edo (l'actuelle Tokyo). O-Ei tient de son père son talent et son obstination. Elle peint très souvent à sa place, sans signer son travail, afin de boucler les commandes. D'autres figures d'artistes font leur apparition dans le manga, en particulier Ikeda ou Utagawa. Le manga évoque aussi la relation entre O-Ei, Hokusai et la demi-sœur d'O-Ei, une petite fille aveugle de naissance. Hokusai, meurt à 90 ans. O-Ei lui survit pendant neuf ans mais nul ne sait où elle est morte.
Elle fumait la pipe et n'avait pas bon caractère. Mais quel talent !
Voici la suite d'une chronique pleine d'humour à la découverte d'une femme libre et d'une artiste : la fille du vieux fou de dessin Hokusai, dont elle partagea l'existence excentrique dans le quartier des peintres et des courtisanes à Edo.