Honoré D'Urfé
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Note moyenne : 6.18/10Nombre d'évaluations : 11
0 Citations 8 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Que dire de ce roman gargantuesque ... Déjà dieu merci pour la version abrégée que j'ai dû lire en première année de prépa, sinon je pense que pour toute personne souhaitant faire des études de lettres, il est important de lire au moins un roman-fleuve qui permet de découvrir la vision idéaliste de l'époque. Ici, l'histoire se concentre sur la relation de Céladon et Astrée et, est parsemée d'histoires enchâssées qui permettent au final de donner une représentation de tous les amours possibles.
Afficher en entierLe premier roman Fleuve de l'histoire de France ; un livre qui transpire de romantisme.
Afficher en entierSympathique roman dans la lignée des romans bucoliques (ou pastoraux) de l'antiquité, de Théocrite, Virgile et Longus. Une écriture renseignée et intellectuelle qui donne du fil à retordre malgré une apparente mièvrerie; mais sans aller dans les détails ni dans la réflexion lettrée, j'ai apprécié le format et le contenu des "petites histoires" dans la "grande histoire", qui souvent m'ont fait oublier les personnages principaux. Celle de Damon et Madonte m'a particulièrement plu. Je ne conseille a personne de le lire d'un traite, vous en sortiriez lobotomisés par l'extrémisme amoureux de chacun des passages du texte (heureusement qu'Hylas est là pour équilibrer les choses), mais petite dose par petite dose, c'est une bonne lecture.
Afficher en entierTrès beau roman, dont la réputation de traîner inutilement en longueur et de ne réciter que des ponsifs ampoulés sur l'amour peut rebuter, mais qu'il ne mérite guère. Certes, c'est long, mais c'est vivant et intéressant. J'ai craint, en entendant parler de cinq mille pages et de deux cents personnages de ne me souvenir de rien, mais tous les moments un peu importants sont très mémorables. Mention spéciale à Mélandre, qui est loin d'apparaître souvent, mais qui reste ma préférée, glorieuse avec sa fierté de femme amoureuse et bafouée et son entêtement dans n'importe quelle situation, une forte tête qui forme un contraste reposant avec Astrée, laquelle me paraît particulièrement sotte. L'histoire de Damon et Madonte, très prévisible en apparence (Madon aime Madonte et réciproquement... n'est-ce pas évident...), se complexifie d'une façon tout à fait goûteuse, et devient un imbroglio qui donne envie de le qualifier de "bordel innommable", mais tellement drôle. Ce sont en fait plusieurs romans en un, et c'est ça qui est bon. Une édition par extrait pour commencer peut être bien, mais elle a un défaut : elle a un goût certain de trop peu !
Afficher en entierUne histoire longue et complexe.
Afficher en entierJ'ai trouvé ce livre long, trop long. Des histoires qui se mélangent et qui rendent le récit dur à suivre
Afficher en entierUne lecture riche et complexe !
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Biographie
Honoré d'Urfé, Comte de Châteauneuf, Marquis du Valromey, seigneur de Virieu-le-Grand, né le 11 février 1567 à Marseille et mort le 1er juin 1625 à Villefranche-sur-Mer, est un écrivain français, auteur du premier roman-fleuve de la littérature française, L'Astrée.
Né à Marseille dans une famille noble originaire du Forez, alliée à la Maison de Savoie par sa mère (Renée de Savoie-Tende) venue alors à Marignane pour traiter de ses affaires avec Françoise de Foix, Honoré d'Urfé fait ses études chez les jésuites. Homme d'action, il prend parti pour la Ligue catholique et reste à jamais fidèle au duc de Nemours.
Le 2 décembre 1592, le duc de Nemours prend Montbrison (actuellement dans le département de la Loire). Honoré se remet alors au service du duc et rompt avec Anne d'Urfé, bailli de Forez, qui tente dès lors de pacifier la province. À sa sortie de prison, le 26 juillet 1594, Nemours nomme Honoré « lieutenant-général au gouvernement de Forez ».
En 1600, le 15 février, Honoré revient au Forez pour épouser Diane de Châteaumorand, sa belle-sœur, après l'annulation de son mariage avec Anne d'Urfé.
Auteur d'un poème pastoral, sans doute écrit vers 1604 La Sireine, il défend les théories platoniciennes de l'amour dans les Épîtres morales (1603).
Il fonde, vers 1606/1607, avec ses amis Antoine Favre, François de Sales et Claude Favre de Vaugelas, l'Académie florimontane, la première société savante de Savoie.
Il est surtout connu pour son roman précieux L'Astrée, roman d'aventures en partie autobiographique paru entre 1607 et 1633. Cette œuvre inachevée, publiée en quatre parties entre 1607 et 1627, s'inscrit dans la tradition des romans hellénistiques, de Virgile et des poètes courtois.
L'Astrée comporte plus de 5 000 pages, soit cinq parties divisées chacune en 12 livres. Les trois premières parties sont publiées en 1607, 1610, et 1619 et lorsque Urfé meurt en 1625, son secrétaire Balthazar Baro aurait achevé la quatrième partie et lui aurait donné une suite (1632-1633).
Selon Larousse (1863), les cinquième et sixième parties auraient été composées par Pierre Boitel, sieur de Gaubertin, et éditées en 1626. C'est l'un des plus considérables succès du siècle, qui n'aura pas de postérité véritable dans le genre du roman pastoral, mais une influence considérable sur le roman, le théâtre (Molière), l'opéra et les mentalités. L'impact de ce roman se fait encore sentir aujourd'hui puisque les porcelaines à glaçure verte, à l'origine venant de Chine et de Corée, sont encore appelées céladons de nos jours, en souvenir du nom du second personnage de ce roman lequel était toujours en habits ornés de rubans vert tendre. Cette influence s'exerce aussi dans le monde anglo-saxon.
Les épisodes de ce roman d'amour ont été nourris des quelques années passées en région forézienne où la famille d'Urfé, installée vers l'an 1000 au-dessus de Champoly, avait construit dans la plaine du Lignon du Forez le Château de la Bastie d'Urfé, le premier des châteaux dits « Renaissance ».
Il a également laissé un recueil de poèmes la Savoysiade (1609), une pastorale en cinq actes La Sylvanire ou la Morte-vive (1625).
Il meurt au cours d'une campagne militaire, en 1625, au cours de laquelle il mène les troupes savoyardes du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie contre les Espagnols.
Source : Wikipedia
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