Hôsui Yamazaki

Le thème est original, ça c'est clair. Mais je suis vraiment pas emballée, et ça, pour plusieurs raisons.

Déjà l'ambiance est - je trouve - beaucoup trop légère. Mêlé par moment à une certaine dose d'humour, d'absurde, avec des réactions des personnages pas crédibles le moins du monde, et une situation qui devient "normale" beaucoup trop rapidement au vu des faits. C'est un choix, mais je trouve que ça colle assez mal avec le sujet.

D'autant que j'ai eu cette impression du malsain pour le malsain. En un seul tome, on a déjà une belle liste de tous les trucs glauques qui peuvent exister : Spoiler(cliquez pour révéler)inceste, nécrophilie, amputation, décapitation, reconstruction de cadavres, embaument, momification et j'en passe. Cette succession un peu trop fournie n'a même pas toujours de très bonnes transitions.

Bon, ensuite, la structure globale du manga me plaît pas trop. On part à chaque chapitre sur une nouvelle histoire, au détriment d'une intrigue principale, et ça, j'aime pas du tout. D'autant que les histoires ne sont pas toujours suffisamment développées et sont parfois trop rapidement expédiées.

L'idée de base me plaît, je trouve ça décalé et avec ce petit côté glauque que j'aime beaucoup. En l'espace d'un tome, on en a eu à toutes les sauces, de la nécrophilie à l'amputation en passant par la momification. Les choses sont claires, le manga parle de la mort, et pas sous son meilleur jour.

Les graphismes sont plaisants, ce qui est un critère assez décisif me concernant, étant incapable de lire un manga quand je n'accroche pas aux dessins.

Cependant, et puisqu'il faut quand même des points négatifs, je suis un peu déçue de me retrouver avec un tome regroupant un ensemble d'histoires courtes, plutôt que suivant une vraie histoire de fond. On a des intrigues très brèves, un peu vite expédiées, qui laissent un sentiment d'inachevé.

Le premier chapitre par exemple, introduit les personnages et leur rôle, en à peine deux, trois pages, il n'y a pas réellement de mise en place de l'univers et du contexte.

Le ton de l'histoire est parfois en décalage avec le thème du manga. Peut-être un peu trop de légèreté et d'humour, des personnages farfelus trop détachés de la mission qu'ils se sont donnés. Après tout, pourquoi pas, je ne trouve pas ça dérangeant, même si j'aurais apprécié un peu plus de sérieux et d'enjeux. Ça ne m'empêchera pas de lire la suite en tout cas.

Mail raconte des histoires de fantômes, avec toujours les mêmes éléments dramaturgiques : un lieu hanté, un fantôme, un drame inexplicable. Akiba, tel Hitchcock, présente l’épisode qui va suivre.

Face à un cas inexpliqué d’apparition, une victime engage Akiba, un détective médium, pour mener l’enquête. Pour réussir sa mission, Akiba doit prononcer une incantation et utiliser Kagutsuchi, un pistolet spirite, pour tirer sur le fantôme afin de l’exorciser... Alors, l’âme du fantôme trouve enfin le repos.

Tome dans la même ligne que les derniers, la fin qui est celle de la série est decevante car elle ne reponds pas à toutes les questions que l'on s'est posé au fil des tomes elle en pose même davantage. Les histoires posé dans ce tome sur le thème des légendes urbaines sont intéressantes mais sans plus et ne sont pas relier par un fil conducteur.

Au final, pour moi c'est un manga sympa que j'ai apprécié lire, mais je suis rester sur ma faim.

Un bon premier tome.

Le concept est très chouette, et l'histoire parle de la mort de façon assez décomplexée ce qui n'est pas pour me déplaire d'autant plus que l'humour n'est pas mis de côté.

Si au début, le format des petites histoires courtes peut déranger on finit vite par s'y habituer et la trame principale s'installe peu à peu.

Comme ces differentes histoires abordent la mort d'une façon différente à chaque fois on apprend plein de choses concernant cet univers macabre.

C'est vrai que les personnages sont vite présentés mais ils sont tous très attachants et ont des secrets que l'on découvre peu à peu dans les autres tomes.

En bref cette série est incroyable, à devorer de toute urgence.

Au début je pensais que ce tome ne me plairait pas car c'est en fait un grand flashback dans la période de la seconde guerre mondiale qui dure tout le tome. Et moi je m'en fichais un peu du passé, je voulais juste revoir Karatsu et les autres.

Mais je me suis surprise à l'apprécier. Ce tome est intéressant notamment en révélant un peu plus le passé de Yaichi (je crois que ça s'écrit comme ça) qui possède Karatsu.

Tome intéressant permettant de faire un petit break dans l'histoire.

Karatsu Kurô est un bouddhiste étudiant en... bouddhisme. D'entrée de jeu, j'ai déjà dû m'arrêter pour réfléchir à cette notion tant j'ai été - à tort d'ailleurs - surprise. Notre protagoniste, qui a un don en rapport avec l'occulte, rejoint une amicale étudiante dont font déjà partie Sasaki, Numata, Makino et Yata.

Dans l'ensemble, même si les graphismes méritent bien leur avertissement "interdit aux moins de 15 ans", ils n'en restent pas moins beau. A l'instar de cette magnifique double page en petits traits. Si on fait exception du cadavre, elle est vraiment belle.

Pour ce qui est des péripéties de nos héros, même si le concept et les pratiques dépeintes restent glauques, elles n'en s'avèrent pas moins drôles et altruistes.

En bref, une découverte surprenante.

Rien à redire sur la forme. Les cadavres sont figurés sans tabous et de façon très réaliste, ce qui est parfait pour instiller une pointe d'horreur.

Pour ce qui est du scénario, nous avons droit à un long épisode, contrairement aux scénettes indépendantes du premier tome. L'intrigue met en cause la moralité tout en mettant en lumière la dichotomie entre la sévérité de la peine des condamnés (la pendaison) et le peu de cas fait aux victimes (que ce soit financièrement ou mentalement).

De nouveaux personnages avec de nouvelles capacités apportent leur pierre au débat et cela ne me déplairait pas de les recroiser dans un futur tome.

Et considérant que Sasaki m'a paru plus tolérable dans ce tome, je dirais que c'était tout benef !

On en revient à des histoires plus courtes qui laissent parfois sur notre faim.

Le gore est toujours aussi esthétique mais je peine à peu à trouver un fil rouge à suivre. Peut-être que cela viendra via la présence du fonctionnaire social ?

Premier tome d'une duologie, ce manga qui m'a rappelé le film "stand by me" est rempli de mystère et de suspense. Un groupe de collégiens part a la recherche d'une camarade disparue il y a deux ans, mais ils vont vite réaliser que certains adultes sont prêts à tout pour garder leurs sombres secrets enfouis. Dès les premières pages, on est plongé dans le folklore japonais avec le sinistre personnage du tengu et on ressens la tension et l'angoisse, on comprend alors que les vacances d'été du groupe d'amis va se transformer en une véritable épreuve ou l'horreur et l'intrigue serons au rendez-vous.