Hugo Claus
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Note moyenne : 6.8/10Nombre d'évaluations : 5
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C'est un livre vraiment très lourd à lire. L'histoire avec un grand H parce qu'ici on parle de la Seconde Guerre Mondiale et de l'occupation de la Belgique. Il est à intéressant pour sa partie historique ainsi que pour la façon dont l'autre partie de la Belgique (Wallonie) est perçue par les Flamands avant la guerre. On remarque que ça n'a pas énormément évolué. Ils se disent toujours plus évolués et plus intelligents. Ils se disent aussi très flamingants mais utilisent à tours de bras énormément notre langue voire notre patois, c'est d'un ironisme.
Pour ce qui est de l'histoire, le héros un petit garçon (Louis), un gamin niait qui ne comprend pas vraiment certaines choses surtout sur celle des grandes personnes, par exemple il a une idée très particulière de comment on fait les bébés. Il s'amuse avec ses copains à l'internat à faire partie d'une confrérie comme les francs-maçons.
C'est un livre qui aurait pu être plus attractif si l'écriture était moins lourde et plus facile à comprendre. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à comprendre les premières pages et le déroulement de l'histoire.
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Editeurs
Seuil : 2 livres
France Loisirs : 1 livre
Grasset : 1 livre
Le Castor Astral : 1 livre
Editions de Fallois : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Biographie
Hugo Claus, né le 5 avril 1929 à Bruges et mort le 19 mars 2008 à Anvers, est un écrivain, poète, dramaturge et réalisateur belge, et l'un des plus brillants romanciers, contemporains d'expression néerlandaise.
Fils d'un imprimeur, il s'enfuit de la maison paternelle et devient ouvrier saisonnier dans le nord de la France.
À Paris, Antonin Artaud devient pour lui un second père. Il participe à la révolution avant-gardiste de l'art d'après-guerre et fait partie du mouvement Cobra (1948-1951). Après un séjour en Italie où il apprend à connaître le milieu cinématographique, il retourne en Flandre et commence une carrière de romancier, poète, auteur dramatique, cinéaste et peintre.
À la fin des années 1960, Claus joue un rôle important dans le mouvement contestataire qui veut réformer la politique sociale et culturelle en Flandre. Au Festival expérimental de Knokke, en 1967, il choque l'opinion publique en faisant paraître sur scène trois hommes nus dans le rôle de la sainte Trinité.
Le Chagrin des Belges (1985), (traduction de Het verdriet van België 1983), est son premier grand succès de librairie en France.
Hugo Claus, atteint de la maladie d'Alzheimer, a choisi la date de sa mort et a demandé, comme la loi belge l'y autorisait, à subir une euthanasie.
Considéré comme un des romanciers belges les plus talentueux de son époque, Hugo Claus se définit lui-même comme un « flamingant francophone ». Il est surtout le critique du traditionalisme et du provincialisme de la société flamande, tout en portant à l'universel l'évocation de la médiocrité.
Profondément marqué par son enfance dans un internat catholique très strict, il a su évoquer dans Le Chagrin des Belges le comportement de ses compatriotes pendant la dernière guerre et peindre le Flamand fricoteur, conformiste et profiteur avec un réalisme qui rappelle celui de Pieter Bruegel l'Ancien ou de James Ensor. Il reste cependant fasciné par sa région maternelle qu'il ne cesse de recréer avec sensibilité et intelligence : « Maintenir les mœurs et les extases de la tribu : oui, c'est aussi le rôle de l'écrivain. Par exemple, Le Chagrin des Belges, je l'ai écrit pour que mes deux fils sachent comment leur père avait vécu dans une civilisation tout à fait étrange et néandertalienne. J'ai voulu leur montrer ce que c'était de vivre avant la guerre, pendant la guerre et après la guerre dans une toute petite communauté » (H. Claus, Le Passe-Muraille, Lausanne, 1997).
Le Passé décomposé, son dernier roman, paru au Seuil en février 2000, reprend les mêmes personnages que La Rumeur : « L'interrogatoire policier qui en constitue la trame, aussi serré et aussi ambigu que ceux de Crime et Châtiment, éveille une quantité de questions essentielles sur la condition humaine tout en recourant au grotesque qui déclenche un rire grinçant. C'est un livre selon mon cœur, fait de sang et de rire, de tendresse et d'horreur, d'obscénité et de poésie » (dédicace du traducteur, France Inter).
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