Iain M. Banks
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Note moyenne : 7.69/10Nombre d'évaluations : 109
0 Citations 37 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Une superbe découverte.
On découvre La culture, univers dirigé par des IA bienveillantes (du moins bien disposée envers l'humanité), univers formidablement complexe mais au combien intéressant.
On découvre Gurgeh champion du jeu, piégé par les IA pour le forcer à participer à un nouveau jeu, dangereux, au bénéfice de la politique de la culture.
On en vient à se passionner pour ce jeu, sa prise en main par Gurgeh, ses victoires, son combat.
Les manœuvres, les intrigues politiques (de tous les bords), les coups bas.
On ne s'ennuie pas une seconde.
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La Culture.
Société, civilisation interstellaire, multiraciale, intelligences biologiques et artificielles, bienveillante, corne d'abondance pour tous, et son bureau des affaires étrangères et son bras armé : Contact et Circonstances Spéciales, ou en français, : Tous les coups sont permis.
D'un côté, une nouvelle race, un brin querelleuse, psychopathe revendiqués de l'autre, un problème hors contexte, un artefact très au-dessus des capacités de la Culture. Et c'est parti pour 600 pages.
On passera allègrement sur la préface de Klein sur les IA, bien imbitable.
On passera sur les échanges abscons entre Mentaux.
On passera sur les interminables présentations des personnages humains comme IA qu'on a d'ailleurs beaucoup de mal à différencier.
On passera sur les longueurs interminables du roman.
Qu'est-ce qui reste ? Une description réellement sympa de la culture, mais on la connaît bien maintenant (quatrième tome). L'artefact passe au troisième plan, les psychopathes sont défaits à deux coups de cuillère à pot. Tout ça pour ça ?
C'est long à lire, complexe (chiant ? ), l'intrigue est au final ultra light. J'adore le concept et j'ai toujours l'homme des jeux en tête, mais là, mais lecture a été une épreuve plus qu'un plaisir.
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Iain Banks a son style propre. J'avais été enchanté par 'The Crow Road', un policier haletant à la critique sociale pertinente. 'The wasp factory' est encore un peu plus particulier...
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Je suis particulièrement déçue par ce livre. J'ai en réalité le sentiment d'avoir perdu mon temps, et c'est d'autant plus frustrant que si l'auteur avait été plus sobre, s’il était allé à l’essentiel au lieu de se perdre dans toutes ces circonvolutions pseudo-narratives et ces imbroglios encyclopédique, il y avait vraiment de quoi offrir au lecteur un très bon récit de science-fiction. Il y avait même des éléments particulièrement intéressants, que j’aurai vraiment aimé voir plus et mieux exploités : par exemple, toute cette histoire de traque systématique et de destruction méticuleuse des intelligences artificielles (même si on n’a pas bien compris pourquoi), il y avait vraiment moyen d’en faire quelque chose, mais là, c’est juste survolé, et le seul moment où c’est évoqué, c’est pour un énième rebondissement parfaitement futile et inutile. Quel dommage ! J’ai persévéré jusqu’à la fin car je sentais qu’il y avait du potentiel derrière tout cela … mais j’ai été déçue jusqu’à la fin car l’auteur n’a pas exploité son propre potentiel. Ca ressemble bien plus à une sorte de défouloir d’écrivain qu’à un véritable roman : s’il avait envie d’écrire « du n’importe quoi » pour se détendre, je peux le comprendre, mais je ne vois vraiment pas l’intérêt d’offrir ça en pâture aux lecteurs. Un beau gâchis intergalactique, en somme ... d’ailleurs, je ne saisis toujours pas le pourquoi du titre, car nul Algébriste n’est présent.
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2022/01/lalgebriste-iain-m-banks.html
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J’ai eu beaucoup de mal à continuer la lecture de ce livre (que j’ai arrêté au début de la troisième partie), même si je lui reconnais des thématiques intéressantes, je n’ai pas trouvé ça passionnant, le personnage principal est plutôt ennuyant en dehors de ses parties de jeu, c’est long, il manque quelque chose pour me donner envie d’aller plus loin, j’en attendais probablement trop.
Je ne lirai pas la suite.
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J'ai dévoré ce livre en l'espace de deux jours seulement (bon, avec 10h de train du au retard de la SNCF mais passons).
Si parfois j'avais du mal à saisir les subtilités liées à la Culture ou à l'Empire, j'ai passé un très bon moment en compagnie du "joueur de jeu".
Peu de véritables surprises dans ce roman Spoiler(cliquez pour révéler)par exemple, l'identité du narrateur est assez évidente, tout comme l'issue du roman à quelques détails près, mais j'ai tout de même adhéré à l'univers, je lirais probablement le tome suivant
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J'ai d'abord eu beaucoup de mal à rentrer dans le roman, dont la noirceur et l'architecture complexe ont rendu la lecture difficile, en comparaison à L'Homme des Jeux. Mais au fil des pages, je me suis prêtée à l'histoire et j'ai vite eu envie de connaître la suite. J'avoue avoir été choquée par les deux révélations finale s!!
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À force d’entendre parler de la revue Bifrost dans la communauté SFFF, ma curiosité a été piquée et il fallait bien que je le découvre !
Je commence par le dernier numéro paru qui, comme annoncé sur la couverture, nous propose un long dossier sur l’écrivain Iain Banks (que je n’ai encore pas lu), sa vie, ses convictions politiques marquées à gauche, son cycle phare de la Culture (un space opera utopiste) mais aussi d’autres romans dont certains semblent décoiffants.
S’y ajoutent les critiques sur la plupart des romans parus récemment, pour donner quelques idées de lecture. C’est l’une d’elles qui m’avait donné envie de lire Miska d’Éva Martin.
Passons aux nouvelles proposées :
Les Nuits de Belladone, d’Alastair Reynolds (2017 en VO). Nous retrouvons l’univers de la Millième Nuit (et du roman La Maison du soleil paru cette année en VF, que je n’ai pas encore lu), son sens of wonder incroyable et une certaine poésie. Campion, de la lignée Gentiane, visite les Retrouvailles de la lignée Mimosa. Sur place, Shaula devient suspicieuse quant à Campion, elle trouve son comportement étrange et le surveille. Comme dans La Millième Nuit, la trame du récit est un mystère à résoudre, en compagnie d’êtres qui vivent des centaines de milliers d’années dans l’univers. On est toujours émerveillé par la beauté et la poésie des fils tissés par les personnages. La conclusion, empreinte de tristesse, nous en apprendra un peu plus sur la destinée des lignées. Alastair Reynolds ne nous déçoit pas.
Quelque chose dans l’air, de Carolyn Ives Gilman (2019 en VO). Cette autrice (plutôt inconnue en France) nous offre une variation sur le thème de la découverte d’autres planètes. Dans un lointain futur, trois scientifiques sont envoyés explorer un système planétaire. Curieusement, celui-ci semble avoir changé quand les sondes ont commencé à l’observer. Sur place, ils décident d’étudier une zone qui pourrait être une planète, mais ressemble de prime abord à une tache floue sur les écrans. D’après Mariela, la clef de l’énigme serait « l’état d’indétermination quantique ». Mystère, monde inconnu, tension crescendo, variation sur l’environnement modifié par l’homme : à découvrir.
Roger will comply, de Jean Baret : dans une station de l’espace, Roger est laveur de carreaux… il lave les vitres des vaisseaux spatiaux, toujours flanqué de Lycos, chien sapient né dans un laboratoire. Ces deux laissés-pour-compte de l’espace sont insatisfaits de leur vie misérable, surtout Roger qui peste contre la société et son absence d’espoir pour les travailleurs comme lui. L’auteur, adepte du langage cru, des réparties rudes et du style coup-de-poing, nous offre une virée remuante et déjantée.
Descente, de Iain M. Banks (1987 en VO, 2010 en VF) : le narrateur est échoué sur une planète isolée, après un accident. Dans son scaphandre doté d’un IA, il cherche à rejoindre la base, sans savoir s’il y a des survivants. Blessé, il marche difficilement pendant des jours et des jours, parle à son scaphandre abîmé qui est encore capable d’avancer même quand l’humain n’a plus de force… il pense à son passé, veut survivre, se demande si on le recherche… Une variation réussie sur l’humain blessé dans une nature hostile, dont les jours sont comptés, et sur les avantages comparés des humains et des IA.
Quatre nouvelles très différentes que j’ai toutes d’apprécié.
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Une très bonne découverte de cet auteur et de l'univers de la culture. En qualités, il y a l'utilisation des jeux qui est central dans l'intrigue qui permet de développer en annexe l'aspect politique, l'opposition entre deux civilisations et les relations entre personnages. De plus, l'auteur parle de changement genre plusieurs fois dans le récit alors qu'à son époque, cela est rare d'en parler pour le grand public. Par contre, aspect négatifs, je suis déçu que les femmes sont quasi inexistante à part à un moment du récit.
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Pour une entrée dans cette saga qu’est le Cycle de la Culture, c’est une sacrée entrée ! Et de la science-fiction, pure et dure, que je qualifierais de sf « à l’ancienne », d’une certaine façon. On est lancé sans les petites roues dans un univers déjà bien complexe. Pourtant, l’auteur parvient, durant les moments de narration à faire en sorte d’expliquer des détails importants de l’univers, tant que ceux-ci sont liés à l’intrigue. Autant dire qu’il reste encore énormément de points à éclaircir.
Pourquoi décris-je cela comme de la sf « à l’ancienne » ? Tout d’abord sur la façon dont est narrée l’histoire, avec de longues phrases, très bien construites, donnant à la lecture une fluidité surprenante ainsi qu’une légère complexité quand on se lance, tant la façon d’écrire est différente de nos jours. J’ai beaucoup aimé retrouver ce genre de plume, cette construction de phrase parfois aussi longue qu’un paragraphe.
L’intrigue dans sa globalité est sympathique, mais en loin surprenante. Peut-être l’était elle a l’époque de sa sortie, mais aujourd’hui ce genre de schéma d’intrigue est assez connu. C’est le concept de jeux qui est le plus surprenant. Difficile de les imaginer même en lisant et pourtant, les meilleurs moments étaient les parties où Gurgeh jouait à l’Azad. Même s’il était tout aussi intéressant de le voir interagir avec les divers personnages, drones, vaisseaux, humanoïdes, etc.
Les questions de sociétés sont nombreuses ici, et parfois en avance sur leur temps. Les habitant.es de la Culture vivent en une harmonie (apparente ?) avec les drones, robots et IAs. Iels sont libres de faire plus ou moins ce qu’iels veulent, tant que cela ne porte pas de préjudice mortel ou non, à autrui. Et la encore, la peine encouru est d’être attribué un drone à vie, ce qui promet la fin d’une vie sociale. Ce point est très important : se socialiser, se montrer, échanger, s’instruire et partager ses connaissances est presque vitale.
Il semble ne pas y avoir de domination entre les genres, d’autant plus que chacun peut choisir à tout moment de changer de sexe, et d’en changer à nouveau au cours de sa vie. Iels sont touste égaux, c’est une société très ouverte. Encore que, l’absence de personnages féminins importants est tout de même à noter, et plutôt décevante. L’Empire est en tout point différent, et on peut y reconnaître là une ressemblance avec notre réalité : clash des classes sociales, sur les 3 genres qui existent, l’un est plus socialement reconnu que les deux autres. Et pourtant ces deux autres-là sont mal lotis, mais être une femme est synonyme d’être voué à appartenir à un homme. Tandis que les deux appartiennent aux apicaux. Dans la ville, tous les maux et tous les vices sont représentés, mais sans surprises, ils ne sont pas diffusés. Enfin, pas sur les chaînes auquel le tout venant peut assister. C’est une partie très dérangeante, mais peu surprenante.
Il y a encore beaucoup de choses à dire, mais finalement, ce tome est une rencontre entre deux civilisation totalement différente qui clash autour d’un jeu qui, pour les azadien est la raison même de leur société, tandis que pour Gurgeh, représentant de la Culture, c’est une occasion de se surpasser, après tant d’années à ne connaître que victoire sur victoire et finir par devenir las de cette vie et la façon dont il est « sélectionné » pour cette tâche n’est en rien étonnante.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Iain M. Banks
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 21 livres
Orbit : 11 livres
Éditions Robert Laffont : 10 livres
Fleuve Noir : 3 livres
Pocket : 3 livres
Gallimard : 3 livres
Bragelonne : 2 livres
France Loisirs : 1 livre
Biographie
Iain Banks est décédé en 2013.
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